philippe83 a écrit : ↑13 déc.21, 20:59
Bonjour BenFis,
Le texte de Jérémie parle "du stylet mensonger des scribes" pour ECRIRE des tromperies", l'exemple sur le Nom de Dieu et sa disparition des copies en est la preuve la plus flagrante . Et si tu veux rester sur la loi alors justement AUCUNE en n'interdit l'usage. Par conséquent ceux des scribes qui font passer leur loi 'orale' à ce que le texte ECRIT nous montre pour en faire alors une obligation et une menace aux conséquences dramatiques pour celui ou ceux qui ne l'a respecterait pas est la preuve de leurs tromperies aussi. Heureusement que la preuve du départ ...EXISTE pour démontrer que l'usage du NOM de Dieu était dans le texte et utiliser normalement par une foule de personnes de tous milieux au cours du temps. Et selon Exode 3:15 ,Ps 135:13 ce Nom devait existait pour toujours et donc celui qui en ferait usage avec respect AU FIL DES SIECLES, respecterait finalement le stylet du scribe honnête qui n'écrirait pas des tromperies en remplaçant le Nom de Dieu par un titre soit dans le texte qui le contient soit en le faisant oublier par l'oral. (voir Jérémie 23:26,27).
A+
philippe83,
Vous avez une prédilection pour orienter la discussion sur un terrain caractérisé par la spéculation, les affirmations gratuites et des conjectures. Vous établissez un lien artificiel et sans preuve entre Jérémie 8 et la prétendue disparition du tétragramme avec une légèreté désarmement. Aucune preuve, aucun fait avéré, juste votre conviction qui se transforme en preuve. Tout cela est un écran de fumée qui cache la faiblesse de votre théorie et un moyen de fuir les questions qui vous dérangent.
Notons que l'AT est déjà traversé par une idéologie qui veut que Dieu soit transcendant pour que l'on puisse le nommer par un NOM, comme tétragramme et il n'y a pas eu besoin "du stylet mensonger des scribes". Par exemple,
L'Ecclésiaste, dans l’ensemble des douze chapitres du livre, Dieu n’est désigné que sous le nom commun d’Elohîm, jamais sous le nom propre du Dieu d’Israël : Yhwh. Le Dieu de l'Ecclésiaste n’aurait alors que peu à voir avec le Dieu d’Israël, partenaire de l’histoire humaine, c'est un Dieu lointain et transcendant qu'on ne désigne pas et ne nomme pas par un NOM.
Le livre d’Esther présente aussi cette particularité : dans le texte hébreu, il ne comporte aucune mention du tétragramme divin, sans aucune intervention spéculative "du stylet mensonger des scribes" (Je signale qu'un acrostiche du Tétragramme, n'est pas une façon de NOMMER ou de DESIGNER Dieu.
Le Cantique des Cantiques ne contienne pas, non plus le tétragramme, Dieu n'y est JAMAIS désigné par le tétragramme.
Le Tétragramme "manque" dans plein d'autres passages si on y regarde de plus près (une seule fois dans tous les dialogues de Job; très rare dans les Psaumes 42--89 quand on compare avec ce qui précède et ce qui suit). Ce qui montre à tout le moins qu'il a été traité différemment selon les époques et les "écoles".