Mil21 a écrit : Je suis d'accord avec la dernière phrase: cela vous parait évident. La phrase précédente (c'est évident) je te répondrai absolument pas. L'idée d'une pensée et d'une conscience à l'origine de l'univers est loin d'être universelle.
Pourtant elle l'est...Sur tous les continents où des communautés humaines vivent, cela leur parait évident. Il n'y a qu'en occident, où le matérialisme athée est répandu depuis les dernières décennies, grâce a de nombreuses acrobaties dialectiques, et à une intense propagande anti-religieuse dès l'enseignement scolaire. Tout ça dans le but de contrer les communautés religieuses, et de fracturer et isoler l'individu, ce qui permet de décupler la marge de bénéfice de chaque individu, perdant toute dignité et valeur humaine, pour régresser à celle du vulgaire consommateur. L'athéisme en réalité, est surtout une position anti-cléricale à la base, et non vraiment anti-Dieu. Mais après, pour éliminer toute trace de spiritualité, les tenants du capitalisme trouvaient que ce n'était toujours pas assez pour produire plus de consommateurs incapables de dénicher les manipulations (pourtant flagrantes) et les abrutir sans qu'ils s'en rendent compte.
tguiot a écrit :
Puis-je paraphraser ?
"Par le passé, j'ai toujours dit que l'histoire des djinns n'existe que dans la tête des crétins, avec tous mes respects pour les musulmans"
Il n'y a pas que les Musulmans qui y croient (bien qu'il ne s'agisse pas d'une croyance, quand on a déjà vécu certaines expériences, et menées des enquêtes et des recherches sérieuses). Les Juifs, les Chrétiens, les Hindous, les Zoroastriens, les nombreuses tribus africaines, et celles d'Asie, d'Océanie et d'Amérique Latine savent aussi que les "esprits" existent.
Poildru a écrit :Petite intervention de ma part pour poser une petite question à Hamza suite à cette phrase de sa part :
Hamza, qu'entends-tu par évolutionnisme non-darwiniste ? Pourrais-tu éclairer ma lanterne s'il te plaît ? Je t'avoue ne pas très bien comprendre...
Pour répondre à je ne sais plus qui, je crois en l'évolution, mais pas celle où tout serait expliqué par le "hasard", les mutations aléatoires et la sélection naturelle, qui, même tous ses facteurs réunis, sont encore insuffisants pour expliquer toutes les subtilités des mécanismes liés à l'évolution. Pour moi, il me parait évident que l'évolution suit un chemin tout tracé, clairement orienté et totalement canalisé.
Je crois en l'évolution, mais pas de la même manière que celle décrite par la théorie synthétique de l'évolution, où ses 3 principes majeurs sont:
- L'évolution est graduelle et se produit par variations continues...
- C'est la sélection naturelle qui est le moteur principal de l'évolution en privilégiant les espèces les mieux adaptées à leur environnement.
- Le changement évolutif par mutation peut se faire de deux façons : l'anagenèse (une lignée descendante remplace une lignée ancestrale dans la continuité) et la cladogenèse (une lignée ancestrale se scinde en deux lignées descendantes).
Mais depuis les années 70, non seulement la Synthèse a été remise en cause par la paléontologie, car, en effet, les découvertes récentes de fossiles ne s'accordent pas avec le principe d'évolution graduelle. Certaines espèces semblent surgir dans les couches géologiques sans que l'on puisse parvenir à les raccrocher directement à une lignée...
C'est tout d'abord Niles Eldredge puis Stephen Jay Gould, dont les idées se rejoignaient, qui ont relancé le débat.
Une nouvelle théorie était née: les équilibres ponctués.
Mais des biologistes et des généticiens remettent en question le statut de l’ADN et la toute puissance des gènes dans le modèle actuel expliquant les phénomènes héréditaires. D'autres, montrent les limites de la sélection naturelle dont les darwiniens voudraient faire une panacée universelle permettant d’expliquer toutes les adaptations les plus subtiles des organismes à leur environnement. Il y a aussi ceux qui mettent en lumière l’existence de processus qui se déroulent sur le très long terme et qui semblent avoir une logique propre, qui se situe hors d’atteinte des modifications de l’environnement. Ainsi la cause de la bipédie se situe dans une « tendance lourde » (une flexion des embryons de primates qui se produit toujours dans la même direction pendant 60 millions d’années) et non dans des modifications ponctuelles de l’environnement dans lequel vivaient les ancêtres des australopithèques (la théorie de «l’East Side Story» liée à l’effondrement de la Rift Valley), ce que semblent confirmer des trouvailles récentes comme celles de l’équipe de Michel Brunet.
Pour ma part, il saute aux yeux que "l'évolution" ne part pas dans tous les sens, mais poursuit le même sens depuis que l'être humain existe, et qu'il ne s'agit pas là d'un processus aveugle et aléatoire, et qu'il y a d'autres facteurs qui entrent en jeu. L'évolution poursuit un chemin déjà tracé, qui est canalisé et orienté que dans un sens, et ce, depuis le début. Là où des personnes y voient un processus aveugle, moi j'y vois le contraire (comme d'autres).
Tout cela nous montre une chose: les postulats de base de la théorie darwinienne selon lesquels les principaux facteurs qui dirigent l’évolution sont des mutations se produisant au hasard et triées par la sélection naturelle sont bien trop limités. Ils permettent certes d’expliquer de très nombreux phénomènes. Mais ce qui est intéressant pour l’avenir de la biologie, c’est justement ce qu’ils n’expliquent pas.