omar13 a écrit :L'enseignement de Jésus confirme l enseignement de Jacques et par conséquent infirme celui de Paul ,
Non, ce n'est pas vrai.
De par leur importance, la foi et l’amour ont à maintes reprises été mentionnées ensemble par les rédacteurs chrétiens de la Bible, souvent dans la même phrase ou expression. Paul a exhorté ses frères à « port[er] la cuirasse de la
foi et de l’
amour » (1 Thess. 5:8). Pierre a écrit : « Bien que vous [n]’ayez jamais vu [Jésus], vous l’
aimez. Bien que vous ne le voyiez pas à présent, vous exercez cependant la
foi en lui » (1 Pierre 1:8). Jacques a fait remarquer à ses frères oints : « C’est Dieu, n’est-ce pas, qui a choisi ceux qui sont pauvres quant au monde pour qu’ils soient riches en
foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’
aiment » (Jacq. 2:5). Jean a écrit : « Voici [le] commandement [de Dieu] : que nous ayons
foi dans le nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous
aimions les uns les autres » (1 Jean 3:23).
Comme on le constate ici, Paul, Jacques, Pierre, Jean et Jésus disent tous la même chose. Et ce qu'ils disent, non seulement se rapporte au fait d'avoir la foi mais également dans le fait de la manifester par des œuvres.
omar13 a écrit :l’enseignement que tu trouves dans la bible est qui basé sur ce que Paul avait enseigné , ne contient pas les OEUVRES , que Paul a combattu et jetés a la mer:
2 Timothée 4
…6 Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. 7 J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi.
Ce que tu dis n'a aucun sens. Comment Paul a gardé la foi ? En combattant le bon combat. Et qu'est-ce que le fait de combattre si ce n'est une oeuvre en elle-même ? Comment achève-t-on une course sans courir ? Sans ces œuvres-là - combattre et courir - il n'aurait rien gardé du tout.
Contrairement à ce que tu affirmes, Paul encourage à " l'amour et aux belles œuvres ” (Hé 10: 24) Déjà rien que ça, manifester de l'amour, c'est accomplir une oeuvre. D'ailleurs qu'est-ce qu'une oeuvre ? Selon le dictionnaire Larousse:
Travail, tâche, action effectués par un agent quelconque : Une œuvre de longue haleine.
Objet, système, etc., résultant d'un travail, d'une action : Ce tabouret est l'œuvre d'un artisan.
Mettant en rapport la foi et l’amour, Paul a écrit : « Si j’ai toute la foi de manière à transporter des montagnes, mais que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien » (1 Cor. 13:2). Dans sa réponse à la question : « Quel est le plus grand commandement dans la Loi ? », Jésus a fait ressortir l’importance capitale de l’amour pour Dieu (Mat. 22:35-40). L’amour englobe de nombreuses qualités essentielles, dont la foi. « L’amour », dit la Bible, « croit tout ». Il a foi en ce que Dieu a déclaré dans sa Parole de vérité (1 Cor. 13:4, 7).
La prédication de la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu est également une oeuvre, c'est même l'expression publique de sa foi en ce Royaume. Si donc, comme tu l'insinues, Paul encourageait à la foi sans les œuvres, comment expliques-tu qu'il ait lui-même accomplit avec autant de zèle et de hardiesse cette oeuvre de prédication que Christ lui-même nous a ordonné de faire ? (Mt 28: 19, 20) Comment expliques-tu que Paul, lui que tu accuses d'enseigner la foi sans les œuvres, incite justement à ce que nous pratiquions cette oeuvre afin de manifester notre foi ? (Romains 10:14, 15)
Des œuvres qui témoignaient de la foi de Paul et qui prouvent que tu te trompes complètement, il y en a toute une pléthore. Les voici, versets bibliques à l'appui:
Compte tenu de la fidélité avec laquelle il suivit l’exemple de Christ, l’apôtre Paul put dire : “ Devenez mes imitateurs. ” (1Co 4:16 ; 11:1 ; Ph 3:17). Il veillait à suivre la direction de l’esprit de Dieu (Ac 13:2-5 ; 16:9, 10). Il n’était pas un colporteur de la Parole de Dieu, mais il parlait avec sincérité (2Co 2:17). Bien qu’il eût de l’instruction, il n’essayait pas d’impressionner les autres par ses paroles (1Co 2:1-5) ni ne cherchait à plaire à des hommes (Ga 1:10). Plutôt que de tenir à faire ce qu’il avait le droit de faire, il s’adaptait aux gens à qui il prêchait, en ayant soin de ne pas faire trébucher autrui. — 1Co 9:19-26 ; 2Co 6:3.
Durant tout son ministère, Paul se dépensa avec zèle ; il parcourut des milliers de kilomètres par mer et sur terre, et il forma de nombreuses congrégations en Europe et en Asie Mineure. Il n’avait donc pas besoin de lettres de recommandation écrites avec de l’encre, mais pouvait produire des lettres vivantes, des personnes devenues croyantes grâce à ses efforts (2Co 3:1-3). Pourtant, il admettait humblement qu’il était un esclave (Ph 1:1), qu’il avait l’obligation d’annoncer la bonne nouvelle (1Co 9:16). Il ne s’attribuait aucun mérite, mais rendait tout l’honneur à Dieu, Celui qui fait croître (1Co 3:5-9) et Celui qui l’avait qualifié pour le ministère (2Co 3:5, 6). L’apôtre accordait beaucoup d’importance à son ministère, il le glorifiait et reconnaissait que son privilège était une expression de la miséricorde de Dieu et de son Fils (Rm 11:13 ; 2Co 4:1 ; 1Tm 1:12, 13). Il écrivit à Timothée : “ Voilà pourquoi il m’a été fait miséricorde : pour que par moi, le cas principal, Christ Jésus puisse montrer toute sa patience, faisant de moi l’exemple-type de ceux qui vont mettre leur foi en lui pour la vie éternelle. ” — 1Tm 1:16.
Étant donné qu’il avait persécuté les chrétiens, Paul ne se considérait pas digne d’être appelé apôtre ; il reconnaissait qu’il ne l’était que par la faveur imméritée de Dieu. Soucieux que celle-ci ne lui ait pas été accordée en vain, Paul peina bien plus que les autres apôtres, tout en étant conscient que c’était seulement par cette faveur imméritée de Dieu qu’il était capable d’accomplir son ministère (1Co 15:9, 10). “ Pour toutes choses, dit-il, j’ai cette force grâce à celui qui me donne de la puissance. ” (Ph 4:13). Il endura bien des épreuves, mais ne se plaignit pas. Comparant ce qu’il avait vécu à la vie des autres, il écrivit (vers 55) : “ Dans les labeurs bien plus, dans les prisons bien plus, sous les coups à l’excès, voyant souvent la mort de près. Cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé une nuit et un jour dans l’abîme ; voyages souvent, dangers des fleuves, dangers des brigands, dangers venant des gens de ma propre race, dangers des nations, dangers dans la ville, dangers dans le désert, dangers en mer, dangers parmi les faux frères, labeur et peine, nuits sans sommeil souvent, faim et soif, abstinence de nourriture bien des fois, froid et nudité. Outre ces choses extérieures, il y a ce qui m’assaille de jour en jour, l’inquiétude pour toutes les congrégations. ” (2Co 11:23-28 ; 6:4-10 ; 7:5). En plus de toutes ces choses et d’autres les années suivantes, Paul devait supporter “ une épine dans la chair ” (2Co 12:7), peut-être une maladie des yeux ou d’une autre nature. — Voir Ac 23:1-5 ; Ga 4:15 ; 6:11.
Étant imparfait, Paul connaissait un conflit perpétuel entre son intelligence et sa chair pécheresse (Rm 7:21-24). Mais il ne renonça pas. Il déclara : “ Mon corps, je le bourre de coups et l’emmène comme un esclave, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne me trouve moi-même désapprouvé d’une manière ou d’une autre. ” (1Co 9:27). Il ne perdait jamais de vue le prix glorieux de la vie éternelle dans les cieux. Il considérait que toutes les souffrances n’étaient rien en comparaison de la gloire qu’il recevrait en récompense de sa fidélité (Rm 8:18 ; Ph 3:6-14). C’est pourquoi, sans doute peu avant sa mort, Paul put écrire : “ J’ai combattu le beau combat, j’ai achevé la course, j’ai observé la foi. Désormais m’est réservée la couronne de justice. ” — 2Tm 4:7, 8.
En qualité d’apôtre inspiré de Dieu, Paul avait pouvoir de commander et de donner des ordres, ce qu’il fit (1Co 14:37 ; 16:1 ; Col 4:10 ; 1Th 4:2, 11 ; voir aussi 1Tm 4:11), mais il préférait faire réagir les frères en raison de l’amour, les suppliant par “ les compassions de Dieu ” et par “ la douceur et la bonté du Christ ”. (Rm 12:1 ; 2Co 6:11-13 ; 8:8 ; 10:1 ; Phm 8, 9.) Il était doux avec eux et leur témoignait une tendre affection ; il les exhortait et les consolait comme un père (1Th 2:7, 8, 11, 12). Bien qu’il eût le droit de recevoir une aide matérielle de la part des frères, il préféra travailler de ses mains afin de ne pas être un fardeau coûteux (Ac 20:33-35 ; 1Co 9:18 ; 1Th 2:6, 9). Aussi s’était-il noué un étroit lien d’affection fraternelle entre Paul et ceux qu’il servait. Les surveillants de la congrégation d’Éphèse furent très peinés et pleurèrent quand ils apprirent qu’ils ne verraient peut-être plus son visage (Ac 20:37, 38). Paul se souciait beaucoup de la santé spirituelle de ses frères chrétiens et il désirait faire son possible pour les aider à s’assurer leur appel céleste (Rm 1:11 ; 15:15, 16 ; Col 2:1, 2). Il se souvenait constamment d’eux dans ses prières (Rm 1:8, 9 ; 2Co 13:7 ; Ép 3:14-19 ; Ph 1:3-5, 9-11 ; Col 1:3, 9-12 ; 1Th 1:2, 3 ; 2Th 1:3) et il leur demandait de prier eux aussi pour lui (Rm 15:30-32 ; 2Co 1:11). Il retirait un encouragement de la foi de ses frères chrétiens (Rm 1:12). D’un autre côté, Paul était ferme pour ce qui était juste et il n’hésita pas à corriger même un autre apôtre quand cela fut nécessaire au progrès de la bonne nouvelle. — 1Co 5:1-13 ; Ga 2:11-14.
Étonnant pour quelqu'un qui, selon tes dires, aurait combattu et jetés à la mer les œuvres afin d'encourager à n'avoir que la foi.