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Re: l'IVG: un meurtre ?

Posté : 11 août16, 01:50
par indian
Boemboy a écrit : Il me semble plus sage de répondre au cas par cas, en confiant à la mère, principale concernée, le soin de faire le bilan de l'influence de son bébé sur son avenir.

Personne ne peut en juger avec autant de réalisme qu'elle.

Qu'elle garde son bébé par conviction religieuse ou qu'elle le perde pour des raisons sociales, ne lèse personne.

Même pas le foetus qui n'avait aucune conscience de son avenir.
:mains: :mains: :mains: :mains: :mains: :mains: :mains: :mains:
:hi:

Re: l'IVG: un meurtre ?

Posté : 11 août16, 05:03
par BenFis
indian a écrit :Il me semble plus sage de répondre au cas par cas, en confiant à la mère, principale concernée, le soin de faire le bilan de l'influence de son bébé sur son avenir.

Personne ne peut en juger avec autant de réalisme qu'elle.

Qu'elle garde son bébé par conviction religieuse ou qu'elle le perde pour des raisons sociales, ne lèse personne.

Même pas le foetus qui n'avait aucune conscience de son avenir.
Oui, bien dit. C'est aussi mon point de vue. :mains:
Mis à part que certains peuvent se sentir lésés par la décision de la mère. Le père ou la famille par ex. ou la société qui a besoin de consommateurs, ou les religieux qui pensent que Dieu est offensé... Mais bon, on ne peut pas plaire à tout le monde n'est-ce-pas?

Re: l'IVG: un meurtre ?

Posté : 11 août16, 23:53
par Recherches22
Yoel a écrit :
Oui, meurtre est un peu trop fort. Mais c'a reste un homicide, infanticide...



Il faut mettre fin a ce carnage immoral.

Un infanticide = « tuer un enfant nouveau-né ». Ce mot ne convient pas puisque le fœtus n’est pas encore formé, donc pas encore né. (En France, une femme peut avorter jusqu’à 14 semaine il me semble)

Un homicide = l'action de tuer un autre être humain. C’est ce que ressens ma sœur « d’avoir tué son enfant » ; ça été super traumatisant pour elle et c’est un sujet tabou…et puis le jour où ma tante devait avorter, elle à débarqué chez moi complètement paumée car elle ressentait la même chose. Et puis, quand j’ai insisté pour qu’une de mes potes (super athée) fasse un test de grossesse à cause de son retard, qui ne semblait pas la préoccuper plus que cela…elle n’a pas voulu tarder à avorter pour ne pas avoir à trop y réfléchir...
Bref, ce que je constate c’est que même si l’on ne considère pas un fœtus comme un être humain, (et même si on ne veut pas le considérer comme tel, comme la fait ma tante au début…) c’est pourtant un ressentit personnelle que j’ai observé chez mes proches.

Tu dis : « Il faut mettre fin à ce carnage immoral. » Réduire le nombre d’avortement par an. Oui, tu proposes quoi. Les suggestions plus haut ne te suffisent pas ?

- La prévention au collège : responsabiliser les jeunes en leur expliquant clairement ce qu’implique un avortement. Qu’ils connaissent les différents moyens de contraceptions. Qu’ils puissent également assister à un accouchement me semble une bonne idée…

Partage d’indian :

« On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts. » Marguerite Yourcenar, Les Yeux ouverts : Entretiens avec Matthieu Galey (p. 255)

On pourrait également faciliter les demandes d’adoption (prix exorbitant et paperasse interminable)

Toi tu proposes quoi alors ? A part interdire l'IVG qui ne résoudrait en rien le problème puisque que les femmes voulant avorter iraient soit à l’étranger le faire, soit le feraient dans leur cuisine au péril de leur propre vie, comme avant…

Re: l'IVG: un meurtre ?

Posté : 13 août16, 09:36
par JPG
indian a écrit :Il me semble plus sage de répondre au cas par cas, en confiant à la mère, principale concernée, le soin de faire le bilan de l'influence de son bébé sur son avenir.

Personne ne peut en juger avec autant de réalisme qu'elle.

Qu'elle garde son bébé par conviction religieuse ou qu'elle le perde pour des raisons sociales, ne lèse personne.

Même pas le foetus qui n'avait aucune conscience de son avenir.
BenFis a écrit :Oui, bien dit. C'est aussi mon point de vue. :mains:
Mis à part que certains peuvent se sentir lésés par la décision de la mère. Le père ou la famille par ex. ou la société qui a besoin de consommateurs, ou les religieux qui pensent que Dieu est offensé... Mais bon, on ne peut pas plaire à tout le monde n'est-ce-pas?
Depuis le début de ma lecture de cet autre sujet à ce propos; je considérais de répondre avec cette parabole :

Si quelqu'un a des graines de semences dans sa main, et, qu'il est travaillé sa terre pour les y semer; aimerait-il que quelqu'un passe derrière lui pour saccager son travail et ruiner son espoir d'une récolte?

C'est encore l'hypocrisie des humains qui est en cause. La base n'est tout simplement pas respectée. Une graine de semence, à la base, c'est l'espoir d'une nouvelle pousse; or, lorsqu'il y a ivg (une femme ne fait jamais cela sans raison valable et ce n'est pas un choix de société mais personnel), c'est l'espoir qui est tué chez celui qui l'a semé. Il lui reste bien d'autre femme qui acceptera de porter sa semence.

N'importe qui, de tous ceux qui considèrent ce sujet comme étant un débat social, trouveraient inadmissible que quiconque viennent leur dire de se retenir d'avoir su sexe avec leur partenaire si ils ne sont pas disposés à assumer les responsabilité qui pourrait leur incomber. Car, seul les humains se permettent d'avoir du sexe que pour le plaisir de le faire en ne se souciant pas des conséquence possible; le plaisir, c'est tout ce qui compte dans la vie, ils ne veulent pas jouir de la vie mais vivre pour jouir.

C'est ce que je vois de ce sujet; cela ne regarde pas la société, c'est une affaire entre une femme et la semence qui croît en elle et sa conscience envers le garant de sa vie. La loi dit que seul son père ou son mari peuvent l'approuver ou la désapprouvé afin de ne pas porter ou porter son choix (Nombre, chapitre 30).

JP