Rien d'étonnant que les jihadistes vendent des femmes en esclavage.
Re: Le Harem
Posté : 24 juil.16, 10:58
par Gaëlle
Khalid2345 a écrit :L'esclave musulman n'est pas l'esclave occidental.
En Islam, l'esclave avait le statut que le valet/servant avait en Occident.
Le post date un peu mais je ne peux m'empêcher de réagir.
Les peuples chrétiens ont reconnu leur participation à l'esclavage et en ont demandé pardon, mais les musulmans sont de la pire hypocrisie.
Tout d'abord parcequ'ils ont eux aussi participé à l'esclavage, il ne faudrait pas l'oublier et toujours mettre tout sur le dos de l'occident. Par contre on a jamais entendu aucun remord de leur part... et pour cause, puisque "leur" esclavage n'en est pas !
Ce qui m'amène au second point tout aussi hypocrite : un humain privé de sa liberté pour travailler chez un autre est un esclave. Point. Bons traitements ou pas, ça reste un esclave, pas la peine de vous cacher derrière des justifications fallacieuses.
Aujourd'hui encore, l’arabie saoudite confisque les passeports des travailleurs étrangers qui sont ainsi obligés de rester à travailler dans le pays, dans des conditions épouvantables. Ce sont des esclaves, y'a pas à jouer sur les mots !
Et que dire des femmes achetées en mauritanie par ex.
Re: Le Harem
Posté : 24 juil.16, 13:11
par assmatine
Un musulman ne peut avoir de relations sexuelles sans mariage. Donc à partir du moment où un musulman veut se taper une esclave, il faut qu'il l'épouse, et il faut donc l'accord de l'esclave pour le mariage, bien évidemment.
Le fait que l'islam permet d'épouser une esclave plutôt qu'une femme libre dans certains cas, c'est parce que l'esclave a moins de droit que la femme libre. Par exemple, si un enfant naît de l'union entre le maître et son esclave, il n'aura pas droit à un héritage. Alors le maître a l'obligation de nourrir l'enfant et de l'éduquer convenablement, forcément, mais quand le maître meurt, l'enfant n'a pas d'héritage.
Par contre, l'épouse esclave est automatiquement affranchie lorsque son mari-maître meurt.
Autre chose que j'ai découvert récemment au sujet de l'esclavage : il n'est permis que pendant la guerre. Une fois que la guerre est finie, l'esclave doit être affranchi. Je mettrai des références demain. Là, il est un peu tard pour que je m'amuse à faire des recherches.
Re: Le Harem
Posté : 24 juil.16, 20:41
par Gaëlle
Peu importe tout ce que vous trouverez pour justifier l’injustifiable (bons traitements, mariage, "prises de guerre" etc) : un homme, une femme ou un enfant n'appartient qu'à lui-même et doit être libre de sa vie.
Re: Le Harem
Posté : 25 juil.16, 03:01
par assmatine
Imagine que tu sois SDF. Une personne vient te chercher dans la rue, tu pues, tu as faim, tu as perdu le peu de dignité qui te restait, et cette personne te dit : "je veux bien m'occuper de toi, je te propose une chambre dans ma maison, la salle de bain à disposition, la cuisine quand tu as faim, tu auras des vêtements propres et tu seras bien traité, mais en échange, tu me feras les courses, le jardin, le ménage, à manger et tu apprendras à mes enfants à lire et à écrire." Que réponds-tu ? "Non, je ne veux pas devenir ton esclave, je préfère continuer à mendier dans la rue et à ressembler à rien ?"
Après le sexe, c'est toujours si tu veux. On ne peut contraindre une personne à avoir des relations sexuelles avec une autre. Celui qui contraint pêche, bien entendu.
Dans ce cas, dans cette discussion, tu pourrais aussi répondre : "je veux bien accepter, mais à la condition que tu ne mettes jamais les mains sur moi". L'autre répondra ok ou pas, et tu décideras de la suite à venir. S'il te dit qu'il ne peut te garantir ta sécurité sexuelle et que tu acceptes quand même d'être hébergée chez lui, tu ne t'en prendras qu'à toi même.
S'il te fait un sale coup, qu'il te fait croire que c'est un homme bien alors que pas du tout, là, ce sera lui le coupable et toi, tu auras cette épreuve de tout faire pour t'en sortir.
Mais croire que le viol est normal, non. ça ne l'est absolument pas et dans aucune religion.
Re: Le Harem
Posté : 25 juil.16, 03:18
par yacoub
assmatine a écrit :Un musulman ne peut avoir de relations sexuelles sans mariage.
Donc à partir du moment où un musulman veut se taper une esclave, il faut qu'il l'épouse, et il faut donc l'accord de l'esclave pour le mariage, bien évidemment.
Le fait que l'islam permet d'épouser une esclave plutôt qu'une femme libre dans certains cas, c'est parce que l'esclave a moins de droit que la femme libre. Par exemple, si un enfant naît de l'union entre le maître et son esclave, il n'aura pas droit à un héritage. Alors le maître a l'obligation de nourrir l'enfant et de l'éduquer convenablement, forcément, mais quand le maître meurt, l'enfant n'a pas d'héritage.
Par contre, l'épouse esclave est automatiquement affranchie lorsque son mari-maître meurt.
Autre chose que j'ai découvert récemment au sujet de l'esclavage : il n'est permis que pendant la guerre. Une fois que la guerre est finie, l'esclave doit être affranchi. Je mettrai des références demain. Là, il est un peu tard pour que je m'amuse à faire des recherches.
PBSL n'était pas marié à ses esclaves sexuelles comme Marie ou Rayhanna et PBSL a violé au moins trois fois. Les jihadistes avaient le droit de violer les femmes ennemies.
Dans la première attaque de Rome en 846, les musulmans ont même violé des curés, des évêques, des archevêques parfois dans les églises.
Re: Le Harem
Posté : 25 juil.16, 03:25
par jipe
assmatine a écrit :Un musulman ne peut avoir de relations sexuelles sans mariage. Donc à partir du moment où un musulman veut se taper une esclave, il faut qu'il l'épouse, et il faut donc l'accord de l'esclave pour le mariage, bien évidemment.
Le fait que l'islam permet d'épouser une esclave plutôt qu'une femme libre dans certains cas, c'est parce que l'esclave a moins de droit que la femme libre. Par exemple, si un enfant naît de l'union entre le maître et son esclave, il n'aura pas droit à un héritage. Alors le maître a l'obligation de nourrir l'enfant et de l'éduquer convenablement, forcément, mais quand le maître meurt, l'enfant n'a pas d'héritage.
Par contre, l'épouse esclave est automatiquement affranchie lorsque son mari-maître meurt.
Autre chose que j'ai découvert récemment au sujet de l'esclavage : il n'est permis que pendant la guerre. Une fois que la guerre est finie, l'esclave doit être affranchi. Je mettrai des références demain. Là, il est un peu tard pour que je m'amuse à faire des recherches.
il faut arrêter de fumer de la camomille . ça ne date pas de dizaine d'années mais de quelques mois
dans une émission de télévision le journaliste expliquait : mariage , divorce , remariage avec un autre homme …..
rappelles toi le film IL NE FAUT PAS PRENDRE LES ENFANTS DU BON DIEU POUR DES CANARDS SAUVAGES
Re: Le Harem
Posté : 25 juil.16, 03:36
par Gaëlle
Ne détourne pas mon propos avec cette histoire de coucherie autorisée ou pas, Assmatine : nous parlons de l'esclavage, c'est à dire du droit que s'octroie un être humain sur un autre.
Me sortir ton histoire de SDF pour le justifier c'est juste... ben je ne trouve même pas de mots, ça me fait gerber.
Faire passer l'esclavage pour de la grandeur d'âme, faut vraiment être soit pervers (ce que je ne crois pas), soit égaré.
Je n'ai qu'un conseil à te donner, en cette fin des temps, Assmatine : quitter avant qu'il ne soit trop tard cette religion qui vous présente cette monstruosité satanique pour de la bonté, car jamais Dieu ne cautionnera l'esclavage.
Que Dieu te garde.
Re: Le Harem
Posté : 25 juil.16, 05:24
par assmatine
Et toi tu devrais ouvrir les yeux. Ou relire les textes qui ont fait ta foi plutôt que de croire ce que te racontent tes curés. Tu comprendras que tu es bien loin du compte.
Déjà, dans le Coran, l'esclavage n'est autorisé que pendant la guerre. Une fois la guerre terminée, on relâche les esclaves. Les esclaves ne sont autres que des prisonniers de guerre. ça peut être des hommes, et dans ce cas, on peut soit les tuer s'ils représentent un danger pour les troupes, soit les échanger contre une rançon, soit on les libère. Les femmes, les vieux, les enfants ne doivent pas être tuer, sauf si ces derniers tentent de te tuer toi-même, auquel cas, tu as le droit de te défendre, et on en fait alors des esclaves utiles tout le temps que la guerre règne. Alors soit on arrive à les convertir et dans ce cas, ils deviennent des musulmans libres, soit ils restent esclaves, mais ils doivent être bien traités (à condition qu'ils se comportent convenablement aussi).
Alors oui, on peut considérer l'esclavage de Dieu comme une grandeur d'âme, c'est une façon de prendre en charge les peuples qu'on combat pour remettre dans le droit chemin, ou tout au moins faire en sorte qu'ils ne souffrent pas davantage, Dieu n'est pas un monstre. Maintenant, faut faire la différence entre les esclaves de Dieu qui sont considérés comme des êtres humains à respecter, et les esclaves des hommes qui considèrent les esclaves comme des choses avec lesquels on peut s'amuser ...
Maintenant Gaëlle, je ne sais pas si tu as vu mon profil, mais je n'appartiens à aucune religion, je n'appartiens qu'à Dieu.
Aucun curé ou autre homme religieux ne m'a perverti l'esprit. J'ai juste pris les Ecritures et je les ai lues. Et voilà ce que je comprends en les lisant.
Alors dis-moi que ma lecture est nulle et que je suis à côté de la plaque, ok, t'as le droit de le penser, mais ne m'associe surtout pas à une quelconque religion. Si je me plante, c'est moi, toute seule, dans mon coin. Et j'assume dans ce cas.
Pour Yacoub, j'ai déjà répondu à cette allusion sur un autre post actuel du forum : les musulmans qui ont pillé Rome n'était pas des musulmans du prophète, mais des sarrasins qui avaient déjà modifié la parole de Dieu à leur image. Tout comme les Ottomans d'ailleurs. Après, concernant les actes du prophète, ben ça reste encore à prouver. Les Ecritures ne mentionnent pas du tout ce genre de choses. Et je serai curieuse de savoir quel musulman va aller dire que Mohamed a pu commettre ce genre de choses ... Bref ... je ne peux pas dire du mal d'un prophète, c'est pas possible.
Personnellement, j'ai encore avancé dans le Coran, il ne fait aucun doute pour moi qu'il s'agit bien de la parole de Dieu. Je lis à côté aussi la Sira et par rapport à ce qui se passait sur place à l'époque, je trouve que les choses sont grandement cohérentes, de plus en plus même. Et que je vous rassure, je n'ai absolument aucune haine envers quiconque. je n'ai ni envie d'égorger qui que ce soit, ni d'aller en Syrie, ni d'encourager le viol des mécréantes, c'est bon quoi ... Je suis tout ce qu'il y a de plus pacifique dans ce monde.
Re: Le Harem
Posté : 25 juil.16, 06:11
par Gaëlle
assmatine a écrit :Alors soit on arrive à les convertir et dans ce cas, ils deviennent des musulmans libres, soit ils restent esclaves.
Alors oui, on peut considérer l'esclavage de Dieu comme une grandeur d'âme, c'est une façon de prendre en charge les peuples qu'on combat pour remettre dans le droit chemin.
N'en jette plus, la cour est pleine. J'espère que tu es aveuglée et que tu ne mesures pas tes paroles.
assmatine a écrit :Maintenant Gaëlle, je ne sais pas si tu as vu mon profil, mais je n'appartiens à aucune religion, je n'appartiens qu'à Dieu.
Personnellement, j'ai encore avancé dans le Coran, il ne fait aucun doute pour moi qu'il s'agit bien de la parole de Dieu. Je lis à côté aussi la Sira
Re: Le Harem
Posté : 25 juil.16, 06:17
par yacoub
Allah Puissant et Sage n'a jamais aboli l'esclavage et PBSL est mort en laissant 28 esclaves en héritage. L'esclavage a été aboli en terre d'islam par l'Occident mais des partis islamiques proposent de le rétablir et les esclaves seront les non-musulmans ça va de soi.
Excuse-moi Gaëlle de m'instruire ... Je ne reste pas bloquée que sur un seul type d'Ecrit.
Yacoub, selon le Coran l'esclavage ne peut avoir lieu que pendant la guerre :
"1. Ceux qui ont mécru et obstrué le chemin d'Allah, Il a rendu leurs oeuvres vaines.
2. Et ceux qui ont cru et accompli de bonnes oeuvres et ont cru en ce qui a été descendu sur Muhammad - et c'est la vérité venant de leur Seigneur - Il leur efface leurs méfaits et améliore leur condition.
3. Il en est ainsi parce que ceux qui ont mécru ont suivi le Faux et que ceux qui ont cru ont suivi la Vérité émanant de leur Seigneur. C'est ainsi qu'Allah propose leurs exemples aux gens.
4. Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c'est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d'Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions.
5. Il les guidera et améliorera leur condition,
6. et les fera entrer au Paradis qu'Il leur aura fait connaître."
Re: Le Harem
Posté : 27 juil.16, 00:13
par yacoub
L'esclavage en terre d'islam a lieu tout le temps même Malek Chebel l'a reconnu
L'esclavage en terre d'islam
Après la mort du prophète Mahomet et la soumission de la péninsule arabe, les musulmans conquièrent les rives méridionales et orientales de la Méditerranée. Multipliant les prises de guerre, ils prolongent dans ces régions l'esclavage à la mode antique. Ils inaugurent aussi une longue et douloureuse traite négrière qui va saigner l'Afrique noire jusqu'à la fin du XIXe siècle.
L'esclavage en terre d'islam est hélas une réalité qui dure comme le montre l'anthropologue Malek Chebel.
Islam et esclavage
Le Coran, texte sacré de l'islam, entérine l'existence de l'esclavage (voir la sourate XVI, Les abeilles) tout comme d'ailleurs les textes bibliques. Notons que le premier muezzin désigné par le Prophète pour l'appel à la prière est un esclave noir du nom de Bilal originaire d'Éthiopie.
La loi islamique ou charia, qui s'appuie sur le Coran et les dits du prophète (hadiths), considère qu'en pays d'islam, seuls sont esclaves les enfants d'esclaves et les prisonniers de guerre. Elle autorise d'autre part la réduction en esclavage de quiconque provient d'un pays non musulman (si un esclave vient à se convertir, il n'est pas affranchi pour autant).
Très tôt, du fait de la rapidité même de leurs conquêtes, les Arabes se heurtent à une pénurie d'esclaves. Ils ne peuvent asservir les populations des pays soumis à leur loi et se voient donc dans l'obligation d'importer en nombre croissant des esclaves des pays tiers, qu'ils soient ou non en voie d'islamisation.
Comme les chrétiens du haut Moyen Âge, ils s'abstiennent de réduire en esclavage leurs coreligionnaires mais cette règle souffre de nombreuses transgressions et l'on ne rechigne pas à asservir des musulmans, notamment noirs, au prétexte que leur conversion est récente (*). Une économie fondée sur l'esclavage
L'esclavage devient rapidement l'un des piliers de l'économie de l'empire abasside de Bagdad du fait de très nombreuses prises de guerre et de l'avènement d'une très riche bourgeoisie urbaine. Pour s'en convaincre, il n'est que de lire Les Mille et Une Nuits, un recueil de contes arabes censés se dérouler sous le règne du calife Haroun al-Rachid, contemporain de Charlemagne.
Les harems du calife et des notables de Bagdad se remplissent de Circassiennes. Il s'agit de femmes originaires du Caucase et réputées pour leur beauté ; ces belles esclaves ont continué jusqu'au XXe siècle d'alimenter les harems orientaux en concurrence avec les beautés noires originaires d'Éthiopie. Pour les tâches domestiques et les travaux des ateliers et des champs, les sujets du calife recourent à d'innombrables esclaves en provenance des pays slaves, de l'Europe méditerranéenne et surtout d'Afrique noire. Ces esclaves sont maltraités et souvent mutilés et castrés.
D'autres esclaves et eunuques sont employés comme soldats et chefs de guerre par les différentes dynasties musulmanes, du Maroc aux Indes. Ces esclaves-là accèdent parfois à des fonctions élevées et parfois au pouvoir suprême. Ainsi en est-il des fameux Mamelouks d'Égypte, que Bonaparte devra combattre en 1798. Eunuques et castrats
Inventée et développée à grande échelle par la Chine impériale, exportée dans les pays musulmans et jusqu'en Italie (les castrats), l'exploitation des eunuques (hommes castrés) est l'une des formes d'esclavage les plus inhumaines qui soient.
Elle poursuit deux objectifs principaux : empêcher que les esclaves étrangers ne fassent souche ; éviter les relations sexuelles entre les femmes des harems et leurs serviteurs. Les castrats sont aussi recherchés par les mélomanes pour leur voix à la fois puissante et très aigüe.
La castration consiste en l'ablation des parties génitales, soit totale, soit limitée aux testicules (pour empêcher la reproduction). Elle est le plus souvent pratiquée à la pré-adolescence et se solde par une mortalité effroyable.
Les esclaves mâles originaires d'Afrique noire sont généralement castrés en Égypte par des moines coptes pour le compte des trafiquants musulmans. À l'époque carolingienne, les captifs slaves destinés aux marchés orientaux sont quant à eux castrés à Verdun, principal marché d'étape de ce trafic.
Esclaves blancs en terre d'islam
Dans les premiers temps de l'islam, les notables de Bagdad s'approvisionnent en esclaves blancs auprès des tribus guerrières du Caucase mais aussi auprès des marchands vénitiens qui leur vendent des prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens.
À la fin du Moyen Âge, comme le vivier slave s'épuise du fait de la christianisation de l'Europe orientale, les musulmans se tournent vers les pirates qui écument la Méditerranée. Ces derniers effectuent des razzias sur les villages côtiers des rivages européens, y compris même dans l’océan Atlantique jusqu’aux limites du cercle polaire. En 1627, des barbaresques algérois lancent un raid sur l’Islande et en ramènent 400 captifs. Le souvenir des combats livrés par les habitants à ces pirates perdure dans... la tête de prisonnier maure qui sert d'emblème à la Corse.
On évalue à plus d'un million le nombre d'habitants enlevés en Europe occidentale entre le XVIe et le XVIIIe siècle, au temps de François 1er, Louis XIV et Louis XV. Ces esclaves, surtout des hommes, sont exploités de la pire des façons dans les orangeraies, les carrières de pierres, les galères ou encore les chantiers d'Afrique du nord (*). Des organisations chrétiennes déploient beaucoup d'énergie dans le rachat de ces malheureux, tel Miguel de Cervantès ou plus tard Saint Vincent de Paul.
En Europe orientale et dans les Balkans, pendant la même période, les Ottomans prélèvent environ trois millions d'esclaves.
Jusqu’au début du XIXe siècle, les princes de la côte nord-africaine tirent eux-mêmes de grands profits de la piraterie en imposant de lourds tributs aux armateurs occidentaux en échange de la garantie que leurs navires ne seraient pas attaqués par les pirates. En 1805, le président américain Thomas Jefferson lance une expédition navale contre le dey de Tripoli, en Libye, pour l’obliger à renoncer à ce racket. Le dey d’Alger le poursuivra quant à lui jusqu’à la conquête française en 1830. Esclaves noirs en terre d'islam
Si la traite des esclaves blancs a rapidement buté sur la résistance des Européens, il n'en a pas été de même du trafic d'esclaves noirs en provenance du continent africain.
La traite arabe commence en 652, vingt ans après la mort de Mahomet, lorsque le général arabe Abdallah ben Sayd impose aux chrétiens de Nubie (les habitants de la vallée supérieure du Nil) la livraison de 360 esclaves par an. La convention, très formelle, se traduit par un traité (bakht) entre l'émir et le roi de Nubie Khalidurat.
Ce trafic ne va cesser dès lors de s'amplifier. Les musulmans « blancs » de la frange sahélienne (Peuls, Touaregs, Toubous etc) multiplient les attaques contre les villages des Bantous de la forêt et enlèvent les meilleurs éléments pour les vendre aux habitants de l'empire ottoman ou du Maroc.
Les spécialistes évaluent de douze à dix-huit millions d'individus le nombre d'Africains victimes de la traite arabe au cours du dernier millénaire, du VIIe au XXe siècle. C'est à peu près autant que la traite européenne à travers l'océan Atlantique, du XVIe siècle au XIXe siècle.
Le trafic suit d'abord les routes transsahariennes. Des caravanes vendent, à Tombouctou par exemple, des chevaux, du sel et des produits manufacturés. Elles en repartent l'année suivante avec de l'or, de l'ivoire, de l'ébène et, donc, des esclaves pour gagner le Maroc, l'Algérie, l'Égypte et, au-delà, le Moyen-Orient. Au XIXe siècle se développe aussi la traite maritime entre le port de Zanzibar (aujourd'hui en Tanzanie) et les côtes de la mer Rouge et du Golfe persique.
Le sort de ces esclaves, razziés par les chefs noirs à la solde des marchands arabes, est dramatique. Après l'éprouvant voyage à travers le désert, les hommes et les garçons sont systématiquement castrés avant leur mise sur le marché, au prix d'une mortalité effrayante, ce qui fait dire à l'anthropologue et économiste Tidiane N'Diyae : « Le douloureux chapitre de la déportation des Africains en terre d'Islam est comparable à un génocide. Cette déportation ne s'est pas seulement limitée à la privation de liberté et au travail forcé. Elle fut aussi - et dans une large mesure- une véritable entreprise programmée de ce que l'on pourrait qualifier d'"extinction ethnique par castration" » (*).
Les contes des Mille et Une Nuits, écrits au temps du calife Haroun al-Rachid (et de Charlemagne), témoignent des mauvais traitements infligés aux esclaves noirs et du mépris à leur égard (bien qu'ils fussent musulmans comme leurs maîtres).
Ce mépris, légitimé par la malédiction de Cham, a perduré au fil des siècles. Ainsi peut-on lire sous la plume de l'historien arabe Ibn Khaldoun (1332-1406) : « Il est vrai que la plupart des nègres s'habituent facilement à la servitude ; mais cette disposition résulte, ainsi que nous l'avons dit ailleurs, d'une infériorité d'organisation qui les rapproche des animaux brutes. D'autres hommes ont pu consentir à entrer dans un état de servitude, mais cela a été avec l'espoir d'atteindre aux honneurs, aux richesses et à la puissance » (Les Prolégomènes, IV). Ces propos précèdent de deux siècles la traite atlantique des Occidentaux.
Esclavage et décadence
Les contingents très importants de main-d’œuvre servile ont contribué à la stagnation économique du monde musulman en décourageant l'innovation technique et sociale. Ils ont causé aussi de nombreux troubles. C'est ainsi qu'à la fin du IXe siècle, la terrible révolte des Zendj (ou Zenj, d'un mot arabe qui désigne les esclaves noirs), dans les marais du sud de l'Irak, a entraîné l'empire de Bagdad sur la voie de la ruine et de la décadence.
« Comparé à la traite des Noirs organisée par les Européens, le trafic d'esclaves du monde musulman a démarré plus tôt, a duré plus longtemps et, ce qui est plus important, a touché un plus grand nombre d'esclaves », écrit en résumé l'économiste Paul Bairoch (*). Cet auteur note qu'il ne reste plus guère de trace des esclaves noirs en terre d'islam en raison de la généralisation de la castration, des mauvais traitements et d'une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d'environ 70 millions sur le continent américain (*).
Re: Le Harem
Posté : 27 juil.16, 00:20
par assmatine
Oui, ben il y a ce que les musulmans ont fait en tant qu'hommes (et qui est condamnable) et ce que Dieu demande de faire (et qui n'a rien à voir). Entre les deux, il y a tout un monde.
Re: Le Harem
Posté : 27 juil.16, 00:28
par yacoub
Cite moi le verset du Saint Coran qui dit que l'esclavage est haram