Je pense qu'il n'y a rien après la mort, parce qu'avant notre naissance il n'y avait rien. Telles sont les deux bornes qui définissent le terme "vie".
Mais je vois d'ici arriver l'argument suprême et facile comme tout : "oui mais peut être que tu ne t'en rappelles pas !"
Mais c'est bien cela la pire des choses qui puisse nous arriver : c'est peut être ça au fond la mort.
La mort de l'âme de l'homme est l'oublie de son vécu de qui il est et de sa raison d'être.
Mourir aujourd'hui c'est comme oublié qui tu étais hier et oublié combien la vie vaut la peine d'être vécue avec l'autre sans jamais pouvoir s'en rappeler.
Mourir aujourd'hui, c'est entrer dans le cauchemardesque monde où le temps n'existe pas et où la personne ne peut donc prendre vie.
Re: Le suicide
Posté : 19 nov.17, 06:22
par Lalina
deTox a écrit :Yo,
que penser du suicide ? est-ce lâche ? est-ce courageux ? aucun des deux ?
Pourquoi juger ?
Pourquoi ne pas respecter le choix de la personne, tout simplement ?
Re: Le suicide
Posté : 20 nov.17, 01:13
par petitpapatahar
Ben voilà, comme promis plus haut, pour j'espère redonner un peu d'espoir, j'ai expliqué La Genèse dans un sujet sur le forum général Libre. C'est L'explication de La Genèse par Jésus Christ Le Messie. C'est de l'oxigène pour l'esprit. J'espère.
Re: Le suicide
Posté : 19 déc.17, 03:11
par PIERROT
L'Eglise déclare depuis des siècles que le suicide vous condamne à l'Enfer
Celui qui a décidé cela devait être un sadique de l'inquisition . Il devait se délecter de la souffrance des autres et prenait un malin plaisir à entendre les hurlements de bête martyrisée des condamnés que l'on faisait mourir à petit feu .
Le condamné avait donc 2 choix :
1) si tu te laisses exécuter , tu peux espérer ton salut dans l'au-delà
2) si tu te suicides la veille de ton exécution , tu subiras les tourments de l'Enfer pour l'éternité.
Re: Le suicide
Posté : 19 déc.17, 03:14
par indian
Lalina a écrit :Pourquoi ne pas respecter le choix de la personne, tout simplement ?
Il le faut
Mais je pense préférable d'être proactif, en amon du suicide, et de mettre en place des conditions et un environnement qui seraient favorable à la vie, ce autant que possible.
Sauf peut être pour les criminels du type meurtrier refusant d'avouer leur culpabilité.
Re: Le suicide
Posté : 06 févr.18, 05:22
par olma
deTox a écrit :Yo,
que penser du suicide ? est-ce lâche ? est-ce courageux ? aucun des deux ?
Les gens qui se suicident souffrent à tel point que seul la mort permettra leur libération. Je sais que les religions condamnent le suicide, et c'est pourquoi je viens sur le forum athéisme.
Personnellement, je suis dépressif. Je souffre chaque jour qui passe, et je pense tout les jours au suicide. Je sais que Dieu me pardonnera de mon suicide, car il n'est qu'amour et il me comprend. Pourquoi suis-je dépressif ? cela prendrait 4 pages, si vous voulez en savoir plus demandez moi je vous répondrais, peut-être que ça me ferait du bien d'en parler.
Voilà une musique de rap qui vous donnera mon ressenti, ma vie :
voilà les lyrics :
Seul dans la pénombre, avec mon passé,
cherchant à me remémorer les joies et les raisons
pour lesquelles j'encaisse la monotonie de cette vie.
Plus désarmé qu'au premier jour,
les années blanches de ma jeunesse
se sont laissées posséder.
Quant au futur! Le futur j'ose même pas y penser.
Vide est ma vie et pourtant je n'ai pas choisi
tant le présent n'est que néant...
Tout a commencé sûrement le jour où je suis né,
le jour où je n'ai pas croisé la bonne fée
qui aurait fait de moi ce que je ne suis pas.
Ceux qu'il m'arrive d'envier parfois,
ceux que la vie à doté d'une chance,
mais moi malheureusement voilà, je n'en suis pas là,
et privé de ça, pourquoi devrais-me mener un combat?
De toutes façons pas la peine,
je connais la rengaine mais je n'ai pas de force.
Mon amour pour la vie s'est soldé par un divorce,
moi aussi j'ai rêvé de connaître l'idéale idylle,
le désir, la passion de ne pas perdre le fil.
Quitter sur le champ la ville, s'isoler sur une ile.
Au lieu de ça, ma vie file, se faufile et défile
sans domicile fixe.
J'ai toujours relevé la tête, même à genoux.
Mais ce soir, je suis fatigué de lutter
et pense sérieusement à tout déconnecter.
L'hiver a posé son manteau,
comme si la mort était déjà là, tout près de moi.
Le froid me lacère la peau,
comme cette vie, dont je n'ai plus envie.
Egaré dans ces pensées, où tous ne cessent de m'apitoyer.
Voilà, ce soir je vais craquer, ne pouvant échapper à mon destin.
L'âme stressée, le cerveau compressé,
comme usé par la guerre des nerfs
à laquelle je dois me livrer.
Subir sans pitié, sans répit, voilà ma vie.
Gris semble l'avenir et noir est a couleur de mon esprit.
Je n'essaye plus de comprendre, ni de me faire entendre,
je suis le troupeau avec un numéro collé dans le dos.
Métro, boulot, aseptisé du cerveau.
Mon ultime évasion se trouve dans le flot de ces mots.
Quarante ans de déboires passés à la lumière du désespoir.
Tu peux me croire ça laisse des traces dans le miroir.
J'ai les neurones affectés et le c�ur infecté,
fatigué de lutter, de devoir supporter la fatalité
et le poids d'une vie de raté.
Voilà pourquoi je m'isole, pourquoi je reste seul.
Seul dans ma tête libre, libre d'être
un esclave en fait battant en retraite,
fuyant ce monde d'esthètes en me pétant la tête.
OK, j'arrête net, j'appuie sur la gâchette.
le rap c'est de la mer.. pas beaucoup de mélodie, c'est juste des débits de mots au kilo et a grande vitesse.
On se calme !
Dieu a fait le monde, donc, le mal et le bien, c'est l'équilibre qu'il faut chercher, qui est ni le feu ni le gel
le suicide n'est pas la solution à un problème, pour changer cela: la musique, la chanson avec des paroles sage que tu aimes le mieux, en boucle en jouent à spider par exemple, la tête petit à petit se reformate.
faire du parapente, ton attention de tout les instants te ferons oublier ton problème, et la joie de partager ces instants avec les camarades seront inoubliable, si c'est ton heure tu ne pourras rien y faire, donc inutile de précipiter cela.
la religion est une soumission, tu seras pas victime de Dieu, mais des gens qui l'utilisent.