Pour réduire au maximum le nombre de catégories, j'ai englobé athées et agnostiques dans une seule catégorie.
ChristianK a écrit : ↑12 juin19, 06:43
C’est une erreur évidente car c’est pas pareil
Oui, c'est une erreur évidente pour quelqu'un qui prétend faire une classification détaillée, nuancée et préciser des différentes tendances d'athéisme et de croyance
Or ce n'est pas mon but.
Comme je te l'avais déjà expliqué ici:
https://www.dieu.pub/viewtopic.php?f=50 ... 1#p1261362
et ici:
https://www.dieu.pub/viewtopic.php?f=50 ... 0#p1270079
et ici:
https://www.dieu.pub/viewtopic.php?f=50 ... 0#p1280485
Il faut prendre mon sujet comme un Conseil pratique pour les athées désireux d'entamer un dialogue avec des croyants
J'ai fait l'erreur de ne pas le préciser dans le titre
J'avais quand même écrit:
D
ans le cadre du dialogue athée/croyant, qui est en principe le but de cette section du forum, la pratique m'amène à faire une autre classification très simple. Peut-être cela intéressera-t-il certains participants:
Une "autre classification très simple" sous-entend qu'il y en déjà d'autres plus élaborées, et que "pratique" est ce qu'il important de retenir dans le but de dialoguer efficacement. Sans vouloir discréditer pour autant d'autres classifications existantes.
C'est un peu comme un résumé pratiquement suffisant de 3 lignes du mode d'emploi de 30 pages d'un appareil électronique sophistiqué.
les interlocuteurs qui s'appuient sur des idées philosophiques sans prétendre avoir de preuve concrète font partie de ceux que je je classe dans la catégorie 2, c'est à dit ceux avec lesquels le dialogue est possible et même éventuellement constructif.
Les philosophes apportent des démarches démonstratives que tu ne peux considérer invalides a priori
Tu n'as pas compris: Je ne considère pas a priori les démarches démonstratives des philosophes, ni comme valides ni comme invalides, je dis seulement qu'on peut dialoguer avec ce genre d'interlocuteurs.
J
e ne suis pas sûr que Dieu n'existe pas,
Je pense qu'il est plus probable qu'il n'existe pas que le contraire.
Je suis sûr que, si Dieu existe, il est très différent de celui des chrétiens, notamment qu'il n'a pas autant d'attributs comme l'omniscience et la toute-puissance.
C
’est plus clair. Tu as donc une croyance athée probabiliste sur l’existence de Dieu plus une croyance à propos de sa nature (certaines propriétés).
Au sujet des propriétés de Dieu, plus exactement la certitude que nous sommes pas en mesure de les connaître et que c'est une erreur de croire a priori qu'il en a certaines.
C’est plus clair mais des distinctions sont nécessaires dans la liste
"on doit distinguer 2 agnosticismes."
"en métaphysique ou chez Spinoza."
Expliqué plus haut: mon intention n'était pas de discourir de concepts métaphysiques et de nuances de croyances.
Je te suggère de faire ton propre tableau ou arborescence puisque tu as des idées claires et de l'intérêt pour ce sujet.
ça ne m'intéresse guère de définir exactement la croyance quelqu'un, y compris la mienne. De plus c'est souvent délicat de l'encadrer dans une catégorie précise parce qu'on rencontre toutes sortes de cas limite et de variantes.
Pour moi ce qui est plus important c'est ce que j'ai à coeur de faire comprendre.
Mes conseils pratiques de dialogue ne sont pas un but en soi, mais un moyen
de répandre ce qui suit (j'espère que tu comprends maintenant pourquoi une classification peaufinée ne m'intéresse pas).
Je pense que pour parler d'ontologie et tenter de répondre aux questions existentielles il y a schématiquement deux approches possibles:
1- Partir d'idées et de concepts élaborés par notre esprit, ou par l'esprit d'autres personnes contemporaines ou passées, et chercher ensuite des corrélations avec la réalité.
2 - Constater la réalité. L'examiner et acquérir des connaissances certaines. Ensuite éventuellement émettre des hypothèses.
Tu objecteras que la connaissance ne reflète pas une réalité objective, que la science repose sur des a priori, que les connaissances certaines ne sont pas si certaines que ça, que des affirmations matérialistes reponsent sur l'ignorance, le parti pris, ou sur des idées reçues, et tu pourras énumérer une quantité d'exemples.
Je répondrai que, sans aucun doute, chez les matérialistes aussi il ya des déviants et des conclusions erronées tendancieuses ou extrémistes.
Néanmoins je pense que la première approche (1) vers la vérité est très mal partie parce qu'elle se se fonde sur des concepts inconstatables et improuvables, donc pas forcément vrais.
Et que la seule façon de s'approcher de ou de tendre vers la vérité est de se baser sur les vérités connues.