Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.
Posté : 25 juil.21, 06:45
Mais c'est bien dommage que tu ne veux pas scruter cette option.
Forum Inter-Religieux de sociologie religieuse francophones
https://forum-religion.org/
=> https://www.abbe-carmignac.org/?Que-nou ... e-au-sujeta écrit :Je me trouve posséder – elle me vient de mon père – une vieille édition de poche de la Vulgate qui contient tout le Nouveau Testament en latin. Elle date de 1892 (à la librairie Mame, à Tours)… un siècle d’existence !
J’y ai trouvé, en introduction, des extraits des préfaces écrites par Saint Jérôme au sujet de l’origine et des caractéristiques des Evangiles, Epîtres, etc. Au total : une douzaine de pages, bien référencées par rapport à l’original.
C’est une documentation précise qui n’exclut pas une sage prudence :
Quand le cas se présente, Saint Jérôme sait très bien avouer son doute ou son ignorance.
Voici un échantillon de ce document dans la présentation originale (mais sensiblement agrandi). Que dit-il ?
Que Matthieu commença son apostolat en Judée. Il composa son Evangile « en lettres et en langage hébraïques ».
Qui l’a traduit en grec ? On ne sait pas exactement. Cependant un exemplaire hébreu a été conservé « jusqu’à ce jour » (dit Saint Jérôme) « in Caesariensi bibliotheca ». (S’agit-il d’une bibliothèque de Césarée ?)
Par ailleurs Saint Jérôme précise que les citations bibliques (fréquentes chez Matthieu) ne sont pas empruntées à la version « des Septante », mais à l’hébreu.
Salut Philippe,philippe83 a écrit : ↑25 juil.21, 20:36 BenFis...
Comment traduis-tu les passages suivants en Gen 22:14 "Jéhovah-Jiré",Jéhovah Nissi (Exode 17:15), Jéhovah-Shalom(Juges 6:24) Darby, et Jéhovah shama (Ezchiel 48:35 (note Darby) La le nom de Jéhovah EN ENTIER,et il reste rattaché à des titres et à des lieux. Ici c'est le tétragramme en entier qui est employé et même les noms sont resté en hébreu accompagnant le Nom de Dieu. Alors rien n'empêche de francisé à plus forte raison Y.H.W.H en entier.
J'ouvre juste une parenthèse pour dire que les formes massorétiques YeH'o'WaH et YeH'o'WiH ont été instaurées précisément pour que le lecteur vocalie Adonaï ou Elohim en lieu et place du tétragramme, selon les cas de figures.ps: salut RT2.
Voici l'explication du danger de dire YAHOWAH....
En effet selon les "spécialistes" les voyelles de :aDoNaY sont a,o, a, ont aurait donc dû avoir le Nom pointé YaHoWaH . On ne retrouve JAMAIS cette forme. A contrario si le Tétragramme avait été pointé avec ces voyelles cette forme comme je le disais aurait présenté un grave problème pour la lecture. En effet, si un lecteur, par inadvertance, lisait les voyelles de ce mot avec les consonnes ce qui était possible alors nous serions en présence d'une lecture blasphématoire car le mot HoWaH dans la Bible signifie 'calamité et donc la lecture YaHoWaH lue littéralement signifierait "YaH(est) calam". Pour éviter cette méprise, les Massorètes ont sagement choisi un autre qeré. Puisqu'ils désignaient ce nom par son expression araméenne SH'e'Ma signifiant "le Nom" ils ont simplement pointé le Tétragramme avec les voyelles 'e,a du mot SHeMa obtenant la forme YeHWaH. Par la suite on trouvera le rajout du 'o' dans les mss vers le 10-12ème siècle dans les formes YeH'o'WaH et YeH'o'WiH , formes qui seront par la suite retenues par R.Kittel dans BHK. Ainsi la forme YeHoWaH que l'on trouve dans ces biles juives est le fruit d'une longue histoire. PAR CONTRE JAMAIS ON NE TROUVE LA FORME YAHOWAH ! Ainsi dans cette polémique avec ceux qui se gaussent de la lecture 'naïve' Yehowah , les naïfs ne sont peut-être pas ceux qu'on croit.
a+ cher ami
Gérard C. Endrifel a écrit : ↑25 juil.21, 08:22 D'autre part, selon Irénée de Lyon (IIe siècle de notre ère), à l'époque où Pierre et Paul affermissaient la communauté des disciples de Jésus à Rome (vers l'an 60 ou 61), Matthieu, qui annonçait la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ aux " Hébreux " de Palestine et de Syrie, fut prié de rédiger une version synthétique de la vie et de l'enseignement de Jésus , " une forme écrite de l'évangile ", en araméen. (Irénée, Adversus haereses, III, 1, 1, trad. Rousseau, coll. « Sources chrétiennes », Editions du Cerf.)
Non, ce sont certains points voyelles massorétques d'Adonaï qu'on retrouve dans le tétragramme pour indiquer que le tétragramme doit se lire Adonaï, et non pas Yahowah.philippe83 a écrit : ↑26 juil.21, 01:09 Alors tu aurais du trouver:...YAhOwAh a,o,a avec les voyelles 'A'd'O'n'A'ï mais comme dit ce matin tu ne trouveras jamais ce Nom et tu en sais la raison.
Pour ma part, je choisirais de mettre en évidence cette partie : " Pourtant, il est courant dans les textes chrétiens rédigés en grec d'appeler « langue hébraïque » la langue des juifs, même lorsqu'il s'agit explicitement d'araméen "TDM a écrit : ↑26 juil.21, 04:09 Rédaction originelle de Matthieu : "Hébreu ou araméen ?".
"La première ébauche était-elle en hébreu, langue traditionnelle du peuple juif ? Ou en araméen (qui n'est pas un dialecte mais une langue tout aussi vénérable que l'hébreu), beaucoup plus répandu en Galilée et dans la plupart des villages juifs a 1° siècle de notre ère ? L'hébreu est possible et semble plus conforme aux indications de Papias et d'Irénée. Pourtant, il est courant dans les textes chrétiens rédigés en grec d'appeler « langue hébraïque » la langue des juifs, même lorsqu'il s'agit explicitement d'araméen. Il y en a trois exemples dans l'évangile de Jean (Jean 5,2 ; 19, 13 et 17). L'araméen est alors plus probable".
https://www.mariedenazareth.com/encyclo ... al-hebreu/
Son nom est "le Dieu d'Israël"
" Dieu d'Israël " n'est pas un nom mais un titre. Comme " Président de la République française ".
Jean 5, 2 Or il existe à Jérusalem, près de la Probatique, une piscine qui s'appelle en hébreu Bethesda et qui a cinq portiques.Gérard C. Endrifel a écrit : ↑26 juil.21, 05:52 D'autre part, à propos de " Gabata ", terme figurant en Jean 19:13 et 17, et " Bethzata ", autre terme figurant en Jean 5:2, si on désire être honnête, on conviendra de dire que personne - mais absolument personne - ne sait vraiment s'il s'agit d'hébreu ou d'araméen. Autrement dit on se retrouve avec trois exemples bancales supposés constituer des preuves irréfutables d'un Matthieu en araméen plutôt qu'en hébreu alors qu'en réalité, ils ne prouvent... rien. A moins d'avoir un parti pris et de vouloir désespérément y trouver quelque chose qui nous conforterait dans ce qu'on croit déjà.
Dommage que vous n'ayez pas pousser la citation plus loin. Les quelques paragraphes qui suivent rendent bien moins catégoriques les seuls propos que vous avez choisi de retenir :TDM a écrit : ↑26 juil.21, 12:04Article intéressant sur la langue que parlait usuellement Jésus, citation :
"On entend communément dans la prédication et dans la catéchèse que « Jésus parlait araméen », et cette affirmation semble bien fondée par le témoignage des évangélistes. À plusieurs reprises, ceux-ci rapportent dans leur langue d’origine certaines paroles prononcées par le Christ : Talithâ qûm (« Jeune fille, lève-toi » : Marc 5, 41) ; Ephphatha (« Ouvre-toi » : Marc 7, 34) ; Abbâ (« Père » : Marc 14, 36) ; Raqâ (« tête vide » : Matthieu 5, 22) ; Mammônâ (« argent » : Matthieu 6, 24) ; et enfin Elî, Elî, lema sebaqtanî (« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné » : Matthieu 27, 46 et Marc 15, 4). Toutes ces expressions sont araméennes ; certains détails permettent même de préciser le dialecte. Puisque Jésus a dit Talithâ qûm et non Talithâ qûmî, qui aurait été la forme attendue en araméen standard, le Christ a prononcé ces mots en araméen palestinien à partir du IIIe siècle, dans un immense corpus de littérature rabbinique". Lire la suite : https://www.academia.edu/38519587/La_si ... am%C3%A9en