spin a écrit :Le fils sacrifié n'était pas forcément Isaac au départ.
Effectivement, Ismaël fait l'affaire :
15.3 Et Abram dit: Voici, tu ne m'as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier.
15.4 Alors la parole de l'Éternel lui fut adressée ainsi: Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais c'est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier.
Il n'est pas question de la mère.
Le texte dit souvent "l'enfant" sans le nommer. Le nom d'Isaac a pu être ajouté de la même façon que l'intervention de l'ange.
Effectivement cela marche bien :
22.1 Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve, et lui dit: Abraham! Et il répondit: Me voici!
22.2 Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai.
22.3 Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils. Il fendit du bois pour l'holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit.
22.4 Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin.
22.5 Et Abraham dit à ses serviteurs: Restez ici avec l'âne; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous.
22.6 Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et il marchèrent tous deux ensemble.
22.9 Lorsqu'ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils, et le mit sur l'autel, par-dessus le bois.
22.10 Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils.
22.11 Alors l'ange de l'Éternel l'appela des cieux, et dit: Abraham!
22.16 parce que tu as fais cela, et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique,
22.17 je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis.
Autres possibilités, exprimées d'ailleurs dans des gloses juives anciennes (parce qu'on ne m'a pas attendu pour constater les bizarreries de Genèse 22, je n'invente rien ici), le coup a été porté trop mollement et l'enfant a survécu, ou il est carrément ressuscité.
C'est très maladroit. L'intervention de l'ange est plus solennelle.