homère a écrit :Je n'ai aucune croyance, ni dogme, ni doctrine à défendre et ni aucune organisation dont il faudrait faire la promotion, contrairement à vous ... C'est l'hôpital qui se fout de la charité.
Aucun argument de votre part à débattre ici.
homère a écrit :Quand je dis "je pense", j'indique que je n'ai pas une vérité à défendre, ni la conviction de détenir la vérité mais que j'essaie à travers le texte et l'étude de la pensée de l'époque d'avancer des idées. Votre analyse est totalement ANACHRONIQUE, vous faites intervenir une notion inexistante (la prédestination en tant que concept théologique) à l'époque de la rédaction de l'Apocalypse, alors que vous devriez vous contentez de lire le texte pour ce qu'il dit clairement et simplement : "ceux dont le nom n'a pas été inscrit sur le livre de la vie de l'agneau immolé depuis la fondation du monde" (13,8).
Le "je pense" repose sur un faisceau d'indices et surtout sur le texte lui-même mais il est vrai que je n'ai aucune certitude.
Aucun argument à débattre non plus. Vous nous donnez ce que vous pensez, mais vous ne prouvez pas ce que vous pensez.
Quand vous dites qu'il faut lire le texte, vous nous demandez de le faire comme vous le pensez. C'est bien beau mais ça n'est pas une preuve.
Vos arguments sont tellement faibles que vous nous dites au final :
mais il est vrai que je n'ai aucune certitude
Si vos propres arguments ne vous convainquent pas vous même, comment voulez vous qu'on y arrive.
homère a écrit :Si le texte dit ce qu'il dit, il faut accepter son sens, point à la ligne, quel que soit le dogme auquel vous le raccroché même si vous le faites d'une manière anachronique. QUE DIT LE TEXTE ? C'est la seule question qui doit vous préoccuper.
Alors acceptez vous le sens de ce texte :
« Quand donc vous verrez que la chose répugnante qui cause la dévastation — celle dont le prophète Daniel a parlé — est dans un lieu saint (que le lecteur fasse preuve de discernement), 16 que ceux qui sont en Judée se mettent à fuir vers les montagnes
La lecture est simple, directe, Daniel est qualifié de "prophète" par Jésus et sa prophétie est reconnue comme valide par le fils de Dieu.
Alors, pourquoi dites vous que Jésus ment ?
Homère a écrit :Vous enfoncez une porte ouverte et ma réponse est : Si le texte dit ce qu'il dit, il faut accepter son sens, point à la ligne.
Donc il ne dit pas que tous les habitants sont concernés mais que ce sont tous les habitants
qui adorent la bête, et il ne dit pas non plus que les noms sont inscrits, mais qu'ils ne le sont
pas.
homère a écrit :Citer la
TMN pour tenter d'invalider mon argumentation, ça s'appelle comment
MALHONNETE INTELLECTUELLE.
Peut importe la traduction que vous citez, l'idée que les NOMS sont inscrits DEPUIS la fondation du monde est INCONTOURNABLE. Vous REFUSEZ d'accepter l'évidence scripturaire, c'est votre marque fabrique.
BFC :
Tous les habitants de la terre se prosterneront devant elle, tous ceux dont le nom ne se trouve pas inscrit, depuis la création du monde, dans le livre de vie, le livre de l'agneau mis à mort.
TOB :
Tous les habitants de la terre se prosterneront devant elle, tous ceux dont le nom ne se trouve pas inscrit, depuis la création du monde, dans le livre de vie, le livre de l'agneau mis à mort.
Le sens est donc bien que ceux qui adorent la bête sauvage ne peuvent pas avoir leur nom dans le livre de vie et que cette décision a été prise à la fondation du monde.
homère a écrit :Vous êtes pitoyable ... vous vous débattez dans vos propres contradictions ... Si les noms ne sont pas inscrits DEPUIS la fondation du monde, cela implique que s'ils avaient été inscrits, ils l'auraient été DEPUIS la fondation du monde ... C'est BASIQUE, pourtant vous ne le comprenez pas, enlevez le prisme déformant de la Watch de vos yeux, vous comprendrez que l'on y voit mieux et on comprend mieux.
Tiens tiens ! vous raisonnez sur ce texte, vous nous dites même "cela implique", vous vous donnez donc le droit de déduire une leçon à partir d'un texte qui vous semble la suggérer.
Ne venez donc plus me dire que c'est interdit.
Alors, puisque vous m'en donnez le droit, je vais vous montrer des implications.
Voici le texte :
- Et j’ai vu un grand trône blanc et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel se sont enfuis devant lui, et il n’y a plus eu de place pour eux. 12 Et j’ai vu les morts, les grands et les petits, qui se tenaient debout devant le trône, et on a ouvert des rouleaux. Puis on a ouvert un autre rouleau ; c’est le rouleau de vie. Les morts ont été jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les rouleaux, selon leurs actions. 13 Et la mer a rendu les morts qui se trouvaient en elle, et la mort et la Tombe ont rendu les morts qui se trouvaient en elles, et ils ont été jugés, chacun selon ses actions. 14 Et la mort et la Tombe ont été jetées dans le lac de feu. Le lac de feu représente la deuxième mort. 15 Et tous ceux dont le nom n’était pas écrit dans le livre de vie ont été jetés dans le lac de feu
Recherchons donc des implications, vous voulez bien, puisque vous vous l'autorisez à vous même !
Jean est témoin ici d'un jugement, celui de tous les morts (qui restent à ce moment là) puisque les saints ont déjà été ressuscités quelques versets plus avant.
Attention, un jugement n'est pas forcément suivi d'une punition, ce n'est pas à chaque fois une sentence. Le résultat peut aussi être une récompense.
- Par exemple Paul a écrit: Car nous devrons tous comparaître devant le tribunal du Christ. Il s'adressait à des chrétiens oints de l'esprit, des humains choisis par Dieu pour suivre Jésus au ciel. Si donc le sens du mot "juger" ou "jugement" était lié à chaque fois à une sentence punitive, alors tous ces chrétiens seraient punis, Paul inclus puisqu'il emploie le pronom nous dans ce texte.
Donc quand Jean voit ce jugement, il va observer les délibérations qui vont aboutir, à la fin, et seulement à la fin, à une décision de récompense ou de punition
Comment se déroulent ces délibérations dans cette vision. Remarquez un élément primordial : le jugement ne se fait pas immédiatement par la recherche des noms dans le livre de vie pour savoir lesquels s'y trouvent.
Le texte très clair, qu'il suffit de lire, comme le réclame Homère, nous apprend qu'il se passe une première opération : on ouvre des rouleaux dans un premier temps, mais ce ne sont pas le rouleau de vie, pas du tout ! Nous le savons parce que le texte nous dit que le rouleau de vie, au singulier, n'est ouvert qu'après l'ouverture des autres rouleaux, au pluriel.
Donc les premiers rouleaux sont ouverts avant et le texte nous apprend ensuite que le jugement se fait sur la base de ces rouleaux.
Comme ce ne sont pas le livre de vie, ces rouleaux doivent donc contenir autre chose que des noms, quelque chose d'utile pour juger puisque le texte dit :
Les morts ont été jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les rouleaux, selon leurs actions
Il y a donc un rapport direct entre ce qui est écrit dans les rouleaux (qui ne sont pas le livre de vie) et les actions jugées par ce tribunal.
Cela nous apprend donc une vérité fondamentale : les morts arrivent devant ce tribunal sans avoir été jugés précédemment pour leurs actions. Que ces actions soient passées ou post résurrection, quand le tribunal commence à juger, personne d'entre ces morts n'a encore été jugé pour ces mêmes actions.
Que se passe t'il ensuite ? Il faut attendre que le tribunal ait consulté les rouleaux (pas encore le livre de vie), qu'il ait examiné les actions des individus qui se tiennent devant lui, pour ensuite noter ou non le nom dans le livre de vie.
Faisons plaisir à Homère et trouvons des implications.
- Si dès le départ du jugement, il suffisait de lire les noms dans le livre de vie pour condamner ou pour récompenser les ressuscités, les rouleaux dont le texte dit qu'ils sont consultés pour juger, n'auraient aucune utilité.
- Le scénario serait : les morts debout devant le trône, on ouvre le livre de vie, ceux dont le nom s'y trouvent sont sauvés, pas les autres.
Alors que le texte dit : les morts debout devant le trône, on ouvre des rouleaux (qui ne sont pas le livre de vie), on ouvre seulement après le livre de vie (1 seul livre) et on juge d'après ce qui est écrit dans les autres rouleaux, selon les actions,
Il est donc clair que quelque chose se passe lors du jugement et que cette chose (examen des rouleaux) va agir sur le jugement définitif.
Et l'implication qui en ressort est celle-ci : le livre de vie n'a rien de définitif avant la fin du jugement, il ne s'y trouve que les noms de ceux que Dieu juge positivement, au fil du temps, mais comme Rév 3:5 le dit, ces noms peuvent être effacés.
Ce livre ne sera consulté et décisif pour les morts non élus, qu'après un jugement dernier qui ajoutera ou retirera des noms sur la base d'actions en rapport avec d'autres rouleaux.
Après le jugement, quand le livre de vie aura été rempli de tous les noms qui le méritent, la sentence tombera :
Et tous ceux dont le nom n’était pas écrit dans le livre de vie ont été jetés dans le lac de feu
Je sais, parce que je le connais, que Homère n'osera pas une contre argumentation, il va expédier cette explication par une commentaire banal sans aucune contre analyse.
Mais vous, lecteur, vous pouvez réfléchir à cette explication et essayer de l'éprouver sincèrement.
Et surtout vous poser cette question : Puisque je sais que des noms sont inscrits suite à l'analyse des actions des individus, que des noms peuvent être effacés du livre de vie, que tout se décide au jugement dernier et pas avant, il est impossible que Dieu ait déjà rempli le livre de vie dès la fondation du monde.
- Imaginez une épreuve sportive pour sélectionner des sportifs pour une compétition. Des milliers d'individus vont essayer pour être choisis.
Des juges et arbitres chronomètrent les résultats de tout le monde sur un "livre de sélection" (livre de vie). ils basent leurs décisions sur la base des performances (actions) des sportifs. A la fin des sélections, tout ceux dont le nom ne se trouve pas dans "le livre de sélection", ne sont pas retenus.
C'est clair, juste, logique et transparent.
Maintenant un certain Homère vient vous dire qu'au final, c'est du pipo, que le livre de sélection est rempli depuis des mois et donc que le concours est une entourloupe. Votre réaction ?
C'est la même chose que de dire que les noms des habitants de la terre, de tout le monde, est déjà définitivement inscrit ou non depuis des milliers d'années dans le livre de vie, avant même la naissance de tous ces gens, avant même qu'ils aient commis ou non la moindre action, bonne ou mauvaise.
C'est de la prédestination, et Homère a là aussi senti passer le boulet car il prétexte un anachronisme de cette idée au premier siècle pour éviter de s'expliquer..
Seulement, pour tout individu, apprendre que Dieu aurait décidé de notre avenir, de notre survie ou de notre condamnation, des milliers d'années avant notre naissance, avant la moindre action de notre part, c'est de la prédestination. Et Homère aura beau secouer le cocotier, ça restera de la prédestination.