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Re: Zineb : "Nous sommes tous menacés par le fascisme islami

Posté : 25 oct.16, 10:39
par ultrafiltre2
Ken le survivant a écrit : c'est l'homme qui va a la guerre ...
une vrai armée est composée d'hommes et de femmes ..moi quand j'ai fais l'armé il y avait aussi des femmes dans mon régiment.
certes pas beaucoup mais là où j'en ai vu le plus c'est en RDA-de l'autre coté du rideau de fer : ils étaient évolués eux en matière de progrès pour les femmes ...pas comme nous : on étaient vraiment des ploucs
vous les musulmans de toute façon vous allez perdre face aux kurdes du PKK (section armée) qui vont vous massacrer
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Re: Zineb : "Nous sommes tous menacés par le fascisme islami

Posté : 08 nov.16, 22:30
par yacoub
13 novembre «Certaines féministes ont capitulé face au fascisme islamiste» Zineb El Rhazoui :
Date de publication : 08/11/2016 à 12:38 |
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zineb el razhoui charlie hedo livre
Elle a échappé à la tuerie de Charlie Hebdo. L’ancienne journaliste du magazine martyrisé, Zineb El Rhazoui, publie "Détruire le fascisme islamique"(éditions Ring), un cri de rage qui décode et dénonce les islamistes de France et leurs soutiens en tous genres.

Après 13, au printemps dernier, où vous avez raconté l’enfer du 13 novembre, avec 13 témoins au cœur des attaques (éditions Ring), vous publiez un livre qui décrypte l’idéologie des bourreaux. Mais aussi celle de leurs soutiens objectifs, les fameux « idiots utiles ». Pourquoi l’islamisme est un fascisme?

Parce que comme dans le fascisme, l’islamisme, c’est-à-dire l’instrumentalisation politique de l’islam, ne voit jamais le musulman comme un individu avec son libre arbitre. Cette idéologie veut nous faire croire qu’il y a une communauté homogène musulmane, que l’islam, c’est l’islam intégriste alors qu’il y a des libres penseurs dans l’islam. Violent, ultra-conservateur, L’islamisme promeut l’infériorité voire la haine des femmes, des non musulmans, des intellectuels, des arts, tout en faisant croire aux musulmans qu’ils sont persécutés, méprisés, humiliés, blessés, et qu’ils doivent donc se redresser.

Sans oublier les homosexuels…

Oui l’extrême droite musulmane défile bras dessus bras dessous avec l’extrême droite traditionnelle contre le mariage pour tous. Et comme dans tout fascisme, la critique de l’idéologie islamiste est interdite par intimidation. Ainsi, toute personne qui la dénonce est accusée de porter atteinte à l’ensemble des musulmans et d’être « islamophobe », à ses risques et périls.


Dans votre livre, vous dénoncez les complices des fascistes islamistes, notamment une partie de l’extrême gauche et des féministes.

Oui, certaines féministes ont capitulé depuis longtemps dans cette guerre. Ainsi, pour ne pas se faire traiter d’islamophobes, elles acceptent la tutelle masculine sur les musulmanes notamment sous la forme du voile. Or ce voile sous toutes ses formes est loin d’être une banale étoffe synonyme de liberté d’expression, de droit de s’habiller comme on veut, de symbole de pudeur, ou de spiritualité. C’est bel et bien un instrument militant sexiste, pour faire avancer le fascisme islamique en domestiquant les femmes. Contraindre une femme à porter un vêtement qu’elle n’a pas choisi est une violence mais plutôt que d’en sanctionner l’auteur, ces féministes proposent de s’en accommoder. Cela revient à se taire face à une femme qui a l’œil au beurre noir par crainte qu’elle se replie sur elle même et renonce à toute vie sociale.

zineb el razoui

Le voile n’est pas toujours subi. Beaucoup le revendiquent.

Accepter le voile et ses déclinaisons les plus rigoristes au nom de la liberté de s’habiller comme on veut, c’est la négation même du féminisme. Comment peut-on accepter une tenue, édictée par « le ciel », et obligatoire dans plusieurs pays, sinon les contrevenantes sont châtiées corporellement sur la place publique. Qu’est-ce qu’elles diraient, ces féministes pro-voiles, à ces Saoudiennes que les agents de la Moutawa, le « Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice » chicotent dans la rue ou les centres commerciaux, avec des badines, comme du bétail qui ne marche pas droit, pour une mèche de cheveux qui dépasse? Que leur niqab, c’est juste un bout de tissu porté au nom de la liberté de s’habiller comme on veut ?


Cet argument qu’interdire le voile, c’est exclure celles qui le portent, a ressurgi cet été avec le débat sur le burkini…

Les medias occidentaux, dans une insupportable complaisance, ont défendu le burkini comme une « liberté » et une expression culturelle légitime. J’ai 35 ans, et je n’ai jamais vu de burkini au Maroc pendant toute ma jeunesse. Mais ils apparaissent, maintenant que des islamistes ont donné des coups de couteaux à des femmes en bikini. Il y a eu des pages entières de « slut shaming » sur facebook ou des islamistes balançaient des photos de femmes en maillot de bain pour dire : « Regardez ces mécréantes, ces salopes ». Les plages marocaines ne sont pas en train de se remplir de burkinis, elles sont en train de se vider de femmes. Les féministes que le burkini ne dérange pas ne méritent pas de porter le noble combat féministe. Car elles sont complices de ceux qui veulent faire disparaître le corps des femmes.


Vous dites même que collaborer avec les islamistes, au nom du respect des différences religieuses, c’est du racisme.


Oui parce qu’aujourd’hui, quelqu’un qui monterait sur un banc pour dire « les arabes dehors ! » serait puni par la loi, et tout le monde le montrerait du doigt. Mais accepter que des gens fassent ouvertement la promotion de la soumission des femmes par le vêtement sous prétexte que c’est « leur culture », ça c’est raciste. C’est comme un éditeur qui prendrait des précautions oratoires avec un écrivain africain dont le manuscrit est mauvais. Alors qu’il n’en prendrait pas avec un autre. Pourquoi ? Parce qu’il est trop bête pour comprendre ? Il y a de bons et de mauvais écrivains partout. Cette « tolérance » pour l’islamisme est d’un paternalisme culturel insupportable. Une condescendance qui pour moi est la forme la forme du racisme la plus pernicieuse qui soit. Une partie de l’antiracisme d’aujourd’hui est du racisme inversé.


De carnage en tuerie, on voit, des Français nullement d’extrême droite, issus de la société civile, qui dénoncent comme vous ce fascisme islamiste. Et notamment cette tentative des islamistes d’embrigader tous les musulmans dans l’islam rigoristes, salafiste … Vous ne vous sentez pas un peu moins seule ?

La base bouge, bien sûr. On sent une énorme crispation, une peur latente de nouveaux attentats. Dans la rue au restaurant, dans les cafés, les gens avec qui je parle sont préoccupés, anxieux. Et forcément, ils s’organisent. Après les attentats de janvier 2015, on pensait qu’on avait touché le fond, et bien non.

Après il y a eu le 13 novembre. Une nouvelle version d’Oradour-sur-Glane. Un carnage. Il y a eu Nice, avec des gamins écrasés. Les gens se rendent bien compte qu’il y a un décalage entre ce que leur bon sens leur dicte, - qu’on a bien affaire à des fascistes- , et l’immobilisme des politiques , qui sont encore dans la logique des compromissions, des soumissions face aux islamistes de France, pour des petits calculs électoraux.


Les gens sentent bien que le « pas d’amalgame », ce mantra qu’on leur serine après chaque attentat est l’une des techniques pour les faire taire face à l’islamisme. Personne ne m’a jamais amalgamée avec le terrorisme sous prétexte que je suis maghrébine issue de la culture musulmane ! Pendant ce temps là, la société bouge, elle. Et heureusement que ce pays a encore assez de ressources pour produire des gens comme Céline Pina (1), et tous ceux qui s’organisent en ce moment, parce que les tensions que nous vivons renforcent malheureusement aussi l’extrême droite.


1) Ex élue régionale PS. Elle a notamment dénoncé le salon intégriste de la femme musulmane de Pontoise. Elle a publié Silence coupable aux éditions Kero.

livre Zineb detruire le fascisme islamique
Par Corine Goldberger

Re: Zineb : "Nous sommes tous menacés par le fascisme islami

Posté : 12 nov.16, 04:09
par yacoub
La France est un pays vraiment tolérant : il n'y en a pas eu un seul pour lui foutre une baffe ou un coup de pied au cul.

https://youtu.be/DVV3x_G_nI0



Quant à "respecter l'islam", il ne faut pas se foutre du monde. Pourquoi pas "respecter la mafia" ?

Ce type a vraiment besoin de bromazépam. Ou alors de lire le coran, ce qu'il n'a visiblement pas fait.

Re: Zineb : "Nous sommes tous menacés par le fascisme islami

Posté : 14 nov.16, 13:24
par Yoel
Interview de Zineb El Rhazoui de Charlie Hebdo sur l'Islam [BFMTV, 25/10/16]


Re: Zineb : "Nous sommes tous menacés par le fascisme islami

Posté : 15 nov.16, 01:51
par vic
Ken le survivant a écrit : "battre sa femme" répond a des règles précises comme je les ai énumérés dans le post précédent ...il ne faut pas s’arrêter sur le terme "battre" il y a de la nuance en Islam
Je n'arrive même pas à comprendre qu'on arrive à trouver des règles où on pourrait battre sa femme , et des nuances possibles dans l'histoire , pour moi l'islam est une religion qui génère la folie .
Déjà arriver à croire sur parole que mahomet n'était pas un imposteur et boire toutes les paroles de n'importe qui sans le connaitre simplement parce qu'il a dit qu'il était prophète me dépasse .
Personne n'a jamais su nous expliquer pourquoi un dieu omniscient n'a pas contacté tous les humains en même temps par le téléphone divin et pourquoi il a décidé de délivrer uniquement son message à un seul homme créant le risque de générer des faux prophètes et des fabulateurs . Rien n'est logique dans cette histoire de dieu omniscient incapable de téléphoner à tous les gens en même temps pour délivrer son message .
Par contre ce qui est logique c'est qu'un certain nombre de personnes mégalomanes et psychopathes veuillent se servir des croyances et des peurs pour manipuler les autres .

Re: Zineb : "Nous sommes tous menacés par le fascisme islami

Posté : 15 nov.16, 02:32
par Erdnaxel
vic a écrit :Personne n'a jamais su nous expliquer pourquoi un dieu omniscient n'a pas contacté tous les humains en même temps par le téléphone divin et pourquoi il a décidé de délivrer uniquement son message à un seul homme créant le risque de générer des faux prophètes et des fabulateurs .
Personne n'a jamais su nous expliquer pourquoi un dieu omnipotent a besoin d'une "armée divine" pour tuer ou persécuter tout ceux qui n'adhèrent pas à sa folie. Et Personne n'a jamais su nous expliquer pourquoi un dieu qui sait tout (qui connaît le passé, le présent et le futur) et qui régis la destinée des gens (tout ce qu'on fait c'est parce qu'Allah l'a voulu) n'a rien trouver de mieux qu'un infâme pédophile dictateur d'une cruauté sans nom pour en faire Son ultime Messager.

Re: Zineb : "Nous sommes tous menacés par le fascisme islami

Posté : 16 nov.16, 01:35
par yacoub
Zineb El Rhazoui: «Les musulmans doivent accepter que l’islam n’est pas une religion merveilleuse»


Zineb El Rhazoui: «Les musulmans doivent accepter que l’islam n’est pas une religion merveilleuse» ZINEB EL RHAZOUI Née au Maroc dans une famille de culture musulmane, la journaliste revendique la nécessité de réformer l’islam pour endiguer le fascisme islamique qui, selon elle, déstabilise l’Occident.

Richard Werly Paris

Interview. Rescapée de l'attentat de janvier 2015 contre «Charlie Hebdo», la journaliste Zineb El Rhazoui est une des femmes les plus menacées et protégées de France. Une situation qui incite cette polémiste assumée à se battre encore davantage. Elle le fait dans son dernier livre coup-de-poing: «Détruire le fascisme islamique» (Ed. Ring), un an tout juste après les attentats du 13 novembre 2015 qui ensanglantèrent Paris.
Une femme seule. Controversée pour son tempérament

Interview. Rescapée de l'attentat de janvier 2015 contre «Charlie Hebdo», la journaliste Zineb El Rhazoui est une des femmes les plus menacées et protégées de France.

Une situation qui incite cette polémiste assumée à se battre encore davantage. Elle le fait dans son dernier livre coup-de-poing: «Détruire le fascisme islamique» (Ed. Ring), un an tout juste après les attentats du 13 novembre 2015 qui ensanglantèrent Paris.ament de feu. Mais plus déterminée que jamais. Rescapée du massacre commis par les frères Kouachi à Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, Zineb El Rhazoui, 34 ans, s’est installée dans une posture de combattante.

Protégée par la police vingt-quatre heures sur vingt-quatre, cette journaliste française née au Maroc dans une famille de culture musulmane revendique la nécessité de réformer l’islam pour endiguer le fascisme islamique qui, selon elle, déstabilise l’Occident. Le combat d’une militante pour qui la meilleure manière de rendre hommage aux 130 victimes des attentats du 13 novembre 2015 est de ne rien céder. L’Hebdo l’a rencontrée longuement.

Publier «Détruire le fascisme islamique» un an après les attentats du 13 novembre 2015, est-ce d’abord dire «Le combat continue»?

C’est surtout affirmer que nous ne céderons pas. Parce que c’est le point essentiel. Les commanditaires de ceux qui ont attaqué Charlie Hebdo puis tiré dans la foule au Bataclan et sur les terrasses des cafés parisiens le 13 novembre veulent nous faire mettre à genoux au nom d’un islam fanatique. Arrêtons de jouer sur les mots. Il s’agit bien d’une démarche fasciste islamique, contre laquelle la meilleure des digues est l’insurrection de la pensée, pour réveiller les esprits, surtout ici en France, mais aussi dans les pays musulmans comme le Maroc, où je suis née et où j’ai grandi.

Je revendique aussi, à travers ce livre, le droit des profanes à débattre de l’islam. Je ne suis pas imam, charge interdite aux femmes. Je ne suis pas diplômée en théologie. Est-ce pour cela que je dois me taire? Mon cheminement est en soi un témoignage. Éduquée dans une famille de culture musulmane, je revendique mon athéisme.

J’ai commencé à admettre la non-existence de Dieu à l’âge de 19 ans, dans la droite ligne des libres penseurs arabes qui, à l’époque, vers l’an 2000, étaient très actifs sur l’internet. J’en ai rencontré beaucoup en Egypte, où j’ai vécu dans les années 2003-2005. Maintenant, tous ces gens sont traqués. Ils se sont exilés ou se terrent. Parler est mon devoir de survivante, de rescapée.

Vous évoquez votre enfanceau Maroc. On sait qu’en France la question de la double nationalité, de la double origine, est de plus en plus posée dans le débat public après les attentats de 2015. Que répondez-vous?

J’ai grandi au Maroc. Je sais ce qu’est le fait d’être assigné à la communauté des musulmans. Car c’est ainsi. Osons dire les choses. Au Maroc, dès que vous intégrez l’école, l’islam fait partie de votre éducation. Nous avions au moins six matières religieuses dans notre programme scolaire. Ma famille, dont je préfère ne pas parler pour des raisons de sécurité, n’a jamais accordé un grand espace à la pratique religieuse.

Mais l’époque nous a tous rattrapés et la réalité d’un pays comme le Maroc, où l’islam inspire les lois et la vie de tous les jours, est devenue de plus en plus théocratique. Je m’explique: les lois en question ne sont pas nouvelles. Mais le contexte a changé. Dans tous les pays du sud de la Méditerranée, la théocratie islamique s’est peu à peu substituée à l’identité nationale. Cette problématique identitaire est le vrai poison.

Votre itinéraire est celui d’une révoltée. N’avez-vous pas, après «Charlie», été tentée de vous taire, de changer de vie?

Charb, le défunt directeur de Charlie Hebdo assassiné le 7 janvier 2015, m’avait fait un jour cette remarque qui m’a marquée: même un livre de cuisine peut devenir un livre de guerre si les fascistes s’en servent et en détournent le contenu. Ce constat a décuplé ma révolte. A quoi sert une vie de rescapée si elle n’est pas de nouveau risquée pour affronter ceux qui ont tué, en janvier puis en novembre 2015 à Paris, et le 14 juillet 2016 à Nice?

Je me bats dans ce livre contre la plus dangereuse des idéologies: celle de la religion merveilleuse. Les musulmans, même ceux qui ont la foi du charbonnier, doivent accepter que l’islam n’est pas une religion merveilleuse et qu’on ne peut pas tout commettre en son nom. Plus personne ne va dire aujourd’hui que le catholicisme est une religion merveilleuse. Je veux, comme journaliste et comme activiste, aider à désacraliser la critique de l’islam. L’islam n’a pas vocation à régir la cité.

Les textes sacrés peuvent et doivent être critiqués. Je suis terrifiée par les raccourcis historiques. Peut-on oublier qu’un grand penseur musulman comme Averroès (1126-1198), symbole de l’apogée intellectuel de la civilisation islamique, vit à l’époque ses livres brûlés sur la place publique? Les terroristes d’aujourd’hui ont remplacé les inquisiteurs d’hier.

Vous êtes Française. «Charlie Hebdo» incarne un esprit très français, frondeur, laïcard, provocateur. C’est cette France-là que les terroristes voulaient abattre, et que leurs émules, ciblent toujours?

On ne peut pas dire que la France est la principale victime du fascisme islamique alors que des attentats surviennent tous les jours dans d’autres pays, notamment en Afrique ou au Moyen-Orient. Mais le fait que ces fascistes islamistes haïssent la France, dont certains sont originaires, est logique: c’est en France que l’islam risque le plus de se séculariser. C’est en France que ce fascisme bute sur la plus grande résistance intellectuelle, et sur le barrage législatif et laïc le plus étoffé. Je suis née Française. Ma mère est Française.

Je suis habitée par ce combat, car je vois ce qui se passe en Tunisie, au Maroc, en Algérie, où mes amies n’ont pas le droit d’épouser un non-musulman. On me reproche d’être révoltée. Mais ai-je le choix? J’ai 34 ans. Je viens d’avoir un bébé. Je ne veux pas vivre une vie de soumission. Je ne veux pas que mes enfants grandissent dans une société où les esprits libres n’ont le choix qu’entre l’opprobre et l’exil. Or, c’est cette société-là que veulent les fascistes islamiques.

Beaucoup de jeunes femmes musulmanes françaises, pourtant, font un choix à l’opposé du vôtre. Elles défendent l’islam radical malgré les attentats. Malgré les horreurs perpétrées par Daech.

Comment l’expliquez-vous?

Ces jeunes femmes sont filles de l’école de la République. Elles sont nées libres. Cet islam-là est pour elles une identité sublimée, avant tout destinée à répondre au malaise identitaire de leur génération. Elles qui ne parlent pas très bien, voire pas du tout, l’arabe, déterrent de vieilles vertus comme la virginité pour s’affirmer d’une façon erronée et dangereuse. Je le leur dis à chaque fois que je les rencontre: cette identité islamiste, bâtie sur des clichés, est à la fois mythique et fausse. Il y a, à la base de ces comportements, beaucoup d’ignorance.

Leur cri lancé à la figure de la société française ne mérite donc pas d’être entendu?

De quoi parle-t-on? Est-ce que, depuis le 13 novembre, la société française, pourtant blessée, a rejeté les musulmans? Les lois en France sont égalitaires. Il faut toujours le redire. J’en ai assez, comme femme, d’entendre parler de racisme alors que nos lois sont parmi les plus antiracistes. J’en ai assez de ce discours de pleurnicherie, exploité par les islamistes. L’ascenseur social qui permet l’émancipation ne fonctionne que si l’on accepte les valeurs de la société en question, pas si l’on se met constamment à l’écart.

Puisque ces jeunes femmes veulent s’affirmer, pourquoi ne le font-elles pas autrement? Pourquoi n’apprennent-elles pas l’arabe? Pourquoi ne puisent-elles pas leur inspiration dans les livres de Naguib Mahfouz ou de Taha Hussein, deux des plus importants romanciers égyptiens contemporains? Leur prétendu retour aux sources du «vrai islam» est une chimère, une fuite en avant. C’est la solution de facilité. Le voile, c’est un marquage visuel. On s’affirme en évitant de penser et de réfléchir.

Un an après les attentats parisiens, une autre question se pose: celle de la déradicalisation. On voit bien que les programmes menés en France fonctionnent mal. Pourquoi?

Parce que ce qu’il faut déradicaliser, c’est la religion! C’est l’islam. La seule et unique méthode, c’est de critiquer le dogme car, sinon, la chape de plomb continuera de peser sur les musulmans. On ne déradicalisera pas en continuant de dire que l’islam est une religion comme les autres. C’est une erreur fatale de penser qu’on peut expurger le terrorisme et le fanatisme sans s’attaquer à la cause idéologique.

Il faut lever la sacralité, permettre le vrai débat intellectuel. Pour les musulmans aussi, Voltaire est l’antidote! La déradicalisation fonctionnera quand on traitera les musulmans comme les autres. Dans l’histoire, aucune religion ne s’est déradicalisée d’elle-même. Il faut exercer une pression forte. Si l’on attend que les imams modérés prennent seuls le dessus, on risque d’attendre longtemps.

Après le 7 janvier 2015, votre présence dans la nouvelle équipe de «Charlie Hebdo» s’est révélée compliquée. Elle a suscité des tensions. Vous êtes maintenant partante. Rester après cela
était-il impossible?

J’ai attendu longtemps avant de recommencer à écrire. J’étais en arrêt maladie, puis j’ai eu un bébé. J’ai en effet pris mes distances avec Charlie, que je suis en train de quitter formellement. J’ai annoncé mon départ. Une histoire a pris fin le 7 janvier. Il ne reste plus grand monde de l’équipe avec laquelle j’aimais tant travailler. Le journal s’est vidé de ceux que j’aimais. C’est une réalité. Ma situation personnelle joue aussi pour beaucoup dans cette prise de distance.

Je vis sous protection policière permanente, dans une sorte de prison ambulante qui n’empêche rien mais rend tout plus compliqué, même le fait de recevoir un courrier. Partir, ne plus évoquer tel ou tel sujet, c’est aussi ma manière de protéger ceux qui m’entourent. Je ne parle par exemple jamais de ma famille. Tout en m’insurgeant dans mes livres et en prenant la parole en public, j’ai dû apprendre à gérer ces terribles silences privés.

Re: Zineb : "Nous sommes tous menacés par le fascisme islami

Posté : 26 janv.17, 00:52
par yacoub
Lancement de la Désislamisation à Béziers le 4 mars : Alain Wagner présente l'évènement.

https://youtu.be/2piAyxJI08c


Re: Zineb : "Nous sommes tous menacés par le fascisme islami

Posté : 14 févr.17, 22:41
par yacoub
Désislamiser l’Europe, colloque le 4 mars à Béziers. Interview d’Alain Wagner

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14/02/2017 – 16h30 Béziers (Lengadoc Info) –Le samedi 4 mars, le Palais des Congrès de Béziers recevra de 9h à 16h30, le colloque « Désislamiser l’Europe ! Comprendre, agir ». Lengadoc Info a interviewé Alain Wagner, l’un des organisateurs.

Lengadoc Info : Alain Wagner, vous organisez en association avec le Collectif St Michel Archange le 4 mars à Béziers un colloque intitulé « Désislamiser l’Europe !», comment cela va-t-il se dérouler ? Qui seront les intervenants ?

Alain Wagner : Cet événement n’est pas un colloque au cours duquel des invités discuteront d’un sujet déjà connu autour d’une table, c’est le lancement public d’un nouveau concept politique qui va révolutionner la manière de penser le problème de l’islam dans les sociétés occidentales.

Le but visé par l’événement de Béziers est de poser un nouveau discours politique de manière incontournable, de montrer qu’il existe un moyen de cesser de subir les problématiques islamiques comme des maux auxquels il n’existe pas de solution. Le 4 mars il sera démontré qu’il existe des solutions réalistes et légales aux désordres islamiques qui affligent nos sociétés et qu’il est possible d’éviter l’aggravation des troubles qui nous menacent si un discours nouveau et des mesures sociales et politiques cohérentes sont adoptés.

La désislamisation est le concept politique qui manque aux sociétés européennes. C’est l’outil de pensée et d’action que la classe politique européenne a été jusqu’à aujourd’hui incapable d’élaborer en réponse à la subversion islamique dont nous sommes les victimes depuis des dizaines d’années.

La bonne réponse à l’islamisation de nos sociétés, ce n’est pas la lâcheté déguisée en tolérance ni le multiculturalisme aussi naïf qu’irréaliste, c’est la désislamisation !

Je ne suis pas tout seul dans l’organisation de cet événement. Ce sera le rôle de la dizaine d’intervenants de Béziers que d’exposer les différentes facettes de la désislamisation et de montrer comment elle doit être pensée et mise en œuvre tout à fait concrètement, dès le lendemain des présidentielles et des législatives le cas échéant.

Odon Lafontaine ouvrira la journée avec la facette historique permettant de comprendre d’où vient la charia. Puis, il sera suivi par les autres intervenants qui poseront chacun leur brique à l’édifice de la journée. Jean-Yves Le Gallou, Mireille Valette qui viendra spécialement de Suisse, le Général Antoine Martinez, Philippe Chansay Wilmotte avocat au Barreau de Bruxelles, Karim Ouchikh en tant que président du SIEL, Alain de Peretti, président de Vigilance Halal, votre serviteur et Robert Ménard en clôture de journée. D’autres invités surprise interviendront également. Tous ces invités auront charge de produire, chacun dans un secteur de la société, une analyse de la situation mais surtout de décrire comment la politique de désislamisation d’un pays doit être menée. Communication, culture, défense, éducation, consommation, spiritualité, vie des femmes, sécurité, droit et justice, vie politique, etc…Tous les aspects d’une politique complète de désislamisation seront abordés.

Lengadoc Info : Pour parler de « désislamisation » c’est donc qu’il y a une « islamisation » de l’Europe. Qu’est-ce qui, selon vous, prouve que l’Europe est en train de s’islamiser ?

Alain Wagner : Tout d’abord il convient de définir les mots. L’islamisation c’est le processus d’introduction progressive de la charia dans un pays. Et la charia se définit elle-même comme un système complet de règles et de prescriptions qui formate les opinions, les comportements, les institutions et les lois de toute la société.

Dès lors qu’il est possible de constater que des usages et comportements issus de la charia sont introduits dans un pays, c’est qu’un processus d’islamisation est en cours.

Une fois qu’on sait reconnaître les symptômes de la charia, donc de l’islamisation, on peut constater qu’ils sont partout présents, et en multiplication rapide, dans les sociétés européennes. Voiles et accoutrements ostensiblement islamiques, revendications comportementales diverses, refus de la mixité, de la culture, du porc et de l’alcool, multiplication exponentielle des structures et organisations promouvant les normes de la charia, apparition de partis politiques islamiques, les preuves de l’islamisation de l’Europe s’accumulent visiblement, à moins d’avoir la volonté désespérée de rester aveugle à l’évidence.

Lengadoc Info : A chaque attentat, on entend régulièrement dans les médias des appels à faire la différence entre l’Islam et l’islamisme. Pensez-vous que l’Islam et l’islamisme soient très différents ?

Alain Wagner : Je vais peut-être vous étonner, mais à partir du moment où l’on a compris le concept de la désislamisation, la réponse à la question « Pensez-vous que l’Islam et l’islamisme soient très différents ? » n’a plus aucune importance.

La seule question qu’il convient de poser est la suivante : « Y a-t-il de la charia dans la doctrine, le comportement ou l’activité de cette organisation ou de cet individu ? »

A force de se focaliser sur des questions inutiles, de disséquer des sourates en pensant la problématique comme une affaire de religion, on oublie de voir les propagateurs de charia en tant qu’activistes politiques subversifs mettant en œuvre chez nous une stratégie de colonisation conçue et pilotée officiellement par l’Organisation de la Coopération Islamique.

A partir du moment où toute promotion de la charia, par l’enseignement ou autre moyen, sera devenue un délit au même titre que la promotion du nazisme (et nous verrons à Béziers comment cela est possible), les distinctions subtiles entre islam et islamisme auront définitivement perdu tout intérêt pratique. La nature réelle ou supposée de l’islam, si tant est qu’il soit possible d’en donner une définition précise – ce dont je doute – n’a au fond aucun intérêt.

La seule question qui vaille, c’est : « acceptons-nous l’arrivée de la charia chez nous ? »

C’est une question à laquelle seules les nations européennes peuvent répondre. A l’évidence, aucun des propagateurs de charia, musulmans ou pas, ne peut participer à cette prise de décision.

C’est la réponse à cette question, et les conséquences logiques qu’il faudra en tirer qui sont importantes, pas les querelles byzantines à propos de l’islam. Pour être honnête, l’islam, sa mythologie et les croyances plus ou moins absurdes des gens… on s’en fiche.

Lengadoc Info : L’arrivée massive de musulmans depuis quelques décennies en France a soulevé de nombreux débats sur l’identité de la France et des Français. Pour vous, peut-on être musulman et pleinement français ? L’Islam est il compatible avec l’identité française ?

Alain Wagner : Les questions sur l’identité émergent lors de la confrontation à l’altérité, c’est un phénomène normal. La question de la compatibilité avec l’identité française – mais parle-t-on de l’identité ou de la citoyenneté ? – est en réalité un questionnement au sujet de la loyauté à la Nation.

Parler « des musulmans » en tant que groupe humain c’est entrer dans la logique de la charia qui, doctrinalement, définit chaque musulman comme membre de la nation islamique, l’Oumma, et cette dernière comme structurellement en guerre avec tout autre groupe humain tant qu’il ne se soumet pas à l’ordre islamique.

Il est évident que dans cette perspective il y a conflit de loyauté entre celle due à l’Oumma et celle due à une nation européenne.

Pour autant, il n’y a nul besoin d’accepter la vision du monde imposée par la charia, ce n’est pas à un état européen de qualifier quelqu’un en tant que musulman ou pas.

En effet, pour un état, seule importe la qualité de citoyen et, en conséquence, de la loyauté à la Nation et de l’adhésion sincère au système sociétal, légal et culturel qu’il est normal d’exiger de chacun d’entre eux.

La question de l’identité est plus complexe, elle est mouvante. Elle met en jeu l’individu et son histoire mais également les choix qu’il fait ou ne fait pas. Changer de pays ou de culture implique nécessairement des choix, et choisir c’est renoncer. C’est l’erreur dramatique des dernières années d’avoir voulu oublier cette évidence et d’avoir fait croire à des étrangers qu’ils allaient pouvoir vivre chez nous comme ils vivaient chez eux. C’est également une erreur de penser qu’on peut sans conséquence choisir de devenir loyal à un groupe doctrinalement en guerre avec la nation dont on fait partie.

L’illusion de la multiculturalité en Europe, telle que la pensée dominante a voulu nous l’imposer est ainsi devenue, quelque millions d’individus plus tard, la réalité de la colonisation de nos pays.

La multiculturalité érigée en système est devenue le cheval de Troie de l’islamisation alors même que ce qui était trop hâtivement qualifié de culturel incluait manifestement des questions politiques d’importance majeure. Des questions qui, à terme, mettent la survie de nos systèmes démocratiques et de notre civilisation en jeu.

Il est temps de changer de logiciel avant le crash généralisé des sociétés occidentales. La désislamisation est l’outil qui peut permettre de sortir par le haut de la problématique islamique parce que c’est un outil qui prend en compte le réel et la vérité. Il faut d’arrêter de cacher l’islamisation sous le tapis de la lâcheté, du renoncement et des clientélismes suicidaires, arrêter de tolérer l’intolérable à cause de la mascarade religieuse jouée par les propagateurs de charia.

Nous avons devant nous un combat politique à mener, la désislamisation est le chemin vers la victoire, la préservation de la Démocratie et la conservation de nos libertés.

Propos recueillis par Jordi Vives

Photos : DR

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