Re: être croyant c'est être égoïste
Posté : 17 nov.15, 11:15
Que l'on soit croyant ou pas, il faut être suffisamment égoïste pour pouvoir se choisir soi, avant de choisir les autres. Si tu passes ton temps à te demander ce qui fait le bonheur des autres, tu ne peux être que malheureux. Mais tu n'es pas là pour contenter les autres, ni pour les satisfaire. Tu es là pour leur donner des opportunités. C'est une base saine pour toute relation.
Etre égoïste, c'est vouloir que l'autre nous contente, fasse ce que l'on veut, agisse comme l'on veut, croit ce que l'on veut. C'est ça être égoïste. Ne pas vouloir que l'autre soit libre. Mais l'autre doit être libre de trouver sa propre voie, d'être qui elle veut être, de penser comme elle veut. Quand tu te donnes à toi, quand tu t'aimes suffisamment, alors tu peux donner aux autres. On ne peut donner que ce que l'on a déjà.
Le problème du croyant, c'est qu'il croit généralement qu'il n'y a qu'une seule voie pour être heureux, et c'est la soumission. Il est donc moins enclin à être généreux, car il est plus rarement heureux de sa situation de croyant soumis. Et de surcroît, il a une propension naturelle à vouloir que les autres vivent comme lui, avec les mêmes codes et la même morale. Il est par conséquent moins tolérant, donc, plus égoïste.
Il y a donc deux formes d'égoïsme. Celui qui dit « mon bien-être passe avant celui des autres », et celui qui dit « je veux que tu me serves ». Le premier est tout à fait sain et logique, le second est source de tous les conflits.
Etre égoïste, c'est vouloir que l'autre nous contente, fasse ce que l'on veut, agisse comme l'on veut, croit ce que l'on veut. C'est ça être égoïste. Ne pas vouloir que l'autre soit libre. Mais l'autre doit être libre de trouver sa propre voie, d'être qui elle veut être, de penser comme elle veut. Quand tu te donnes à toi, quand tu t'aimes suffisamment, alors tu peux donner aux autres. On ne peut donner que ce que l'on a déjà.
Le problème du croyant, c'est qu'il croit généralement qu'il n'y a qu'une seule voie pour être heureux, et c'est la soumission. Il est donc moins enclin à être généreux, car il est plus rarement heureux de sa situation de croyant soumis. Et de surcroît, il a une propension naturelle à vouloir que les autres vivent comme lui, avec les mêmes codes et la même morale. Il est par conséquent moins tolérant, donc, plus égoïste.
Il y a donc deux formes d'égoïsme. Celui qui dit « mon bien-être passe avant celui des autres », et celui qui dit « je veux que tu me serves ». Le premier est tout à fait sain et logique, le second est source de tous les conflits.