XYZ a écrit :Croire que la nature peut tout faire est une croyance.
La nature ne peut pas faire un pot, encore moins ce qui a servi à faire le pot.
Non c'est penser qu'elle ne le pourrait pas qui en est une.
Lorsque l'on pense rationnellement, l'on ne multiplie pas les principes sans raison.
J'm'interroge a écrit :Note : Ceux qui disent le contraire ne raisonnent pas logiquement, car à la manière de XYZ, ils s'imaginent que puisqu'il faut un horloger et de l'intelligence pour concevoir et fabriquer un objet complexe et fonctionnel comme une horloge, cela implique que tout objet ou être complexe et fonctionnel (donc l'univers, puisqu'il est complexe, et les êtres vivants y compris, pour les mêmes raisons) soit le fruit d'une conception intelligente par un créateur.
C'est tout bonnement faux.
XYZ a écrit :Démontre nous alors, comment une chose intelligente peut être le produit d'une chose qui à zéro intelligence.
Relis bien mon texte, j'ai souligné pour toi.
Je palais bien de
conception intelligente par un créateur, ce que croient les croyants.
Comme je viens de le dire plus haut : lorsque l'on pense rationnellement, l'on ne multiplie pas les principes sans raison. Or, vous autres croyants vous mettez derrière l'intelligence un être doté de pensées qui voudrait ceci ou cela, alors que si la nature est peut-être intelligente en un sens, a-priori elle ne conçoit rien à proprement parler.
Comme je le disais aussi : il est logiquement parlant archi faux d'impliquer comme le font les croyants : le fait que tout objet ou être complexe et fonctionnel (donc l'univers, puisqu'il est complexe, et les êtres vivants y compris, pour les mêmes raisons) soient le fruit d'une
conception intelligente par un créateur, du fait (puisqu'ils partent de là) : qu'il faille
un horloger et de l'intelligence pour concevoir et fabriquer un objet complexe et fonctionnel comme une horloge.
C'est en effet confondre équivalence logique et implication logique...
Regarde bien :
Définitions :
"A et B" sont des membres d'une proposition, étant eux-mêmes des propositions.
"A <=> B" se dit : "A équivalent à B"
"A => B" se dit : "A implique B" ou "Si A, alors B" ou "s'il est vrai que A, alors il est vrai que B"
Théorèmes :
- (A <=> B) <=> ((A => B) et (B => A))
et
- (A => B) <=> (non B => non A) et non (B => A)
or, on a :
- (A => B) et non (A <=> B)
-----------> Encadre le dans un coin de ton esprit XYZ.
De la proposition (A => B) soit :
- "Action d'un horloger(1) et nécessité d'une intelligence pour réaliser cette action(2) (A) => Présence d'un objet complexe et fonctionnel comme une horloge, conçu et fabriqué (B)",
Tu n'es en droit ne tirer que l'équivalence suivante :
- "Absence d'objet complexe et fonctionnel comme une horloge, conçu et fabriqué (non B) => Absence de l'action d'un horloger(1) ou non nécessité d'une intelligence pour réaliser cette action (2) (non A)".
- ( En rappelant que :
- non (B(1) et B(2)) <=> (non B(1) ou non B(2))
)
Or, toi et d'autres croyants
illogiques vous en tirez :
- "Présence d'un objet complexe et fonctionnel comme une horloge, conçu et fabriqué (non B) => L'Action d'un horloger et nécessité d'une intelligence pour réaliser cette action."
Autrement dit : vous tirez de (A => B) la proposition (B => A) ce que la Logique ne vous autorise pas à faire.
Conclusions de cette démonstration :
- 1) Voici ce que l'on peut logiquement admettre :
- "Action d'un horloger(1) et nécessité d'une intelligence pour réaliser cette action(2) (A) => Présence d'un objet complexe et fonctionnel comme une horloge, conçu et fabriqué (B)",
- Et son équivalent logique :
- "Absence d'objet complexe et fonctionnel comme une horloge, conçu et fabriqué (non B) => Absence de l'action d'un horloger(1) ou non nécessité d'une intelligence pour réaliser cette action (2) (non A)".
- 2) Ce qui est en question ici c'est donc plus l'existence d'un créateur de toute choses que celle d'une intelligence naturelle non forcément intentionnelle ou fruit d'une conception.