Vous le savez, je suis très attaché à l'histoire des religions. Cela permet d'avoir un recul neutre, y compris pour ses propres croyances et de se remettre en question.
On m'a toujours appris ce que je vous transmets ici : QQOQCP.
Quoi :
Qui :
Où :
Quand :
Comment :
Pourquoi :
Il y a ensuite une seconde couche d'analyse plus profonde, une fois les premières questions élémentaires ayant eu les bonnes réponses par les enquêtes :
Quoi pourquoi :
Qui pourquoi :
Où pourquoi :
Quand pourquoi :
Comment pourquoi :
Pourquoi pourquoi :
On va prendre un exemple pour bien illustrer la démarche que nous essayerons ensuite d'appliquer à ces attentats du vendredi 13 novembre 2015.
Je propose l'exemple des premiers attentats perpétrés dans Paris en juillet 1995 par un certain Khaled Kelkal. Il est à l'origine du Plan Vigipirate en France et 20 ans après, nous sommes dans les attentats de novembre 2015 qui nous intéressent.
Reprenons donc cet exemple aujourd'hui parfaitement élucidé, mais alors en 1995, complètement flou et désappointant.
Ce jeune franco-algérien est mis en évidence par le fichier tout nouveau de la Police française, le FAED, Fichier d'Analyse d'Empreinte Digitale. Il y a eu une tentative avortée d'attentat contre un TGV, mais le déclencheur de la bombe surpuissante n'a pas fonctionné. On retrouve sur le scotch qui entoure la bouteille massive de gaz une empreinte, et quelques heures après, à l'émerveillement général, un nom apparait : Khaled Kelkal.
La Police cherchait le GIA, Le Groupe Islamique Algérien, causant la terreur en Algérie en association avec le FIS, Front Islamique de Salut. La technique de la "bombe du pauvre", la méthode, tout semblait signé du GIA.
Et la Police d'enquête contre le terrorisme découvre stupéfait qu'il s'agit d'un "pied nickelé", un petit rigolo de cité, paumé, qui n'a aucun moyen. Alors on se pose les questions de base :
Quoi : la haine, la vengence ? On ne sait pas.
Qui : Khaled Kelkal, un jeune beur. Seul, isolé. C'est possible, ça ?
Où : Partout dans Paris mais aussi sur toute la France.
Quand : En juillet 1995, et les attentats terroristes n'ont aucun sens, aucune revendication.
Comment : La bombe du pauvre, la bouteille de gaz remplie de clous et de boulons qu'on fait exploser avec trois fois rien.
Pourquoi : Aucune réponse. Est-ce que le GIA voudrait exporter sa guerre civile d'Algérie sur le sol français ? Mais pourquoi ?
Vous le voyez, cette première barrière de questions n'apporte aucune réponse claire, et ça c'est troublant. Certes, identifié, Khaled Kelkal va être vite éliminé. Mais juste après, un autre attentat à la bombe a lieu. Et puis un autre en sa mémoire. La série de questions élémentaires n'apportait pas de réponses. Cette fois, l'enquête pour en finir avec ces attentats va obliger à se poser une seconde série analytique cette fois, de questions :
Quoi pourquoi : Ces attentats qui se poursuivent, c'est quoi et pourquoi ? Pour exporter le GIA en France. Mais la France n'a aucun intérêt en Algérie, aucun lien. Par contre, que l'Etat algérien, en guerre civile contre le FIS interdit qui fait si peur aux militaires, pourrait bien être un prétexte déguisé pour obliger la France à coopérer avec les militaires français en Algérie.
Qui pourquoi : Qui, les Services Secrets Algériens nous le donne : Djamel Zitouni.
C'est un simple d'esprit, dont on ne saura jamais rien, comme s'il était toujours bien caché par les services algériens.
Où pourquoi : Paris, mais aussi des frappes sans aucun rapport qui relèvent du pur terrorisme gratuit. C'est l'obligation, non pas à terroriser les français, mais à impliquer l'Etat français dans une lutte en collaboration avec l'Etat algérien, comme si on nous donnait un ennemi commun à combattre.
Quand pourquoi : A partir de juillet 1995, la France est donc en plan Vigipirate.
Cela ne sert à rien au GIA, au contraire, ce serait absurde de leur part de vouloir se faire disparaître par la puissance française, alors qu'il maitrise en Algérie, leur pays de revendication.
Comment pourquoi : Comment, en effet, peut-on piloter aussi vite des attentats réflexes aussi bien pensés et ciblés ? Est-ce un ennemi, le GIA, de l'intérieur de la France ? Alors qu'est-ce que c'est que ce GIA nouveau ? Ou bien est-ce pilote de l'Algérie, et donc Djamel Zitouni serait en Algérie. L'Etat algérien le désigne comme le Numéro 1 du GIA.
Pourquoi pourquoi : Pourquoi les services secrets algériens informent si bien les français et pourquoi semblent-ils en savoir beaucoup plus ?
La réponse va venir 1 an plus tard, avec l'exécution étrange des moines de Tibhirine que le GIA avait en grand respect :
Ils auraient été exécutés par le GIA. Mais enfin, le frère Luc soignait lui-même des membres du GIA, et ils étaient très respectés par les musulmans. Depuis quand les musulmans tuent-ils ceux qu'ils admirent et respectent ?
De plus, lors du rappatriment des corps en France, un curé plus attentif, demande qu'on ouvre les cercueils : il a senti l'arnarque. Scandale de l'ambassadeur d'Algérie en France, mais le Minitre des Affaires Etrangères accepte cette requête et existe l'ouverture des cercueils quoi qu'il puisse en coûter à la France devant les menaces : c'est du sable ! Ils n'y a que des têtes décapitées. C'est le scandale. L'Etat algérien mentait de manière éhontée à l'Etat français. Pourquoi des têtes découpées ? parce qu'on ne peut plus faire en 1996 d'autopsie. Et pourquoi ce
mensonge de l'Etat Algérien officiellement, disant que les moines avaient été tués simplement ?
Alors maintenant tout devient plus clair. Si Djamel Zitouni a été mis en place par les militaires algériens pour infiltrer le GIA et éliminer les chefs historiques pour y placer d'autres taupes au service de l'Etat algérien, eh bien, puisque Khaled Kelkal était aux ordres de Zitouni, c'est le parfait "idiot utile", celui qui est manipulé sans état d'âme, on a monté sa haine jusqu'à le radicaliser, mais pour servir non pas le vrai GIA, mais les servives secrets alégériens dont il ne saura jamais rien.
La seule réponse viendra de Djmale Zitouni, l'Etat français doit le retrouver car il en sait beaucoup.
Surprise, l'Etat algérien annonce officiellement sa mort alors, et sans preuve, sans corps, sans rien. Il serait mort. Voilà qui arrange bien les affaires des militaires algériens qui combattent le FIS en faisant la guerre civile infiltrée et en ayant tenté d'impliquer l'Etat français également.
Intéressant, non ?
Prenons un second exemple, Mohamed Mérah, le "tueur au scooter".
La thèse du "loup solitaire" apparaît. Si on reprend la grille des questions, cela ne tient pas non plus. Il y a association de malfaiteurs en bande organisée.
Et maintenant, revenons en novembre 2015, et nous avons cette brochette de criminels de masse depuis 20 ans en France :
Mais pour qui exactement fonctionnent-ils, et le savaient-ils vraiment eux-mêmes ?
Ou bien devons-nous regarder la carte du monde et observer plutôt certains pays au double jeu islamique, payant l'occident pour leur protection d'un côté, et finançant DÆCH (prononcer Dèch en français), AQMI (Al Qaida au Maghreb Islamique), etc.
Nous retrouvons ce qu'il y a de pire effroi en termes de corruptions, de massacres des chrétiens dans leurs pays, et d'hypocrisie à peine voilée :
Turquie, Algérie, Arabie Saoudite, Egypte (à qui la France vient de vendre des avions Rafale sous financement Saoudien), Lybie, Qatar, Soudan (Boko Haram), Maroc, Bahrein, Yemen, Syrie, Iraq...
En somme, qui fait quoi ? Sujet complexe... La frontière en l'islam et l'islamisme est extrêmement fine, un voile en somme, exactement comme dans le Coran qui mêle le Religieux au Politique et à l'Etat sous la loi coranique, la charia, les fatwas, la haine des chrétiens et des juifs.
Lisez le Coran, soit, mais de quelle façon, et pour quelles applications ? Depuis son apparition au début du 7e siècle, avant la reconquête de Jérusalem, rien n'a jamais été élucidé.
Tous les pays musulmans sont des dictatures, depuis la venue du Coran, au 7e siècle. Ca, c'est intéressant. Est-ce que MSLM voulait dire MuSLiM au départ ? Soumis ? Cela n'a aucun sens du point de vue religieux, sauf pour mener par le bout du nez des peuples entier sous les califats de terreur.
Aujourd'hui, nos démocraties se posent bien des questions, et sur les plus vieux corans qui sont des lectionnaires judéo-nazaréens, et sur leurs retouches en palimpsestes, et sur la venue d'un Canon Coranique au 10e siècle si éloigné des corans les plus anciens. L'écriture nord arabique de ces premiers corans lesplus anciens pose déjà énormément de question sur les origines de ces corans les plus anciens, détruits en masse : pourquoi ?
Quel intérêt piur la condition féminine enfin libérée, de tout perdre pour redevenir la chose des mâles dominateurs ?
On n'a que très peu détruit Palmyre, beaucoup a été vendu en objets archéologiques à des prix hallucinants. Idem pour la main basse sur le pétrole qui est revendu au noir à des prix défiant toute concurrence.
Pourquoi se développe une gestion de la haine nationaliste en France ?
L'Islam n'est certes pas vraiment une religion de paix, d'amour et de tolérance, mais alors pourquoi traitons-nous avec des pays islamistes au double jeu qui financent le terrorisme mondial islamiste contre nos démocraties ?