Donc l'islam ne peut prétendre à l'universalité dans la mesure où il n'est pas immédiatement compréhensible par les non-arabophones et dans une moindre mesure par les arabophones non familier de l'arabe du 7eme siècle. l'argument se retourne contre ses promoteurs.a écrit :il faut connaître l'arabe pour juger le Coran et les haddiths
Il en est de même pour les arguments scientifiques qui prétendent venir d'une connaissance non humaine qui au final se révèle seulement humaine et à ce titre superficielle. "Connaissance" qui comme la langue enferme les croyants dans la sphère coranique d'où ils ne peuvent sortir puisque pour eux il s'agit rien de moins que de la langue et de la science de Dieu, toutes deux indépassables. L'enjeu de cela dépasse largement la linguistique ou la véracité scientifique; ainsi la problématique interroge-t-elle sur un dogme qui ne serait pas compréhensible de tous mais se justifierait par lui-même et sur une "vérité scientifique" qui n'en serait pas.