Medusa a écrit :Et pour la énième fois, votre sensibilité, votre réfléxion, sont le résultat d'éléments ou personnes qui vous touchent de près ou de loin qui influencent ou conditionnent votre réflexion. D'ailleurs ces éléments sont tellement fort qu'ils vous persuadent que rien ne vient interférer dans votre mécanisme de réflexion.
Je me demande comment serait la réflexion d'une personne qui ne serait pas conditionnée par rapport à l'homosexualité ou à la femme. Invité à y penser, comment en débattrait-il?
Mon coeur ne l'accepte pas cette homosexualité. Certains me font énormément de peine, et je souhaite pour eux la guidée vers Dieu.
Votre peine m'apparaît sacrifiée à un principe abstrait. Moi, je suis solidaire des hommes, des femmes, des enfants, des humains concrets qui souffrent inutilement...
Quelle flateuse comparaison que celle du petit, de la bête et de l'homosexuel...
Que voulez-vous dire?
Que l'homosexuel taise ses sentiments c'est une chose, et ce n'est sans doute pas de son propre chef qu'il tombe amoureux. Mais qu'il laisse libre court à l'expression de ses sentiments avec un autre homme, il n'est plus innocent.
Le geste en soi ou le sentiment en soi sont innocents puisque l'attrait réciproque ne souffre pas de mur. C'est vous qui vous interposez et le rendez coupable en lui montrant un livre de votre index...
Si je me mets à aimer quelqu'un que je ne devrais pas aimer car je défie le bon sens et la morale, je suis innocente jusqu'à ce que cet amour donne lieu sur quelque chose et qu'il s'exprime.
Cela veut dire que votre amour est plus fort que vos considérations intellectuelles... Même si cela défie votre bon sens - personnellement, je dis compréhension -, de quel droit vous immiscez-vous dans les chambres à coucher d'adultes consentants ou êtes-vous insensibles à la souffrance faite à ces gens? Ils ne poseraient plus le geste ou n'auraient plus de sentiments que cela les soulagerait? Mais le code en serait quitte et la morale soulagée?
Quant à la morale, je ne vois vraiment pas en quoi elle serait concernée puisque l'homosexualité ne nuit à personne...
Mais bon, je ne suis sûrement pas normale mais je sais que je ne suis pas violente. J'aimerais qu'à Rome, on respecte la loi.
L'homosexualité n'est pas toléré, comme l'inceste ne l'est pas, quoique vous vous aimiez et trouviez cet amour convenable, la loi ne tolère pas, donc tu feras comme les romains.
Je ne dis pas que je trouve convenable ou non, je dis que ce n'est pas de mes affaires ou l'affaire de l'état...
Nous ne tolérons pas l'inceste non plus... Et vous, sur quelle base? Et Mahomet? Et ces mariages en bas âge? Quel peut bien être le statut de la femme chez vous?
En parlant des romains, ne dit-on pas que dura lex sed lex ? En France la polygamie est prohibée, doit-on soumettre la France à un lobby pro-polygamie afin que tout le monde soit loger à la même enseigne ?
En France, n'y a-t-il pas une loi interdisant la circoncision? Une autre à laquelle l'on pourrait se référer pour interdire la prière dans les rues? Vous devez bien vous marrer...
Pourquoi la polygamie n'est-elle pas tolérée? Sauf que là où le bât blesse, c'est lors du divorce. Qu'advient-il des femmes, des enfants? La protection pour ceux-là devant une telle éventualité peut-elle constituer une bonne raison d'interdiction? De toute façon, entre adultes consentants, tous se privent-ils?
[...] l'homosexualité, dîtes vous que ce n'est simplement pas en accord avec notre code de vie au lieu de réduire tout ça à une haine primaire et gratuite.
Parce qu'on ne hait point l'homosexuel? On ne le violente pas?
Et le code, parlons-en... Que pensez-vous de ces traditions où l'on excise? Vous-même comment en jugez-vous? Passez-vous outre cette mutilation au nom d'un code qui ne vous appartient pas?