Stop ! a écrit : ↑16 mai24, 20:04
Tu ne crois tout de même pas que je vais lire les psaumes en entier ? Un recueil de fayotages baveux qui m'écœurent au bout de deux strophes ?
Par contre j'ai approfondi un certain nombre d'autres passages, et je l'ai fait par écrit dans ces pages.
Moi non plus, bien entendu, je n'appelle pas lire et approfondir ce que tu fais, mais "gober".
"Théories fumeuses" sous la plume de quelqu'un qui croit qu'un dieu est venu sur Terre se faire clouer
pour "racheter" les "péchés" du monde est assez savoureux.
Bonjour à tous, coucou Stop,
En réalité, le problème n'est pas tant le temps que tu passes à lire un texte, à l'étudier, le décortiquer, c'est l'état d'esprit que tu as en lisant ce texte.
Par exemple, si on lit un texte grec comme l'Illade, ce n'est pour nous qu'un mythe. On peut y trouver des choses très intéressantes sur la nature humaine mais, jamais nous ne le lirons comme le lisaient les grecs pour qui tout poête était inspiré par le Muses et donc tout poème était d'origine divine.
Avec la Bible ou le Coran, c'est la même chose, celui qui pose comme préalable que c'est la Parole de Dieu va lire ces textes avec un prisme qui va lui faire rejeter toute contestation.
Pour ma part, j'ai lu chaque verset de la Bible plusieurs fois, j'ai utilisé des concordances, des lexiques dans les langues d'origine, étudié, réétudier pendant des dizaines d'années et je ne voyais pas des choses aussi énormes que le fait que la Bible affirme que Dieu peut arrêter le soleil dans le ciel ou que tout le monde animal puisse rentrer dans une arche.
Comme je partais du principe que c'était la parole de Dieu, je trouvais toujours des explications pour sauver le texte.
Et puis, un jour, il y a l'élément de trop, la goutte d'eau qui fait qu'on ne peut plus accepter tel verset comme authentique et à partir de là, une fois qu'on enlève les lunettes de la foi inconditionnelle, on voit des énormités et on se demande comment on a pu défendre de telles choses.
Mais attention, dans le cas de Keinelezard comme dans le mien, il ne s'agissait pas, au départ, d'un rejet de la foi !
Bien au contraire, que ce soit lui ou moi, nous étions des croyants sincères, persuadés de pouvoir justifier la Bible grâce à la science !