1. Namu Myôhô Renge Kyô.
Le nom de la Loi éternelle de la vie.
C’est aussi le titre (daimoku) du Sûtra du Lotus (Myôhô Renge Kyô) qui exprime la nature indissociable de la vie du Bouddha et de la Loi ultime.
2. Nichiren.
Le nom (« Soleil-lotus ») que se donna le Pratiquant du Sûtra du Lotus en révélant cette Loi afin d’ouvrir la voie menant tous les êtres à l’état de bouddha..
3. Zai gohan.
« Ceci est le sceau ». Cela atteste la signature de Nichiren Daishonin.
4. Dai Bishamon tennô
L’un des quatre grands rois du ciel (« Celui-qui-écoute-de-nombreux-enseignements », sanskrit : Vaishravana), appelé aussi Tamon.
Il représente le Nord, il protège le lieu où la Loi est enseignée et il écoute bien.
5. Dai Jikoku tennô
Le grand roi du ciel Jikoku (« Soutient-du-pays », skt. : Dhritarashtra). Il représente l’Est, il pacifie et protège le pays, le monde, en entretenant sa prospérité.
6. Dai Zôchô tennô
Le grand roi du ciel Zôjô ou Zôchô (« essor-et-développement », skt. : Virûdhaka. Il représente le Sud, sa fonction est de soulager les êtres de leurs souffrances.
7. Dai Kômoku tennô
Le grand roi du ciel Kômoku (« Vision-large », skt. : Virûpâksha). Il représente l’Ouest. Sa fonction est d’encourager l’aspiration à l’Eveil, de discerner le mal et de punirceux qui le commettent.
8. Namu Shakyamuni butsu
Le bouddha Shakyamuni. La sagesse subjective.
9. Namu Tahô nyorai
L’ainsi-venu Tahô (« Nombreux-trésors », skt. : Prabhutaratna Tathâgata).
La réalité objective ou vérité.
10. Namu Jôgyô bosatsu
Le bodhisattva Jôgyô (« Pratiques-supérieures », skt. : Vishishtacharitra).
Le premier des quatre guides des bodhisattvas sortis de la Terre.
Il représente la vertu ou la qualité du véritable soi, de la véritable identité.
11. Namu Muhengyô bosatsu
Le bodhisattva Muhengyô (« Pratiques-sans-limites », skt. : Anantacharitra).
L’un des quatre guides des bodhisattvas sortis de la Terre. Il représente l’éternité, l’une des quatre vertus ou qualités présentes dans la vie d’un bouddha.
12. Nam Jôgyô (ou Jyôgyô) bosatsu
Le bodhisattva Jôgyô ou Jyôgyô (« Pratiques-pures », skt. : Vishuddhachâritra).
L’un des quatre bodhisattvas guidant les bodhisattvas sortis de la Terre. Il représente la pureté, l’une des quatre vertus ou qualités de la vie d’un bouddha.
13. Namu Anryûgyô bosatsu
Le bodhisattva Anryûgyô (« Pratiques-d’une-conviction-inébranlable », skt. : Supratishthitacharitra).
L’un des quatre guides des bodhisattvas sortis de la Terre. Il représente la joie, le bonheur, l’une des quatre vertus ou qualités de la vie d’un bouddha.
14. Yû kuyosha fuku ka jugô
« Quiconque fera des offrandes au Gohonzon obtiendra, en cette vie, une bonne fortune dépassant celle obtenue par un bouddha doté des dix titres honorables. »
C’est le principe de la rétribution positive, la bonne fortune.
En bouddhisme, faire des offrandes a un sens large, ici cela signifie notamment respecter et faire l’éloge.
15. Nyaru nôransha zu ha shichibun
« Quiconque s’attaquera ou nuira aux pratiquants de la Loi bouddhique aura la tête brisée en sept morceaux (c’est-à-dire sera malheureux). » Cela exprime le principe de la rétribution négative, la perte.
16. Dai Nittennô
« Le grand roi céleste du soleil », force de l’univers.
17. Dai-rokuten no ma-ô
« Le roi-démon du Sixième Ciel ».
L’obscurité fondamentale.
18. Dai Bonten ô
« Le roi céleste Mahâbrahmâ ou « le grand roi céleste Brahmâ ».
Bonten et Taishaku sont les deux divinités protectrices qui président aux fonctions de l’univers.
19. Taishaku tennô
« Le roi céleste Shakra Devânâm Indrah », aussi identifié sous la forme de la divinité Indra dans la mythologie indienne.
20. Dai Gattennô
« Le grand roi céleste de la lune », force de l’univers.
21. Dai Myôjô tennô
« Le grand roi céleste des étoiles », force de l’univers.
22. Râga-râja
« Le-roi-de-l’amour-empli-de-désirs » (en japonais : Aizen-myô’ô). Son nom est inscrit en siddham, sanskrit médiéval. L’un des rois-de-la-sagesse, il purifie, grâce à son amour, les êtres humains de leurs désirs terrestres et les libère des illusions et des souffrances provenant de ces désirs, il représente le principe « les troubles et désirs terrestres se transforment [par la pratique bouddhique] en boddhéité. » (jap. : bonnô-soku-bodai)
23. Achala
« L’immuable-roi-de-la-sagesse » (jap. : Fudô-myô’ô). Son nom est inscrit en siddham, sanskrit médiéval. Représentant le principe « les souffrances de la naissance et de la mort se transforment [par la pratique bouddhique] en nirvana », la cessation des souffrances (jap. : shoji-soku-nehan).
24. Tendai daishi
Le grand maître T’ien-t’ai (538-597), la transmission du véritable héritage du bouddhisme en Chine.
25. Kishimojin
Kishimojin (skt. : Haritî). L’ogresse, mère des filles-démones.
26. Jû-rasetsu-nyo
Les dix filles démones (skt. : Rakshasi).
27. Dengyô daishi
Le grand maître Dengyô (767-822), la transmission du véritable héritage du bouddhisme au Japon.
28. Hachi dai ryû-ô
Les huit grands rois-dragons.
29. Hachiman dai bosatsu
Le grand bodhisattva Hachiman.
30. Tenshô daijin
La grande déesse du soleil. Avec Hachiman ce sont les deux divinités tutélaires du Japon.
31. Butsu metsu go ni-sen ni-hyaku sanjû yo-nen no a-ida ichi-enbudai no uchi mizô-u no dai-mandara nari
« Depuis la mort du Bouddha, pendant plus de 2230 ans, jamais dans le monde entier n’a été révélé ce mandala suprême.»
32. Kore o shosha shi tatematsuru
« J’ai respectueusement retranscrit ceci. »
33. Nichikan (sa signature)
Le 26e grand patriarche, son nom et sa signature. Il a retranscrit ce Gohonzon.
34. Kyôhô go-kanoe-ne-nen roku-gatsu jûsan-nichi
Date de la transcription : été 1720. « le 13e jour du 6e mois lunaire de la 5e année de Kyôhô. »