Inti a écrit : ↑01 mai23, 01:12
S'il y a un facteur religieux dans tout ça, la transsexualité, c'est que l'entrée mène à la sortie. C'est à dire que la religion, d'un côté, va se montrer intolérante face à cette " différence" ou " non conformité" et que le phénomène trans, de son côté, a tout simplement intériorisé ( intégré) tous les préjugés religieux sur la couleur des sentiments qui dépasse le carcan moral et étriqué de la pensée religieuse ( biblique).
Bonjour bonjour,
Et pourtant, une certaine religion détient les clefs de ce difficile problème dont elle est partie prenante.
J'ai en effet une théorie là-dessus, que je vais développer ici, et mettre cette religion face à ses responsabilités.
Tenez-vous bien !
Effectivement, certaines personnes sentent qu'elles ne sont pas nées dans le corps qui leur convient.
Elles se sentent, par exemple, femmes nées dans un corps d'homme. Comme nous n'avons aucune
raison de douter de la prégnance de leur ressenti, nous admettons que nous sommes là en présence
d'un corps qui a l'aspect d'un homme mais qui est en réalité une femme. Dans une terminologie bien
particulière que vous allez reconnaître, on peut parler de la "substance" femme sous "l'aspect" homme.
Vous avez reconnu ? Nous allons maintenant nous référer à l'Église catholique, apostolique et romaine.
Car il s'agit très probablement du résultat d'une transsubstantiation*, comme celle qui fait venir le corps
du Christ sous l'aspect d'une hostie en pain sans levain. Et qui donc réalise cette transsubstantiation ?
C'est, évidemment, Dieu, mais à la demande expresse du prêtre qui lui dit le mot de code convenu.
Ainsi, comme c'est Dieu qui préside à la naissance de chacun et qui lui attribue les qualités qu'il veut bien,
crée-t-il, à sa guise, les transsubstanciés qui se manifestent par la suite à notre connaissance. Quelles sont
ses raisons ? Nous l'ignorons, mais nous savons par exemple qu'il a fait naître un homme aveugle pour que
Ses Œuvres se voient dans cet homme.
Le prêtre pourrait-il, alors, prier Dieu de bien vouloir remettre à cette femme un vrai corps de femme ? De
faire une transsubstantiation inversée, ce qui ne doit pas, bien entendu, lui poser beaucoup de problèmes.
Et ainsi éviter les difficiles interventions chirurgicales qui ne peuvent, à l'évidence, donner un résultat aussi
parfait que cette divine intervention. On ne voit guère pourquoi Dieu, qui n'est pas un mauvais bougre puisque
nous savons qu'il nous aime infiniment plus que ce que nous connaissons, nous, du verbe aimer, refuserait.
Il lui suffirait alors de communiquer aux prêtres le mot de code correspondant à ce type de transsubstantiation.
Alors ! Qu'attend-on ? La solution est là ! Je la donne gratuitement au Vatican et je n'attends rien en retour.
Ni d'ailleurs de la chirurgie dont j'ignore comment elle prendrait cette concurrence assez déloyale. Et ce n'est
pas une plaisanterie ! Qu'un docte théologien m'explique sinon pourquoi ce ne serait pas théoriquement possible.
* Il faut rappeler que la transsubstantiation, l'opération qui prélude au sacrement de l'Eucharistie, fait partie
intégrante de ce dogme de foi, ou vérité de foi, et qu'elle n'est pas symbolique mais réelle, de sorte que qui
ne croit pas que l'hostie est réellement le corps du Christ ne peut pas se prétendre catholique.