Il n'y a pas de texte plus abouti et plus précis dans la bible sur la résurrection que celui de Paul en I Corinthiens 15.
Paul va y démontrer la réalité de la résurrection
[FAUX: Paul n'y démontre pas la réalité de la résurrection, car une démonstration est un raisonnement logique basé sur ce que l'on appelle des "prémisses" logiques (l'orthographe est juste), or ici ce sont les choses impliquées par Paul et la réalité selon lui de la résurrection justement, qu'il ne ne prouve pas mais dont il témoigne.] et aider certains de ses frères à redresser un point de vue divergeant.
Dans tous les domaines où la preuve est nécessaire, la production de témoignages humains constitue un élément recevable, que ce soit dans le domaine scientifique
[ARCHI FAUX!], historique ou même juridique
[C'est surtout vrai dans le domaine juridique... Mais, une preuve testimoniale n'est pas en elle-même ce que l'on appelle une démonstration. Or, tu parles de démonstration.]
Dans de tels cas, certaines conditions sont à respecter.
Il faut pour cela que le ou les témoins soient reconnus comme sérieux, honnêtes et compétents par le public auquel on s'adresse.
[VRAI]
Par exemple, pour un témoin de Jéhovah et pour beaucoup de chrétiens, le témoignage des Écritures vaut preuve
[Bien entendu, mais la démonstration que nous livre Paul en 1 Cor 15, démonstration par l'absurde qui plus est, ne vise pas à prouver la résurrection, mais l'incohérence qu'il y a à adopter le mode de vie chrétien sans en adopter en même temps l'espérance fondamentale, celle en la résurrection. Je n'ai par ailleurs jamais remis en cause la validité pour les chrétiens du témoignage des Écritures!]. Par contre on imagine bien qu'une démonstration de ce type avec un athée serait inutile et inopérante
[En effet, pour un athée rationaliste elle ne serait pas recevable. Elle ne le serait pas pour la bonne raison que ce n'est justement pas ce que l'on appelle une démonstration].
La recevabilité et l'acceptation de témoignages humains écrits ou non sont conditionnés à la réputation que ces témoins ont auprès des destinataires de l'argumentation.
Paul va citer Céphas, ou Pierre, qui constituait pour les chrétiens du premier siècle une référence indiscutable. Paul va aussi citer les apôtres qui n'étaient pas moins respectés que Pierre.
Paul va aussi faire référence à plus de 500 témoins, développant une argumentation basée sur deux éléments importants.
1) le nombre non négligeable de témoins de la résurrection de Jésus.
2) le fait que beaucoup d'entre eux étaient encore vivants au moment où Paul écrivait à la congrégation de Corinthe ce qui élimine la facteur temps qui érode souvent la perception qu'on a d'un événement.
[Cela ne change rien à ce que je t'ai expliqué plus haut ici.
Et tu oublies que ceci n'exclut pas une possible erreur d'interprétation, le phénomène de rumeur, d'auto-persuasion après coup, d'hallucination collective, ou encore une mise en scène qui aurait bien fonctionné, que sais-je encore... Je pourrais sans peine poursuivre cette énumération...]
Ainsi, par les premiers versets qu'il écrit, Paul fait ressortir que les destinataires de sa lettre ont toutes les raisons objectives
[Objective? Non! Les mots ont un sens cher ami! Prière de respecter le sens des mots.] de croire en la résurrection parce qu'ils sont chrétiens
[Ils avaient bien entendu de vraies raisons de croire, mais elles étaient tout sauf objectives. La foi est une affaire de sens que l'on donne à sa vie, d'espérance, de confiance et de conviction intime. L'objectivité n'a pas grand rapport avec elle, cher ami. -----> ATTENTION AU BIAIS DE CONFIRMATION !! Clique ici: http://www.forum-religion.org/sciences/ ... 31498.html], et parce qu'ils font confiance en ceux que Paul cite comme témoins de la résurrection de Jésus.
Nous avons donc bien une démonstration de la réalité d'une résurrection de Jésus avec des arguments et des preuves parfaitement efficaces et recevables par ceux à qui Paul écrit.
[VRAI, sauf que le terme de démonstration est impropre. Parle plutôt de témoignage dans ce cas.]
Une fois affirmée la résurrection de Jésus, Paul n'a plus besoin de la démontrer
[C'est bien de le reconnaître ]. Elle est acquise et fait partie des faits qu'il va utiliser dans la suite de sa démonstration.
[Acquise certes, mais pas démontrée.]
Paul est un homme logique
[Je confirme, il l'est même très.]. Il n'écrit pas sans objectif défini. Il n'a pas commencé ce chapitre 15 en se disant qu'il laisserait aller son imagination au fur et à mesure de l'écriture
[Qui parle d'imagination et d'incohérence? Les incohérences ne sont pas chez Paul mais dans ton discours cher ami.]. Si donc il a commencé en démontrant la réalité de la résurrection de Jésus pour tous les chrétiens
[Il ne la démontre pas.], c'est que cet élément va lui servir par la suite et qu'il n'aura plus qu'à y faire référence sans avoir à le redémontrer
[En effet, ceci n'est pas faux.].
En effet, Paul a un soucis. Certains membres de la congrégation de Corinthe, bien que croyant en la résurrection de Jésus
[NON, ÇA CE N'EST PAS SÛR DU TOUT !], doutent que la résurrection soit possible pour le reste des morts fidèles au Christ.
Pour eux, ce n'est pas Christ ressuscité qui pose problème
[PAS SÛR NON !] puisqu'ils sont chrétiens
[Je te rappelle qu'ils sont présentés par Paul comme des chrétiens par les actes, non par l'espérance]. En effet, Paul écrit:
Or si Christ est prêché qu'il a été relevé d'entre les morts, comment se fait-il que certains d'entre vous disent qu'il n'y a pas de résurrection des morts ?
[ ------> Le "Pas de résurrection des morts" de Paul inclut la résurrection de Christ cher ami!"
En effet Paul dit bien en 1 Cor 16:
"Car si les morts ne doivent pas être relevés, Christ non plus n’a pas été relevé."]
Cette phrase est révélatrice puisqu'elle commence par une affirmation qui ne peut concerner que ceux dont il va parler, et elle se termine par ce qui apparaît à Paul comme une contradiction.
La question est donc la suivante : vous prêchez tous la résurrection de Jésus et curieusement certains parmi vous disent qu'il n'y a pas de résurrection.
[Que d'approximations dans ton discours!! Tu devrais le savoir: Prêcher est une chose ; croire en ce que l'on prêche en est parfois une toute autre !! ! Tu devrais vraiment le savoir!
Par conséquent: à partir de ce que Paul nous dit ici de ces chrétiens, chrétiens qu'il présente comme des Chrétiens par les actes, tu ne peux donc absolument pas rejeter la possibilité que ces derniers ne croyaient pas non plus dans le fait que Christ a bien été relevé d'entre les morts.
-----> Ce serait d'ailleurs bien cette incohérence que Paul dénonce en réalité, et pas celle que tu dis, soit: la contradiction qu'il y aurait entre d'une part: le fait de prêchez la résurrection de Jésus et d'y croire, et d'autre part: le fait de ne pas croire en la réalité de la résurrection des morts en général. C'est une thèse qui ne ne tient pas!
C'est évident, l'incohérence que Paul dénonce c'est celle consistant dans le fait d'adopter le mode de vie chrétien pour certaines raisons qui ne sont pas les bonnes, puisque les bonnes raisons de l'adopter sont selon lui: les croyances et ou espérances qui lui sont normalement associées, dont la croyance en la résurrection du Christ notamment, qui implique nécessairement l'espérance en la nôtre future, quand ce sera le moment.]
Il est donc évident que Paul intègre dans sa question un élément capital. Il va argumenter en se servant du fait que ceux qui ont un soucis avec la résurrection des morts sont des chrétiens qui prêchent (sincèrement)
[Ça c'est toi qui le dis... ] que Jésus a été ressuscité.
[Comme je viens de te le démontrer, c'est FAUX, rien ne te permet d'affirmer cela.]
Ainsi, Paul a saisi toutes les données du problème qui se présente à lui en établissant un élément solide sur lequel il va bâtir toute sa démonstration.
En effet, ces chrétiens sont persuadés que Jésus a été ressuscité.
[Tu ne peux pas savoir ce dont ils sont persuadés, la seule chose qui est sûre: c'est qu'il ont adoptés le mode de vie chrétien, mais pas certaines croyances et espérances qui lui sont normalement est associées, dont les plus fondamentales.
Or, ce que critique Paul c'est justement cette incohérence, et c'est cette incohérence qui est l'objet de sa démonstration par l'absurde.
Car ces chrétiens que reprend Paul peuvent très bien avoir choisi ce mode de vie pour d'autres raisons que cette croyance et cette espérance en la résurrection, qu'elle soit celle de Jésus ou la leur future. Par exemple: ils peuvent très bien avoir choisi le mode de vie chrétien parce qu'il est vertueux, ce qui n'est pas la bonne raison selon Paul.]
La suite est hyper logique.
Verset 13. Si vous doutez de la résurrection des morts, alors Jésus n'a pas été ressuscité non plus.
["13 Si vraiment il n’y a pas de résurrection des morts, Christ non plus n’a pas été relevé"
-----> Tu transformes.]
Verset 14. Seulement si Jésus n'a pas été ressuscité, alors vous prêchez pour rien et votre foi est vaine.
Verset 15. Si vous prêchez une erreur, alors vous est de faux témoins de Dieu.
["15 Et même nous sommes trouvés de faux témoins de Dieu, parce que nous avons attesté contre Dieu qu’il a relevé le Christ, alors qu’il ne l’a pas relevé si vraiment les morts ne doivent pas être relevés."
-----> VERSET MÉCONNAISSABLE !! Ici c'est agecanonix qui parle, certainement pas les pensées de Paul qui seraient exprimées... Tu fais dire à Paul ce qui t'arrange...]
["16 Car si les morts ne doivent pas être relevés, Christ non plus n’a pas été relevé."
-----> POURQUOI OMETS-TU CE VERSET ? Bizarre...]
Verset 17. Si Jésus n'a pas été ressuscité, cette erreur de notre part induit que nous sommes encore pêcheurs.
["17 De plus, si Christ n’a pas été relevé, votre foi est inutile ; vous êtes encore dans vos péchés."
-----> Cette erreur qui induirait que nous serions encore pécheurs, c'est d'après Paul: l'hypothèse que Christ n'aurait pas été relevé, c'est cette erreur, il faut bien la nommée, qui si nous la commettions, induirait aussi selon lui la vanité de notre foi !]
Verset 18. Si nous sommes encore pêcheurs alors ceux qui sont morts en y croyant ont finalement péri.
["18 Oui, aussi ceux qui se sont endormis [dans la mort] en union avec Christ ont péri."
-----> Même remarque.]
Verset 19. Et même nous, les vivants, nous n'aurons espéré que pendant cette seule vie.
["19 Et si c’est dans cette vie seulement que nous avons espéré en Christ, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes."
-----> Même remarque.]
Nous avons donc une progression logique de Paul qui démarre de la négation de la résurrection des morts, qui se poursuit logiquement par l'affirmation que Jésus n'a pas été ressuscité non plus, et qui enfin démontre que ce que font ces chrétiens aussi est profondément illogique et inutile.
[Voilà! Hallelu Yah! ]
Or, Paul a savamment ménager la sortie de cette logique en indiquant que la résurrection de Jésus serait l'élément nécessaire et amplement suffisant pour solutionner définitivement ce problème.
Son raisonnement est le suivant :
Si la résurrection des morts n'est pas possible, alors Jésus n'a pas été ressuscité. Or des centaines de témoins que vous respectez et que vous aimez l'attestent encore aujourd'hui dont moi, Paul. De plus, vous le prêchez, c'est votre foi de Chrétien.
Jésus ressuscité est donc la preuve que la résurrection des morts est possible et qu'elle aura lieu.
[Oui, ceci est exact.]
C'est pour cette raison que Paul écrit, juste après son raisonnement, ce que nous lisons au verset 20. "
Cependant, maintenant Christ a été ressuscité, les prémices de ceux qui se sont endormis dans la mort "
[En effet.]
Nous ne sommes plus ici dans des phrases au conditionnel du type " si la résurrection n'a pas lieu alors ..........."
Paul affirme clairement que Jésus a été ressuscité.
Le premier mot de cette phrase, "cependant", en dit long sur la façon dont Paul considère ce qu'il dit ensuite.
C'est un mot qui exprime une opposition et qui peut être remplacé par les mots "néanmoins", " seulement" , "après tout". "toutefois", "pourtant".
[Ne me prends pas pour un imbécile!]
Ce mot est toujours utilisé au début d'une phrase qui va constituer un opposition ou une contradiction à ce qui a été dit précédemment
[Tu me prends pour un imbécile...] et nous pouvons donc comprendre ce que dit Paul de cette façon:
Si vous ne croyez pas à la résurrection des morts alors Jésus n'a pas été ressuscité, cependant il a été ressuscité.....
[Quand tu dis que nous ne sommes plus dans une phrase au conditionnel tu veux dire quoi en réalité? Le conditionnel, est un mode verbal qui permet d'évoquer un fait éventuel, plus ou moins probable, dépendant d'une condition à remplir, d'une supposition (hasard) ou d'une concession hypothétique, souvent introduites par si, que, etc.
-----> "Si A, alors B" est une implication logique cher ami.
Puisque Paul a bien utilisé des formules du genre: A => B, c'est que pour lui, dans l'absolu, il n'y a à chaque fois que deux possibilités dans ces cas:
Si A est vrai, alors B est vrai ----- et ----- Si non B est vrai, alors non A.
Ceci signifie que pour Paul l'on a à chaque fois: 'non A ou B', ce qui dans le cas qui nous intéresse ici revient à dire la chose suivante à lire comme un tout: "ou bien les mort doivent être relevés ou bien Jésus n'a pas été relevé".
=> C'est Toujours vrai !! ! En tout cas selon Paul.
Cesse donc de dire n'importe quoi!]
La démonstration de Paul est achevée. Il va néanmoins y ajouter deux autres arguments des versets 29 à 32, lesquels sont du même type que ceux développés des versets 13 à 19.
Nul part on ne trouve la suggestion que nous aurions ici une succession de contre-apposition. Il n'y en a qu'une seule.
[N'IMPORTE QUOI !! ! Et ce n'est pas "contre apposition" mais "contraposition", ni "contre apposée" mais "contraposée"...]
La voici : si la résurrection n'aura pas lieu alors Jésus n'a pas été ressuscité. ou A=>B
La contra-apposée est la suivante:
Jésus a été ressuscité (non B) alors la résurrection aura lieu (non A).
[Certes, mais cela ne récuse en rien ce que je dis depuis des lustres et que tu te contentes d'ignorer.]
Voyons maintenant ce que nous aurions en appliquant la contra-position à la premère affirmation de Paul.
Verset 14
Si Christ n'a pas été relevé alors votre prédication et votre foi sont vaines.
la contre apposée serait :
Si votre prédication et votre foi ne sont pas vaines alors Christ a été relevé.
Cette affirmation n'a aucune espèce d'utilité dans cette démonstration de Paul
[Tu crois ça?! ] puisque les chrétiens à qui il écrit ont foi en Jésus et croient qu'il a été ressuscité
[Ca, encore une fois tu n'en sais rien!].
[Ecoute, si Paul commence ainsi le verset 14 et en reparle au verset 17, ceci ce n'est certainement pas juste pour faire beau, ce serait même là la preuve du contraire de ce que tu avances, alors que cela appuie fortement ce que je dis. En effet, Paul reprenait visiblement des chrétiens qui ne croyaient en aucune forme de survie après la mort, résurrection y comprise, que cela fusse la leur ou celle de Jésus.
- Visiblement, ils ne croyaient pas que Jésus ait vraiment été relevé d'entre les morts bien qu'ils pussent le prêcher, l'un n'interdisant pas l'autre, la résurrection ayant peut être été vue par eux comme un mythe de plus, un mythe comme il y en circulait tant d'autres chez les gentils auquel personne ne croyait vraiment...
Au fait, quelle était la culture des Corinthiens?
]
Rappelons que Paul a indiqué qu'ils prêchaient que Christ avait été relevé, qu'ils y croyaient donc.
[Ben non! Car tout le monde ne croit pas toujours forcément en ce qu'il prêche. C'est si bateau! ...]
Les deux éléments de l'affirmation de Paul ne sont donc pas contestés par ces chrétiens.
Voilà pour la logique et les intentions de Paul.
Seulement, Paul a posé son raisonnement en imaginant les conséquences de l'impossibilité de la résurrection.
Et parmi ces conséquences nous avons celles-ci:
Si la résurrection n'a pas lieu un jour (parousie de Jésus), alors ceux qui ont cru en lui ont péri.
L'expression "ont péri" ne se porte pas dans le futur. Paul ne dit pas qu'ils "périront".
[Justement! ]
Ainsi, leur anéantissement serait déjà acté et définitif dans l'hypothèse d'une non résurrection.
[ Excuse moi mais: ...
-----> Te rends-tu compte que ceci démolit tout ce que tu avances?]
En d'autres termes Paul dit :
Si les morts qui ont cru en Jésus ne sont pas ressuscités plus tard (lors de sa parousie), alors ils sont déjà anéantis aujourd'hui.
[Contraposée de ce que tu dis:
"Si les morts ne sont pas déjà anéantis aujourd'hui, alors ceux qui ont cru en Jésus seront ressuscités plus tard (lors de sa parousie)."
-----> Tu as vraiment du mal avec la Logique cher ami!!
]
Rappelons que Paul utilise un mot grec pour "périr" qui n'est jamais utilisé pour définir la mort simple d'un humain, mais pour parler d'un anéantissement complet et définitif.
[Ce qui va encore une fois tout à fait dans sens de ce que je dis. ]
Que nous affirme donc Paul ?
Que nous serions déjà anéantis au moment de notre mort naturelle si la résurrection n'avait pas lieu
plus tard..
[Or, comme tu le constates toi-même et le fait remarquer, que dit Paul au verset 20?
Quelle conclusion logique en tires-tu?
-----> Celle que j'en tire pour ma part, c'est que selon Paul: l'anéantissement des morts est pour le moins sacrément remis en question par la réalité future de la résurrection des morts, bien que comme tu le dis avec insistance: elle aura lieu bien plus tard, ce qui ne change rien à l'affaire.]
Ces propos de Paul sont confirmés par son affirmation suivante;
verset 19.
Si c'est dans cette vie seulement que nous avons espéré en Christ...
Ici, Paul rejoint l'Ecclésiaste qui a stipulé que la pensée, les projets et les espoirs disparaissent à la mort d'un homme. Eccl 9:5.
En effet, Paul nous pose le problème ainsi:
Si la résurrection des morts n'a pas lieu plus tard (parousie) alors nous n'aurons eu de l'espoir que durant notre vie d'humain.
[
Non! Ce n'est pas ce que dit Paul!
Voilà ce que Paul Dit:
"Car si les morts ne doivent pas être relevés, [...], [alors] votre foi est inutile ; vous êtes encore dans vos péchés. Oui, aussi ceux qui se sont endormis dans la mort en union avec Christ ont péri".
Et voilà l'exacte contraposée de ce qu'il dit:
"Car s'[il est vrai que] votre foi n'est pas inutile, s'il est vrai que vous n'êtes plus dans vos péchés et oui, s'[il est vrai] aussi [que] ceux qui se sont endormis dans la mort en union avec Christ n'ont pas péri, [...], [alors il sera également vrai que] les morts doivent être relevés".
CONCLUSION: Si tu vois que dans ces lignes Paul nous démontre la 'non survie', Il faudra que tu me montres où!]
Une nouvelle fois, nous apprenons que ce que nous devenons à notre mort physique se traduit par une absence de pensée, de réflexion, de sentiment puisqu'il faudra attendre la résurrection qui aura lieu plus tard pour qu'une autre vie nous permette à nouveau de penser et de jouir de la vie.
Associé au verset 18 qui parle d'anéantissement, nous comprenons que rien ne survit à la mort d'un homme et que seule la résurrection constitue la solution pour les morts.
[Tu le vois seulement parce que c'est ce que tu veux le voir.
Mais Paul ne nous suggère pas cela.]
L'argument de Paul au verset 29 est aussi intéressant.
Il indique que si les
morts ne doivent pas être ressuscités, alors ceux qui sont baptisés deviendraient finalement des
morts.
Il nous faut faire très attention aux termes employés par Paul ici.
Nous parlons des
morts. Or c'est cette situation d'être "morts" qui caractérise ceux qui vont être ressuscités finalement.
Paul écrit bien que ce sont les
morts qui vont être ressuscités. Verset 12, 13, 15, 16, 29, 32.
Ils sont donc morts dès l'instant où ils meurent en tant qu'humains jusqu'au moment où ils sont ressuscités.
Même si une âme survivait, la bible les considèrent toujours comme
morts.
[En effet, ceci est très juste.]
Or quand on lit ce que Paul écrit, on devine que ce serait
dramatique.
En effet Paul indique que sans la résurrection, ceux qui sont baptisés deviendraient des morts, ce qui semble être dans ses paroles une conséquence évidemment négative.
[Oui, mais dans le cas où il y a résurrection, ce que nous certifie Paul, ce qu'il nous dit ici t'interdit formellement d'inférer que selon lui les morts auraient péri ou qu'ils auraient été anéantis, choisis la formule.
-----> Essaye de bien le comprendre, cela t'éviterait de continuer de dire des bêtises.]
En effet, les versets 31 à 32 traduisent ce que pense Paul de cet état de mort lorsqu'il écrit en substance:
a quoi ça sert que je me dépense à faire des choses bien durant ma vie d'humain si au final je vais être mort.
Nous sommes très loin de la description d'une survie positive et encore moins
consciente de l'âme après la mort.
[Même en prenant le verset 32 ça ne marche pas, car le membre du verset:
"Si les morts ne doivent pas être relevés, alors "mangeons et buvons, car demain il nous faudra mourir"."
Doit s'entendre ainsi:
"S'il est vrai que les morts ne doivent pas être relevés, alors il sera également vrai qu'il est juste pour nous d'obéir à ce principe: "mangeons et buvons", [et que] demain il nous faudra mourir, [car cela découle de ceci]."
Or, c'est est strictement équivalent à:
"S'il est vrai qu'il n'est pas juste pour nous d'obéir à ce principe: "mangeons et buvons", [et que] demain nous n'auront pas à mourir, [car cela découle de ceci], alors il sera également vrai que les morts doivent être relevés."
------> Ce qui permet de relativiser ce principe de vie donné en Ecclésiaste, comme je l'ai déjà très bien expliqué et pour les raisons bibliques que je t'ai données à plusieurs reprises.]
En effet, Paul en fait un motif légitime
[à condition qu'il n'y a pas de résurrection,] pour profiter de la vie dès à présent qui se traduit par son "mangeons et buvons" puisque, dit-il, nous allons mourir, ce qui ne semble pas être pour lui une situation enviable.
Pour Paul donc, être mort, c'est une catastrophe si cela ne débouche pas sur une autre vie grâce à une résurrection.
[Je suis en accord avec cela, pas de souci.]
Venons sur les contre-apposées.
Notre ami nous dit : (A => B) <=> (non B => non A) -----> Ça, c'est - I N - C O N - T O U R - N A B L E !! !
Seulement, encore faut-il que A et B soient bien compris.
[-----> Non, c'est toujours vrai! Quels que soient A et B, du moment que A => B, le formuler ainsi, c'est comme dire que non B => non A. Toujours.]
En associant les trois éléments étudiés précédemment, nous obtenons une affirmation de Paul très explicite sur l'état des morts.
Il a en effet affirmé que si la résurrection n'avait pas lieu plus tard, alors la mort serait telle qu'il serait plus avantageux de bien profiter de notre vie aujourd'hui puisque ensuite nous resterions des morts éternellement.
[Mais puisque la résurrection aurait bien lieu selon Paul, tu ne peux pas en conclure qu'il signifie que les morts auraient péri. Que tu ne le puisses guère, cher ami, est une certitude logique absolue !! !
En réalité, depuis le début, tu ne cesses de forcer la logique. Tu pratiques continuellement une forme d'extrapolation.]
La proposition de Paul est donc la suivante.Verset 29.
"
Autrement, que feront-ils, ceux qui sont en train d'être baptisés pour être des morts ? Si les morts ne doivent pas être relevés, pourquoi sont-ils aussi en train d'être baptisés pour être des morts ?
La contraposition de l'affirmation de Paul est donc la suivante.
Si ceux que nous baptisons ne deviendront pas des morts alors la résurrection aura lieu un jour.
[Pas tout-à-fait: la proposition de Paul au verset 29 devient plus exactement par contraposition:
"Si ceux que nous baptisons le sont pour ne pas être des morts, alors la résurrection aura lieu un jour."
-----> Encore une fois, mes propos sont en parfait accord avec ceux de Paul. Cela me donne bien entendu raison.]
Il n'est pas possible de faire appel ici à la notion de survie de l'âme car telle n'est pas la question de Paul.
En effet, survie ou pas-survie, ces individus seraient toujours qualifiés de "morts".
[Non, car selon Paul: s'il y a une survie, autrement dit si les morts n'ont pas été anéantis, alors il aura nécessairement une résurrection future.]
Et la constante qui resterait c'est que l'état de "mort" est dramatique.
[Mais pas dans le cas où les morts n'auraient pas péri, puisque dans ce cas: il serait vrai également qu'il aura une résurrection.]
Car la question de Paul n'est pas de savoir si c'est sympa d'être mort, si cette transition est aménagée pour la rendre agréable ou si la résurrection changerait quoi que ce soit à le "vie"??? des morts.
[Oui ceci est très juste, mais je ne dis pas le contraire.]
La question est que ceux qui ne seraient pas ressuscités resteraient des morts..
[Non, comme je te l'ai fait remarquer plus haut: ça c'est une extrapolation!]
Et à voir comment Paul considère la mort sans la résurrection, on comprend que nous sommes loin, dans son esprit, d'un bonheur indicible puisqu'il écrit que faire le bien ou non n'aurait plus d'importance pour modifier cette mort..
[Dans le cas où il n'y aurait pas de résurrection ce serait vrai, mais puisqu'il y en a une selon lui, si tu en conclus que selon lui les morts ont été anéantis, ce serait une grossière erreur, une simple extrapolation de ta part, car ce ne serait pas du tout forcément le cas.]