Selon toi si David se présentait comme un simple passant affamé, le prêtre lui aurait-il donné les pains de présentations?
Gnosis,
Je me demande par moment, si le texte biblique et son sens, vous interesse vraiment ?
C'est Jésus lui-même qui indique que David ne pouvait pas, aux de loi, manger de ces pains. C'est Jésus lui-même qui souligne que malgré cette interdiction, David a néanmoins mangé de ces pains, parce qu'il avait faim, CE N'EST PAS MOI :
"Voyant cela, les pharisiens lui dirent : Tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire pendant le sabbat. Mais il leur dit : N'avez-vous pas lu ce que fit
David, lorsqu'il eut
faim, lui et ceux qui étaient avec lui ? — comment il entra dans la maison de Dieu et comment ils mangèrent les pains offerts, alors qu'il
n'était permis d'en manger ni à lui, ni à ceux qui étaient avec lui, mais aux prêtres seuls ? Ou encore, n'avez-vous pas lu dans la Loi que, les jours de sabbat, les prêtres profanent le sabbat dans le temple sans se rendre coupables ?" (Matthieu 12,2ss)
Comprenez vous le sens de l'analyse de Jésus : "
qu'il n'était permis d'en manger ni à lui, ni à ceux qui étaient avec lui" ?
Selon Jésus David n'avait pas le DROIT de manger de ces pains et pourtant parce qu'il avait faim et en fuite, ses hommes et lui ont mangé de ces pains, alors que cela leurs était INTERDIT.
Gnosis,
Vous argumentez CONTRE Jésus qui confirme le principe rabbinique dit de piqquah nephesh, qui suspend l’application de n’importe quelle loi dès lors qu’une "âme" ou une "vie" est en jeu.
TOUS les spécialistes du NT, confirment que Jésus défendait ce principe :
Lire :
http://temoignagechretien.fr/articles/p ... religieuse = Peut-on transgresser la loi religieuse ?
La loi Nohahide ou la loi de Noé, n'a strictement rien a voir avec l’idolâtrie ou la fornication de la genèse, la loi donnait à Noé dans le premier livre de la bible est simplement lié au sang.
Gnosis,
Vous devriez, vous interesser à l'histoire du judaisme et son influence sur le christianisme.
Encore une fois, TOUS les spécialistes du NT, sont unanimes pour dire que le décret du concile de Jérusalem est inspiré DIRECTEMENT des Sept Lois de Noé plus souvent appelées
lois noahides et parfois lois noachiques, sont une liste de sept impératifs moraux qui auraient été données, d'après la tradition juive, par Dieu à Noé comme une alliance éternelle avec toute l'humanité.
Selon le judaïsme, tout
non-Juif vivant en accord avec ces sept lois est considéré comme un
Gentil Vertueux et a, par l'observance de ces lois, sa part au monde à venir2. Les adhérents à ces lois sont souvent appelés B'nei Noah (Enfants de Noé) ou Noahides, et peuvent souvent se retrouver dans des synagogues juives.
Les commandements :
d'établir des tribunaux ;
de l'interdiction de blasphémer ;
de l'interdiction de l'idolâtrie ;
de l'interdiction des unions illicites ;
de l'interdiction de l'assassinat ;
de l'interdiction du vol ;
de l'interdiction de manger la chair arrachée à un animal vivant.
Dans les Actes des Apôtres, Luc raconte que, lors du concile de Jérusalem, sous la présidence de Jacques et en présence de Pierre, on convint d'imposer aux païens qui se convertissent en la foi en Jésus-Christ (qui ne s'appelait pas encore le christianisme), des obligations dont il donne à trois reprises la liste (Ac. 15, 20.29; 21, 25) :
1) s'abstenir des viandes immolées aux idoles (
comparer la troisième loi noachide : interdiction de l'idolatrie) ;
2) s'abstenir de l'impudicité (
comparer la quatrième loi noachide : interdiction des unions illicites, c'est-à-dire les relations hors-mariage et l'inceste) ;
3) s'abstenir des animaux étouffés, c'est-à-dire des viandes non-saignées (
comparer la dernière loi noachide, dont la formulation rabbinique, toutefois, ne correspond pas exactement : interdiction d’arracher un membre d'un animal vivant) ;
4) s'abstenir du sang (
comparer la cinquième loi noachide; interdiction de l'assassinat).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_noahides
Gnosis, sur les lois noachides dans le décret apostolique du concile de Jérusalem, voir l'article de J. DELOBEL dans Noé, l'homme universel (Publ. de l'Inst. Jud., Bruxelles, n°3)
ET
http://www.nrt.be/docs/articles/2000/12 ... Gentil.pdf