Le port du voile est le laurier de la conquête de l’Occident par l’islam
27/09/2013 Salem Ben Ammar laissez un commentaire
Quelle est la différence entre une voilée intégrale ou partielle et une non-voilée ? La première vit dans le monde des ténèbres et la deuxième nous éclaire par sa lumière ?
L’une est la laideur incarnée et l’autre est la beauté au grand jour. Quand on se voile, on cherche à cacher son vice et son esprit retors et quand on se dévoile c’est qu’on a rien à dissimuler du regard d’autrui.
Quand à ce schizophrène paranoïde du bouffon Moncef Marzougui, le bouffon du palais, il doit savoir lui en tant que sujet doublement concerné de par son métier et de son état psychique pathologique, que le voile ne voile pas les fantasmes, ni les pulsions, les attirances sexuelles pour le sexe opposé, ou les désirs et qu’il est surtout symptomatique de l’état de la perversion mentale et sexuelle de la pauvre femme ainsi qu’une manifestation ostentatoire de ses graves troubles identitaires.
Elle exhibe sa double soumission à Dieu et à l’homme. Il est aussi l’expression de sa phobie d’assumer sa féminité, de sa peur de sa propre image et de sa dignité humaine.
Elle se cache d’elle-même, en enveloppant son corps dans un linceul noir ou gris le même dans lequel elle sera enveloppée à sa mort et que son époux pourrait lui ôter pour assouvir son appétit sexuel insatiable.
Selon une Fatwa nécrophile wahhabite, un musulman sunnite pourrait jouir du corps sans vie de sa femme jusqu’à 6 heures après son décès. Le seul voile qui la protège son prédateur-profanateur est la pierre tombale.
Autant se dévoiler de son vivant que de se faire violer après sa mort. Femme voilée, femme violée comme le dit Gisèle Halimi et ceci est d’autant plus vrai qu’elle n’est pas maîtresse de son corps qui est assimilé à un champ de labour où il peut y aller à sa guise et par conséquent contre la volonté de sa femme.
N’est-il pas dit dans le Coran que les anges maudissent la femme qui se refuse à son mari ? Est-ce statut de simple objet sexuel qu’elle affiche à travers le port du voile, de corps sans vie, d’une nymphomane halal qui n’assume pas ses perversions sexuelles ou d’une femme victime de rapports sexuels non-consentis, mais sacralisés et rendus légitimes par la religion musulmane elle-même qui ne reconnaît pas le viol conjugal ?
Une condition féminine réduite à la simple fonction de maternité. Est-cela ce que le voile veut exprimer comme témoignage afin de permettre à la femme-mère, à l’exclusion des autres, sous les pieds desquels ruissellent les eaux du paradis ?
Qu’elle le veuille ou non, le voile renvoie à l’état d’avilissement de la femme et de ses conditions de vie dégradantes et humiliantes. De sa relégation, de son exclusion et de son état d’infériorité dogmatique à l’homme. Elle est cette chose que l’homme doit cacher de la vue de l’homme.
Le voile marque surtout sa dépersonnalisation et de sa dissolution dans une culture ultra machiste et phallocrate, irrévérencieuse pour les femmes. Faire du voile partiel ou intégral un symbole de liberté, c’est comme si on fait de l’Islam ou de toute autre religion un symbole d’épanouissement humain, de progrès social et d’égalité entre les sexes.
Une femme ne peut pas être libre quand elle se cache de son ombre, et quand elle vit en périphérie de son groupe social. Marginalisée et avilie. Le voile ne signifie rien d’autre que le degré de rabaissement de la femme. Il est à la fois sa prison mentale et sa incarcération sociale.
Le voile lui permet de camoufler sa souffrance, de la dissimuler du regard étranger, son mal-être et sa misère psycho-affective. Une femme voilée se ment à elle-même en laissant croire que c’est une forme de liberté. La vraie liberté n’est pas dans le port du voile, elle est dans sa rupture avec l’atavisme culturel et religieux qui l’enserre et qu’elle porte comme le Christ sur le Chemin de la Croix. On ne fait pas du fardeau du poids oppressant et aliénant de la tradition une source de liberté. Faire de la tradition un facteur d’émancipation féminine autant rétablir l’esclavage et le servage dans nos usines pour faire un modèle d’organisation du travail.
Quant à en faire un symbole de vertu, autant conjuguer la vertu avec l’âme noire des terroristes qui pullulent dans les sociétés musulmanes. Il symbolise la réaction et le refus du progrès.
Le voile ne fait pas la musulmane non plus comme son non port. On ne juge pas les femmes à l’aune de leur accoutrement vestimentaire, on les juges sur leur capacité de mener un combat digne pour leur liberté.
Une liberté où l’on a pas peur de soi où l’on avance à visage découvert pour affronter les regards des hommes qui font de la soumission de la femme et de sa relégation un code de vie en société.
Etre libre, c’est être capable d’assumer sa féminité et en faire rempart contre l’expropriation du corps de la femme et sa marchaandisation à des fins mercantiles et religieuses, djihad du Nikah.
Associer le port du voile à la liberté c’est faire fi des contraintes culturelles fortement imprégnées par le fait religieux qui font obligation à la femme de se soustraire du regard de mâle-dominateur-prédateur.
Dans la culture hyper machiste musulmane et ségrégationniste son port est assimilé à une sorte d’uniforme de travail protecteur qui immunise la femme contre les accidents, autrement dit les agressions sexuelles auxquelles elle s’exposerait si elle se garde de le porter.
Comme si la femme voilée n’était pas victime de viol. Le port du voile n’est aucunement un filet protecteur ou une ceinture de chasteté, et encore moins un signe de rupture avec les traditions aliénatrices, oppressantes et culpabilisantes de la femme, propriété absolue de son groupe social d’appartenance.
Une femme qui se dit et se veut libre ne peut aliéner sa soi-disant liberté en marquant ostentatoirement son allégeance au pouvoir absolu de l’homme sur sa vie.
Les sociétés les plus liberticides du monde musulman que sont l’Arabie Saoudite, Oman, Afghanistan sont celles dont les cités ressemblent à un théâtre d’ombres chinoises. Beaucoup d’autres sont en train de s’inscrire dans leur sillage et qui connaissent justement un fort recul des libertés les plus élémentaires qui se traduisent par une explosion exponentielle du port de voile.
Là où le sacré bigot fait son grand retour, le voile prolifère. La corrélation entre les deux est réelle et doit interpeller ces femmes qui prétendent faire de leur univers carcéral un hymne à la liberté.
En dévoyant la liberté pour ne pas transgresser les normes culturelles, elles s’insultent elles-mêmes et se font complices de leurs bourreaux.
Il n’y a pas de liberté quand son corps est entravé par les chaînes des traditions, la seule liberté est dans la résilience et l’affirmation de soi. A-t-on besoin d’exhiber sa vertu morale si on a pas quelque part des soucis avec la morale elle-même ? En quoi est-ce vertueux quand des femmes musulmanes voilées s’adonnent à la prostitution à des fins religieuses ? N’est-il pas primordial pour ces femmes d’avoir des rapports sexuels protégés plutôt que de protéger leur visage du regard de l’homme ?
Avec la femme voilée l’insignifiant devient signifié et vice-versa, contrairement à la femme non-voilée est une femme assumée, qui n’a pas peur de son ombre, une femme de rupture avec le carcan religieux et libre et une voilée est une femme à l’identité violée.
Le voile ne fait pas la voie de la félicité et son non-port le chemin de l’enfer. Plus on a peur de soi et de son environnement étouffant et archaïque plus on a tendance de se cacher de soi-même et de vouloir paraître ce qu’on est pas.
Ce pauvre psychopathe insignifiant et à la laideur physique qui ferait peur à Frankenstein en personne s’il est devenu aujourd’hui ce qu’il n’aurait jamais dû être même dans ses délires psychotiques les plus aigus ce n’est pas ces femmes sans âme et dépourvues de personnalité qui sont sorties dans les rues de la Tunisie pour braver avec courage, détermination et dignité les balles de Ben Ali, ce sont les safirates tant honnies par lui.
Ces femmes n’ont pas voilé leur dignité et ne la voileront jamais et dire qu’elles sont elles aujourd’hui qu’on a mis à l’index et on vitupère et qu’on a écarté de la vie politique du pays et ce sont les femmes qui portent le voile de l’indignité qui ont les honneurs du pays.
La révolution tunisienne n’a pas été faite contre l’honneur des non-voilées et encore moins pour celles qui la déshonorent aujourd’hui en faisant la lie des barbus et font fi de leur dignité.
Quand une société est minée par l’intégrisme de l’esprit, où la religion est elle-même victime, c’est un signe qui est révélateur de l’état de la pathologie mentale de cette société. Ce n’est par hasard que les sectes dans le monde musulman se font aujourd’hui leur chou gras du mal-être des populations frustes. La ferveur religieuse n’a pas gagné du terrain, c’est la maladie mentale qui prolifère et qui ravage le corps social et humain.
Quel crédit peux-t-on donner à une masse fruste qui confond bulletin de vote et ticket de train pour le paradis et qui a vendu la Tunisie contre une promesse non tenue de mouton ? Comme si le train du paradis pouvait exister! Quel crédit peux-t-on aussi donner à de propos émanant d’un sujet psychopathe qui fait partie de ces 50% d’hommes tunisiens répertoriés comme tel par l’O.M.S. outre ce malade qui a longtemps voilé sa nature neuro-psycho-dégénérative a fini par la dévoiler. Il a une peur phobique de regarder son visage hideux qui porte les stigmates de la félonie et de la haine de soi qui se reflète sur le visage clair lumineux de la femme non-voilée.
En conclusion, le voile quelle que soit sa forme, marque surtout le statut de l’infamie et de l’ignominie dont jouit la femme dans les sociétés musulmanes, comparables à celui du juif sous le gouvernement de Pétain.
Souhaitons surtout qu’il ne soit pas le signe avant-coureur d’un autre statut inhumain que le nazisme a infligé au Juif et à tous ceux qui n’avaient pas de marqueur génétique ou idéologique hitlérien.