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Re: Le personnage
Posté : 13 nov.23, 05:28
par gzabirji
Re: Le personnage
Posté : 14 nov.23, 06:30
par gzabirji
Re: Le personnage
Posté : 16 nov.23, 01:34
par gzabirji
« Connais la vérité et la vérité te rendra libre. » (Jean 8 :32) Ces paroles de Jésus ne se réfèrent pas à une vérité conceptuelle, mais à qui vous êtes vraiment, au-delà du nom et de la forme. Elles ne renvoient pas à quelque chose que vous devriez savoir à votre propos, mais à une connaissance profonde et pourtant extraordinairement simple qui révèle l’unité de celui qui connaît et de ce qui est connu. La division de l’ego est alors guérie et vous êtes à nouveau « entier ».
(E. Tolle - préface du livre "Un diamant dans votre poche" de Gangagi)
Re: Le personnage
Posté : 17 nov.23, 23:37
par gzabirji
"La nature de cette connaissance pourrait être décrite comme suit : soudain, la conscience devient consciente d’elle-même. Lorsque cela se produit, vous êtes en accord avec la force évolutive de l’univers qui conduit à l’émergence de la conscience dans le monde. Peu importe ce que vous avez accompli jusqu’ici ; tant que vous ne connaissez pas cette réalité vivante, vous êtes comme la graine qui n’a pas germé, et vous passez à côté du véritable but de l’existence humaine."
(ibid)
Re: Le personnage
Posté : 19 nov.23, 01:33
par gzabirji
"Même si votre vie a été parcourue de souffrances et d’erreurs, il ne vous faut que cette connaissance pour guérir et apporter une signification profonde à ce qui auparavant semblait vide de sens.
Si toutes vos erreurs vous ont conduit à ce moment, à cette réalisation, peut-on encore parler d’erreurs ? « Je ne suis pas ce qui se passe mais l’espace dans lequel cela se passe. »"
(ibid)
Re: Le personnage
Posté : 20 nov.23, 01:49
par gzabirji
"Cette connaissance, cette vérité vivante, vous libère de l’identification aux formes et au temps ainsi qu’à un faux sens de soi conçu par le mental. Cet espace dans lequel chaque chose se passe, quel est-il ? C’est la conscience précédant toute forme."
(ibid)
Re: Le personnage
Posté : 21 nov.23, 05:55
par gzabirji
"Gangaji affirme avec raison : « Ce dont je parle n’a rien à voir avec la religion. » Même si le cœur de chaque religion contient « le joyau du lotus », pour utiliser une ancienne expression du bouddhisme tibétain, la religion elle-même n’est pas la vérité mais une histoire tissée autour de la vérité."
(ibid)
Re: Le personnage
Posté : 22 nov.23, 22:07
par gzabirji
"L’histoire n’est parfois qu’un voile devant la vérité, mais celle-ci continue à transparaître.
D’autres fois, l’histoire obscurcit la vérité quand elle ne se l’approprie pas. Dès que la religion crée des divisions, ce qu’elle fait souvent, vous pouvez être sûr que l’histoire a pris le dessus. L’essence qui dirigeait l’attention vers l’unité sous-jacente de toute vie, a été perdue."
(ibid)
Re: Le personnage
Posté : 25 nov.23, 10:36
par gzabirji
"L’histoire est bien entendu constituée de pensées, de conditionnements, de limites temporelles. L’essence révèle ce qui n’est pas conditionné, ce qui est illimité dans le temps, sans forme, à savoir le domaine du sacré. « Sois tranquille et sache que Je suis Dieu. »
(ibid)
Re: Le personnage
Posté : 25 nov.23, 23:43
par uzzi21
On prie, on revendique, on a la foi, on se passionne, jusqu'à ce que la biologie déconne et qu'on en souffre. Non seulement notre corps nous lâche, mais voilà que Dieu aussi nous lâche. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Dieu est un éternel absent, et que la santé, c'est tout ce qu'on avait, et Dieu n'y pourvoyait pas.
Car s'il doit y avoir quelque chose de vrai, c'est que l'important dans la vie ce n'est pas de croire en Dieu, mais d'être en bonne santé et d'être bien en soi, ça vaut tout l'or des dieux du monde d'abord ça.
Finalement, la foi est solide jusqu'à ce qu'elle soit éprouvée par ce que le malheur frappe et qu'on en souffre, et alors tout change, et la foi aussi, et elle s'affermit ou elle se refroidit, finalement, il faut en conclure que la foi est quelque chose d'humain avant tout, un vecteur cérébral qui nous connecte à Dieu, mais comme Dieu est loin et comme inexistant, la foi est plus intense en la confiance en la vie.
Dieu est loin, si vous l'aimez et qu'il vous arrive malheur, vous aurez ce gout amer à ajouter au calvaire de votre vie, sans parler de la sensation de vide, d'être abandonné, alors que si vous avez toujours eu foi en la vie et que le malheur vous frappe, vous saurez mieux relativiser et vous n'aurez pas ce gout amer ajouté à votre calvaire.
Car la vie n'est pas une personne, mais ta personne exposée dans les lieux sauvages où tout est permis. On ne rechigne pas devant le malheur quand on est en la vie, on le comprend. En Dieu, on comptait sur lui, il nous avait promis de nous protéger et pourvoyer à nous, ses saints, quelle déception.
Re: Le personnage
Posté : 26 nov.23, 06:24
par gzabirji
uzzi21 a écrit : ↑25 nov.23, 23:43
On prie, on revendique, on a la foi, on se passionne, jusqu'à ce que la biologie déconne et qu'on en souffre. Non seulement notre corps nous lâche, mais voilà que Dieu aussi nous lâche. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Dieu est un éternel absent, et que la santé, c'est tout ce qu'on avait, et Dieu n'y pourvoyait pas.
Car s'il doit y avoir quelque chose de vrai, c'est que l'important dans la vie ce n'est pas de croire en Dieu, mais d'être en bonne santé et d'être bien en soi, ça vaut tout l'or des dieux du monde d'abord ça.
Finalement, la foi est solide jusqu'à ce qu'elle soit éprouvée par ce que le malheur frappe et qu'on en souffre, et alors tout change, et la foi aussi, et elle s'affermit ou elle se refroidit, finalement, il faut en conclure que la foi est quelque chose d'humain avant tout, un vecteur cérébral qui nous connecte à Dieu, mais comme Dieu est loin et comme inexistant, la foi est plus intense en la confiance en la vie.
Dieu est loin, si vous l'aimez et qu'il vous arrive malheur, vous aurez ce gout amer à ajouter au calvaire de votre vie, sans parler de la sensation de vide, d'être abandonné, alors que si vous avez toujours eu foi en la vie et que le malheur vous frappe, vous saurez mieux relativiser et vous n'aurez pas ce gout amer ajouté à votre calvaire.
Car la vie n'est pas une personne, mais ta personne exposée dans les lieux sauvages où tout est permis. On ne rechigne pas devant le malheur quand on est en la vie, on le comprend. En Dieu, on comptait sur lui, il nous avait promis de nous protéger et pourvoyer à nous, ses saints, quelle déception.
Bonjour Uzzi.
Ton message est empreint de beaucoup de sincérité, c'est touchant, merci beaucoup.
Dans le dernier paragraphe :
On ne rechigne pas devant le malheur quand on est en la vie, on le comprend.
Cette phrase m'a intrigué. Pourrais-tu développer un peu sur ce point ?
Bien à toi.
Re: Le personnage
Posté : 27 nov.23, 00:41
par uzzi21
gzabirji a écrit : ↑26 nov.23, 06:24
Bonjour Uzzi.
Ton message est empreint de beaucoup de sincérité, c'est touchant, merci beaucoup.
Bonjour gzabirji,
Merci à toi.
uzzi21 a écrit :On ne rechigne pas devant le malheur quand on est en la vie, on le comprend.
Gzabirji a écrit :Cette phrase m'a intrigué. Pourrais-tu développer un peu sur ce point ?
On le comprend mieux dans le sens où on ne l'assigne pas à une tierce personne que la vie en elle-même. Et en la vie, notre souffrance tient d'un fait de la vie, un décès, une maladie, un accident, etc. c'est moche, mais on sait que ça fait partie de la vie. Le relativisme est privilégié. Avec Dieu, la vie est biaisée et on se rajoute une amertume en plus à notre malheur.
J'aurais dû dire :
On ne rechigne pas devant le malheur quand on est en la vie, on le comprend mieux.
Bien à toi
Re: Le personnage
Posté : 27 nov.23, 03:48
par gadou_bis
uzzi21 a écrit : ↑25 nov.23, 23:43En Dieu, on comptait sur lui, il nous avait promis de nous protéger et pourvoyer à nous, ses saints, quelle déception.
Les bons et les méchants meurrent tous également....
Re: Le personnage
Posté : 27 nov.23, 07:01
par d6p7
gadou_bis a écrit : ↑27 nov.23, 03:48
Les bons et les méchants meurrent tous également....
alors si on veut considérer dieu comme bon, il ne faut pas voir la mort d'un mauvais oeil..
Re: Le personnage
Posté : 28 nov.23, 05:15
par gzabirji
uzzi21 a écrit : ↑27 nov.23, 00:41
Bonjour gzabirji,
Merci à toi.
On le comprend mieux dans le sens où on ne l'assigne pas à une tierce personne que la vie en elle-même. Et en la vie, notre souffrance tient d'un fait de la vie, un décès, une maladie, un accident, etc. c'est moche, mais on sait que ça fait partie de la vie. Le relativisme est privilégié. Avec Dieu, la vie est biaisée et on se rajoute une amertume en plus à notre malheur.
J'aurais dû dire :
On ne rechigne pas devant le malheur quand on est en la vie, on le comprend mieux.
Bien à toi
Merci pour ces précisions.
Ce que tu écris me fait penser à une scène du film "
L'étrange histoire de Benjamin Button".
Connais-tu ce film ? Si oui, as-tu une idée de la scène à laquelle je fais référence ?
Bien à toi.