J'm'interroge a écrit : ↑30 août20, 05:57
Oui, j'en suis certain, sur la base que l'univers physique accessible à la mesure n'est pas nécessairement ce à quoi se réduirait la trame structurelle de la réalité en soi.
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
Cela explique pourquoi les scientifiques qui eux ne se basent que sur le mesurable ne voient rien de particulier de ce côté là.
Normal. Mais la physique moderne à pu montrer qu'il n'existe pas de propriétés cachées locales, ce qui revient à dire que s'il existe des propriétés cachées comme le suppose le réalisme scientifique (qui est avant tout une position métaphysique elle aussi), qu'elles ne sont pas locales. Autrement dit : cela ouvre la voie à l'existence de propriétés en soi non locales et non nécessairement limitées à celles qui peuvent être suggérées par la simple observation et mesure. Autrement dit encore : selon la physique elle-même, l'univers observable est mesurable n'est pas nécessairement le seul qu'il existe ni la toute réalité.
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
Cela dit si ce n'est pas mesurable ça va être dur de le capter et chacun pourra dire ce qu'il veut sur le phénomène en disant qu'il a compris lui ceci ou cela ect... C'est la porte ouverte aux gourous de toutes espèces...
Certes, mais c'est déjà le cas avec tout ce que la science n'explique pas encore.
Après, tant que c'est cohérent et que ce n'est que supposé, je ne vois pas le problème. Il faut toujours pouvoir juger de la cohérence d'un propos quel qu'il soit et c'est assez facile.
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
Sinon dans la vidéo d'Auburn dont tu as parlée, les deux intervenants ont l'air quand même de se comprendre et tomber d'accord sur certains éléments..
Certes, mais je ne me base jamais sur un consensus pour savoir si un propos est cohérent et plausible.
Auburn parle à partir de son expérience subjective, or ce que l'on conclut de son expérience subjective est toujours discutable hors du champ de la vérification expérimentale scientifique. Le problème : cette dernière se heurte à ses limites.
J'm'interroge a écrit : ↑30 août20, 05:57
Je considère en effet, qu'il existe des structures en soi inaccessibles à la mesure ou à l'observation instrumentale, structures compatibles avec un traitement "hors univers"
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
Un traitement "hors univers" ?
C'est à dire une structure extérieure à tout ce qui le compose... Soit quelque chose qui serait antérieure à sa matérialisation ?
La matérialisation de l'univers dans le temps n'est qu'une vue de l'esprit mazalée.
J'm'interroge a écrit : ↑30 août20, 05:57
des données collectées à partir de notre univers via nos cerveaux (et peut-être via d'autres structures ou phénomènes physiques à déterminer) et possiblement à partir d'autres univers encore, chaque univers pouvant être défini comme une configuration de possibilités liées, n'en excluant pas d'autres en soi, interconnectées.
Je considère plutôt X et Y comme des structures en soi hypothétiques, qui permettrait de traiter de l'information avec des fonctionnalités bien précises évolutives.
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
Une question que je me pose : pourquoi faut-il qu'il soit question dans l'affaire de données ou d'informations ? Pourquoi faudrait-il que le top du top serait d'être sur-informé ? Perso, je n'en ai rien à faire des informations de l'univers, nous sommes déjà sur-informés sur cette terre de malheur ! et ça sert à quoi ? Je le demande...
La structure de l'ADN c'est quoi mazalée ? Serait-elle sur-informée ?
On parle d'information par ce que c'est par des informations et en tant qu'informations que nous abordons toute structure.
J'm'interroge a écrit : ↑30 août20, 05:57
Les X pourraient être des sous-structures de Y.
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
Il y a donc une organisation à tout cela. Soit un sens...
Il ne faudrait pas croire qu'une structure ait nécessairement un sens. La question du sens est également une vue de l'esprit.
J'm'interroge a écrit : ↑30 août20, 05:57
Un X n'est pas censé occuper le cerveau en effet. C'est une structure qui en théorie s'informe d'un cerveau dans une temporalité donnée, l'informe en retour et produit l'expérience consciente qui reflète les échanges entre X et le cerveau avec lequel il s'est associé, quand celui-ci est en activité.
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
Et si à la place du verbe "informer" on mettait "interagir" ?
On peut parler d'interactions oui. Mais il s'agirait bien d'informations et d'échange d'informations relativement à des structures connexes.
J'm'interroge a écrit : ↑30 août20, 05:57
Bien comment dire, le cerveau avec le peu d'intelligence dont il fait preuve peut déjà comprendre ou du moins envisager ce que je dis. La preuve : je l'envisage bien.
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
En effet c'est déjà beaucoup. Sauf que Dan va te dire que si c'est ton cerveau qui permet de l'envisager c'est parce qu'il l'a conçu tout seul de A à Z...
Il ne pourrait pas non plus le prouver. Mais je suppose comme lui que c'est bien ici mon petit cerveau qui permet d'envisager ce dont je parle ici, et peut-être avec l'aides de quelques autres qui ont également développé ce genre d'hypothèses.
J'm'interroge a écrit : ↑30 août20, 05:57
Ce n'est pas prouvé, c'est hypothétique. De plus c'est difficilement prouvable pour le moment. Pour cela, il faudrait montrer par exemple que de l'information opérative apparaît quelque part dans le cerveau sans cause physique, notamment en amont d'une commande volontaire.
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
Oui, les recherches sur ce qu'il se passe dans le cerveau ont de beaux jours devant elles...
Il faudrait notamment voir ce qui se passe dans certaines structures cérébrales à l'échelle micro-physique. Ce que nous sommes encore très loin d'être en mesure de faire.
J'm'interroge a écrit : ↑30 août20, 05:57
Si c'est le cas, c'est matériel. Si c'est matériel, sans récuser ce que je propose, cela signifierait que la réalité est encore beaucoup plus complexe que ce que suppose le modèle introductif que j'ai présenté.
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
A mon avis tout est beaucoup plus complexe et peut-être plus "con" qu'on se l'imagine.
C'est beaucoup plus complexe que ce que l'on peut s'imaginer, bien évidemment. Plus con ? Je ne pense pas.
J'm'interroge a écrit : ↑30 août20, 05:57
X pourrait être une sous-structure de Y.
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
Possible dans l'hypothèse présente.
Oui. C'est ce que je suppose. Je pourrais le rajouter dans ma liste d'hypothèses.
J'm'interroge a écrit : ↑30 août20, 05:57
Ce serait une approche intéressante de voir en quoi Y permettrait de légitimer certaines conceptions d'un "Dieu". L'on aurait enfin un début de définition cohérente de quelque chose qui ressemblerait un peu, mais de loin, à ce que certains appellent "Dieu".
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
Bizarrement on y revient toujours, même de loin...
Seulement ceux qui y voient un éventuel rapport y reviennent. Perso le "Dieu" des croyances ne m'intéresse pas.
J'm'interroge a écrit : ↑30 août20, 05:57
Je suppose que dans son fonctionnement désinhibé, X accéderaient à des mémoires et des fonctionnalités qu'il retrouverait et aussi à un temps propre cognitif non linéaire où tous les vécus relatifs à ses connexions cérébrales et en dehors d'elles à celle qu'il a avec Y, seraient accessibles et coexisteraient d'une manière plus ou moins organique.
(C'est hypothétique, je n'affirme rien.)
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
Donc X n'est pas au mieux sur terre. Il est inhibé par le piètre degré de notre civilisation qui n'évolue pas mais involue comme dit Auburn et Lao Tseu... Je dis peut-être n'importe quoi...
X n'est pas sur Terre. L'involution d'une civilisation c'est dans une linéarité temporelle que cela se conçoit. X se connecte à des cérébralités ou non selon se qu'il a a collecter comme données et éventuellement selon ce qu'il a à faire.
J'm'interroge a écrit : ↑30 août20, 05:57
Il y a peut-être aussi de quoi supposer que ce que l'on appelle le su
bconscient via les ères cérébrales liées, pourraient être bien plus connecté à X dans le sens (X -----> cerveau), que la conscience ordinaire via les ères dévolues à l'analyse rationnelle et à ce qui fait notre notre vécu ordinaire.
Autrement dit : si nous reconnections mieux nos hémisphères et les différentes couches de notre cerveau, peut-être que nous serions beaucoup plus informés en conscience par notre su
pconscient, autrement dit : par des fonctionnalités cachées de X tant qu'il y a activité cérébrale.
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
C'est possible mais comment se fait-il que tout cela ne soit pas flagrant, en un mot que ce soit mystérieux.
Rappelle-toi que nous n'avons qu'un tout petit cerveau très limité dans ses fonctions. Et que si X est en mode restreint, ce n'est pas avec nos tout petits cerveaux limités que nous sommes en mesure d'en comprendre en profondeur les raisons, s'il y en a.
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
Cela me rappelle une phrase du capitaine Achab dans Moby Dick "pourquoi Dieu ne se manifeste t-il que via des choses floues et grotesques de sorcières à la marmite ?".
Melville n'a sans doute jamais testé la moindre recette de sorcière. Il parle de choses floues et grotesques d'après lui. Qui n'a jamais vu ou voit très mal, ne peut pas s'imaginer la splendeur colorés et nette d'un paysage grandiose.
'mazalée' a écrit : ↑01 sept.20, 22:15
Lui aurait voulu que Dieu lui parlasse d'homme à homme...
Avec des mots d'hommes et tournures qu'il puisse comprendre ?
Ce serait peut-être comme vouloir expliquer la relativité générale à un piaf en faisant cui cui.
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J'm'interroge a écrit :Par contre, si tout ce qui existe est conditionné ou dépendant d'autre chose, cela implique certes que rien n'est entièrement compréhensible ni par conséquent définissable entièrement, mais surtout que tout ce qui existe est nécessairement indéfini dans ce cas. "Indéfini" dis-je, et pas forcément "non défini".
vic a écrit : ↑02 sept.20, 02:12
Oui j'ai la même conclusion .
Mais tu n'es pas d'accord avec ce que je disais ensuite ?
J'm'interroge a écrit :Ce qui serait éventuellement bien défini, ce ne peut donc être ni des réalités en soi, ni peut-être à plus forte raison encore des réalités d'apparaître, mais jamais que des concepts abstraits, impropres à cerner quelque réalité que ce soit, qu'elle soit d'apparaître ou en soi d'ailleurs, peu importe.
Ceci vaut bien entendu pour le concept de conscience et la réalité que l'on tenterait de cerner par ce concept.
C'était selon moi ce qu'il y avait de plus important à comprendre.
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