gadou_bis a écrit : ↑06 nov.22, 20:55
C'est là qu'il y a un problème.
Tu ne sais pas expliquer ce que veut dire Christ en toi.
Il t'es arrivé quelque chose, et tu appelles cela "Christ en toi", mais tu ne sais pas dire pourquoi.
Pourtant c'est assez simple:
- en lisant l'évangile tu as découvert un homme qui avait un mode de vie différent, un homme qui savait aimer bien que les autres ne l'aiment pas, un homme d'une puissance jamais égalée, un homme qui a accepté de mourir sur une croix, une homme qui est ressuscité vainquant la mort.
- dans ta vie tu as éprouvé un besoin d'une vie différente: une rencontre avec le vrai amour, une vie qui coule comme une rivière, qui pousse des fleurs et des fruits comme un fruitiers, une vie qui n'a pas de regret, une vie avec une vision d'un futur toujours nouveau et toujours plus beau.
Quand ce souhait s'est réalisé tu as "cru" que c'était Jésus.
Je te l'ai pourtant expliqué, mais tu n'as retenu que le début de la phrase, pas ce qui était derrière les deux points, alors je le cite :
SophiaSofia a écrit : ↑06 nov.22, 12:35
Il n'y a rien à comprendre :
cela se vit en Esprit et en vérité, c'est un état d'être : notre véritable nature venue à la lumière et qui demeure dans la lumière.
Cela fait de nous des enfants de Dieu, nous sommes transformés en son image dans une gloire dont l'éclat ne cesse de grandir, c'est là l'oeuvre du Seigneur, de l'Esprit du Seigneur.
Vois-tu ici que la manière de procéder de ton personnage est malhonnête ? tu me réponds que je ne sais pas expliquer alors que je l'ai fait après avoir écrit "
il n'y a rien à comprendre", précisant "c'est un état d'être". Que dois-je en déduire, de ta manière de procéder ? ce n'est pas quelque chose qui se comprend "Christ en soi" dans le sens où ce n'est pas une chose que l'on apprend pour la comprendre ensuite, c'est quelque chose
qui se vit intérieurement, qui vient te surprendre alors même que tu ne t'y attends pas du tout puisque tu ignores, avant que cela ne se produise, de quoi il s'agit, ce que cela veut dire.
Ce n'est que lorsqu'il vient faire sa demeure en nous notre Seigneur, que nous pouvons comprendre parce que nous le vivons intérieurement, il est véritablement manifesté, vivant, en nous, dans notre coeur, c'est l'endroit précis où nous le ressentons pour la première fois, bien au milieu de la poitrine et non vers la gauche. Par la suite, et c'est pourquoi j'ai écrit "
dans une gloire dont l'éclat ne cesse de grandir", il ne cesse de grandir, à ce jour je le ressens pleinement dans tout mon être intérieur, et plus que cela encore puisque je me sens revêtue de lui, mon aura, c'est lui. C'est pour cela que je peux dire qu'il est mon moi-même : nous sommes un en deux (lui en moi et moi en lui) mais un, l'être que je suis par lui en moi. Je n'ai pas "
cru" que c'est Jésus,
je sais que c'est Jésus, il m'instruit jour après jour, par sa grâce, je connais une foule de choses sur le Royaume de Dieu, son propre Royaume qui m'est devenu familier, et notamment sur les anges, les gloires de Dieu, choses dont je ne parle pas ici parce que les humains ne comprennent pas ce que sont les gloires de Dieu ainsi la gloire de Dieu. Pour que je les comprenne pleinement, toutes ces choses, il m'envoie des visions sous formes d'images, ainsi même son apparence céleste m'est devenue familière.
Ainsi pour toi et pour tous ceux qui ne l'ont pas vécu, il n'y a rien à comprendre, tu ne le peux pas le comprendre, il te faut le vivre intérieurement pour le comprendre.
gadou_bis a écrit : ↑06 nov.22, 20:55
Chacune de ces choses est impossible.
1) - La conviction profonde ne se décide pas, elle découle de la vision et du savoir (intérieur en l'occurrence).
Il s'agit des évidences. Exemple:
Je vois une porte devant moi. En tant qu'occidental, je trouve évident que pour l'ouvrir il suffit que je fasse deux pas, que je tende le bras et que j'actionne la poignée pour l'ouvrir.
Si j'étais un gaulois en l'an -100, je me dirais "quel est cet objet étrange ?", il faudrait alors que quelqu'un me dise: "c'est pour entrer dedans, il faut appuyer sur le morceau qui dépasse, vas-y c'est là que tu seras bien". Si je crois la personne, je fais ce qu'il a dit.
2) L'amour inconditionnel pour le prochain ne se décrète pas.
Si je te montre un vulgaire caillou, et que je te dis "aime le comme toi-même", tu vas rire...
Il faut d'abord:
- une pulsion d'amour à l'intérieur de toi
- une identification de l'objet à aimer comme étant de la même nature que soi-même
- un abandon de soi au profit de l'autre
Pour ces deux choses il faut une intervention extérieure à toi-même, une intervention que tu ne peux pas décider toi-même.
Pourquoi ton personnage tente t'il de démontrer que des choses sont impossibles ? Une conviction profonde est mise en nous, dans notre coeur, et par qui, si ce n'est par Christ lui-même ? elle découle donc bien du savoir intérieur et non du mental, le mental pour sa part se tient dans la tête, pas dans le coeur.
Il en va de même pour l'amour inconditionnel pour notre prochain : sans le Christ, sans être né de nouveau de Dieu, ou sans avoir connu l'éveil à notre véritable nature (les deux choses sont semblables), c'est une chose impossible à l'homme. Aimer notre prochain comme nous-même n'est rendu possible que par Dieu en nous, à l'intérieur de nous, qu'il soit vivant et manifesté ou pas encore (mais la chose est à venir en son temps, c'est juste une question d'amour car il fait sa demeure dans l'amour), par lequel donc nous accomplissons les oeuvres, les siennes, qui deviennent nôtres. Il nous donne de ce qui est à lui et nous lui avons tout donné : esprit, âme et corps pour qu'il en fasse ce qu'il veut. Et ce qu'il veut, c'est que nous lui devenions semblable, jusqu'à la mesure parfaite de sa stature.
Ajouté 22 minutes 41 secondes après :
gzabirji a écrit : ↑06 nov.22, 21:56
Expérience merveilleuse que je partage, chère sœur.
Je confirme une fois encore.
Petite précision toutefois : personnellement je n'emploie presque jamais le terme "ego" car j'ai remarqué qu'il est compris de nombreuses manières différentes en fonction des interlocuteurs. C'est devenu un "mot-valise" dans lequel chacun met un peu ce qu'il veut en fonction de son propre conditionnement mental.
Si vraiment je dois employer ce terme alors je précise le sens qu'il revêt pour moi, depuis que j'ai connu l'éveil : l'égo est tout simplement l'identification au personnage.
Plus concrètement, l'égo c'est de se regarder dans le miroir et croire que ce qu'on voit c'est nous-mêmes.
Encore merci pour tes commentaires, ma sœur, je me régale à chaque fois. Ou plutôt : mon cœur se réjouit à chaque fois.
Je l'ai "
vu" dans tes mots, dans tes écrits, que tu partages cette expérience, cher frère, nos écrits sont l'expression même de notre âme, de notre coeur, de ce qu'il est donc de ce qu'il "
contient", dans le sens de
ce qui l'habite .
Oui hélas, concernant le mot ego, il est devenu mot valise, j'ai rappelé il y a quelques temps qu'il vient du grec, ego est un mot grec dont la définition est "moi" "je". Alors certainement qu'employer le mot "personnage" évite que le sens du mot ego soit interprété de manière erronée. Je l'ai souvent nommé le "faux" moi, puisque identification à notre personnage. Je définis l'éveil à notre véritable nature par la naissance de nouveau de Dieu : nous voyons le jour en naissant d'en haut, notre véritable nature. Je pourrais définir la naissance de nouveau de Dieu par la conscience qui prend conscience d'elle-même et se voit (se conscientise), voit donc le jour en naissant d'en haut. Ceci pour unir nos deux manières de parler car elles sont semblables mais dites avec des mots différents, qu'en penses tu ? car si nous deux, nous nous comprenons au delà des mots par le même Esprit qui nous réunit, il n'en va pas de même pour tous