Alfred de Musset
La sottise c'est plutôt de s'appuyer sur le principe de causalité pour tout simplement établir un décret philosophique voulant que dieu soit la cause de toute chose sous la forme d'une entité omnisciente, omniprésente. Bien sûr que l'univers est la cause de toute chose. Mais votre questionnement se fait toujours sous l'égide des mythes metaphysiques. Je vous ai dit que la métaphysique était une vieille notion du spatio temporelle, un archaïsme devenu un anachronisme en ce 21 ième siècle. Mais je comprends parfaitement votre attachement à ce concept du divin et l'origine de la "puissance humaine". Le divin, et tout ce qui s'en réclame, est bien supérieur à l'humain, le surnaturel supérieur à l'originel. C'est l'idéal d'une cité mondiale. C'est un sentiment de supériorité sur la nature qui est devenu garant de notre salut et la force d'élevation humaine sur terre.
Nous nous croyons tous animé d'une force supérieure. Vraiiu faux? L'important c'est que tout le monde partage ce sentiment collectif, une sorte de sentiment religieux. Alors vive le divin, les rois, les stars, les empereurs et les champions tous azimuts.
Pour ce qui est du principe de causalité on le trouvera plus en sondant le spatio temporel que les beaux écrits de Kant, Leibnitz, Platon, Descartes et cie.... Mais bibliothèques et musées peuvent trés bien exister aux côtés des centres de recherche spatiale.
C'est bien beau tout ça. Dire que l'univers est la cause de toute chose, et que par la suite impliquerait que celui ci soit la cause de sa propre existence. Alors là, c'est hors de question. Une violation flagrante du principe de la causalité.
Une chose à besoin d'une cause externe pour qu'elle puisse venir à l'existence.
L'univers apparaissant spontanément de nulle part, ça par contre c'est un mythe.
Par contre la seule possibilité serait que puisque l'existence de l'univers est précédée par sa non-existence, il doit y avoir une cause qui a conduit à cette transition du néant à l'être. Point Barre.
Je ne ressent aucun sentiment de satisfaction ou de supériorité, quand je viens à établir une preuve rationnelle voulant que Dieu soit la cause de toute chose sous la forme d'une entité omnisciente et omniprésente.
Le problème c'est l'état psychologique négationniste de l'athée face à une vérité amère. Regardez l'exemple de Vic, je lui ai cogner comme une piñata jusqu'à lui faire éclater des absurdités de tout genre.
Pour vous il faut qu'a tout prix, l'existence d'une chose, soit l'existence dans notre connaissance de cette chose à travers la faculté sensorielle. Sinon on a faire à des concepts ou représentation portant aucune réalité objective. Pourtant dire que la réalité objective d'une chose dépend de nos sens, c'est de l'idéalisme.
Ce n'est pas parce qu'un concept métaphysique ne peut compris par les sens qu'elle n'a pas pour autant une réalité objective.
Mais alors dites moi pourquoi acceptez vous le principe de causalité tout en niant l'existence de Dieu, si les deux ne peuvent être compris par la perception sensorielle ? Biais de confirmation, bias cognitif ?