Bonjour Philippe Septième, bonjour à tous,
A la suite de mes remarques
concernant certains chakras et certaines couches de conscience,
Philippe Septième a écrit:
Ce que tu dis là provient certainement de l'hindouisme, mais pas du christianisme.
(Philippe Septième - le samedi 28 Mai)
En fait, je faisais part de mes observations personnelles:
j'ai pu vérifier l'exactitude d'un grand nombre d'informations
qui nous ont été transmises non seulement par des yogis,
mais aussi par la médecine antique chinoise,
(qui connaissait l'existence de «centres miroirs», c-à-d des chakras)
ainsi que l'exactitude de certaines explications écrites par Barbara Ann BRENNAN,
auxquelles j'ajoute quelques résultats de mes propres expériences (voir mon site).
Certaines sources affirment que Jésus était très au fait de toutes ces choses
(beaucoup plus anciennes que le christianisme). Mais de toute façon,
pour un être pourvu d'immenses facultés spirituelles comme le Christ,
percevoir nos énergies était aussi évident que de s'apercevoir que nous respirons.
Grâce aux «centres miroirs», <B>les propriétés de l'âme</B> se reflètent
dans le corps matériel au moyen duquel <B>on les exprime</B>,
et réciproquement, pour ceux qui croient à la reéincarnation,
les caractères héréditaires procurent à l'âme une expérience de vie enrichissante.<font color="a00000">
«(...) vous avez reçu un Esprit d'adoption (...)» (Romains, 8-15)</font>
Avec un peu de recul, même sans l'idée de la réincarnation, on peut raisonner
en considérant que notre entité spirituelle habite provisoirement
dans un corps physique comparable à celui d'un animal plus ou moins bien dressé.
Ainsi, l'inertie de cette vie terrestre empêtrée dans l'<B>attachement</B>
offre l'occasion de mieux se connaître soi-même
grâce aux confrontations répétitives de la conscience
avec les réflexes conditionnés par ses propres expériences:
http://site.voila.fr/foilogic/liberte.html#bottom
<font color="a00000">
«Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu» (Romains, 8-8).</font>
Philippe Septième a écrit (Jeu Juin 16): (...) je suis d'accord avec ton discours
[discours de VexillumRegis, lequel rejoignait mes propos]
(discours) qui met en garde de ne pas devenir comme les bêtes,
mais je ne pense pas que ce soit le cas avec la masturbation,
qui ne veut pas dire qu'on saute sur tout ce qui bouge comme un animal en rut.
Il est bien certain qu'il existe <B>différents degrés</B> d'aliénation:
un esprit faible ne maîtrisera pas les pulsions qui l'asservissent,
tandis qu'un esprit fort ne sera guère affecté par les désirs primitifs.
Cependant les religions conseillent de ne pas s'abandonner aux inclinations hédonistes
(d'une manière générale, sans distinguer nécessairement la sphère sexuelle)
puisque le but des croyants est de <font color="a00000"><B>fortifier les qualités spirituelles de l'âme</B></font>
en vue de progresser (et non pas d'accentuer l'emprise instinctive
qui instaure une dépendance en générant des réflexes conditionnés!).<font color="a00000">
«Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais,
mais c'est le péché qui habite en moi.» (Romains, 7-17)</font>
Ce n'est pas en affaiblissant l'esprit qu'on accède à la vie éternelle...<font color="a00000">
«Car le salaire du péché, c'est la mort; (...)» (Romains, 6-23).</font>
L'imposant médium Edgar Cayce affirmait que
le corps physique peut théoriquement se renouveler éternellement.
A ce sujet, (avec l'espoir de vivre très longtemps ici-bas, voire éternellement)
la médecine antique chinoise explique que la santé (matérielle et spirituelle)
découle du respect de «la voie authentique» (cf: le Tao).
En attendant d'accéder à l'authenticité,
il est conseillé de ne commettre aucun excès.<font color="a00000">
«Si vous vivez selon la chair, vous mourrez;</font> (Romains, 8-13)<font color="a00000">
mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez.»</font>
Epicure lui-même ne recherchait pas les plaisirs grossiers,
mais simplement l'absence de trouble (ataraxie).
Prenons du recul: «S'aimer soi-même» est une expression équivoque
dans la mesure où certains pourraient l'interpréter comme du narcissisme.
Mais dans le contexte présent, il ne s'agit pas d'être complaisant envers le pécheur:
cela ne veut pas dire laisser faire tout ce que désire cet enfant-animal impatient
(aux tendances souvent capricieuses et immatures)
qui constitue les couches les plus basses de notre conscience égoïste.
Le recul permet de nous comporter comme un parent face à cet enfant,
de l'aimer en faisant preuve de compréhension, de bienveillance, et de mesure...
en considérant que cet autre «moi» n'est qu'un ensemble de réflexes répétitifs
et non pas un être supérieur doué de créativité authentique: (cf la Bible)<font color="a00000">
«Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s'affectionnent aux choses de la chair,
tandis que ceux qui vivent selon l'Esprit s'affectionnent aux choses de l'Esprit.»</font>
Tout cela concorde avec cette citation rapportée par VexillumRegis (le 31 mai):
"La personne qui se croit libre parce qu'elle fait tout ce qui lui plait n'est qu'un automate mené par l'état de ses nerfs et de ses glandes". (Jean Daujat)
Ce contexte ne concerne donc pas «l'amour morbide de soi-même»,
mais l'amour véritable du potentiel divin qui émerge en soi-même,
dans une perspective transcendante, ce qui semble donner raison à septour qui écrit:
s'aimer soi-même ,c'est LA CONDITION PREMIERE pour aimer autrui
et comme nous TOUS et dieu ne faisons qu'un c'est en définitive aimer DIEU.
En effet, ne pas s'aimer soi-même, c'est être divisé,
de sorte qu'un conflit intérieur empêche l'harmonie intime
à laquelle on aspire dès lors qu'on espère se rapprocher de Dieu.
Précisons bien les choses: La phrase «Tu aimeras ton prochain comme toi-même»
veut dire que nous nous comporterons toujours selon notre façon d'être habituelle,
automatiquement, que ce soit envers soi-même ou envers les autres.
Par exemple, ceux qui, d'habitude, adressent des reproches aux autres,
continueront encore à se faire aussi des reproches à eux-mêmes; (à se culpabiliser).
Par conséquent, il vaut mieux que chacun améliore sa personnalité.
Nos difficultés existentielles permettent précisément
de connaître, de comprendre, et d'aimer s'éduquer soi-même
• en faisant des efforts volontaires en vue de manifester la perfection divine,
• et en priant Dieu («l'artiste intérieur», cf Giordano BRUNO) d'accomplir son oeuvre.<font color="a00000">
«(...) afin que la justice de la loi soit accomplie en nous,
qui marchons, non selon la chair, mais selon l'Esprit.» (Romains, 8-3)</font>
Amicalement,
Jacques NOWAK (auteur du site: LA LOGIQUE DE LA FOI)