Page 5 sur 10
Posté : 19 nov.04, 20:44
par darksid_1
Supposons que demain vous apprenez que la vérité absolue est que vous venez de nulle part et n'allez nulle part, qu'il n'y a rien en dehors de l'Univers. Que Dieu n'existe pas quoi. Que faites-vous?
Ben je continu a vivre normalement. Pourquoi? Bien c'est simple, je vie donc autent en profité. Pour m'amusé, aidé les autres, apprendre. Même si je sais que je vais avoir mal, souffrir ... Même si le résultat est le même, c'est que l'on fait de notre vie qui est important
Re: Vivre pour rien??
Posté : 20 nov.04, 04:26
par le glébeux
Supposons que demain vous apprenez que la vérité absolue est que vous venez de nulle part et n'allez nulle part, qu'il n'y a rien en dehors de l'Univers. Que Dieu n'existe pas quoi. Que faites-vous?
je me proclame Dieu bien sûr !
Posté : 21 nov.04, 00:32
par Mickael Keul
ou son prophète
Posté : 21 nov.04, 09:18
par LumendeLumine
je vie donc autent en profité. Pour m'amusé, aidé les autres, apprendre.
Pourquoi? Apprendre ? Tu devras perdre ces connaissances. Aider les autres? Eux aussi vont mourir, tu sais, et puis malgré tout ce qu'on fait comme bien, le monde n'est pas meilleur qu'il était il y a 2000 ans. Alors pourquoi faire le bien encore? et puis qu'est-ce que le bien sans Dieu comme référence? T'amuser? Ce ne serait pas un peu vain par hasard?
Même si le résultat est le même, c'est que l'on fait de notre vie qui est important
Pourquoi?
Posté : 21 nov.04, 14:36
par darksid_1
Parce je vis qu'une fois alors j'en profite. Oui je vais perdre mes connaissances mais en attendent je peux les utilisés. Ils vont mourir je sais, mais le seul fais de les avoir aidé me suffis et j'espère qu'ils feront la même chose pour d'autre. Le monde n'est pas meilleur mais c'est pas en fesant le mal ou en restant sans rien faire que ca va s'amilioré. Qu'est-ce que le bien? Je ne suis pas un expert en éthique, mais basiquement je pense le bien c'est l'absence de mal, de douleur, l'observation des lois civiles, ... M'amuser, pour
me détendre, me changé les idées, même si ca peut paraître inutile.
Citation:
Même si le résultat est le même, c'est que l'on fait de notre vie qui est important
Pourquoi?
Bien, dans mesure ou il n'y a rien après la vie, ce qui est important c'est la vie et ce que l'on fait pendant
Posté : 21 avr.06, 11:11
par Petrus
J'avais envie de créer un topic sur le sujet, mais j'ai fait une recherche pour voir s'il n'existait pas déja dans les strates les plus enfouies du forum, et... bingo!
C'est intéressant cette histoire de se laisser tomber sur le sol et d'attendre la mort. Nul doute que c'est faisable, mais quelle énergie, quelle force mentale il faudrait pour cela! Résister à la faim, aux crampes, aux démangeaisons, aux envies pressantes... Reste l'option du suicide plus instantané, mais il faut là aussi un effort de volonté, et puis si on se rate et qu'on reste trétraplégique, il ne faut pas compter sur l'euthanasie de la part d'autrui.
Cela pose le problème du choix de naître. Je ne sais pas si une obscure parole d'évangile parle d'un choix donné à chaque âme avant même sa création, mais comme que l'on tourne la vie s'impose en premier lieu. Et dans une vision darwiniste, la vie existe à cause d'elle même, non dans son origine première mais certainement dans sa perpétuation. C'est un Ouroboros qui ne se soucie pas d'aller quelque part, que quelqu'un l'ait créé à dessein ou non.
Je ne fais pas le choix de me réveiller chaque matin, ni de continuer à exister au cours de la journée. Je n'ai aucune raison de vivre. C'est de me donner la mort qui serait un choix. Un choix compliqué, fort malaisé. Et si je confesse volontier que seule la mort d'autrui m'effraie, au terme d'un raisonnement trés élevé sur mes rapports avec autrui, je sais que ma chair elle tremblerait comme une feuille devant l'imminence tangible de mon propre trépas.
C'est vraiment une question intéressante. Que fait un croyant s'il découvre la preuve irréfutable de l'inexistence du dieu? Il y a celui qui se balance du haut de la première tour venue, mais pour les autres? En pensant comme un athée, qu'elle vie méneriez-vous?
Posté : 21 avr.06, 21:11
par Falenn
Petrus a écrit :Que fait un croyant s'il découvre la preuve irréfutable de l'inexistence du dieu? Il y a celui qui se balance du haut de la première tour venue, mais pour les autres? En pensant comme un athée, qu'elle vie méneriez-vous?
J'opterai pour la légèreté, l'inconséquence, l'égoïsme.
Posté : 22 avr.06, 01:48
par Petrus
Falenn a écrit :J'opterai pour la légèreté, l'inconséquence, l'égoïsme.
Selon la thése que "les athées y en a être méchants", ou bien y as tu seulement réfléchi? Légéreté et inconséquence pourraient te mener à une mort prématurée, et cela témoignerait donc surtout d'une profonde bétise. On peut me répondre qu'il faut bien mourir un jour, alors autant vivre à fond avant, mais j'interpréterais cela:
*Comme une forme jouissive de suicide. On s'écarte donc du postulat de l'athée choisissant de survivre.
*Comme une sous-estimation des plaisirs et des joies que peut procurer une vie plus épicurienne, axée sur un vaste buffet de plaisirs simples.
Je pense avoir compris quelque chose. Les croyants ne sont ni moins intelligents, ni moins curieux que les athées. Ni plus agressifs. Ni plus vertueux non plus.
Le probléme c'est le but. Les croyants veulent avoir une mission sur Terre. Les athées n'en veulent surtout pas. Je suis heureux de me savoir inutile, et que chaque chose est importante car il n'y a pas de but supérieur. Je peux me tromper en pensant avoir mis le doigt sur le fossé croyant/athée, mais peut être pas.
Posté : 22 avr.06, 01:57
par Falenn
Petrus a écrit :
Selon la thése que "les athées y en a être méchants", ou bien y as tu seulement réfléchi?
C'était un joke (d'où le petit diable souriant ... diaboliquement !
) qui caricature
"les athées y en a être méchants".
Cela ne changerait rien pour moi.
Je suis le fruit de mon expérience, donc de mon ressenti.
Aimerais-je moins l'odeur du gardénia et + celui des déchets en décomposition ?
Trouverais-je tel film moins drôle ? tel livre moins émouvant ?
Non.
Une vie n'est jamais qu'une succession d'instants présents, donc ... je continuerai de vivre mes instants.
Posté : 22 avr.06, 02:16
par Petrus
Je partage cette philosophie. A ce propos, un déiste envisage t'il un monde avec dieu mais inutile?
Posté : 22 avr.06, 04:39
par Falenn
Petrus a écrit :Je partage cette philosophie. A ce propos, un déiste envisage t'il un monde avec dieu mais inutile?
Pour moi, c'est une question un peu étrange car j'ai une vision panthéiste de dieu (dieu est tout).
Dans le même genre : Ton corps est-il inutile à ta main ?
Posté : 22 avr.06, 05:08
par Petrus
Certes, mais ce monde-dieu pourrait il n'avoir aucune visée? Pourrait il lui-aussi se "lever chaque matin" pour constater qu'il est toujours là, lui vie ultime, et qu'il lui faut encore trouver comment occuper sa journée
. Et s'il est aussi le temps lui-même, que cela ne change rien si ce n'est une perception simultanée de toutes ces matinées?
Posté : 22 avr.06, 05:30
par Falenn
Petrus a écrit :Certes, mais ce monde-dieu pourrait il n'avoir aucune visée?
Je dirais même que le contraire me semble impossible, car si ce dieu est omniscient, alors il n'a aucun désir, aucune volonté, il ne tend vers rien, se contentant d'être.
Posté : 23 avr.06, 07:39
par Petrus
Je réalise que je n'ai eu qu'un interlocuteur depuis que j'ai remonté ce topic.
Posté : 23 avr.06, 07:50
par diogene
Je dirais même que le contraire me semble impossible, car si ce dieu est omniscient, alors il n'a aucun désir, aucune volonté, il ne tend vers rien, se contentant d'être.
Voilà un jugement que je ne suis pas loin de partager... c'est du pur Spinoza, et même de l'Averroes.
Dieu comme moteur de la vie... mais pas un dieu anthropomorphe partageant les mêmes sentiments que les humains... un dieu qui crée mais ne juge rien... un dieu qui n'est pas à l'image de l'homme...
Je crois que c'est la seule sorte de dieu dans lequel je pourrais croire...