Là ou j'ai aussi de la difficulté c'est quand on parle aussi d'espèces ou le mâle est beaucoup plus gros ou robuste que les femelles.
Chez la plupart des espèces, c'est l'inverse : c'est la femelle qui est plus imposante et robuste.
En outre, chez beaucoup d'espèces, la femelle peut se reproduire sans hommes.
Pour le reste, tu penses à l'envers.
Tu dis :
S'il survient une catastrophe quelconque et que seul les mâles survivent l'espèce s'éteinds.
Comme si pour toi, aucune espèce ne devait jamais s'éteindre.
Bah oui, en effet, s'il n'y a plus assez de mâle, ou de femelles, ou les deux dans une population, elle s'éteint. Et cela arrive souvent.
Tu ne comprends pas parceque tu t'imagines que tout est parfait, que l'équilibre est parfaitement respecté, et qu'aucune espèce ne disparait jamais.
C'est faux : en réalité, il n'y a pas d'équilibre parfaitement respecté etc...
Simplement : les espèces qui ne l'ont pas, cet équilibre, les espèces chez lesquelles il n'y a plus assez d'individus d'un sexe pour assurer leur perrénité, disparaissent.
Et seules les espèces chez lesquels il y a suffisamment de mâles et de femelles perdurent. Ce qui ne veut pas dire qu'il y ait équilibre : il y a énormément d'espèces chez lesquelles il y a beaucoup plus d'individus d'un sexe que de l'autre. Ce qui compte, ce n'est pas le pourcentage de femelles ; c'est le nombre d'individus du sexe le moins représenté. Tant qu'il y a assez de mâles et de femelles, tout est ok.
Le problème c'est qu'il y a un bon nombre d'espèce ou la différence entre mâle et femelle avantage l'un et désavantage l'autre.
Ils ne sont généralement pas en conccurence, les deux étant nécessaires pour la reproduction.
Ceci dit, il y a des espèces chez lesquelles les mâles ont disparus. Exemple : les lézards fouette-queue.
Les deux sexes étaient en conccurence, les femelles ont gagnée, ont évincé les mâles, et se débrouillent maintenant toutes seules.
Là ou je veux en venir c'est que la sélection naturelle peut foirer. Dans les scénarios possible il y a aussi les espèces ou seul le mâle ou la femelle va à la chasse pour nourrir la famille, si le mâle ne reviens jamais c'est catastrophique. Dans certains scénarios ce ne sont pas toujours les plus fort qui survivent. Et dans certains scénarios les survivants sont aussi condamné que ceux qui sont mort.
Ce n'est pas un foirage de la sélection naturelle, puisqu'il s'agit d'espèces "défaillantes", qui disparaissent au profits d'autres espèces plus performantes. La sélection naturelle n'agit pas seulement au sein de l'espèce, mais aussi entre espèces !
Ce que tu dis est vrai, mais ça fait partie intégrante de la théorie de l'évolution ; ça n'est en rien un problème. Il suffit d'avoir une vision plus globale de la chose.
En tout cas je reviens à mon idée la foi des évolutionnistes défie tout ce qui a été, tout ce qui est et tout ce qui sera.
Les gens disaient la même chose au début quant on leur a dit que la Terre est ronde. Ils ont tous trouvé ça stupide : pourtant, on voit bien qu'elle est plate : on a les pieds dessus ! Et pensez donc à ce qui se passerait si elle était vraiment ronde ! il n'y aurait pas de mer, toute l'eau coulerait de l'autre coté...
Et bien quant on y réfléchis un peu mieux, qu'on prends la peine de mieux comprendre cette théorie, et ses corrolaires, on s'apperçoit qu'elle décrit remarquablement bien des choses qu'on avait pas pu décrire avant.
Comment tu expliques qu'on puisse obtenir des nouvelles variétés, voire même de nouvelles espèces, juste en choisissant des graines plutôt que d'autres en agriculture ?!?
Si à force de choisir des graines plutôt que d'autres, l'homme en à peine 2000 ans fait apparaitre autant de nouvelles variétés, et de nouvelles espèces, imagine un peu ce que la nature a pu faire en plus de 2 milliards d'années !!
Elle aussi choisi des graines, et des individus qui vont survivre ou pas, se reproduire ou pas...
C'est exactement la même chose : à chaque génération, il se créé un peu plus de diversité via les mutations, via des croisements, des hybridations, des flux de gènes.
Une partie infime de cette nouvelle diversité est transmise de génération en génération, et s'accumule, accumulant par là les différence entre populations soumises à des critères de sélection différents.
Là où l'hiver est dur, les plantes et animaux qui y survivent le mieux, en faisant plus de réserves etc... survivent mieux. Là où il n'est pas dur, les animaux et plantes les plus efficaces survivent mieux...
Et on l'observe en temps réel : on voit les mutations apparaitre, être sélectionnées, ou non. On voit des espèces apparaitre, d'autre disparaitre...