La maladie
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Les Témoins de Jéhovah croient que Dieu a restauré le véritable christianisme par leur intermédiaire. Le présent forum est axé exclusivement sur l'éducation. Sinon SVP : Pour toutes comparaisons qui ne sauraient vous satisfaire, en présence de l'enseignement officiel, utilisez le forum débat chrétien (forum de dialogue œcuménique)
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- Ptitech
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Re: La maladie
Ecrit le 19 déc.15, 10:23Faut quand même être sacrément tordu pour permettre le déclenchement de toutes ces maladies toute plus horribles les unes que les autres envers l'humanité uniquement à cause de la désobéissance de deux lointains ancêtres, vous ne trouvez pas ?
Il est intellectuellement plus simple de croire que de réfléchir. Mais il est intelligent de réfléchir à ce que l'on croit.
La religion est la plus grande supercherie de l'histoire de l'humanité.
C’est en s’instruisant que l’on découvre son ignorance - René Descartes.
[EDIT : Le message grossier contenu de l'image est inconcevable]
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[EDIT : Le message grossier contenu de l'image est inconcevable]
Re: La maladie
Ecrit le 19 déc.15, 11:30Dans la même idée, faudrait punir la descendance des méchantsPtitech a écrit :Faut quand même être sacrément tordu pour permettre le déclenchement de toutes ces maladies toute plus horribles les unes que les autres envers l'humanité uniquement à cause de la désobéissance de deux lointains ancêtres, vous ne trouvez pas ?
Re: La maladie
Ecrit le 19 déc.15, 12:12C'est un peu bizarre la formulation que tu fais de notre responsabilité dans ce qui nous arrive. Mais ce qui est vrai c'est que nous sommes tous responsables de ce qui nous arrive, et ça systématiquement. Il n'y a pas d'exception. En tout cas, il n'y a pas de punition, rien que de l'apprentissage où l'erreur est admise afin de pouvoir d'abord tomber pour ensuite se relever et faire mieux la prochaine fois... La vie est amour et tolérance et s'il y a dieu, il ne peut être fait que de cela.JPG a écrit :La maladie?
Ce n'est rien de plus que des bêtes mauvaises au niveau cellulaire. C'est aussi des idées impur pour la pensée. Tel nous protégeons notre environnement des bêtes mauvaises qui rôdent en les chassant; tel nous chassons les idées impures par la Parole de Vérité en Dieu, tel les maladies se tienne loin de ceux qui veillent sur leur conduite en Dieu. Les maladies, ce n'est rien d'autre que des parasites qui trouve dans la mauvaise conduite en Dieu une porte d'entré pour parasiter l'humain, c'est un indicatif pour l'humain de son péché. Le remède est la repentance et la prière pour le pardon et l'adaptation de notre conduite en Dieu.
Pour ce qui concerne le corps, les microbes et virus dans le corps ne sont pas des parasites car un parasite n'a pas d'utilité, les virus et les bactéries ont leur utilité pour combattre les maladies. Ils sont mal compris de la médecine allopatiques qui les considère comme des problèmes alors que c'est tout le contraire. C'est donc le même principe, c'est donc la même nature qui agit de la même manière partout. Ce qui a l'air mauvais ne l'est finalement pas. Tout à son utilité. C'est l'ignorance, le manque de compréhension des choses qui pose toujours problème.
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Re: La maladie
Ecrit le 19 déc.15, 14:07Ptitech a écrit :Faut quand même être sacrément tordu pour permettre le déclenchement de toutes ces maladies toute plus horribles les unes que les autres envers l'humanité uniquement à cause de la désobéissance de deux lointains ancêtres, vous ne trouvez pas ?
Non.
Pas au niveau spirituel et de la moral.
Ca me semble très juste comme symbolisme
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
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Re: La maladie
Ecrit le 19 déc.15, 21:01Oui mais là les TJ prennent ça au pied de la lettre.
Il est intellectuellement plus simple de croire que de réfléchir. Mais il est intelligent de réfléchir à ce que l'on croit.
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C’est en s’instruisant que l’on découvre son ignorance - René Descartes.
[EDIT : Le message grossier contenu de l'image est inconcevable]
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Re: La maladie
Ecrit le 19 déc.15, 23:07Ce n'est pas l'extérieur, l'autre en face qui déclenche la maladie dans notre propre corps. C'est soi-même en étant pas assez authentique et vrai avec nous-même. (L'égo par peur d'être rejeter ou mal vu nous poussant à "paraître").
Quand une maladie se déclenche, c'est toujours qu'il y a souffrance mentale. Souffrance psychique. C'est qu'on n'a un "non-dit" qui nous étouffe et la maladie n'est qu'un symptôme pour nous le signaler... Personne n'est mauvais, il n'y a que souffrance et ignorance... il faut bien comprendre cela. Et d'ailleurs tout le monde fait du mal à tout le monde de manière consciente ou inconsciente...
Donc Rien à voir avec la nature (dieu) qui s'acharnerait. Croire cela, ce serait descendre la création à notre niveau, nous qui sommes fait d'émotions... La création est pure et juste donc dépourvue d'émotion, C'est là qu'intervient le libre arbitre. A nous de prendre soin de nos pensées et éloigner celles qui sont toxiques qui nous rendent malades et dépressifs et agressifs..
Quand une maladie se déclenche, c'est toujours qu'il y a souffrance mentale. Souffrance psychique. C'est qu'on n'a un "non-dit" qui nous étouffe et la maladie n'est qu'un symptôme pour nous le signaler... Personne n'est mauvais, il n'y a que souffrance et ignorance... il faut bien comprendre cela. Et d'ailleurs tout le monde fait du mal à tout le monde de manière consciente ou inconsciente...
Donc Rien à voir avec la nature (dieu) qui s'acharnerait. Croire cela, ce serait descendre la création à notre niveau, nous qui sommes fait d'émotions... La création est pure et juste donc dépourvue d'émotion, C'est là qu'intervient le libre arbitre. A nous de prendre soin de nos pensées et éloigner celles qui sont toxiques qui nous rendent malades et dépressifs et agressifs..
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Re: La maladie
Ecrit le 19 déc.15, 23:36*** g97 22/2 p. 14-16
La bilharziose : en verrons-nous la fin ?
EN DÉPIT de ses progrès spectaculaires dans les domaines de la médecine et de la science, l’humanité reste impuissante face à bon nombre de ses problèmes les plus anciens. Ce constat se vérifie par exemple dans le cas de la lutte contre la bilharziose.
En apparence, on dispose de tous les moyens nécessaires pour régler ce problème : le cycle des parasites responsables, les schistosomes (bilharzies), est bien connu des médecins ; le diagnostic ne présente plus de difficulté ; il existe des médicaments efficaces pour soigner la maladie ; enfin, les dirigeants politiques sont désireux de soutenir les mesures de prévention. Pourtant, il n’est toujours pas possible d’entrevoir la fin de cette maladie dont souffrent des millions de personnes en Afrique, en Amérique du Sud, aux Antilles, en Asie et au Moyen-Orient.
La bilharziose (aussi appelée schistosomiase) est un fléau plusieurs fois millénaire. Des œufs calcifiés de schistosomes découverts dans des momies égyptiennes ont prouvé que certains Égyptiens de l’époque des pharaons étaient atteints de cette affection. Trente siècles plus tard, le même fléau continue de frapper l’Égypte, minant la santé de millions de ses habitants. Dans certains villages du delta du Nil, 9 personnes sur 10 sont infectées.
Mais l’Égypte n’est que l’un des plus de 74 pays où la bilharziose existe à l’état endémique. Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il y a dans le monde 200 millions de personnes qui en sont atteintes. Sur les 20 millions de malades chroniques, 200 000 meurent chaque année. On estime que parmi les affections parasitaires tropicales, la bilharziose arrive à la deuxième place après le paludisme pour ce qui est du nombre de personnes touchées et des répercussions sur la vie socioéconomique.
Le parasite et son cycle
Pour comprendre la bilharziose, et ainsi pouvoir la prévenir et la soigner, il faut connaître le cycle du parasite qui en est responsable. Le point crucial est celui-ci : pour survivre et se perpétuer, le parasite a besoin de deux hôtes, c’est-à-dire de deux êtres vivants dans lesquels il puisse vivre et se développer : un mammifère, par exemple un être humain, et un mollusque d’eau douce.
Voici comment les choses se passent : lorsqu’un sujet infecté urine ou défèque dans l’eau d’un étang, d’un lac, d’un cours d’eau ou d’un fleuve, il élimine en même temps des œufs de parasites. Un seul individu peut, semble-t-il, libérer jusqu’à un million d’œufs par jour. Ces œufs ne sont visibles qu’au microscope. Au moment où ils entrent en contact avec l’eau, ils éclosent et de nouveaux parasites voient le jour. Ces derniers se servent des cils minuscules qu’ils ont sur le corps pour nager jusqu’à un mollusque dans lequel ils s’introduisent. Ils y restent ensuite pendant 4 à 7 semaines, au cours desquelles ils subissent diverses transformations.
Lorsqu’ils quittent le mollusque, ils disposent de 48 heures seulement pour s’établir dans un être humain ou un autre mammifère, faute de quoi ils meurent. Dès qu’ils rencontrent un hôte dont une partie du corps est immergée, ils se fraient un chemin à travers sa peau et pénètrent dans son système circulatoire. La victime ressent parfois des démangeaisons, mais dans la plupart des cas rien ne lui laisse deviner cette infestation. En fonction de l’espèce à laquelle il appartient, le parasite gagne ensuite par voie sanguine son système veineux de prédilection, vésical ou intestinal. En quelques semaines, les larves deviennent des vers adultes d’environ 25 millimètres de long. Après accouplement, les femelles pondent leurs œufs dans l’appareil circulatoire de l’hôte, bouclant le cycle de la contamination.
Environ un œuf sur deux quitte l’hôte par l’urine (bilharziose urinaire ou vésicale) ou les matières fécales (bilharziose intestinale). Les autres restent dans le corps, dont ils endommagent les principaux organes. Le développement des parasites peut s’accompagner de poussées de fièvre, d’un gonflement de l’abdomen et d’hémorragies internes. Avec le temps, l’affection peut provoquer un cancer de la vésicule, une insuffisance rénale ou une cirrhose. Certains malades deviennent stériles ou souffrent de paralysie. D’autres meurent.
Solutions et problèmes
Pour prévenir la propagation de la bilharziose, on peut recourir à au moins quatre types de mesures. En appliquant ne serait-ce qu’une seule d’entre elles dans toutes les régions du monde, on éliminerait complètement la maladie.
Première mesure : éliminer des sources d’eau les mollusques vecteurs. Les mollusques sont indispensables au développement des parasites. Sans eux, pas de bilharziose.
Les efforts sont dirigés en priorité vers la production d’un poison suffisamment puissant pour détruire les mollusques, mais non polluant pour l’environnement. Dans les années 60 et 70, des tentatives visant à éradiquer les mollusques ont abouti à la destruction de toute vie sur de vastes étendues d’eau. L’Institut de recherche Theodor Bilharz, en Égypte, s’est efforcé de mettre au point un molluscocide qui ne soit pas toxique pour les autres formes de vie. Le président de l’institut, M. Aly Zein El Abdeen, a déclaré au sujet de ce nouveau poison : “ Nous allons en mettre dans l’eau destinée à l’irrigation, dans l’eau que les gens et les animaux boivent et dans celle où les poissons vivent. Il faut que nous puissions être absolument sûrs qu’aucune de ces eaux n’est infectée. ”
Deuxième mesure : tuer les parasites hébergés par les malades. Jusqu’au milieu des années 70, les médicaments utilisés provoquaient de nombreux effets secondaires et des complications. Souvent, le patient devait subir une série d’injections douloureuses. Certains se plaignaient d’ailleurs de ce que le remède était pire que le mal ! Depuis, des médicaments nouveaux, tels que le praziquantel, ont été mis au point. Ils sont efficaces contre la bilharziose et peuvent être pris par voie orale.
Ces médicaments ont donné d’excellents résultats sur le terrain en Afrique et en Amérique du Sud, mais pour de nombreux pays leur coût représente une difficulté non négligeable. En 1991, l’OMS a déploré la situation en ces termes : “ Les pays où la maladie est endémique ne sont pas en mesure de mettre en œuvre des programmes à grande échelle à cause du coût élevé des traitements ; le coût en devises du médicament est généralement supérieur au budget dont disposent la plupart des ministères de la Santé en Afrique. ”
Cependant, même dans les endroits où les médicaments sont distribués gratuitement, de nombreuses personnes ne se font pas soigner. Pourquoi donc ? D’une part, la mortalité due à la bilharziose étant relativement basse, beaucoup estiment que le problème n’est pas vraiment grave. D’autre part, certains ne reconnaissent pas les symptômes de l’affection. Dans certaines régions d’Afrique, l’hématurie, autrement dit la présence anormale de sang dans l’urine, qui est un symptôme primaire de la maladie, est si fréquente qu’on la considère comme un signe naturel de maturité.
Troisième mesure : empêcher que les œufs n’infectent l’eau. Si l’on construisait des toilettes pour empêcher la contamination des cours d’eau et des étangs, et si tout le monde les utilisait, le risque de contracter la bilharziose serait réduit.
Des études internationales ont montré que l’installation de sanitaires et de canalisations pour l’approvisionnement en eau entraînent un recul de la maladie. Ces mesures ne sont toutefois pas suffisantes. “ Il suffit qu’une seule personne défèque dans le canal pour que le cycle se poursuive, fait remarquer Alan Fenwick, un chercheur qui étudie la bilharziose depuis plus de 20 ans. Il peut aussi arriver qu’une canalisation endommagée laisse filtrer dans les réserves d’eau des matières fécales infectées. ”
Quatrième mesure : maintenir les personnes à l’écart des eaux contaminées par les parasites. Ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Dans de nombreux pays, les lacs, les cours d’eau et les fleuves d’où est tirée l’eau que l’on boit servent aussi à la toilette, à la lessive et à l’irrigation. Les pêcheurs sont tous les jours en contact avec l’eau. Sans oublier que sous la chaleur torride des tropiques le moindre point d’eau représente pour les enfants une piscine irrésistible.
Quel espoir pour l’avenir ?
On ne saurait nier que des individus et des organisations animés de bonnes intentions travaillent avec énergie pour faire reculer la bilharziose. Des progrès considérables ont été réalisés. Certains chercheurs s’efforcent même de mettre au point un vaccin contre cette maladie.
Cependant, l’éradication complète ne semble pas être pour bientôt. Le docteur Larivière écrit dans La Revue du Praticien : “ Malgré les succès obtenus (...), cette maladie est loin de disparaître. ” Bien que la prévention et le traitement puissent être efficaces dans certains cas, il est possible que le problème de la bilharziose ne trouve aucune solution globale avant l’instauration du monde nouveau dirigé par Dieu. La Bible nous promet que dans ce monde nouveau “ aucun habitant ne dira : ‘ Je suis malade. ’ ” — Isaïe 33:24.
Vous pouvez retrouver ces informations sur à cette adresse : www.JW.org/fr
Bien cordialement,
Phila.
La bilharziose : en verrons-nous la fin ?
EN DÉPIT de ses progrès spectaculaires dans les domaines de la médecine et de la science, l’humanité reste impuissante face à bon nombre de ses problèmes les plus anciens. Ce constat se vérifie par exemple dans le cas de la lutte contre la bilharziose.
En apparence, on dispose de tous les moyens nécessaires pour régler ce problème : le cycle des parasites responsables, les schistosomes (bilharzies), est bien connu des médecins ; le diagnostic ne présente plus de difficulté ; il existe des médicaments efficaces pour soigner la maladie ; enfin, les dirigeants politiques sont désireux de soutenir les mesures de prévention. Pourtant, il n’est toujours pas possible d’entrevoir la fin de cette maladie dont souffrent des millions de personnes en Afrique, en Amérique du Sud, aux Antilles, en Asie et au Moyen-Orient.
La bilharziose (aussi appelée schistosomiase) est un fléau plusieurs fois millénaire. Des œufs calcifiés de schistosomes découverts dans des momies égyptiennes ont prouvé que certains Égyptiens de l’époque des pharaons étaient atteints de cette affection. Trente siècles plus tard, le même fléau continue de frapper l’Égypte, minant la santé de millions de ses habitants. Dans certains villages du delta du Nil, 9 personnes sur 10 sont infectées.
Mais l’Égypte n’est que l’un des plus de 74 pays où la bilharziose existe à l’état endémique. Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il y a dans le monde 200 millions de personnes qui en sont atteintes. Sur les 20 millions de malades chroniques, 200 000 meurent chaque année. On estime que parmi les affections parasitaires tropicales, la bilharziose arrive à la deuxième place après le paludisme pour ce qui est du nombre de personnes touchées et des répercussions sur la vie socioéconomique.
Le parasite et son cycle
Pour comprendre la bilharziose, et ainsi pouvoir la prévenir et la soigner, il faut connaître le cycle du parasite qui en est responsable. Le point crucial est celui-ci : pour survivre et se perpétuer, le parasite a besoin de deux hôtes, c’est-à-dire de deux êtres vivants dans lesquels il puisse vivre et se développer : un mammifère, par exemple un être humain, et un mollusque d’eau douce.
Voici comment les choses se passent : lorsqu’un sujet infecté urine ou défèque dans l’eau d’un étang, d’un lac, d’un cours d’eau ou d’un fleuve, il élimine en même temps des œufs de parasites. Un seul individu peut, semble-t-il, libérer jusqu’à un million d’œufs par jour. Ces œufs ne sont visibles qu’au microscope. Au moment où ils entrent en contact avec l’eau, ils éclosent et de nouveaux parasites voient le jour. Ces derniers se servent des cils minuscules qu’ils ont sur le corps pour nager jusqu’à un mollusque dans lequel ils s’introduisent. Ils y restent ensuite pendant 4 à 7 semaines, au cours desquelles ils subissent diverses transformations.
Lorsqu’ils quittent le mollusque, ils disposent de 48 heures seulement pour s’établir dans un être humain ou un autre mammifère, faute de quoi ils meurent. Dès qu’ils rencontrent un hôte dont une partie du corps est immergée, ils se fraient un chemin à travers sa peau et pénètrent dans son système circulatoire. La victime ressent parfois des démangeaisons, mais dans la plupart des cas rien ne lui laisse deviner cette infestation. En fonction de l’espèce à laquelle il appartient, le parasite gagne ensuite par voie sanguine son système veineux de prédilection, vésical ou intestinal. En quelques semaines, les larves deviennent des vers adultes d’environ 25 millimètres de long. Après accouplement, les femelles pondent leurs œufs dans l’appareil circulatoire de l’hôte, bouclant le cycle de la contamination.
Environ un œuf sur deux quitte l’hôte par l’urine (bilharziose urinaire ou vésicale) ou les matières fécales (bilharziose intestinale). Les autres restent dans le corps, dont ils endommagent les principaux organes. Le développement des parasites peut s’accompagner de poussées de fièvre, d’un gonflement de l’abdomen et d’hémorragies internes. Avec le temps, l’affection peut provoquer un cancer de la vésicule, une insuffisance rénale ou une cirrhose. Certains malades deviennent stériles ou souffrent de paralysie. D’autres meurent.
Solutions et problèmes
Pour prévenir la propagation de la bilharziose, on peut recourir à au moins quatre types de mesures. En appliquant ne serait-ce qu’une seule d’entre elles dans toutes les régions du monde, on éliminerait complètement la maladie.
Première mesure : éliminer des sources d’eau les mollusques vecteurs. Les mollusques sont indispensables au développement des parasites. Sans eux, pas de bilharziose.
Les efforts sont dirigés en priorité vers la production d’un poison suffisamment puissant pour détruire les mollusques, mais non polluant pour l’environnement. Dans les années 60 et 70, des tentatives visant à éradiquer les mollusques ont abouti à la destruction de toute vie sur de vastes étendues d’eau. L’Institut de recherche Theodor Bilharz, en Égypte, s’est efforcé de mettre au point un molluscocide qui ne soit pas toxique pour les autres formes de vie. Le président de l’institut, M. Aly Zein El Abdeen, a déclaré au sujet de ce nouveau poison : “ Nous allons en mettre dans l’eau destinée à l’irrigation, dans l’eau que les gens et les animaux boivent et dans celle où les poissons vivent. Il faut que nous puissions être absolument sûrs qu’aucune de ces eaux n’est infectée. ”
Deuxième mesure : tuer les parasites hébergés par les malades. Jusqu’au milieu des années 70, les médicaments utilisés provoquaient de nombreux effets secondaires et des complications. Souvent, le patient devait subir une série d’injections douloureuses. Certains se plaignaient d’ailleurs de ce que le remède était pire que le mal ! Depuis, des médicaments nouveaux, tels que le praziquantel, ont été mis au point. Ils sont efficaces contre la bilharziose et peuvent être pris par voie orale.
Ces médicaments ont donné d’excellents résultats sur le terrain en Afrique et en Amérique du Sud, mais pour de nombreux pays leur coût représente une difficulté non négligeable. En 1991, l’OMS a déploré la situation en ces termes : “ Les pays où la maladie est endémique ne sont pas en mesure de mettre en œuvre des programmes à grande échelle à cause du coût élevé des traitements ; le coût en devises du médicament est généralement supérieur au budget dont disposent la plupart des ministères de la Santé en Afrique. ”
Cependant, même dans les endroits où les médicaments sont distribués gratuitement, de nombreuses personnes ne se font pas soigner. Pourquoi donc ? D’une part, la mortalité due à la bilharziose étant relativement basse, beaucoup estiment que le problème n’est pas vraiment grave. D’autre part, certains ne reconnaissent pas les symptômes de l’affection. Dans certaines régions d’Afrique, l’hématurie, autrement dit la présence anormale de sang dans l’urine, qui est un symptôme primaire de la maladie, est si fréquente qu’on la considère comme un signe naturel de maturité.
Troisième mesure : empêcher que les œufs n’infectent l’eau. Si l’on construisait des toilettes pour empêcher la contamination des cours d’eau et des étangs, et si tout le monde les utilisait, le risque de contracter la bilharziose serait réduit.
Des études internationales ont montré que l’installation de sanitaires et de canalisations pour l’approvisionnement en eau entraînent un recul de la maladie. Ces mesures ne sont toutefois pas suffisantes. “ Il suffit qu’une seule personne défèque dans le canal pour que le cycle se poursuive, fait remarquer Alan Fenwick, un chercheur qui étudie la bilharziose depuis plus de 20 ans. Il peut aussi arriver qu’une canalisation endommagée laisse filtrer dans les réserves d’eau des matières fécales infectées. ”
Quatrième mesure : maintenir les personnes à l’écart des eaux contaminées par les parasites. Ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Dans de nombreux pays, les lacs, les cours d’eau et les fleuves d’où est tirée l’eau que l’on boit servent aussi à la toilette, à la lessive et à l’irrigation. Les pêcheurs sont tous les jours en contact avec l’eau. Sans oublier que sous la chaleur torride des tropiques le moindre point d’eau représente pour les enfants une piscine irrésistible.
Quel espoir pour l’avenir ?
On ne saurait nier que des individus et des organisations animés de bonnes intentions travaillent avec énergie pour faire reculer la bilharziose. Des progrès considérables ont été réalisés. Certains chercheurs s’efforcent même de mettre au point un vaccin contre cette maladie.
Cependant, l’éradication complète ne semble pas être pour bientôt. Le docteur Larivière écrit dans La Revue du Praticien : “ Malgré les succès obtenus (...), cette maladie est loin de disparaître. ” Bien que la prévention et le traitement puissent être efficaces dans certains cas, il est possible que le problème de la bilharziose ne trouve aucune solution globale avant l’instauration du monde nouveau dirigé par Dieu. La Bible nous promet que dans ce monde nouveau “ aucun habitant ne dira : ‘ Je suis malade. ’ ” — Isaïe 33:24.
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Phila.
"Que Dieu soit reconnu véridique, même si cela fait de chaque homme un menteur." - Romains 3:4.
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Re: La maladie
Ecrit le 19 déc.15, 23:42Merci Dieu d'avoir créé ces maladies et de nous avoir privé du moyen de les combattre !
D'un côté nous avons des chercheurs qui passent leur vie à trouver des moyens pour guérir (dans le meilleur des cas) des différentes maladies et de l'autre nous avons Dieu papounet qui regarde ce beau spectacle les bras croisés sans rien faire (c'est ce qu'il fait de mieux) alors qu'il a les moyens de tout éradiquer. Mais nan vaut mieux laisser mourir les chtits n'enfants de leucémie, du cancer, de maladie génétique, du noma etc ... C'est tellement plus fun !!
D'un côté nous avons des chercheurs qui passent leur vie à trouver des moyens pour guérir (dans le meilleur des cas) des différentes maladies et de l'autre nous avons Dieu papounet qui regarde ce beau spectacle les bras croisés sans rien faire (c'est ce qu'il fait de mieux) alors qu'il a les moyens de tout éradiquer. Mais nan vaut mieux laisser mourir les chtits n'enfants de leucémie, du cancer, de maladie génétique, du noma etc ... C'est tellement plus fun !!
Il est intellectuellement plus simple de croire que de réfléchir. Mais il est intelligent de réfléchir à ce que l'on croit.
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Re: La maladie
Ecrit le 19 déc.15, 23:49Ptitech, le site a prévu une section "athéisme" où tu peux tout à loisir remettre en question l'existence de Dieu ou faire son procès.Ptitech a écrit :Merci Dieu d'avoir créé ces maladies et de nous avoir privé du moyen de les combattre !
D'un côté nous avons des chercheurs qui passent leur vie à trouver des moyens pour guérir (dans le meilleur des cas) des différentes maladies et de l'autre nous avons Dieu papounet qui regarde ce beau spectacle les bras croisés sans rien faire (c'est ce qu'il fait de mieux) alors qu'il a les moyens de tout éradiquer. Mais nan vaut mieux laisser mourir les chtits n'enfants de leucémie, du cancer, de maladie génétique, du noma etc ... C'est tellement plus fun !!
Pourquoi venir dans la présente section pour tenter de ridiculiser les croyances d'autrui, sachant que c'est interdit par la charte... Je me vois obligée une fois de plus de signaler ton message à la modération. Tu t'es déjà fait effacer des messages ici, mais apparemment ça ne t'a pas servi de leçon. Dommage.
(merci à la modération d'effacer également le présent message qui constitue de fait un "contretype")
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Re: La maladie
Ecrit le 19 déc.15, 23:59Parce que les tjs ne viennent pas dans la section athée
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Re: La maladie
Ecrit le 20 déc.15, 04:17qui a crée les maladies qui frappent les hommes, Dieu ou Adam ? Pose toi la question après le sixième jour Jéhovah a dit que c'était très BON après la création humaine et il commence le 7ieme jour par "ce jour est béni et rendu sacré", de fait étant que la méchanceté est loin de Dieu ainsi que l'injustice, n'oublions pas que Jésus a participé a la création...feras(tu de Jésus un méchant ? On peut en déduire comme l'explique Paul que par un homme (et non par la volonté de Dieu ou son désir) que le péché est entré dans le monde( ndrl l'imperfection et ses funestes conséquences) et ainsi la mort c'est étendue à tous les hommes.Ptitech a écrit :Merci Dieu d'avoir créé ces maladies et de nous avoir privé du moyen de les combattre !
Alors qui est responsable, Dieu ou l'homme, mais si en plus Dieu a prévu un moyen légitime de rétablir l'humanité, cela ne signifie-t-il pas que ce n'était pas son dessein que l'homme souffre à l'origine ?
Donc avant de parler renseigne-toi un peu. Car il est facile de rejeter la faute sur l'autre, d'ailleurs Adam l'a fait au sujet de Dieu au propos de sa femme...avait-il raison ?
RT2
- Ptitech
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Re: La maladie
Ecrit le 20 déc.15, 04:55Tout ce qui existe dans l'univers vient de Dieu, oui ou non ?
Il est intellectuellement plus simple de croire que de réfléchir. Mais il est intelligent de réfléchir à ce que l'on croit.
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La religion est la plus grande supercherie de l'histoire de l'humanité.
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Re: La maladie
Ecrit le 20 déc.15, 05:04La maladie est la consequence du pécher mais bientôt elle va disparaitre.
(Révélation 21:3, 4) [...] . 4 Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu. [...]
(Révélation 21:3, 4) [...] . 4 Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu. [...]
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: La maladie
Ecrit le 20 déc.15, 05:08La Bible nous promet que dans ce monde nouveau “ aucun habitant ne dira : ‘ Je suis malade. ’ ” — Isaïe 33:24.
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Re: La maladie
Ecrit le 20 déc.15, 05:14Philadelphia a écrit :La Bible nous promet que dans ce monde nouveau “ aucun habitant ne dira : ‘ Je suis malade. ’ ” — Isaïe 33:24.
Maladie de l'esprit évidement, de l'âme......car il restera la vie
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
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