medico a écrit :Que nenni.
voila ce que reconnaissent les exégestes sur cette question.
C'est en général vrai pour l'ancien testament, la plupart des fois il est fait mention de "néphès" pour exprimer la notion d' 'être vivant' dans son intégrité ou entièreté. C'est généralement vrai mais pas toujours, car à au moins deux reprises le mot nèphès désigne l' 'être intérieur' et cet 'être intérieur' ou 'âme' est présentée comme se dissociant ou étant dissociée du corps.
- Référe toi à:
- Genèse 35 : 18 :
«Et il arriva, comme son âme sortait (car elle mourut), qu’elle l’appela du nom de Ben-Oni, mais son père l’appela Benjamin.»
-----> Si l’âme humaine est la personne, et cela jusque dans son intégrité corporelle, comment alors une âme peut-elle quitter une personne ? ----- Cela ne colle pas avec ta théorie...
- 1 Rois 17 : 21 :
« Il s’allongea ensuite trois fois sur l’enfant et il appela Jéhovah et dit : “ Ô Jéhovah mon Dieu, s’il te plaît, fais que l’âme de cet enfant revienne en lui. ” »
-----> ou de revenir dans une personne ? ----- Cela ne colle pas avec ta théorie...
Il est clair que dans ces cas, le mot "nèphès" désigne l' 'âme' dans son sens d' 'être interieur' (voir la notion d' 'homme intérieur' chère à Paul....)
Attention de ne pas confondre l’ 'être vivant' et le 'souffle de vie' ! Il est bien question ici du mot nèphèsh. C’est en effet nèphèsh qui est utilisé dans le texte hébreu, et non pas rouah, qui comme nous le savons bien, a un sens différent. Nous aurions donc tord de croire que le mot "âme", correctement traduit ici, doive se lire dans le sens de 'vie' ou de 'souffle vital' (rouah), comme toi et d'autres le sous-entendent à tort!
medico a écrit :L’Israélite voyait les choses concrètement, dans leur totalité, et il considérait donc l’individu en tant que personne, et non comme un être composite.
De ce qui précède l'on voit bien que les choses ne sont pas si simples: l'israélite voyait les choses dans leur totalité mais
aussi dans leur singularité essentielle! Ils considéraient donc l'individu en tant que personne, c'est parfaitement exact mais
également comme
un être composite.
medico a écrit :Le terme nepeš [nèphèsh], bien que rendu par notre mot âme, ne signifie jamais âme distincte du corps ou de la personne elle-même.
-----> Ceci est FAUX comme je viens de le montrer.
medico a écrit :— New Catholic Encyclopedia (1967), tome XIII, pp. 449, 450.
Je ne sais pas quelle est cette encyclopédie que tu cites mais elle ne vaut pas un clou!
"Psukhê" ne désigne pas la 'vie' elle-même non! Pour la 'vie' elle-même il y a le terme de "pneuma", autrement dit: 'le souffle de vie' qui anime aussi bien le corps que l' 'âme' ou l'esprit vu comme une entité personnelle!
- Psukhê désigne parfois un 'esprit' mais pas dans le sens de 'souffle de vie' ni d' 'âme', mais dans le sens d'une pensée partagée comme dans l'expression:
"l'esprit du temps"...
Il faut comprendre aussi que l'être vivant sans son 'âme' n'a plus la vie, et donc que la mort physique sous-entends une dissociation du corps et du souffle de vie
ET de l' 'âme' dans son sens d'entité subjective ou être intérieur.
medico a écrit :la mort touche tout ne t'en déplaise.
— The Jewish Encyclopedia (1910), tome VI, p. 564.
-----> FAUX encore une fois!!! Voir plus haut!
medico à Mormon a écrit :La conscience n'est pas l'apanage des croyants.
Tu tournes en rond faute d'argument.la bible dit que l'âme meurt et toi tu préféré la théorie platonicienne sur l'immortalité de l'âme. C'est ton choix.
La Bible enseigne bien une survie de l'âme à la mort physique. Mais l'âme n'y est pas présentée comme immortelle par nature, ce qui diffère de la vision de Platon et des néoplatoniciens.
medico a écrit :L'expression âme immortelle ne se trouve pas dans la bible.
En effet cette expression ne s'y trouve pas mais on y lit de très nombreuses promesses d'immortalité.
Alors ne dit pas le contraire!
medico a écrit :....par contre je t'invite a lire Ezéchiel 18:4 ou lâ il dit que l´âme meurt
Ce passage a très bien été commenté par Bertrand du Québec dans le fils: "L'âme meurt-elle ?":
http://www.forum-religion.org/oecumenis ... 10-90.html
Comment expliques-tu ce verset: Rm: 6: 7:
- "Car celui qui est mort est libéré du péché." -?
Et celui-ci: Rm: 7: 24:
- "Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui m'entraîne à la mort ?" - ?
Et pour finir: Ap: 21: 4: -
"Il essuiera toute larme de leurs yeux. Il n'y aura plus de mort, il n'y aura plus ni deuil, ni lamentations, ni douleur. En effet, les choses anciennes auront disparu." - ?
Amicalement.