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Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 14 janv.14, 23:34
par Energie vitale!
Dan,
en admettant que tu aies raison dans tes assertions assénés très dogmatiquement de ton seul "magistère", je ne vois pas en quoi ton mensonge athée valorise ton propos! Je n'y vois qu'un simulacre d'humilité intellectuelle! Cela vaut sûrement mieux que de prononcer et d'user du nom de Dieu volontairement et intentionnellement pour le mal! Cependant, pour beaucoup de nos contemporains, cela constitue un bien mauvais moyen de continuer à vivre dans une médiocrité de vie nauséabonde sans laisser la lumière divine les remettre en question (parole de connaisseur malheureusement): C'est ce que je qualifie d'hypocrisie athée! C'est douillet, c'est ronronnant mais ça pu au moins autant que les monothéistes tièdes dont je fais parti! Il est plus dur de soutenir une civilisation monothéiste que des se complaire dans un sanctuaire de bêtise athée sauf erreur de ma part! J'espère que ce n'est pas ton cas pour contre dire ce simple élément de vérité dont l'intelligence humaine a un besoin viscéral:
nous sommes fait pour aimer Dieu et aimer notre prochain! Et Jésus/Yéchoua est VRAIMENT ressuscité d'entre les morts pour en montrer le chemin!

tu écris:
Veux tu la liste de quelques hommes célèbres qui ont aimé leur prochain, et étaient athées!!!

Je te réponds oui! Et tu verras qu'elle est bien plus courte que celle des tyrans despotes athées pire criminels de l'humanité que la terre ait porté, et encore plus courte que la nuée de saintes et saints vraiment monothéistes! Même un grand nombre des idéologues humanistes de la révolution n'étaient pas athées! Ce sont les athées d'ailleurs qui en furent les pires fanatiques!

non désolé, bouddha, le dalai Lama, mère théresa, schiva, etc etc sont aussi humanistes


Le dalaï lama actuel a dialogué avec des monothéistes, il n'est pas athée! Mere Teresa n'a presque que le nom de Jésus/Yéchoua à la bouche! Le bouddha ne s'est jamais dit athée!

C'est ce que l'on appelle l'humilité, le shintoïsme par exemple l'a beaucoup plus et mieux enseigné



C'est cela même! Tu n'as pas du vivre longtemps dans les contrées shintos! La civilisation issue du shintoïsme est d'une dureté extrême et mieux vaut ne pas être une femme! Tu as le droit de te tromper en effet!
Quoi de plus simple que d'aimer Dieu et son prochain comme trame de vie? Il n'existe pas dénoncé plus simple du sens de la vie! c'est la profession de foi juive! C'est aussi la profession de foi chrétienne sauf que nous affirmons que c'est Jésus/Yéchoua qui l'a poussé à son OPTIMUM!

Pour ta gouverne, la résurrection de Jésus/Yéchoua n'est pas un mythe! Sa divinité ontologique peut-être mais pas sa résurrection d'entre les morts! Le but de ma démarche et de savoir qui est Jésus/Yéchoua et de rendre témoignage à sa personne! N'Est-ce pas l'intitulé même de se post!

Enfin, juste pour ta culture général: le concept même d'humanisme vient du latin du XVI° à l'époque dites de la RENAISSANCE italienne! Le terreau n'en est-il pas chrétien! Pour ma part, j'y vois une coloration très franciscaine dans l'esprit d'Assise et de san Damiano! Cela est très subjectif par contre!

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 16 janv.14, 04:54
par septour
POURQUOI aimer son prochain?
Simple! Nous, tout ce qui vit et ne vit pas avons la meme origine: DIEU!
LUI et NOUS sommes UN et sommes UN entre nous, tous parties issues du meme ETRE. DONC nous ne sommes pas SEPARES, pas HETEROGENES. S'AIMER LES UNS LES AUTRES est donc NATUREL.
La difficulte est de comprendre et d'accepter cette NON SEPARATION entre nous(tout ce qui vit et ne vit pas) :)

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 16 janv.14, 11:10
par dan 26
il n'est pas question d'admettre simplement es tu allé vérifié sur google ou avec mes sources ce que je te dis
Ce n'est pas de l'humilité c'est de la tolérance, je comprends je tolère qu'il puisse y avoir des sensibilités, des croyances différentes je refuse seulement que certains veuillent les imposer aux autres .C'est pourtant simple à comprendre
Mais que dis tu là une seule chose compte que l'etre humain soit bien , heureux, avec ou sans dieu , on n'a pas à s’ingérer dans le confort spirituel d'une personne
Qui es tu pour juger et definir ce qui fait du bien, ce qui est bon , ou mauvais à un tel ou un tel , de quel droit viens tu t'infiltrer dans son psyché ? effectivement erreur monumentales de ta part, tu n'as pas à juger ce qui convient à certains, dieu, des dieux, des déesses, des mythes, pas de dieu , peu importe ce qui compte c'est que chacun d'entre nous trouve son placebo avec d'accepter sa condition humaine, et trouver l’apaisement . Tu , vous, je n'ai pas le droit d'imposer mon placebo aux autres , chacun le sien .

Non désolé les monothéistes aiment dieu, et croient que dieu les aime c'est tout . Par contre la majorité des humains même sans dieu , avec des dieux, des déesses, des mythes aiment leur prochains!!! C'est un sentiment naturel émis par le cerveau que l'on appelle l'empathie

tu dis n'importe quoi comme d'habitude tu vas confondre les régimes de gouvernances et les croyances c'est un argument qui est récurant , mais tu oublies que nombreux papes et religieux (missionnaires, templiers, croisé, inquisition, saint barthélemy, guerre des religions ) ont fait plus de mal que nombreux athées . Séparé les bon et mauvais au regard de leur croyance est un argument qui ne tient pas désolé .Exemple tu vas me parler d'Hitler , de Staline, je vais t'opposer Mussolini, Pinochet, franco qui etaient croyants et allaient à l'église
Qui te dis qu'ils sont athée s, je dis juste qu'ils son humanistes, et n'ont pas besoin de dieu pour aimer les autres !!!Donc dire qu'il faut croire en dieu pour aimer les autres est une grave erreur .
tu n'as rien compris , je dis qu'il n'avait pas besoin d'un dieu imaginaire pour aimer les autres.
qui te parle de femme, je te parle de compassion, d'amour, d'empathie .tu dis qu'il faut aimer dieu pour aimer les autres je te démontre que ton affirmation est une erreur , c'est tout . L'humanisme est une philosophie tournée vers les autres qui n'a pas besoin de dieu !!!! Désolé de te l'apprendre !!
Je me répète, rien de plus simple d'aimer son prochain, c'est un acte naturel pour la grande majorité des humains , et des animaux mêmes . Dieu n'est pas nécessaire pour la grand majorité des humains qui ne sont pas monothéistes .

tu oublies" et la profession de foi des musulmans ", mais c'est normal puisque vous étés tous monothéistes.
Mais ce n'est pas la profession de foi, des polythéistes, des panthéistes, et des animistes soit 60 % de la population mondiale(sans compter les sans religions ) !!! Le comprends tu ou est ce impossible à comprendre pour toi ?

Désolé c'est un élément de la foi chrétienne qui n'a jamais été confirmé par les historiens, et les scientifiques . Pour preuves tous les documents hors chrétiens disent ressuscité "suivant la tradition "

tu le sais, enfin tu le crois, cela te convient.........c'est parfait .......contente toi d'y croire simplement ....sans checher à l'imposer aux autres et .......tu verras.......... le monde sera meilleur .

L'humanisme se passe de dieu , désolé de te l'apprendre là aussi .
amicalement

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 16 janv.14, 23:49
par Espilon
L'humanisme se passe de dieu
C'est quoi l'humanisme ?

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 17 janv.14, 00:22
par Energie vitale!
Dan,
l'humanisme véritable prend sa source en Dieu implicitement ou explicitement! Désolé de mettre en lumière la pauvreté de ton analyse de trente an concernant le linceul!

Espillon,
L'humanisme est un postulat philosophique de philanthropie (amour de l'humanité) appelé principe anthropique! Il considère que le but de l'univers est que l'humanité parvienne à la pleine sagesse en pleine conscience humaine: un plein accomplissement!

Pour ma part, je défends un conception d'un humanisme qui a trouvé son plein accomplissement en la personne de Jésus/Yéchoua qui est à l'origine de l'inspiration du christianisme sous toutes ses formes! c'est un humanisme théocentrique!

Dan, défends un humanisme athée où la référence à Dieu serait superflue!

Pour ma part, je considère que l'humanité, femme et homme, ESt à l'image et ressemblance de Dieu! Donc, comment accomplir l'essence de l'humanité sans affirmer que le but de la vie humaine est de communier à la vie divine à chaque instant! L'humanisme athée me parait ainsi comme un serpent qui se mort la queue autant qu'un monothéisme qui se fout de l'amour du prochain!
AMEN

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 17 janv.14, 06:09
par dan 26
Espilon a écrit : C'est quoi l'humanisme ?
LES RACINES DE L’HUMANISME EUROPÉEN SONT GRECQUES

L’humanisme européen est né dans la Grèce antique. L’homme y était la mesure de toute chose. Aucune autre civilisation ne l’a à ce point placé au centre de sa pensée. Les racines de l’humanisme européen moderne sont grecques, soit directement soit indirectement, par l’intermédiaire d’un christianisme lui-même fortement hellénisé.

En Grèce, la dignité d’être humain n’est retirée à personne, du moins dans l’art, la littérature et la philosophie. Oh ! je sais bien que, dans la vie réelle, l’esclavage existait et que l’égalité homme/femme restait à conquérir. Certes. Mais, fondamentalement, la pensée grecque ignore la notion de sous-homme, ou d’humain réduit à l’état d’animal, de démon, d’instrument passif, de force-qui-va, de champ de labour. Dans les épopées, dans les pièces de théâtre, les femmes ont chacune leur personnalité. Les déesses choisissent leurs amants (Aphrodite), ou punissent cruellement le mâle qui ose les approcher (Artémis) ; elles rendent la vie dure à leur époux adultère, fût-il roi des dieux (Héra), ou bien elles dirigent les cités et font la guerre victorieusement (Athéna).

Parmi les humains, nul n’est indigne de voir son point de vue exprimé, avec respect mais sans exclusive, par le poète : ni le père qui sacrifie sa fille (Agamemnon), ni la femme qui tue son mari (Clytemnestre), ni le fils parricide (Oedipe), ni le tyran (Créon) ni la jeune fille révoltée (Antigone), ni la femme qui a des visions (Cassandre), ni le fou (Oreste), ni l’être de sexe ambigu (Hermaphrodite), ni la prêtresse qui préside à des sacrifices humains (Iphigénie en Tauride). L’esclave peut être un dieu qui a eu des embrouilles (Apollon) ou une reine qui a eu des malheurs (Andromaque). La fille-mère pourchassée peut être la maîtresse du roi des dieux (Leto), la femme victime d’un mariage forcé devient la redoutable reine des Enfers (Perséphone). Même l’ennemi troyen est décrit comme un être humain respectable, voire sympathique (Hector, Priam, Andromaque), et une partie des dieux combat à ses côtés (Aphrodite).

L’homme grec tourne vers le ciel ses yeux et non son derrière. Se prosterner est bon pour les chiens ; l’étymologie nous le dit : en grec, « se prosterner » se dit « proskuneo », même racine que « chien ». Eschyle nous le contait déjà dans « Les Perses » : c’est aussi pour n’avoir pas à se prosterner comme des chiens que les héros de Salamine et de Platée ont trouvé la force de mettre en échec le puissant empire perse. Pour éviter une telle offense, toute la Grèce se rassembla. Même les fachos de Sparte étaient là et bien là, au défilé des Thermopyles, quand 700 d’entre eux seulement, sous la conduite de Léonidas, se sacrifièrent pour arrêter provisoirement la grande armée perse du roi Xerxès (250 000 fantassins, 50 000 cavaliers et1 200 trirèmes), laissant au reste des Grecs le temps d’organiser la contre-attaque.

Cette mise en déroute des culs-en-l’air eut lieu près de cinq cents ans avant Jésus-Christ. La frontière gestuelle entre Europe libre et despotisme oriental était déjà tracée, et elle n’a pas bougé depuis Eschyle : un Européen ne salue pas un cacique en levrette.

Même confiné, à l’origine, dans l’imaginaire, l’humanisme grec se révéla une force invincible. Les libertés qu’il promettait mirent parfois mille ans et plus à s’incarner dans la vie réelle, mais elles finirent par y parvenir dans toutes les sociétés qui se réclamaient de l’héritage hellénique.

Quand on a reçu un tel héritage, on n’a nul besoin de s’extasier devant le supposé message d’un Abraham prêt à égorger son fils, d’un Jacob qui triche avec son frère pour lui voler son droit d’aînesse, de vieux patriarches libidineux qui couchent avec leur bru, d’un Moïse qui interdit de laisser vivre la sorcière, sans même parler du pilleur de caravane de La Mecque.

Quand a-t-il pris naissance, cet humanisme grec auquel il n’y a rien à ajouter et rien à enlever ? Les érudits en discutent, mais en gros, l’Iliade fut écrite vers 800 avant Jésus-Christ. A cette époque, Jérusalem était au mieux un village. Yahweh n’appelait pas encore à l’extermination des Cananéens, ni Allah à celle des koufars. Le génie grec et européen fut donc obligé de se débrouiller sans eux pour faire naître l’humanisme.

Pas de sous-homme chez les Grecs, mais pas non plus de surhomme parlant au nom des dieux. Pas de prophètes. Les mythes sont contés par des poètes, dans des œuvres littéraires qui n’imposent aucun dogme et ne ferment aucune discussion. L’inspiration poétique est reconnue, mais sans faire, de l’auteur, un porte-parole des dieux ni le titulaire d’une quelconque autorité absolue.

Dans la cité grecque, les cérémonies de la religion civique sont officielles et obligatoires ; chacun doit montrer du respect aux dieux, pour que ces derniers protègent la cité. Mais, en dehors de cela, chacun est libre de sa vie intérieure. Les dieux civiques ne s’intéressent pas à son salut individuel. Chacun peut donc le rechercher auprès de dieux spécialisés, dans les cultes à mystères, ou bien il va son chemin librement, dans la philosophie. Cette dernière discipline, plus complète aujourd’hui, inclut la morale et la métaphysique, qui sont donc ouvertes au libre débat et non objet de décrets provenant des dieux ou de leurs prêtres.

Laïcité avant la lettre en quelque sorte ?
Démonstration que l'humanisme n'a pas besoin d'un dieu unique !!!!!
amicalement

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 17 janv.14, 06:21
par dan 26
Energie vitale! a écrit :Dan,
l'humanisme véritable prend sa source en Dieu implicitement ou explicitement!
Voir mon message qui prouve le contraire désolé
Désolé de mettre en lumière la pauvreté de ton analyse de trente an concernant le linceul!
Peux tu me dire le rapport entre l'humanisme et cette relique du moyen age ?
Espillon,
L'humanisme est un postulat philosophique de philanthropie (amour de l'humanité) appelé principe anthropique! Il considère que le but de l'univers est que l'humanité parvienne à la pleine sagesse en pleine conscience humaine: un plein accomplissement!
aimer l'humain, mettre en avant l'humain avant tout en quelque sortes !!!
Pour ma part, je défends un conception d'un humanisme qui a trouvé son plein accomplissement en la personne de Jésus/Yéchoua qui est à l'origine de l'inspiration du christianisme sous toutes ses formes! c'est un humanisme théocentrique!
Normal tu es chretien , mais l'humanisme n'a pas besoin de dieu . JC dans les évangiles ne fait pas preuve d'humanisme , si l'on regarde dans les détails. rejets des parents , des pauvres, des marchands, etc !!!!! Même si tu vas t’évertuer à interpréter autrement pour venir au secours de ces vieux textes .
Dan, défends un humanisme athée où la référence à Dieu serait superflue!
Preuve en ait l'humanisme existait bien avant le monothéisme chretien !!!
Pour ma part, je considère que l'humanité, femme et homme, ESt à l'image et ressemblance de Dieu!
Un dieu anthropomorphique !!!! Même les enfants n'y croient plus .
Donc, comment accomplir l'essence de l'humanité sans affirmer que le but de la vie humaine est de communier à la vie divine à chaque instant!
Désolé ; c'est beau; mais cela ne veut rien dire "accomplir l'essence de l'humanité" , encore des mots abscons pour cacher la misère intellectuelle.
L'humanisme athée me parait ainsi comme un serpent qui se mort la queue autant qu'un monothéisme qui se fout de l'amour du prochain!
]Comment peux tu te contredire en si peu de phrases , JC est Dieu incarné(semble se foutre du prochain dans les évangiles) donc le principe même du monothéisme que tu défends
amicalement

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 17 janv.14, 08:00
par Espilon
@Dan,
ton message reprend des idées, c'est certains, mais j'ai peur de ne pas avoir trouvé les arguments. Comment un principe qui se prétends universel peut-il défendre sa légitimité s'il ne repose pas sur un pilier transcendant ? Selon les philosophes Grecs, qu'est-ce qui était garant de ce principe ?

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 17 janv.14, 10:18
par dan 26
Espilon a écrit :@Dan,
ton message reprend des idées, c'est certains, mais j'ai peur de ne pas avoir trouvé les arguments. Comment un principe qui se prétends universel peut-il défendre sa légitimité s'il ne repose pas sur un pilier transcendant ? Selon les philosophes Grecs, qu'est-ce qui était garant de ce principe ?
justement parce que le fameux principe au regard des différentes religions identifiées ne peut être universel . Tout le problème de fond est là . Pour faire plus simple il n'y a aucune vérité universelle dans ce domaine , puisque strictement aucun point commun avec toutes les religions, si ce n'est avoir imaginé des espérances totalement différentes .
Amicalement

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 18 janv.14, 23:05
par Espilon
Donc tu admet toi même que l'humanisme Grec n'en était pas un ?

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 19 janv.14, 02:10
par Energie vitale!
Dan a écrit:
LES RACINES DE L’HUMANISME EUROPÉEN SONT GRECQUES

L’humanisme européen est né dans la Grèce antique. L’homme y était la mesure de toute chose. Aucune autre civilisation ne l’a à ce point placé au centre de sa pensée. Les racines de l’humanisme européen moderne sont grecques, soit directement soit indirectement, par l’intermédiaire d’un christianisme lui-même fortement hellénisé.

En Grèce, la dignité d’être humain n’est retirée à personne, du moins dans l’art, la littérature et la philosophie. Oh ! je sais bien que, dans la vie réelle, l’esclavage existait et que l’égalité homme/femme restait à conquérir. Certes. Mais, fondamentalement, la pensée grecque ignore la notion de sous-homme, ou d’humain réduit à l’état d’animal, de démon, d’instrument passif, de force-qui-va, de champ de labour. Dans les épopées, dans les pièces de théâtre, les femmes ont chacune leur personnalité. Les déesses choisissent leurs amants (Aphrodite), ou punissent cruellement le mâle qui ose les approcher (Artémis) ; elles rendent la vie dure à leur époux adultère, fût-il roi des dieux (Héra), ou bien elles dirigent les cités et font la guerre victorieusement (Athéna).

Parmi les humains, nul n’est indigne de voir son point de vue exprimé, avec respect mais sans exclusive, par le poète : ni le père qui sacrifie sa fille (Agamemnon), ni la femme qui tue son mari (Clytemnestre), ni le fils parricide (Oedipe), ni le tyran (Créon) ni la jeune fille révoltée (Antigone), ni la femme qui a des visions (Cassandre), ni le fou (Oreste), ni l’être de sexe ambigu (Hermaphrodite), ni la prêtresse qui préside à des sacrifices humains (Iphigénie en Tauride). L’esclave peut être un dieu qui a eu des embrouilles (Apollon) ou une reine qui a eu des malheurs (Andromaque). La fille-mère pourchassée peut être la maîtresse du roi des dieux (Leto), la femme victime d’un mariage forcé devient la redoutable reine des Enfers (Perséphone). Même l’ennemi troyen est décrit comme un être humain respectable, voire sympathique (Hector, Priam, Andromaque), et une partie des dieux combat à ses côtés (Aphrodite).

L’homme grec tourne vers le ciel ses yeux et non son derrière. Se prosterner est bon pour les chiens ; l’étymologie nous le dit : en grec, « se prosterner » se dit « proskuneo », même racine que « chien ». Eschyle nous le contait déjà dans « Les Perses » : c’est aussi pour n’avoir pas à se prosterner comme des chiens que les héros de Salamine et de Platée ont trouvé la force de mettre en échec le puissant empire perse. Pour éviter une telle offense, toute la Grèce se rassembla. Même les fachos de Sparte étaient là et bien là, au défilé des Thermopyles, quand 700 d’entre eux seulement, sous la conduite de Léonidas, se sacrifièrent pour arrêter provisoirement la grande armée perse du roi Xerxès (250 000 fantassins, 50 000 cavaliers et1 200 trirèmes), laissant au reste des Grecs le temps d’organiser la contre-attaque.

Cette mise en déroute des culs-en-l’air eut lieu près de cinq cents ans avant Jésus-Christ. La frontière gestuelle entre Europe libre et despotisme oriental était déjà tracée, et elle n’a pas bougé depuis Eschyle : un Européen ne salue pas un cacique en levrette.

Même confiné, à l’origine, dans l’imaginaire, l’humanisme grec se révéla une force invincible. Les libertés qu’il promettait mirent parfois mille ans et plus à s’incarner dans la vie réelle, mais elles finirent par y parvenir dans toutes les sociétés qui se réclamaient de l’héritage hellénique.

Quand on a reçu un tel héritage, on n’a nul besoin de s’extasier devant le supposé message d’un Abraham prêt à égorger son fils, d’un Jacob qui triche avec son frère pour lui voler son droit d’aînesse, de vieux patriarches libidineux qui couchent avec leur bru, d’un Moïse qui interdit de laisser vivre la sorcière, sans même parler du pilleur de caravane de La Mecque.

Quand a-t-il pris naissance, cet humanisme grec auquel il n’y a rien à ajouter et rien à enlever ? Les érudits en discutent, mais en gros, l’Iliade fut écrite vers 800 avant Jésus-Christ. A cette époque, Jérusalem était au mieux un village. Yahweh n’appelait pas encore à l’extermination des Cananéens, ni Allah à celle des koufars. Le génie grec et européen fut donc obligé de se débrouiller sans eux pour faire naître l’humanisme.

Pas de sous-homme chez les Grecs, mais pas non plus de surhomme parlant au nom des dieux. Pas de prophètes. Les mythes sont contés par des poètes, dans des œuvres littéraires qui n’imposent aucun dogme et ne ferment aucune discussion. L’inspiration poétique est reconnue, mais sans faire, de l’auteur, un porte-parole des dieux ni le titulaire d’une quelconque autorité absolue.

Dans la cité grecque, les cérémonies de la religion civique sont officielles et obligatoires ; chacun doit montrer du respect aux dieux, pour que ces derniers protègent la cité. Mais, en dehors de cela, chacun est libre de sa vie intérieure. Les dieux civiques ne s’intéressent pas à son salut individuel. Chacun peut donc le rechercher auprès de dieux spécialisés, dans les cultes à mystères, ou bien il va son chemin librement, dans la philosophie. Cette dernière discipline, plus complète aujourd’hui, inclut la morale et la métaphysique, qui sont donc ouvertes au libre débat et non objet de décrets provenant des dieux ou de leurs prêtres.

Laïcité avant la lettre en quelque sorte ?
Démonstration que l'humanisme n'a pas besoin d'un dieu unique !!!!!
amicalement


C'est cela même! (ange) NON!
Que l'humanisme européen est repris certain savoir grec, cela ne fait aucun doute! Mais c'est la personne de Jésus/Yéchoua qui a permis de purifié le bordel mythologique grec en évangélisant tout les bordels polythéistes occidentaux! L'humanisme européen est d'inspiration messianique/chrétienne et donc messianique! Jésus/Yéchoua est le premier Ministre de l'humanisme véritable! Vivement sont plein gouvernement...mais c'est pas gagné et BORDEL que c'est dur!

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 19 janv.14, 12:04
par dan 26
Espilon a écrit :Donc tu admet toi même que l'humanisme Grec n'en était pas un ?
Je ne vois pas de corrélation entre ta réponse et la mienne, peux tu développer STP.
amicalement

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 20 janv.14, 06:12
par Espilon
@Dan
Tu as dis :
Pour faire plus simple il n'y a aucune vérité universelle dans ce domaine
S'il n'y a pas d’universalité possible dans ce domaine il n'y a donc pas d'humanisme, puisque c'est un postulat qui se veut par définition universel. Je ne suis pas d'accords avec ça, mais c'est toi même qui l'a dit.

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 20 janv.14, 06:35
par dan 26
Espilon a écrit :@Dan
Tu as dis : S'il n'y a pas d’universalité possible dans ce domaine il n'y a donc pas d'humanisme, puisque c'est un postulat qui se veut par définition universel. Je ne suis pas d'accords avec ça, mais c'est toi même qui l'a dit.
L'humanisme est une philosophie, une pratique une manière de se comporter, ce n'est pas une vérité universelle .
Quand je parle de vérité universelle, c'est la vérité métaphysique (différente) que chaque religion prétend détenir . Etant donné les différentes doctrines cela démontre d'une façon incontestable qu'il ne peut y avoir de vérité métaphysique universelle .
Rien d'extraordinaire dans mes propos c'est de la logique pure
Amicalement

Re: La preuve de la mort et de la résurrection de Jésus exis

Posté : 20 janv.14, 06:37
par dan 26
Espilon a écrit :Donc tu admet toi même que l'humanisme Grec n'en était pas un ?
L'humanisme est une philosophie , hellénisme est une religion polythéiste.
amicalement