Inti a dit :Pas besoin d'être bouddhiste pour reconnaître que l'homme est un pouvoir EN la nature et non un pouvoir SUR la nature même si c'est ce credo philosophique qui est cultivé mondialement. Pas besoin de prendre des détours par des sutras du non soi ou voie du milieu pour parler de naturalisme et d'évolutionnisme. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué et continuer de penser que le spirituel est affaire de mysticisme et gouroutisme?
La méditation c'est se rappeler des choses profondes qu'on a vérifié et les avoir à l'esprit le plus continuellement possible .Ca peut être des constations simples .
Je pense que la grandeur du bouddhisme c'est d'essayer de trouver de manière de mise en pratique les aspects philosophiques qui peuvent de paraitre des évidences . Les philosophes occidentaux se contentent de philosopher sans proposer de mise en pratique .
Méditer sur le "non soi" , sur l'interdépendance des phénomènes amènent beaucoup de choses intéressante et profondes .
Parfois on sait des choses , on pense savoir mais on ne se pose pas pour se les rappeler et en approfondir la vision .
Je ne sais pas si d'un point de vue philosophique bouddha proposait quelque chose de révolutionnaire , mais le fait de mettre en pratique par des techniques ou des moyens habiles et ce soucis de mettre en pratique m'apparait fort intéressant à explorer .C'est ce qui manque un peu en occident , on a sans doute de très bons philosophes mais pas de philosophes qui proposent des astuces profondes d'application en exerçant notre esprit .
J'ai toujours été un peu frustré en terminal où on nous proposait de philosopher sans façon concrète de pouvoir mettre cela en application , en relation directe avec la vie . Du coup ça restait du blabla masturbatif et de la sagesse avortée .
Inti a dit :Le bouddhisme est une voie d'élévation personnelle qui n'a vraiment mais vraiment rien à voir avec la relativité des êtres et choses et un sens collectif. C'est un arrivisme spirituel et personnel surtout dans son application occidentale. En Orient bien sûr qu'un sentiment d'appartenance et de conventions sociales accompagnent la pratique.
Encore une fois c'est une vision relative à toi , à tes idées puisque tu ne pratiques pas et juges des effets de quelque chose sans le pratiquer . Les études scientifiques faites sur le cerveau de méditants bouddhistes expérimentés contredisent ta thèse .
Je pense que d'un point de vue naturel , quand on médite sur l'interdépendance des phénomènes un certain regard sur la vie change , tout n'est plus uniquement focalisé et autocentré sur notre propre personne par exemple .
Les études sur le cerveau montrent que la méditation harmonise notre cerveau . La plupart du temps sans méditer on en vient à se prendre pour le centre de quelque chose de façon excessive , le moi devient exacerbé . Méditer sur l'interdépendance remet l'homme à sa vraie place si on peut parler ainsi de façon symbolique .