samra a écrit :@@ totocapt
"Que dire d'un Dieu qui encourage l'orgueil, l'arrogance et le mensonge" montre -moi en quoi" le dieu des musulmans "encourage l'orgueil ,l'arrogance ,le mensonge....
Orgueil: (au sens d'une estime excessive de sa propre valeur)
"... Vous êtes
la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes: vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah ..." (Sourate 3v110)
Cette parole coranique vise à faire l'éloge de Muhammad et de ceux qui le suivent. Une déclaration péremptoire qui donne un sentiment de supériorité renforçant l'orgueil et la présomption qui sont déjà attachés à notre nature dès notre naissance. En conséquence de quoi, ce sentiment pousse non seulement à se louer soi-même, mais par là-même au mépris de ceux qui ne font pas partie de "la meilleure communauté". L'Histoire nous montre qu'en ce domaine, les musulmans ont été plutôt féconds...
Après avoir cité cette sourate, le musulman Al-Hashimî affirme au chrétien Al-Kindî dans une apologétique à l'époque du calife Al-Ma'mûn (813-834): "... J'ai donc pitié de toi - plaise à Dieu de te garder! - que tu sois du nombre des gens destinés à l'enfer et qui sont les pires créatures, et j'ai souhaité que tu deviennes membre de cette communauté qui est la meilleure apparue parmi les hommes ..." On est loin de l'humilité profonde de Saint Paul qui affirmait qu'il était le plus grand des pécheurs (1 Timothée 1v15).
Les fruits de ce leg spirituel se voient dans la Charia même, avec l'inégalité affirmée et encouragée entre musulmans et non-musulmans. Même pour l'école juridique la plus modérée du droit sunnite, l'école chaféite, la jurisprudence est claire: "...
Le Juif et le Chrétien valent le tiers d'un Musulman, le Zoroastrien et même l'idolâtre - lorsqu'il a obtenu un sauf-conduit - en vaut un quinzième ..." Dans la loi coranique, les non-musulmans qui vivent dans un pays musulman ont un statut inférieur. Ils ne peuvent pas témoigner contre un musulman. Donc, par exemple, s'il n'y a pas de témoin et dans la mesure où la Charia est appliquée intégralement, un musulman peut cambrioler le domicile d'un non-musulman en toute impunité...
Appartenir à "la meilleure communauté" conforte en effet un orgueil juridique. La validité du serment d'un
dhimmî contre celui d'un musulman n'est pas reconnu. Le refus de recevoir le témoignage d'un
dhimmî se fonde selon un
hadîth fort, celui de Bokhâri (t. II, titre 52, chap. XXIX), sur la nature
perverse et mensongère de l'infidèle qui s'entête à nier la
supériorité de l'islam. Le même raisonnement interdisait l'exécution d'un musulman, même coupable, si l'offensé était un infidèle. Car selon un autre
hadîth fort, celui de Muslim, "...
Aucun Musulman ne mourra, mais Allah admettra à sa place dans l'enfer un Juif ou un Chrétien ..." (t. IV, chap. 1149, (6666).) "La meilleure communauté" ne souffre d'aucune exception!
A partir de là, le statut de dhimmî est avalisé, et encouragé dans une discrimination où
toujours l'orgueil du musulman, don d'Allah, sera favorisé: "... '
Humiliation et dérision doivent être le lot de ceux qui désobéissent à ma parole.' Les
dhimmî sont les plus réfractaires à Son commandement et opposés à Sa parole; par conséquent
ils méritent d'être humiliés en les différenciant des Musulmans qu'Allah a exaltés, en raison de leur soumission à [Allah] et à son Prophète, au-dessus de ceux qui Lui désobéissent. Ceux-ci Il les a humiliés, rabaissés, et rendus abominables de façon que la marque du mépris soit manifeste sur eux pour qu'ils puissent être différenciés par leur apparence [...] L'abandon ou la substitution de ces lois d'Umar par d'autres lois, même si elles sont acceptées par les autorités religieuses, constitue une négligence de la part de celui à qui Allah a ordonné [le respect de] la vérité et l'écrasement de Ses ennemis.
Car en leur permettant de manifester leur impiété et de sortir du statut d'infériorité, la religion d'Allah, Son Prophète, Son Livre et les Musulmans sont, de ce fait, diffamés ..." Ibn Qayyim Al-Jawziyya,
Sharh arsh-shurût al-Umriyya (fr: "Commentaire sur le Pacte d'Umar")
Arrogance: (au sens d'une insolence qui se manifeste par un côté hautain, méprisant)
"... En vérité Nous t'avons accordé une victoire éclatante,
afin qu'Allah te pardonne tes péchés, passés et futurs, qu'Il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur une voie droite ..." (Sourate 48v1-2)
Il est vrai que cette sourate était au départ adressée à Muhammad. Mais de suite il faut le préciser: il a toujours été apprécié pour le musulman de pouvoir faire sienne cette sourate. Par exemple en 793 à Kairouan, il y eu un cortège pour le gouverneur de la cité Fadl b. Rawh B. Hatim. Sur le parcours, le gouverneur aperçut un vase garni de plantes odoriférantes avec la sourate mentionnée plus haut. Par la suite, lorsqu'il apprit qui fut l'origine de cette délicatesse, à savoir un chrétien du nom de Qustas, il se montra généreux à son égard. Ce qui flatte n'est jamais refusé par un musulman, surtout si cela vient d'un
dhimmî dans la nécessité, ce qui lui permet de montrer sa grandeur d'âme: mais avec mépris et condescendance car un
dhimmî ne mérite pas plus...
Et les exemples ne manquent pas à ce sujet! Non seulement l'arrogance a été encouragée de fait vis-à-vis des
dhimmîs notamment, mais en plus codifiée: car si Allah doit parachever Son bienfait sur l'Oumma, cela doit se faire toujours dans l'objectif de toujours plus de pardon de péchés pour les musulmans. En un mot, dans la pleine bonne conscience d'actes
haram...
"... Il est strictement interdit d'appeler un dhimmî "sieur" ou "maître", comme il est dit dans le hadîth [...]. Quant à les appeler "Gloire de l'Etat", "Pilier de l'Etat", etc..., ceci n'est pas permis. Si l'un d'eux porte ces titres, alors un Musulman ne doit pas les lui conférer. S'il est un Chrétien, qu'il l'appelle,
"Toi, là, Chrétien", "toi, là, ô croix", et si c'est un juif, qu'on l'adresse par ces mots:
"Toi, là, Juif" ..." Ibn Qayyim Al-Jawziyya,
Sharh arsh-shurût al-Umriyya ("Commentaire sur le Pacte d'Umar").
"... Il est
interdit de leur offrir une place d'honneur dans une réunion de Musulmans, de leur témoigner de l'amitié et de les saluer. Si vous avez salué une personne que vous pensiez être musulmane et que vous appreniez qu'elle est
dhimmî,
retirez votre salut en prétextant "qu'elle a répondu à ma salutation". Si l'un deux vous salue, qu'il lui soit répondu seulement "de même à vous". Si vous correspondez avec l'un d'eux, dites: "Salutations à qui suit le droit chemin" [sous-entendu ici que le Musulman s'auto-adresse la salutation]. Mais
évitez de les féliciter, de les consoler, de les visiter à moins que vous n'espériez convertir à l'Islam la personne que vous visitez [...]
On ne doit pas se lever pour les saluer en premier [...] Si un Musulman accompagne l'infidèle salué, adressez lui votre salutation et
ne vous permettez pas "Comment allez-vous, comment avez-vous été, comment vous sentez-vous?" On peut dire "Que Dieu vous honore et vous guide" ce qui signifie "vers l'islam". On peut dire "Que Dieu vous donne longue vie, grande richesse et beaucoup d'enfants" parce que cela implique
le paiement de nombreuses taxes de capitation ..." Al-Damanhûri, "Iqâmat al Hujja al-bâhira 'ala hadm kanâ'is Misr wa-l-Qâhira" (fr: Présentation de la preuve claire pour la destruction obligatoire des églises du vieux et nouveau Caire, 1739).
"... Al-Mu'izz b. Bâdîs, qui régna à Kairouan de 1016 à 1051, avait chargé son médecin et courtisan, le juif Ibn 'Atâ' d'aller trouver Abû 'Imrân al-Fâsî [faqîh de Kairouan] pour lui demander une consultation juridique en son nom. Abû 'Imrân le fit entrer chez lui, pensant avoir affaire à un dignitaire de la Cour, mais, quand on lui eut révélé la religion d'Ibn 'Atâ', il lui lança: "Ne sais-tu pas que
ma maison est [aussi sacrée] que ma mosquée? Comment as-tu osé y pénétrer?" et il le fit expulser. Le médecin sortit, saisi de frayeur. Comme il ne portait pas l'insigne distinctif [des
dhimmîs], le shaykh fit teindre, sur-le-champs, l'extrêmité du turban de l'intrus et lui dit: "Retourne auprès de celui qui t'a dépêché et dis-lui qu'il m'envoie un musulman pour recevoir la réponse sollicitée, car
je répugne à te charger de porter [un papier contenant] les noms d'Allah et l'un quelconque de Ses commandements ..." (Ibn Nâjî, "Ma'alîm", III). Là également se trouve respectée totalement l'esprit de la Sourate 48v1-2...
Mensonge: (au sens d'une tromperie, de fausseté, d'altération de la vérité)
"... Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah,
à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour ..." (Sourate 3v28)
Quel sens cela a-t-il? C'est une expression étrange, qui pourrait être ambigüe. Ibn Kathir, l'un des grands commentateurs du coran, du XVe siècle, dont ses écrits sont toujours lus aujourd'hui, et publiés par des saoudiens, écrivit: «...
La tromperie est autorisée quand les musulmans sont vulnérables ou en position de faiblesse. Ils peuvent tromper les infidèles, faire semblant d'être amis avec eux ...». Et il cite la Sunna : «...
Nous leur sourions par devant, mais par derrière, nous les maudissons ...»
Dans le même fil, le mensonge est béni par Allah pour le poète et théologien musulman perse Al Ghazali (1058-1111): "... Sache qu'en soi le mensonge n'est pas mauvais. Lorsque le mensonge est le seul moyen de parvenir à un bon résultat, il est permis.
Nous devons donc mentir quand la vérité risque de déboucher sur un résultat désagréable ..." ("La délivrance de l'erreur", vérif)
Les
hadîths sont tout aussi clairs: "... Le Prophète a dit : «La guerre est tromperie» ..." (Sahih Al-Bukhari Vol 4 Book 52,
Hadîth 269,
hadîth fort.) En général mentir n'est pas permis en islam. Mais à la différence d'autres religions, il y a certaines circonstances dans lesquelles un musulman peut mentir et où c’est considéré comme acceptable, voire même
encouragé. Ce concept est appelé "al Taqqiya".
Al Taqqiya signifie
dissimulation préventive; un musulman est autorisé à mentir pour se sauvegarder d'un mal qui pourrait lui arriver, à lui ou à l'islam... Avec la bénédiction d'Allah.
De même dans la Sira de Muhammad: "... l'Envoyé d'Allah a dit: «Qui me débarrassera de Ka`b ibn Al-'Achraf (...) ?» Muhammad ibn Maslama frère des Bani Abdul-Ashal répondit «Ô Envoyé d'Allah je peux m'en occuper; veux-tu que je le tue?»
«Certes oui, si tu peux» répliqua le Prophète [...] Muhammad dit: «Ô Envoyé de Dieu
nous aurons à raconter des mensonges». Il répondit «
Dites ce que vous voulez, vous êtes libres en la matière». Aucun scrupule, dans la lignée de Sourate3v28!
Cela a conduit à une culture où le mensonge et l'hypocrisie étaient rentrés dans les moeurs de tous. Il y a eu même un livre écrit par Abd Al-Rahmâne al-Djawbarî qui recense à la fin du XIIIe siècle toutes les façons dont les musulmans trichent avec les lois!