Je suis bouddhiste...
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Le bouddhisme est une pratique, une philosophie de vie fondée par un sage de l'inde antique vers -600 avant JC, ce sage appelé "Bouddha" ce qui veut dire Éveillé, atteint l'Éveil vers 40 ans puis il enseigna durant toute sa vie, il mourut vers 80 ans en ayant établi une communauté de sa doctrine.
Le bouddhisme est une pratique, une philosophie de vie fondée par un sage de l'inde antique vers -600 avant JC, ce sage appelé "Bouddha" ce qui veut dire Éveillé, atteint l'Éveil vers 40 ans puis il enseigna durant toute sa vie, il mourut vers 80 ans en ayant établi une communauté de sa doctrine.
- petit scarabé
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Ecrit le 14 févr.08, 07:19
Pensées Zen;
Naître en tant qu'être humain est une véritable bénédiction.
Naître en tant qu'être humain est déjà une erreur.
L'essentiel pour un pratiquant bouddhiste est certainement dans ce sens de faire en sorte de ne pas être accablé du fait que c'est déjà une erreur de naître en tant qu'être humain pour utiliser à bon escient et sagesse le fait que naître en tant qu'être humain est une véritable bénédiction.
C'est ainsi que l'être humain sensé et sage peut réaliser l'éveil ou la bouddhéité, ce qui est le plus haut ou le plus élevé degré de réalisation qu'un être humain puisse accomplir.
Un animal ne peut réaliser celà . . .
Naître en tant qu'être humain est une véritable bénédiction.
Naître en tant qu'être humain est déjà une erreur.
L'essentiel pour un pratiquant bouddhiste est certainement dans ce sens de faire en sorte de ne pas être accablé du fait que c'est déjà une erreur de naître en tant qu'être humain pour utiliser à bon escient et sagesse le fait que naître en tant qu'être humain est une véritable bénédiction.
C'est ainsi que l'être humain sensé et sage peut réaliser l'éveil ou la bouddhéité, ce qui est le plus haut ou le plus élevé degré de réalisation qu'un être humain puisse accomplir.
Un animal ne peut réaliser celà . . .
- petit scarabé
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Ecrit le 15 févr.08, 12:16
Dans le zen, il n’y a pas fondamentalement d’explication, pas de dogme, pas de théories . . .Mais peux-tu me dire en plus simple, et plus approfondie l'explication des maîtres zen ?
Seulement pratiquer . . .
Mais le zen n’est qu’une composante du bouddhisme . . .
Ce qui me vient à l’esprit sur cette origine du Zen, est la possibilité de communiquer directement d’esprit à esprit lorsque l’égo a disparu.La légende de l'origine de la tradition zen et de la lignée de ses maîtres remonte à un sermon du Bouddha Shâkyamuni à ses disciples alors qu'ils étaient réunis sur le Mont des vautours, relaté dans le Sūtra Lankavatara. Pour tenter d'expliquer un point de son enseignement, il se contenta de cueillir silencieusement une fleur d'Udumbara. Aucun des disciples n'aurait compris le message qu'il tentait de faire passer, à l'exception de Mahâkâshyapa, qui aurait souri au Bouddha. Celui-ci lui aurait alors dit devant l'assemblée qu'il lui avait ainsi transmis son trésor spirituel le plus précieux. C'est une préfiguration de la description du chan que l’on prêtera à Bodhidharma : « pas d’écrit, un enseignement différent [de tous les autres], qui touche directement l’esprit pour révéler la vraie nature de bouddha »
Bouddha dans la citation à perçu cette « illumination » de Mahâkâshyapa, son esprit ne faisait plus qu’un avec celui de Bouddha, c’est pourquoi il a perçu l’intention de Bouddha à cet instant et a exprimé cela par le sourire.
Ecrit le 15 févr.08, 19:53
Bonjour,
Naissance est souffrance.
Etre "Pensant" peut servir.
Il s'agit du karma-action.
Le Bouddha a fait, le disciple a compris.
Le problème est "combien de disciples" l'ont compris ?
Je ne doute pas de celui qui a compris, je doute seulement pour tous ceux qui ne l'ont pas compris.
Personnellement, je dirais que c'est le genre de situation qui arrive à la FIN (?).
Quand le bouddha se demandait s'il "fallait transmettre ou pas", avant que ce soit fait.
...
Et même différemment quand ... Jésus dit : "Tout est accompli.", après que ce soit fait.
En cela, la compréhension en l'état justifie qu'on laisse découvrir par soi-même.
Ces pensées expriment la souffrance, l'humain, le non-soi, la sagesse, la pensée, la compassion... et le karma-action.
La "bouddhéité et l'éveil" fait effectivement appaître la possibilité d'agir par l'Esprit, en la Conscience.
Et on comprend par cela que plus on avance vers l'éveil, plus la compassion devient réalité Un.
Se réaliser, réaliser l'Eveil, devenir UN, est alors dans l'être, la compassion devient solennité et voeux pieux.
Le questionnement devient action, la pensée en l'humanité.
Pourquoi ? ... ... ...
Naissance est souffrance.
Etre "Pensant" peut servir.
Il s'agit du karma-action.
Le Bouddha a fait, le disciple a compris.
Le problème est "combien de disciples" l'ont compris ?
Je ne doute pas de celui qui a compris, je doute seulement pour tous ceux qui ne l'ont pas compris.
Personnellement, je dirais que c'est le genre de situation qui arrive à la FIN (?).
Quand le bouddha se demandait s'il "fallait transmettre ou pas", avant que ce soit fait.
...
Et même différemment quand ... Jésus dit : "Tout est accompli.", après que ce soit fait.
En cela, la compréhension en l'état justifie qu'on laisse découvrir par soi-même.
Ces pensées expriment la souffrance, l'humain, le non-soi, la sagesse, la pensée, la compassion... et le karma-action.
La "bouddhéité et l'éveil" fait effectivement appaître la possibilité d'agir par l'Esprit, en la Conscience.
Et on comprend par cela que plus on avance vers l'éveil, plus la compassion devient réalité Un.
Se réaliser, réaliser l'Eveil, devenir UN, est alors dans l'être, la compassion devient solennité et voeux pieux.
Le questionnement devient action, la pensée en l'humanité.
Pourquoi ? ... ... ...
- petit scarabé
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Ecrit le 16 févr.08, 02:33
Le questionnement devient action, la pensée en l'humanité.
Pourquoi ? ... ... ...
La réponse est dans la question . . .
Ultimement , il n’y a plus de question lorsque le cœur et la présence s’unissent à l’unisson. C’est cela l’éveil et nous le sommes déjà, juste réaliser . . .
L’action correcte se passe du questionnement dans ce sens, simplement agir . . .
Mais qui agit lorsque nous ne sommes plus piégé par quoi que ce soit?
Il n’y a strictement rien à faire pour être présent, car être présent c’est être. C’est certainement l’idée même de devoir faire quelque chose qui éloigne de l’être.
L’action de l’éveillé est aussi dans ce sens sans égo, il ne fait rien, ce n’est pas lui qui « fait » , son action est ainsi au delà du bien et du mal, du bon ou du mauvais , il est tout simplement en agissant . . .
Ecrit le 22 févr.08, 19:43
Bonjour,
Sommes-nous déjà éveillés ?
"Cela se pourrait bien", disons alors prédisposés... car notre fondement est le même que notre Origine.
Sommes-nous en état Un avec le tout quand notre esprit est en méditation, en compassion, en communion,... en éveil (?)
Tout-à-fait possible (?).
Il y a quand même un problème, c'est l'Etat des choses.
Ce qu'on dit Un est une réalité de "notre" monde : nous, l'humanité et tous phénomènes, sommes effectivement fond et forme.
Ce qu'on dit Un est également réalité du "tout" : l'au-delà et nous, sommes aussi fond et forme.
L'histoire du Bouddha agissant, il y en a "deux". Cela dépend de l'état où on se place.
Le premier, disons le ainsi parce que le Bouddha est en Eveil, est dans l'au-delà : le "nirvana" où règne la paix absolue,
l'extinction de toutes souffrances...
Le deuxième, disons le ainsi, parce que l'Etat d'Eveil absolu s'exprime dans sa forme par notre monde.
L'Eveil agissant est en la causalité première ... "autre".
Le bouddha "réincarné" et agissant est de la forme, et là c'est notre roue à nous, notre vie.
Le karma-action est dans le mouvement de la vie, on l'accomplit en spirituel, et aussi en corporel.
Pour cela, il faut se placer dans notre vérité, il est exact de faire Un avec le non-soi, suivre le fil de la vie en son passé,
présent et futur, le devenir de soi, du non-soi, du tout... et en fonction de ce qu'on voit en l'avenir agir sur le présent.
Le problème, c'est que "nous ne sommes seuls", comprendre en cela, que notre pensée n'est pas seul agissant,
la pensée du bouddha non plus,... la compassion seule vérité.
Le problème, c'est qu'il existe d'autres pensées, de bien, et donc beaucoup sont tournées vers le mal, aussi.
Il faut donc non seulement être en vérité, dans le monde, mais également comprendre le bien et mal pour que l'acte soit juste.
... ...
Sommes-nous déjà éveillés ?
"Cela se pourrait bien", disons alors prédisposés... car notre fondement est le même que notre Origine.
Sommes-nous en état Un avec le tout quand notre esprit est en méditation, en compassion, en communion,... en éveil (?)
Tout-à-fait possible (?).
Il y a quand même un problème, c'est l'Etat des choses.
Ce qu'on dit Un est une réalité de "notre" monde : nous, l'humanité et tous phénomènes, sommes effectivement fond et forme.
Ce qu'on dit Un est également réalité du "tout" : l'au-delà et nous, sommes aussi fond et forme.
L'histoire du Bouddha agissant, il y en a "deux". Cela dépend de l'état où on se place.
Le premier, disons le ainsi parce que le Bouddha est en Eveil, est dans l'au-delà : le "nirvana" où règne la paix absolue,
l'extinction de toutes souffrances...
Le deuxième, disons le ainsi, parce que l'Etat d'Eveil absolu s'exprime dans sa forme par notre monde.
L'Eveil agissant est en la causalité première ... "autre".
Le bouddha "réincarné" et agissant est de la forme, et là c'est notre roue à nous, notre vie.
Le karma-action est dans le mouvement de la vie, on l'accomplit en spirituel, et aussi en corporel.
Pour cela, il faut se placer dans notre vérité, il est exact de faire Un avec le non-soi, suivre le fil de la vie en son passé,
présent et futur, le devenir de soi, du non-soi, du tout... et en fonction de ce qu'on voit en l'avenir agir sur le présent.
Le problème, c'est que "nous ne sommes seuls", comprendre en cela, que notre pensée n'est pas seul agissant,
la pensée du bouddha non plus,... la compassion seule vérité.
Le problème, c'est qu'il existe d'autres pensées, de bien, et donc beaucoup sont tournées vers le mal, aussi.
Il faut donc non seulement être en vérité, dans le monde, mais également comprendre le bien et mal pour que l'acte soit juste.
... ...
- petit scarabé
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Ecrit le 24 févr.08, 14:02
L'acte juste ou plutôt correcte est au delà du bien et du mal . . .Juste do it . . .Il faut donc non seulement être en vérité, dans le monde, mais également comprendre le bien et mal pour que l'acte soit juste.
Comprendre le bien et le mal, c'est interressant pour être prof de morale, mais la vraie morale se moque de la morale . . .
Mais si on parle d'amour, c'est autre chose . . .
Comprendre, c'est aimer . . .C'est évident . . .
Ecrit le 27 févr.08, 19:41
Bonjour,
En notre monde, tout ce qui est de ce monde est en ce monde, interdépendant.
Et ce qui est de ce monde est aussi en interdépendance avec l'absolu, l'au-delà.
Ainsi sont interdépendants les phénomènes matériels entre eux, les phénomènes immatériels (spirituels) entre eux,
et le matériel avec le spirituel.
Tout est ainsi interdépendant.
L'acte juste est une conception relationnelle du spirituel entre le soi et le non-soi, pour accomplir certaines choses,
visant à changer le(s) phénomène(s), matériels ou spirituels, que le bouddha ou un pensant voudrait accomplir.
"Cette pensée" devient réalité quand elle met en jeu les phénomènes, quand elle agit dessus.
Les phénomènes sont des réalités de ce monde, mais en même temps son fond, spirituel.
L'acte juste est "au départ" spirituel, ce qu'on voudrait faire de juste, venant de la pensée ... juste,
et devient matériel ensuite.
Le bien et le mal aussi viennent de la pensée, créés par la pensée, et deviennent matériels
quand la pensée agit sur le phénoménal.
...
La moralité est également une forme de pensée, une conception spirituelle des choses, visant à établir un certain ordre.
Nous voyons bien ainsi que pour agir dans ce monde, il faut être pleinement dans ce monde.
Il faut être clair quand on dit/veut faire certaines choses dans le bouddhisme; et que ces choses soient bien réelles,
sinon on ne fait rien du tout, sinon, ce ne sont que des illusions.
Le "juste faire" comme d'un accomplissement parfait de tout,
n'est pas l'imaginaire qu'on voudrait inculquer pour réaliser l'éveil.
Notre esprit devenant éveil, ce n'est pas seulement lui qui est concerné.
En cela, la mise en place d'un ordre bouddhiste par le bouddha concerne une communauté religieuse, et des bouddhistes (peuple).
S'il est dit que le religieux peut atteindre l'éveil par l'enseignement,
il est aussi voulu par le bouddha que le peuple l'atteigne autrement, par les mérites.
Hors, ce qu'on dit souvent "extraordinaire" l'action méditative du moine, le spirituel (pur et symbolique),
a son correspondant matériel quand cela retombe sur le peuple. Ainsi le spirituel est en "symbiose" avec le corporel.
Je dis cela pour montrer qu'il ne faut pas s'ancrer dans une vision trop spirituelle de l'enseignement,
mais constamment garder pied sur terre.
Quand le bien mène à l'à venir, le mal vers le néant, il ne s'agit pas de moral, mais de l'essence.
Comprendre l'acte juste, le "rôle" du bien et du mal dans cet acte, c'est déjà y être et être.
... ...
En notre monde, tout ce qui est de ce monde est en ce monde, interdépendant.
Et ce qui est de ce monde est aussi en interdépendance avec l'absolu, l'au-delà.
Ainsi sont interdépendants les phénomènes matériels entre eux, les phénomènes immatériels (spirituels) entre eux,
et le matériel avec le spirituel.
Tout est ainsi interdépendant.
L'acte juste est une conception relationnelle du spirituel entre le soi et le non-soi, pour accomplir certaines choses,
visant à changer le(s) phénomène(s), matériels ou spirituels, que le bouddha ou un pensant voudrait accomplir.
"Cette pensée" devient réalité quand elle met en jeu les phénomènes, quand elle agit dessus.
Les phénomènes sont des réalités de ce monde, mais en même temps son fond, spirituel.
L'acte juste est "au départ" spirituel, ce qu'on voudrait faire de juste, venant de la pensée ... juste,
et devient matériel ensuite.
Le bien et le mal aussi viennent de la pensée, créés par la pensée, et deviennent matériels
quand la pensée agit sur le phénoménal.
...
La moralité est également une forme de pensée, une conception spirituelle des choses, visant à établir un certain ordre.
Nous voyons bien ainsi que pour agir dans ce monde, il faut être pleinement dans ce monde.
Il faut être clair quand on dit/veut faire certaines choses dans le bouddhisme; et que ces choses soient bien réelles,
sinon on ne fait rien du tout, sinon, ce ne sont que des illusions.
Le "juste faire" comme d'un accomplissement parfait de tout,
n'est pas l'imaginaire qu'on voudrait inculquer pour réaliser l'éveil.
Notre esprit devenant éveil, ce n'est pas seulement lui qui est concerné.
En cela, la mise en place d'un ordre bouddhiste par le bouddha concerne une communauté religieuse, et des bouddhistes (peuple).
S'il est dit que le religieux peut atteindre l'éveil par l'enseignement,
il est aussi voulu par le bouddha que le peuple l'atteigne autrement, par les mérites.
Hors, ce qu'on dit souvent "extraordinaire" l'action méditative du moine, le spirituel (pur et symbolique),
a son correspondant matériel quand cela retombe sur le peuple. Ainsi le spirituel est en "symbiose" avec le corporel.
Je dis cela pour montrer qu'il ne faut pas s'ancrer dans une vision trop spirituelle de l'enseignement,
mais constamment garder pied sur terre.
Quand le bien mène à l'à venir, le mal vers le néant, il ne s'agit pas de moral, mais de l'essence.
Comprendre l'acte juste, le "rôle" du bien et du mal dans cet acte, c'est déjà y être et être.
... ...
- petit scarabé
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Ecrit le 28 févr.08, 06:55
Comprendre, c'est encore "croire" et le bouddhisme consiste plus à réaliser que de "croire". . .
Quand à la foi, si elle n'est pas aveugle, elle n'est pas étrangère au bouddhisme, surtout si celle-ci est authentique.
Les vérités de la foi ne comportent pas d’évidence, voire sont incompréhensibles au regard de la raison. Elle n’abolit pas le doute et elle ne rend pas l’existence plus facile, mais elle permet de se sentir membre de la communauté des croyants dans une religion. . .
La foi consacre l’incertitude et offre le salut au croyant. C’est aussi pourquoi le croyant ne peut pas vraiment accepter une autre révélation que la sienne, ce serait remettre sa foi en cause.
Aussi la tolérance est une valeur de la raison, non de la religion.
Pour tout homme qui place sa confiance dans le pouvoir de la raison la religion de la foi restera suspecte. Elle éveillera la méfiance du politique qui y voit un ferment de fanatisme possible. Elle peut sembler obscure au regard du scientifique, qui pense à travers des fait positifs et elle relèvera de l'obscurantisme pour le scientiste. Quant au philosophe, il y verra une démission de la liberté de l’esprit.
L’esprit religieux peut ne s’enfermer dans aucune croyance et c’est pourquoi il peut exister un esprit religieux sans religion établie, sans organisation et sans culte. Son véritable nom est la spiritualité.
C’est bien le problème actuel avec l’effondrement des idéologies et la mise à l’index des dogmes religieux concernant le fanatisme et l’intégrisme.
Le bouddhisme s’en sort assez bien avec cela puisqu’il n’est pas fondamentalement dogmatique, mais l’être humain est l’être humain et les pratiquants bouddhistes s’ils sont moins en prise avec cette douloureuse opposition « raison-foi » sont aussi en prise avec cette maladie mentale universelle qui consiste à se prendre pour quelque chose. . .
La foi authentique est nécessaire pour dépasser, ne pas se laisser piéger par quoi que ce soit de douteux ou suspect . . .
Quand à la foi, si elle n'est pas aveugle, elle n'est pas étrangère au bouddhisme, surtout si celle-ci est authentique.
Les vérités de la foi ne comportent pas d’évidence, voire sont incompréhensibles au regard de la raison. Elle n’abolit pas le doute et elle ne rend pas l’existence plus facile, mais elle permet de se sentir membre de la communauté des croyants dans une religion. . .
La foi consacre l’incertitude et offre le salut au croyant. C’est aussi pourquoi le croyant ne peut pas vraiment accepter une autre révélation que la sienne, ce serait remettre sa foi en cause.
Aussi la tolérance est une valeur de la raison, non de la religion.
Pour tout homme qui place sa confiance dans le pouvoir de la raison la religion de la foi restera suspecte. Elle éveillera la méfiance du politique qui y voit un ferment de fanatisme possible. Elle peut sembler obscure au regard du scientifique, qui pense à travers des fait positifs et elle relèvera de l'obscurantisme pour le scientiste. Quant au philosophe, il y verra une démission de la liberté de l’esprit.
L’esprit religieux peut ne s’enfermer dans aucune croyance et c’est pourquoi il peut exister un esprit religieux sans religion établie, sans organisation et sans culte. Son véritable nom est la spiritualité.
C’est bien le problème actuel avec l’effondrement des idéologies et la mise à l’index des dogmes religieux concernant le fanatisme et l’intégrisme.
Le bouddhisme s’en sort assez bien avec cela puisqu’il n’est pas fondamentalement dogmatique, mais l’être humain est l’être humain et les pratiquants bouddhistes s’ils sont moins en prise avec cette douloureuse opposition « raison-foi » sont aussi en prise avec cette maladie mentale universelle qui consiste à se prendre pour quelque chose. . .
http://www.buddhaline.net/annuairedubou ... sc&start=0Se prendre pour un moine. un yogui, un bouddhiste, un athée, un agnostique, un prêtre, un voleur, un banquier, un mari, un cocu, un employé, Napoléon, un parfait bouddha, etc, ne relèveraient-ils pas tous de la même maladie mentale ?
La foi authentique est nécessaire pour dépasser, ne pas se laisser piéger par quoi que ce soit de douteux ou suspect . . .
Ecrit le 28 févr.08, 08:50
Bonjour,
C'est un constat...
Tout homme sain peut se rendre compte qu'il y a un problème dans notre monde.
Là, j'aimerais bien qu'on parle du bouddhisme du bouddha comme quoi la compassion est en rapport avec l'humain, l'humanité.
L'esprit religieux se définissant par la spiritualité, je peux comprendre.
Histoire de maladie mentale ? Je ne comprends absolument pas.
A moins que ce soit encore en rapport avec le relatif. Mais là c'est un peu fort, surtout venant d'un bouddhiste.
D'un ordre bouddhiste ??? Parlons-nous encore du bouddhisme et du bouddha ?
"La foi authentique est nécessaire pour dépasser, ne pas se laisser piéger par quoi que ce soit de douteux ou suspect . . ."
C'est quoi la foi authentique ? Est-ce la foi dans le bouddha ? Dans la vérité ?
Quelle est-elle ?
Vers quoi mène-t'elle ? Pour quoi, pour qui ?
Se pièger par qui, par quoi ?
C'est quoi "ce bouddhisme" qui se place hors de tout, de l'humain et de l'humanité ?
C'est quoi "ce bouddhisme" ?
C'est un constat...
Tout homme sain peut se rendre compte qu'il y a un problème dans notre monde.
Là, j'aimerais bien qu'on parle du bouddhisme du bouddha comme quoi la compassion est en rapport avec l'humain, l'humanité.
L'esprit religieux se définissant par la spiritualité, je peux comprendre.
Histoire de maladie mentale ? Je ne comprends absolument pas.
A moins que ce soit encore en rapport avec le relatif. Mais là c'est un peu fort, surtout venant d'un bouddhiste.
D'un ordre bouddhiste ??? Parlons-nous encore du bouddhisme et du bouddha ?
"La foi authentique est nécessaire pour dépasser, ne pas se laisser piéger par quoi que ce soit de douteux ou suspect . . ."
C'est quoi la foi authentique ? Est-ce la foi dans le bouddha ? Dans la vérité ?
Quelle est-elle ?
Vers quoi mène-t'elle ? Pour quoi, pour qui ?
Se pièger par qui, par quoi ?
C'est quoi "ce bouddhisme" qui se place hors de tout, de l'humain et de l'humanité ?
C'est quoi "ce bouddhisme" ?
- ranzen
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Ecrit le 28 févr.08, 09:04
"ce bouddhisme" dont tu parle, c'est ce que Chögyam trungpa appelle le "matérialisme spirituel" et c'est ce dont il a toujours lutté.
En fait, le bouddhisme est très "terre à terre", contempler, comprendre la nature, soi et autour. C'est ainsi!! Pouvoir aider au mieux les autres sans être perturbé par ses émotions et par les éléments extérieurs. Un peu comme un médecin qui n'aurait pas besoin de matériel pour faire son diagnostique.
En fait, le bouddhisme est très "terre à terre", contempler, comprendre la nature, soi et autour. C'est ainsi!! Pouvoir aider au mieux les autres sans être perturbé par ses émotions et par les éléments extérieurs. Un peu comme un médecin qui n'aurait pas besoin de matériel pour faire son diagnostique.
- petit scarabé
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Ecrit le 28 févr.08, 13:13
Je suis tout à fait d’accord avec Ranzen, mais je ne vois pas où dans mon propos il est question de "bouddhisme qui se place hors de tout, de l’humain et de l’humanité?"C'est quoi la foi authentique ? Est-ce la foi dans le bouddha ? Dans la vérité ?
Quelle est-elle ?
Vers quoi mène-t'elle ? Pour quoi, pour qui ?
Se pièger par qui, par quoi ?
C'est quoi "ce bouddhisme" qui se place hors de tout, de l'humain et de l'humanité ?
C'est quoi "ce bouddhisme" ?
Mais plutôt exactement l’inverse( mais si je dis une bêtise, j’accepte humblement que l’on me montre mon erreur).
Tout tourne autour de l’égo évidemment, et pour être pleinement ici et maintenant, c’est à dire avec ce qui est de plus élevé en nous en tant qu’être humain sensible à l’humanité et ses valeurs comme le décrit si bien ranzen.; « de pouvoir aider au mieux les autres sans être perturbé par ses émotions et par les éléments extérieurs », l’obstacle principale est ce qui fait que nous ne soyons pas pleinement conscient , « présent » ( terre à terre comme dit ranzen) , et je n’ai fait à mon avis que décrire ces obstacles . . .
La foi aveugle, l’intégrisme, le fanatisme, se prendre pour quelquechose qui n’existe pas ( Napoléon, un moine, un bouddhiste etc. . .), les croyances erronées, tout comme aussi la raison est insuffisante dans ses limites etc . . .
Tout ce qui en faites crée la souffrance humaine en étant ailleurs que dans ce qui est tel que cela est au présent, en étant autre part que de vivre notre réalité d’être humain au présent. . .
Qu’est-ce qui te fait dire vuth « C'est quoi "ce bouddhisme" qui se place hors de tout, de l'humain et de l'humanité ? » ? ? ?
J’avoue que c’est moi qui ne comprends pas là?
Pour ce qui est de la foi authentique, je n’ai pas la prétention d’être tout à fait clean par rapport à cela, c’est en tout cas ce que je vise, mais c’est pour résumer ni la foi aveugle, ni l’absence de foi, c’est lié je pense à une certaine maturité d’être qui se traduit par une confiance inébranlable dans la vie au delà des croyances, de la raison et des opinions, une foi qui ne se laisse pas piéger par l’incertitude, le doute nihiliste ou la négativité. . .
Un site que je trouve intéressant sur la foi ; « foi chrétienne et foi bouddhiste ».
http://www.anussati.org/vivre/spip.php?article86
Ecrit le 28 févr.08, 20:34
Bonjour,
Le dépassement de son état pour mieux s'accorder avec le non-soi, et ainsi mieux comprendre et aider autrui,
je le comprend.
Le "bouddhisme" dit "matérialisme spirituel" suivant Chögyam trungpa, je peux le saisir,
tout dépend comment cela est enseigné, et ce qui est enseigné.
Ce qui me fait dire "C'est quoi "ce bouddhisme" qui se place hors de tout, de l'humain et de l'humanité ? ",
ce sont des pensées comme la citation (de Ranzen, d'autres maîtres ?) :
- Se prendre pour un moine. un yogui, un bouddhiste, un athée, un agnostique, un prêtre, un voleur, un banquier,
un mari, un cocu, un employé, Napoléon, un parfait bouddha, etc, ne relèveraient-ils pas tous de la même maladie mentale ?
Là, je ne suis pas d'accord.
La maladie mentale n'est pas un mal en soi, c'est son expression sur le monde qui l'est.
Si le malade porte atteinte à autrui, au bien-être ou à la vie, il y a faute, que ce soit volontaire ou pas (?),
c'est une autre question.
Est "malade mental", suivant moi, des gens qui se permettraient d'abuser, de faire violence et de tuer...
comme le cas de la foi aveugle, l’intégrisme, le fanatisme dit par Petit scarabé.
Pousser le "relativisme" jusqu'à considérer tout autre (moine, yogui, bouddhiste, athée, agnostique, prêtre, banquier,
mari, cocu, employé, bouddha ...) comme un malade potentiel, n'est pas juste, à moins que celui-là ne le soit vraiment,
mais là, il faut le savoir.
L'esprit du bouddha qui tend vers l'éveil, la recherche de la vérité, vouloir et saisir comment sont les phénomènes,
est justement le dépassement du "relativisme", pour être dans la juste connaissance.
A l'inverse, la non-connaissance ne permet pas à quelqu'un de dire si cet autre est malade ou pas ?, mauvais ou pas ?,...
auquel cas il aurait besoin de se faire soigner.
...
Quand on enseigne, il faut enseigner ce qu'on sait, et pas ce qu'on suppose.
Et aussi faire attention à l'expression de ses pensées, qui mène parfois et souvent au résultat inverse de ce qui est voulu.
L'acte juste vient de la pensée juste.
Si on reprend l'exemple de la citation, il ne faut donc pas considérer l'appriori,
que tous ces gens sont de potentiels malades mentaux (émanant de leur état spirituel), mais considérer leur état fondemmental.
Ainsi, quand on prend une chose, disons un caillou, quand on connait la composition physique du caillou, les atomes...
qui le composent, on le sait et on le voit, on va dire que c'est un caillou.
De même, si on prend un pensant, avant de dire que ce sont des malades, il faut connaitre leur état fondammental.
Comme le "caillou", le moine, ou yogui, bouddhiste, athée, agnostique, prêtre, banquier,... est tout simplement l'expression
de son fond.
Le caillou, moine, yogui, bouddhiste, athée,... sont de notre monde phénoménal.
Ensuite, si on rentre dans la dite vacuité, la forme se perd, mais l'entité "spirituelle" est toujours là.
Ce ne sont plus des atomes, mais des ondes et vibrations,
qui dans le cas du caillou en fait un caillou jusqu'à ce qu'il devienne autre,
qui dans le cas des autres, humains pensant, en font mari, cocu, employé, Napoléon, parfait bouddha,...
jusqu'à ce qu'ils deviennent autres.
N'est-pas en cela le karma, et l'éveil ?
D'un côté le devenir, et de l'autre l'omniscience.
... ...
L'"enseignement du relativisme", trop appuyé, partant de l'enseignement du bouddha montre des faiblesses
qui se veulent forces et vérités.
Le relatif veut certes dire de faire attention parce qu'on ne connait pas la vrai nature des choses (pas encore),
mais cela ne doit pas faire ancrer les pensées sur lui comme on le voit trop souvent,
exactement comment est appréhendée la vacuité, alors que celle-ci ne veut rien dire du tout.
Ce problème porte aussi atteinte à la juste perception du bouddhisme par les autres religions et communautés,
qui soit ne comprennent pas le bouddhisme à sa juste valeur, soit s'en sert contre lui.
Ce qui n'est pas juste, exactement comme quand on considère une religion suivant SES fondamentalistes.
Ce problème empêche (?) que les religions et communautés s'entendent pour aller vers la vérité tous ensembles,
au lieu de laisser faire, ceux qui font justement le mal aux autres.
Le "relatif" en lui-même empêche souvent de voir clair, par le fait de dire d'"être" et de ne pas "chercher à comprendre",
comme si la compréhension ne fait pas parti de l'état d'être.
ETRE, c'est tout notre entité qui l'est, en corps et en esprit. Ce n'est pas il y a d'un côté le corporel, de l'autre l'esprit.
On le sait bien, l'enseignement du bouddha même le montre, et "on" (certains) fait l'inverse.
D'un côté, on dit la force de l'esprit, de l'autre on "répprime" celle-ci.
D'un côté, on dit que l'éveil est aussi dans notre monde, pas seulement dans l'au-delà,
de l'autre on fait tout pour que la compréhension ne réfléchisse pas.
Ce qui ne va pas, c'est que les bouddhismes avancent peut-être (?), mais l'état du monde pas tellement.
Est-ce alors l'acte juste qui ne serait pas tout-à-fait juste, la pensée juste pas tout-à-fait juste ? Depuis 2500 ans ?
Acte juste et pensée juste ?
... ... ...
Le dépassement de son état pour mieux s'accorder avec le non-soi, et ainsi mieux comprendre et aider autrui,
je le comprend.
Le "bouddhisme" dit "matérialisme spirituel" suivant Chögyam trungpa, je peux le saisir,
tout dépend comment cela est enseigné, et ce qui est enseigné.
Ce qui me fait dire "C'est quoi "ce bouddhisme" qui se place hors de tout, de l'humain et de l'humanité ? ",
ce sont des pensées comme la citation (de Ranzen, d'autres maîtres ?) :
- Se prendre pour un moine. un yogui, un bouddhiste, un athée, un agnostique, un prêtre, un voleur, un banquier,
un mari, un cocu, un employé, Napoléon, un parfait bouddha, etc, ne relèveraient-ils pas tous de la même maladie mentale ?
Là, je ne suis pas d'accord.
La maladie mentale n'est pas un mal en soi, c'est son expression sur le monde qui l'est.
Si le malade porte atteinte à autrui, au bien-être ou à la vie, il y a faute, que ce soit volontaire ou pas (?),
c'est une autre question.
Est "malade mental", suivant moi, des gens qui se permettraient d'abuser, de faire violence et de tuer...
comme le cas de la foi aveugle, l’intégrisme, le fanatisme dit par Petit scarabé.
Pousser le "relativisme" jusqu'à considérer tout autre (moine, yogui, bouddhiste, athée, agnostique, prêtre, banquier,
mari, cocu, employé, bouddha ...) comme un malade potentiel, n'est pas juste, à moins que celui-là ne le soit vraiment,
mais là, il faut le savoir.
L'esprit du bouddha qui tend vers l'éveil, la recherche de la vérité, vouloir et saisir comment sont les phénomènes,
est justement le dépassement du "relativisme", pour être dans la juste connaissance.
A l'inverse, la non-connaissance ne permet pas à quelqu'un de dire si cet autre est malade ou pas ?, mauvais ou pas ?,...
auquel cas il aurait besoin de se faire soigner.
...
Quand on enseigne, il faut enseigner ce qu'on sait, et pas ce qu'on suppose.
Et aussi faire attention à l'expression de ses pensées, qui mène parfois et souvent au résultat inverse de ce qui est voulu.
L'acte juste vient de la pensée juste.
Si on reprend l'exemple de la citation, il ne faut donc pas considérer l'appriori,
que tous ces gens sont de potentiels malades mentaux (émanant de leur état spirituel), mais considérer leur état fondemmental.
Ainsi, quand on prend une chose, disons un caillou, quand on connait la composition physique du caillou, les atomes...
qui le composent, on le sait et on le voit, on va dire que c'est un caillou.
De même, si on prend un pensant, avant de dire que ce sont des malades, il faut connaitre leur état fondammental.
Comme le "caillou", le moine, ou yogui, bouddhiste, athée, agnostique, prêtre, banquier,... est tout simplement l'expression
de son fond.
Le caillou, moine, yogui, bouddhiste, athée,... sont de notre monde phénoménal.
Ensuite, si on rentre dans la dite vacuité, la forme se perd, mais l'entité "spirituelle" est toujours là.
Ce ne sont plus des atomes, mais des ondes et vibrations,
qui dans le cas du caillou en fait un caillou jusqu'à ce qu'il devienne autre,
qui dans le cas des autres, humains pensant, en font mari, cocu, employé, Napoléon, parfait bouddha,...
jusqu'à ce qu'ils deviennent autres.
N'est-pas en cela le karma, et l'éveil ?
D'un côté le devenir, et de l'autre l'omniscience.
... ...
L'"enseignement du relativisme", trop appuyé, partant de l'enseignement du bouddha montre des faiblesses
qui se veulent forces et vérités.
Le relatif veut certes dire de faire attention parce qu'on ne connait pas la vrai nature des choses (pas encore),
mais cela ne doit pas faire ancrer les pensées sur lui comme on le voit trop souvent,
exactement comment est appréhendée la vacuité, alors que celle-ci ne veut rien dire du tout.
Ce problème porte aussi atteinte à la juste perception du bouddhisme par les autres religions et communautés,
qui soit ne comprennent pas le bouddhisme à sa juste valeur, soit s'en sert contre lui.
Ce qui n'est pas juste, exactement comme quand on considère une religion suivant SES fondamentalistes.
Ce problème empêche (?) que les religions et communautés s'entendent pour aller vers la vérité tous ensembles,
au lieu de laisser faire, ceux qui font justement le mal aux autres.
Le "relatif" en lui-même empêche souvent de voir clair, par le fait de dire d'"être" et de ne pas "chercher à comprendre",
comme si la compréhension ne fait pas parti de l'état d'être.
ETRE, c'est tout notre entité qui l'est, en corps et en esprit. Ce n'est pas il y a d'un côté le corporel, de l'autre l'esprit.
On le sait bien, l'enseignement du bouddha même le montre, et "on" (certains) fait l'inverse.
D'un côté, on dit la force de l'esprit, de l'autre on "répprime" celle-ci.
D'un côté, on dit que l'éveil est aussi dans notre monde, pas seulement dans l'au-delà,
de l'autre on fait tout pour que la compréhension ne réfléchisse pas.
Ce qui ne va pas, c'est que les bouddhismes avancent peut-être (?), mais l'état du monde pas tellement.
Est-ce alors l'acte juste qui ne serait pas tout-à-fait juste, la pensée juste pas tout-à-fait juste ? Depuis 2500 ans ?
Acte juste et pensée juste ?
... ... ...
- petit scarabé
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Ecrit le 29 févr.08, 11:01
Celui qui a dit cela ( avec un certain humour satyrique) sur le site exprime quelque chose de fondamentale dans le bouddhisme qui est de se faire piéger par une représentation ( comme celles énumérés) que l’on se fait de soi-même, c’est l’égo, le « moi » le « soi » dont le Bouddha Sakyamuni ( le Bouddha historique) a démasqué comme n’ayant aucune réalité intrinsèque , c’est l’illusion fondamentale qui est à la base de la souffrance humaine dans le sens où l’être humain s’identifie à cette illusion . . .- Se prendre pour un moine. un yogui, un bouddhiste, un athée, un agnostique, un prêtre, un voleur, un banquier,
un mari, un cocu, un employé, Napoléon, un parfait bouddha, etc, ne relèveraient-ils pas tous de la même maladie mentale ?
Dans ce qui veut être exprimé, ce n’est pas pour juger ou condamner, il est ridicule de se sentir coupable d’être piégé par cette illusion de se prendre pour quelque chose ou que ce n’est pas bien d’avoir telle ou telle maladie mentale comme celle décrite, mais de démasquer ce piège pour en sortir. Le bouddhisme se base pratiquement exclusivement sur le constat de la souffrance, aussi il est complètement ridicule de culpabiliser les malades mentaux et ceux qui souffrent . . .La maladie mentale n'est pas un mal en soi, c'est son expression sur le monde qui l'est.
Si le malade porte atteinte à autrui, au bien-être ou à la vie, il y a faute, que ce soit volontaire ou pas (?),
c'est une autre question.
D’autant plus que pratiquement tout le monde se prends pour quelque chose . . .
La culpabilité dans le bouddhisme est vu sans aucune ambiguïté comme un poison.
C’est pour cette raison que je ne comprends pas ta réponse . . .
Mais il est vrai que le style de la citation est un peu spécial , on aime ou pas, question de goût . . .
Y’en a par exemple qui aime bien Raymond Devos comme humoriste , mais qui déteste Coluche parce qu’il le trouve vulgaire ! ! !
Et d’autres vont trouver que certaines personnes bien pensantes qui parlent comme il faut comme étant bien plus vulgaire que Coluche avec ses « gros mots » . . .
Question de goût et d’appréciation. . .
Ecrit le 03 mars08, 18:50
Bonjour,
Prendre refuge dans le Dharma.
L'acte juste est inhérent à l'enseignement, ce que le bouddhiste, tout croyant, et autre (?), doivent faire.
Mais si le vol d'un papillon pourrait déclencher un ouragan à l'autre bout du monde (?),
certainement qu'un acte pensé peut changer la face du monde.
Suivre la Loi.
La pensée juste est inhérente à la Loi.
La Loi est le Dharma, dans le Dharma, Elle est la Vie, permet la Vie.
Un acte, s'il se veut juste, doit tenir compte de tout cela.
Si on veut obtenir un acte juste, il faut penser juste. Il faut être dans le "monde", être dans le dharma,
ET "suivre la loi", savoir suivre le fil de la vie.
Difficile est l'enseignement du bouddha, mais pas plus pénible que pour celui qui subit toutes les souffrances
et misères du monde.
Pour suivre l'enseignement, il faut comprendre cet enseignement, le méditer, et être en vérité.
Plus le croyant entre dans le dharma, l'enseignement et son essence, et moins l'acte devient simple à mettre en oeuvre,
car il est en dépendance non pas du soi, mais du tout.
Etre dans le dharma, "ou être en vérité", est la condition fondamentale. Cela veut dire que l'auteur de l'acte doit savoir
se détacher du soi, et tenir compte des autres, de la répercussion de son acte sur les autres, et des effets que son acte
portent sur le monde. Cela veut dire, que l'auteur de l'acte ne doit plus être seulement lui, mais également en tout autre.
Suivre la loi, "ou suivre la vie, le fil de la vie", c'est non seulement être capable de
méditer le soi et le non-soi (être dans le dharma),
mais c'est penser et suivre le devenir de son acte, suivre le devenir de soi à travers son acte,
suivre le devenir d'autrui et du tout autre à cause de cet acte.
Nous sommes ainsi en soi et en tout, interdépendants entre les phénomènes, et interdépendants dans le devenir et l'à venir
des phénomènes.
Nous devenons Un, en Vérité, c'est cela qui permettra l'acte juste.
Mais ce n'est pas encore suffisant.
Pour que l'acte puisse être juste, il faut considérer le bien et le mal, il faut comprendre le bien et le mal.
Pour les comprendre, il faut aller à leurs origines. C'est seulement ainsi qu'on sera capable de mettre en oeuvre le bien,
et de combattre si nécessaire le mal, ou tout au moins l'éviter ou l'évincer.
Dans notre monde ou dans l'au-delà, le "bien" est ce qui amène la vie, c'est la roue de la vie qui n'a cesse de tourner.
Dans la perception et la réalité humaine, le bien est ce qui permet notre continuité dans le bien-être et le bonheur,
ce qui nous assure un avenir.
Dans notre rapport d'interdépendance, le bien est ce que nous faisons tous, les uns vis-à-vis des autres.
Dans la causalité première, il n'y a pas de mal, il n'y a que la roue qui tourne, la vie qui passe.
Dans la perception et la réalité humaine, le mal est ce qui empêche la vie de se développer, la pensée de réagir,
et qui en finalité nous ramène vers l'inexistence, et non pas vers l'éveil.
Dans notre rapport d'interdépendance, le mal est ce que nous faisons, en créant du tord aux autres,
en nuisant à la vie d'autrui, et par répercussion en nuisant à soi-même.
Notre environnement de bien, et de mal, c'est nous qui le créons. Nous "faisons" notre enfer, et notre paradis.
"Un peu plus loin", que seraient le mal et le bien, que seraient l'enfer et le paradis ?
A ces questions, il faut connaitre les causes.
Le mal (et le bien) ne vient pas tout seul, comme ça. Il n'existe pas là par hasard, pour nous nuire et nous empêcher de vivre,
il n'est pas "inhérent à l'éternité".
Le mal (et le bien) vient très précisément de la pensée.
C'est exactement ce que dit le bouddha : la pensée est à l'origine de tout, la création, l'univers,...
Dans notre monde et un peu plus loin, c'est aussi notre pensée, et d'"autres pensées", qui créent le mal,
et créent un et plusieurs environnements de mal (agrégation).
Le mal n'est pas d'éternité, mais il existe bel et bien, comme le bien,
et les "enfers", les environnements de mal aussi, comme les "paradis".
Ce qui amène une pensée, humaine ou pas, vers le mal, c'est le phénomène, en lui, c'est l'entité.
Tant qu'un phénomène "ne se percoit pas", ne se voit pas, trop, il est intégré au monde.
A partir du moment où cette entité se percoit trop, ne voit plus, qu'elle et uniquement elle,
elle va chercher à "vivre absolument" et au détriment des autres, elle va penser et agir, elle va tout mettre en oeuvre pour
créer un environnement égoiste, élever son ego,... convaincre et utiliser d'autres pensées à la servir, et écraser les autres.
Ce qui est bon pour elle, va vite devenir un enfer pour d'autres.
Et le mal se développe ainsi. Peu à peu il se justifie en tant que systéme de vie autonome, au détriment de l'humanité.
Et le mal se répend, jusqu'à ce qu'on la combatte.
Et on doit la combattre.
Laisser se répendre le mal, c'est toujours au détriment de l'humanité toute entière.
Le mal commence à détruire la vie autour, puis il se consumme lui-même.
Mara, le diable,... que l'on dise un mal par-ci ou par-là, que l'on parle d'entité maléfique ou d'enfer,...
il faut juste comprendre que le mal n'est pas tout puissant.
Le mal est seulement un phénomène, réel, nait de la pensée. Un phénomène comme tous les autres phénomènes, pas plus,
pas moins.
L'illusion qu'il se donne et donne le fait croire d'ailleurs, et omnipotent, tout puissant.
Mais cette illusion-là n'existe et ne peut survivre que si elle arrive à convaincre qu'elle est invincible.
Quand on connait sa vraie nature phénoménale, la nuisibilité engendrée, l'humanité est alors à même de la vaincre.
Comment vaincre un mal, LE MAL ?
Le mal-soi doit être vaincu par le soi, c'est celui qui est en chacun de nous, celui qui "est donc à notre portée",
profond mais que le soi peut atteindre.
Le mal autre est celui que nous subissons, mais à l'extérieur de soi. Les deux sont interdépendants.
Le mal autre, nous en avons peur parce qu'il n'est pas de nous. Nous ne savons pas toujours comment le combattre,
nous le subissons trop. Nous en souffrons, et nous en mourrons parfois.
C'est ainsi qu'il faut savoir être dans la loi, le dharma,... être EN vérité,...
se détacher du soi, être avec et en d'autres pensées.
C'est la cohésion d'esprits, c'est devenir un en l'humanité.
Vous faites alors parti d'un Tout, qui Lui comprend et voit le Mal qui est en Lui.
A ce moment-là, le mal autre qui n'était pas en vous, devient le Mal en Tout, et en VOUS.
Vous devenez le Tout autre, l'humanité un, capable de combattre et de vaincre le Mal en Lui.
"Seul on ne peut rien faire... mais unis..."
Soyons unis, mettons en oeuvre l'interdépendance.
Que ce soit un probléme de société, international,... ou environnemental...
c'est la Voie à suivre, la Loi à suivre.
Le bouddha l'a dit : le Un devient multitude,... et la multitude deviendra Un
Prendre refuge dans le Dharma.
L'acte juste est inhérent à l'enseignement, ce que le bouddhiste, tout croyant, et autre (?), doivent faire.
Mais si le vol d'un papillon pourrait déclencher un ouragan à l'autre bout du monde (?),
certainement qu'un acte pensé peut changer la face du monde.
Suivre la Loi.
La pensée juste est inhérente à la Loi.
La Loi est le Dharma, dans le Dharma, Elle est la Vie, permet la Vie.
Un acte, s'il se veut juste, doit tenir compte de tout cela.
Si on veut obtenir un acte juste, il faut penser juste. Il faut être dans le "monde", être dans le dharma,
ET "suivre la loi", savoir suivre le fil de la vie.
Difficile est l'enseignement du bouddha, mais pas plus pénible que pour celui qui subit toutes les souffrances
et misères du monde.
Pour suivre l'enseignement, il faut comprendre cet enseignement, le méditer, et être en vérité.
Plus le croyant entre dans le dharma, l'enseignement et son essence, et moins l'acte devient simple à mettre en oeuvre,
car il est en dépendance non pas du soi, mais du tout.
Etre dans le dharma, "ou être en vérité", est la condition fondamentale. Cela veut dire que l'auteur de l'acte doit savoir
se détacher du soi, et tenir compte des autres, de la répercussion de son acte sur les autres, et des effets que son acte
portent sur le monde. Cela veut dire, que l'auteur de l'acte ne doit plus être seulement lui, mais également en tout autre.
Suivre la loi, "ou suivre la vie, le fil de la vie", c'est non seulement être capable de
méditer le soi et le non-soi (être dans le dharma),
mais c'est penser et suivre le devenir de son acte, suivre le devenir de soi à travers son acte,
suivre le devenir d'autrui et du tout autre à cause de cet acte.
Nous sommes ainsi en soi et en tout, interdépendants entre les phénomènes, et interdépendants dans le devenir et l'à venir
des phénomènes.
Nous devenons Un, en Vérité, c'est cela qui permettra l'acte juste.
Mais ce n'est pas encore suffisant.
Pour que l'acte puisse être juste, il faut considérer le bien et le mal, il faut comprendre le bien et le mal.
Pour les comprendre, il faut aller à leurs origines. C'est seulement ainsi qu'on sera capable de mettre en oeuvre le bien,
et de combattre si nécessaire le mal, ou tout au moins l'éviter ou l'évincer.
Dans notre monde ou dans l'au-delà, le "bien" est ce qui amène la vie, c'est la roue de la vie qui n'a cesse de tourner.
Dans la perception et la réalité humaine, le bien est ce qui permet notre continuité dans le bien-être et le bonheur,
ce qui nous assure un avenir.
Dans notre rapport d'interdépendance, le bien est ce que nous faisons tous, les uns vis-à-vis des autres.
Dans la causalité première, il n'y a pas de mal, il n'y a que la roue qui tourne, la vie qui passe.
Dans la perception et la réalité humaine, le mal est ce qui empêche la vie de se développer, la pensée de réagir,
et qui en finalité nous ramène vers l'inexistence, et non pas vers l'éveil.
Dans notre rapport d'interdépendance, le mal est ce que nous faisons, en créant du tord aux autres,
en nuisant à la vie d'autrui, et par répercussion en nuisant à soi-même.
Notre environnement de bien, et de mal, c'est nous qui le créons. Nous "faisons" notre enfer, et notre paradis.
"Un peu plus loin", que seraient le mal et le bien, que seraient l'enfer et le paradis ?
A ces questions, il faut connaitre les causes.
Le mal (et le bien) ne vient pas tout seul, comme ça. Il n'existe pas là par hasard, pour nous nuire et nous empêcher de vivre,
il n'est pas "inhérent à l'éternité".
Le mal (et le bien) vient très précisément de la pensée.
C'est exactement ce que dit le bouddha : la pensée est à l'origine de tout, la création, l'univers,...
Dans notre monde et un peu plus loin, c'est aussi notre pensée, et d'"autres pensées", qui créent le mal,
et créent un et plusieurs environnements de mal (agrégation).
Le mal n'est pas d'éternité, mais il existe bel et bien, comme le bien,
et les "enfers", les environnements de mal aussi, comme les "paradis".
Ce qui amène une pensée, humaine ou pas, vers le mal, c'est le phénomène, en lui, c'est l'entité.
Tant qu'un phénomène "ne se percoit pas", ne se voit pas, trop, il est intégré au monde.
A partir du moment où cette entité se percoit trop, ne voit plus, qu'elle et uniquement elle,
elle va chercher à "vivre absolument" et au détriment des autres, elle va penser et agir, elle va tout mettre en oeuvre pour
créer un environnement égoiste, élever son ego,... convaincre et utiliser d'autres pensées à la servir, et écraser les autres.
Ce qui est bon pour elle, va vite devenir un enfer pour d'autres.
Et le mal se développe ainsi. Peu à peu il se justifie en tant que systéme de vie autonome, au détriment de l'humanité.
Et le mal se répend, jusqu'à ce qu'on la combatte.
Et on doit la combattre.
Laisser se répendre le mal, c'est toujours au détriment de l'humanité toute entière.
Le mal commence à détruire la vie autour, puis il se consumme lui-même.
Mara, le diable,... que l'on dise un mal par-ci ou par-là, que l'on parle d'entité maléfique ou d'enfer,...
il faut juste comprendre que le mal n'est pas tout puissant.
Le mal est seulement un phénomène, réel, nait de la pensée. Un phénomène comme tous les autres phénomènes, pas plus,
pas moins.
L'illusion qu'il se donne et donne le fait croire d'ailleurs, et omnipotent, tout puissant.
Mais cette illusion-là n'existe et ne peut survivre que si elle arrive à convaincre qu'elle est invincible.
Quand on connait sa vraie nature phénoménale, la nuisibilité engendrée, l'humanité est alors à même de la vaincre.
Comment vaincre un mal, LE MAL ?
Le mal-soi doit être vaincu par le soi, c'est celui qui est en chacun de nous, celui qui "est donc à notre portée",
profond mais que le soi peut atteindre.
Le mal autre est celui que nous subissons, mais à l'extérieur de soi. Les deux sont interdépendants.
Le mal autre, nous en avons peur parce qu'il n'est pas de nous. Nous ne savons pas toujours comment le combattre,
nous le subissons trop. Nous en souffrons, et nous en mourrons parfois.
C'est ainsi qu'il faut savoir être dans la loi, le dharma,... être EN vérité,...
se détacher du soi, être avec et en d'autres pensées.
C'est la cohésion d'esprits, c'est devenir un en l'humanité.
Vous faites alors parti d'un Tout, qui Lui comprend et voit le Mal qui est en Lui.
A ce moment-là, le mal autre qui n'était pas en vous, devient le Mal en Tout, et en VOUS.
Vous devenez le Tout autre, l'humanité un, capable de combattre et de vaincre le Mal en Lui.
"Seul on ne peut rien faire... mais unis..."
Soyons unis, mettons en oeuvre l'interdépendance.
Que ce soit un probléme de société, international,... ou environnemental...
c'est la Voie à suivre, la Loi à suivre.
Le bouddha l'a dit : le Un devient multitude,... et la multitude deviendra Un
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