Re: Les islamophobes... des mécréants qui ne croient à rien sinon à leur haine et mépris à l'encontre de l'islam ?
Posté : 29 nov.23, 04:47
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis très réservée vis-à-vis des syllogismes philosophiques sur la perfection, l’unicité, l’infini, etc.
Et ce n’est évidemment pas un mot biblique.
Au hasard du vocabulaire hébreu trouve d’une part la notion d’intégrité, d’absence de défaut, d’autre part l’idée d’achèvement optimal, mais aussi la notion justice, de bien, de beauté.
Dans le grec des évangiles, c’est souvent l’idée d’achevé (un homme adulte est parfait) ou de porté à son comble (une joie parfaite)
Un plan parfait est un plan qui réussit et colle exactement aux objectifs, c’est donc à son achèvement qu’on peut le juger et non pas à ses péripéties. Il peut y avoir une infinité de plans parfaits.
À mon avis, les créatures vivantes jouissent d’une certaine autonomie, le vivant n’est pas soumis à un absolu déterminisme. Ainsi Esaü aurait pu tuer Jacob… et pas mal de choses seraient différentes, est ce qu’adapté à cette éventualité, le plan serait moins parfait ?
On peut s’amuser à songer qu’à l’image des multivers, le Créateur explore toutes les Créations possibles avec toutes leurs Histoires possibles. Tous ses plans sont parfaits s’ils réussissent.
On peut encore songer que le plan consiste en quelques rares interventions quand le besoin se fait sentir de rectifier le cap…
Ou encore qu’il n’y a pas de plan, le créateur s’est contenté d’imprimer le bon mouvement dans la bonne direction.
Bref ! discuter sur ce qu’auraient pu être autrement les péripéties et les réactions de chacun ne mène à rien tant que l’on ne peut pas se mettre dans la peau des protagonistes…
Peut-on discuter de péripéties mythico-étiologiques en terme de valeur ?
Il peut créer, prudemment, du pur minéral pour éviter tout reproche.
Mais qui peut limiter les ambitions d’un vrai créateur ?
À mes yeux, tout se concentre autour du bien et du mal.
Sans créer la divinité omnisciente et douée d’intelligence ne peut ignorer la potentialité du mal : "Si je créais, que se passerait-il ?".
Ne pas créer c’est être soumis à la crainte de voir le mal triompher.
Ne pas passer à l’acte et se contenter du virtuel, c’est s’autocensurer.
Il a le droit de s’autocensurer mais créer la perfection quand on est le seul à être parfait doit être alléchant. Bien sûr, la perfection ne sera que d’ordre asymptotique mais c’est déjà pas mal.
L’acte de création est aussi un élan, un sentiment impérieux qui confine à l’amour. L’Aimée est l’image qui envahit l’esprit du créateur au point qu’il est forcé de l’exprimer, de l’extérioriser, pour l’aimer pleinement.
D'innombrables contraintes et limites sont bousculées...
Bref ! à mes yeux, le positif auquel personne ne pouvait s’attendre il y a deux siècles ne manque pas.
Je ne crois pas que ce soit son créateur ni même un éventuel défaut de fabrication de l'humain.
L’idée de la raison vivante invite à discerner la raison morte.
Je crois que Sagesse et Raison n’ont pas d’autre rapport qu’utilitaire, la Raison est un des outils dont se sert la Sagesse. La raison est un esclave, pas un maître.
On a affaire à une difficulté inerrante à la nature humaine.
Très cordialement
Votre sœur
pauline
La perfection est une notion difficile à appliquer dans nos jugements.ronronladouceur a écrit : ↑23 nov.23, 08:29 Au sujet de ma proposition « On peut aisément admettre que tout est planifié. »
Et que donc tout est parfait sinon tout serait différent?
Je suis très réservée vis-à-vis des syllogismes philosophiques sur la perfection, l’unicité, l’infini, etc.
Et ce n’est évidemment pas un mot biblique.
Au hasard du vocabulaire hébreu trouve d’une part la notion d’intégrité, d’absence de défaut, d’autre part l’idée d’achèvement optimal, mais aussi la notion justice, de bien, de beauté.
Dans le grec des évangiles, c’est souvent l’idée d’achevé (un homme adulte est parfait) ou de porté à son comble (une joie parfaite)
Un plan parfait est un plan qui réussit et colle exactement aux objectifs, c’est donc à son achèvement qu’on peut le juger et non pas à ses péripéties. Il peut y avoir une infinité de plans parfaits.
À mon avis, les créatures vivantes jouissent d’une certaine autonomie, le vivant n’est pas soumis à un absolu déterminisme. Ainsi Esaü aurait pu tuer Jacob… et pas mal de choses seraient différentes, est ce qu’adapté à cette éventualité, le plan serait moins parfait ?
On peut s’amuser à songer qu’à l’image des multivers, le Créateur explore toutes les Créations possibles avec toutes leurs Histoires possibles. Tous ses plans sont parfaits s’ils réussissent.
On peut encore songer que le plan consiste en quelques rares interventions quand le besoin se fait sentir de rectifier le cap…
Ou encore qu’il n’y a pas de plan, le créateur s’est contenté d’imprimer le bon mouvement dans la bonne direction.
Bref ! discuter sur ce qu’auraient pu être autrement les péripéties et les réactions de chacun ne mène à rien tant que l’on ne peut pas se mettre dans la peau des protagonistes…
Peut-on discuter de péripéties mythico-étiologiques en terme de valeur ?
Il y a d’abord l’idée banale que la nature de d.ieu est d’être créateur puisque c’est aussi la nature de l’humain.ronronladouceur a écrit : Au sujet de ma proposition « Peux-tu arriver à détester durablement le mal au point de vraiment tout faire pour l’éliminer ? »
Quelle peut bien être la motivation de fond d'où tout partirait?
Il peut créer, prudemment, du pur minéral pour éviter tout reproche.
Mais qui peut limiter les ambitions d’un vrai créateur ?
À mes yeux, tout se concentre autour du bien et du mal.
Sans créer la divinité omnisciente et douée d’intelligence ne peut ignorer la potentialité du mal : "Si je créais, que se passerait-il ?".
Ne pas créer c’est être soumis à la crainte de voir le mal triompher.
Ne pas passer à l’acte et se contenter du virtuel, c’est s’autocensurer.
Il a le droit de s’autocensurer mais créer la perfection quand on est le seul à être parfait doit être alléchant. Bien sûr, la perfection ne sera que d’ordre asymptotique mais c’est déjà pas mal.
On peut voir une analogie avec un jeu d’échecs où chacun est parfaitement libre mais où l’un des deux est infiniment plus fort. Mais ce serait oublier que le D.ieu, béni soit-Il, de la Bible n’est pas seulement intelligent il est surtout sensible.ronronladouceur a écrit :On dirait un jeu avec des règles, une mise en scène, un scénario, des pions-personnages, etc.
L’acte de création est aussi un élan, un sentiment impérieux qui confine à l’amour. L’Aimée est l’image qui envahit l’esprit du créateur au point qu’il est forcé de l’exprimer, de l’extérioriser, pour l’aimer pleinement.
Le récit évangélique suggère en effet que ce n’est qu’une première étape.ronronladouceur a écrit :En ce sens, m'est assez souvent venue à l'esprit cette idée que la vie était un mauvais quart d'heure à passer...
Mis à part les désordres humains, qu’est-ce qui cloche ?ronronladouceur a écrit :On ne peut pas dire que c'est un franc succès...
L’humain soigne de plus en plus de maladies ou de handicaps, il prévoit de mieux en mieux les catastrophes naturelles, l’anglais devient une langue universelle, la famine régresse, les taches pénibles disparaissent…ronronladouceur a écrit : mais reste qu'un peu plus de positif n'empirerait pas le mal...
D'innombrables contraintes et limites sont bousculées...
Bref ! à mes yeux, le positif auquel personne ne pouvait s’attendre il y a deux siècles ne manque pas.
Qu’est ce qui empêche l’humanité de progresser sans cesse vers la perfection, le bonheur et la sérénité ?ronronladouceur a écrit :Avec la mort tout au bout et l'humain ainsi créé imparfait, faut-il croire que celui-ci n'en verra jamais la fin? En tout cas, on pourrait dire que l'imperfection est parfaite...
Je ne crois pas que ce soit son créateur ni même un éventuel défaut de fabrication de l'humain.
J’aime bien.ronronladouceur a écrit :Deux citations du physicien Nicolescu en réponse à ceci :
- Le rationnel et l'irrationnel sont les deux piliers de la Raison. La raison vivante intègre l'irrationnel. Autrement on aboutit à un monde de morts-vivants.
- La sagesse n'est-elle pas tout simplement la reconnaissance tranquille et rationnelle, sans drame, sans fanatisme et sans hystérie nihiliste, de l'irrationnel partout présent, en nous et dans le monde?
L’idée de la raison vivante invite à discerner la raison morte.
Je crois que Sagesse et Raison n’ont pas d’autre rapport qu’utilitaire, la Raison est un des outils dont se sert la Sagesse. La raison est un esclave, pas un maître.
Je n’aime pas trop l’idée de mesure, et encore moins si elle flirte avec l'infini.ronronladouceur a écrit :J'ajouterais personnellement : Peut-on mesurer le réel autrement que par l'immesure ?
Y a pas que le mythe…ronronladouceur a écrit :Je trouve que c'est un peu la difficulté avec le mythe qui se prête à toutes sortes de spéculations, pour ne pas dire élucubrations...
On a affaire à une difficulté inerrante à la nature humaine.
Très cordialement
Votre sœur
pauline