Dialogue avec Karim Hanifi II

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 18 avr.19, 04:38

Message par spin »

Citizenkan a écrit : 17 avr.19, 23:05Je vous ai donné des sources musulmanes et non musulmanes, désolé, il n'existe pas d'autre catégorie,
Mais il y a des sources y compris musulmanes qui mentionnent l'évolution du Coran après la mort du Prophète. J'ai déjà parlé de Youssef Seddik, il y a aussi http://bouquinsblog.blog4ever.com/livre ... m-ibn-qays
De quel droit refuserions-nous de faire usage du plus grand don de Dieu ? N'est-ce pas un formidable blasphème que de croire contre la raison ? (Vivekananda)
https://daruc.fr/
https://bouquinsblog.blog4ever.com

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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 24 juin19, 00:50

Message par Citizenkan »

spin a écrit : 18 avr.19, 04:38 Mais il y a des sources y compris musulmanes qui mentionnent l'évolution du Coran après la mort du Prophète. J'ai déjà parlé de Youssef Seddik, il y a aussi http://bouquinsblog.blog4ever.com/livre ... m-ibn-qays
Alors voici des témoignages de non musulmans :

L’orientaliste anglais Sir William Muir dit : "Le Coran de par son contenu et son ordre exprime avec force la précision de sa compilation. Les diverses parties furent assemblées d’une manière extrêmement simple et sans afféterie. On ne trouve pas dans cette compilation l’empreinte d’une main qui aurait apporté un talent ou un ordre. Elle témoigne de la foi du compilateur et son dévouement pour ce qu’il compile car il n’a pas osé faire plus que de prendre ces versets sacrés et les mettre les uns à la suite des autres." L’oeuvre de Zayd se limita à rassembler les peaux où le Coran était inscrit et les relier par un fil puis les conserver chez le caliphe si bien que son résultat soit un texte éternel à l’abri du temps. Sir William Muir dit également : "Selon toute vraisemblance, le monde entier ne connait aucun livre hormis le Coran ayant traversé douze siècles avec un texte aussi limpide et précis."

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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 24 juin19, 01:26

Message par Athanase »

a écrit : Sir William Muir dit
sauf que W. Muir est celui qui sera à l'origine de l'expression "versets sataniques"
11 Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s'embrassent ; Psaume 84

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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 24 juin19, 02:37

Message par Citizenkan »

Athanase a écrit : 24 juin19, 01:26 sauf que W. Muir est celui qui sera à l'origine de l'expression "versets sataniques"
Alors, je précise que les auteurs des citations que je ramène ne sont pas des apologistes, au contraire, ils sont pour la plupart des détracteurs, ce qui donne plus de poids à leurs déclarations, car on ne peut les accuser de parti pris, si cela est clair :

Georges-Louis Leblois

Grâce à la destruction de tous les exemplaires qui différaient de celui d’Othmân, le Koran est aujourd’hui le seul livre sacré qui ne présente pas de variantes notables. Les seules divergences que l’on puisse souligner sont relatives à une division différente du texte en versets. Tel passage qui, dans une copie forme un seul verset est dans un autre subdivisé en deux. Il n’y a là rien d’extraordinaire, sachant que la subdivision du texte en versets est postérieure à Othmân…

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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 24 juin19, 05:37

Message par 'mazalée' »

Citizenkan a écrit : 24 juin19, 00:50 Alors voici des témoignages de non musulmans :

L’orientaliste anglais Sir William Muir dit : "Le Coran de par son contenu et son ordre exprime avec force la précision de sa compilation. Les diverses parties furent assemblées d’une manière extrêmement simple et sans afféterie. On ne trouve pas dans cette compilation l’empreinte d’une main qui aurait apporté un talent ou un ordre. Elle témoigne de la foi du compilateur et son dévouement pour ce qu’il compile car il n’a pas osé faire plus que de prendre ces versets sacrés et les mettre les uns à la suite des autres." L’oeuvre de Zayd se limita à rassembler les peaux où le Coran était inscrit et les relier par un fil puis les conserver chez le caliphe si bien que son résultat soit un texte éternel à l’abri du temps. Sir William Muir dit également : "Selon toute vraisemblance, le monde entier ne connait aucun livre hormis le Coran ayant traversé douze siècles avec un texte aussi limpide et précis."
Cette citation n'est ni favorable ni défavorable au Coran. Qu'il n'y ait eu aucun talent ou ordre ou raison de mettre tel partie devant ou derrière telle partie, on le savait déjà. On peut appeler ça de la foi ou du travail de secrétariat. Selon son point de vue.

Après ça ne fait pas pour autant de ce livre un livre divin. Bien au contraire. Que le compilateur ait mis bout à bout ce qui lui tombait sur la main estampillé "ultime révélation de Dieu créateur de mondes", n'est pas la marque d'un suivi sérieux par Allah de la bonne réception de son message éternel. ça fait plus rafistolage humain tout ça...

Encore un certain laisser aller inexplicable...
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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 24 juin19, 06:25

Message par mt1955 »

a écrit : L’orientaliste anglais Sir William Muir dit : ".............cette compilation ......... témoigne de la foi du compilateur et son dévouement pour ce qu’il compile car il n’a pas osé faire plus que de prendre ces versets sacrés et les mettre les uns à la suite des autres." ......... Sir William Muir dit également : "Selon toute vraisemblance, le monde entier ne connait aucun livre hormis le Coran ayant traversé douze siècles avec un texte aussi limpide et précis."
Encore un vendeur de rêves exotiques,
Les sourates sont empilées selon leurs tailles, ce n'est pas très romantique en fait, ni intelligent. En même temps ça peut se comprendre, car le texte arabe n'a rien de limpide paraît-il !

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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 24 juin19, 08:34

Message par Citizenkan »

mt1955 a écrit : 24 juin19, 06:25 Encore un vendeur de rêves exotiques,
Les sourates sont empilées selon leurs tailles, ce n'est pas très romantique en fait, ni intelligent. En même temps ça peut se comprendre, car le texte arabe n'a rien de limpide paraît-il !
Oui, c'est ce que pensent les novices, en effet, et les non-initiés :

Des études philologiques entérinent la thèse de la pérennité de l’ordre des Versets

Cette démonstration a été déjà faite par des chercheurs non musulmans par différentes analyses qui convergent vers ce constat de cohérence interne :
- L’analyse de la structure rythmique des sourates de Pierre Crapon de Caprona ;
- L'analyse rhétorique faite par Michel Cuypers a permit de démontrer la cohérence interne du Coran en dépit de ses apparentes contradictions et ruptures thématiques ; Michel Cuypers s'est basé sur les règles d'appréhension de la rhétorique sémitique, mises en évidences par Robert Lowth au 18ième siècle et théorisées plus tard par Nils Wilhelm Lund sous forme de règles connues sous le nom "Lois de Lund" ;
- L’analyse de la méta-textualité, de la rhétorique, de la binarité et de l'auto-canonisation du Coran (Anne-sylvie Boiliveau) dans Le coran par lui-même Brill 2013.

Ce thème de l’auto référentialité est également traité par Stefan Wild in “Self-referentiality in the Qur'ān” et par Daniel Madigan in "Quran self image". Ces dernières thèses mettent à mal les résultats de la méthode historico-critique en affirmant la cohérence interne du texte coranique et donc l’unicité de sa source.

Fait qui subjugua de Crapona qui en arrive à la conclusion sans appel : « La complexité des structures exclut une composition consciente de Mahomet. C’est pourquoi nous sommes en faveur de ranger cette hymnologie dans une catégorie que nous définirions comme transpersonnelle. »

Voir : https://mideo.revues.org/384

Analyse rhétorique et critique historique

Selon le principe de philosophie analytique nommé « principe de charité » (Halbertal, 1997 : 27), plus on estime quelqu’un, plus on est indulgent, « charitable » envers lui. Or, l’apologie d’un fait historique par ses partisans, qui somme toute est naturelle, n’est discréditée, comme l’a démontré la science moderne avec l’approche apologétique chrétienne, que dans la mesure où des éléments concordants corroborent la suspicion de départ – qui est propre à tout chercheur – non d’emblée !

Même si le discours coranique, surtout en version traduite, peut sembler à certains égards « décousu », « passant sans transition d’un sujet à l’autre », voire « incohérent » (Berque, 2002 : 722-723), « hétérogène et fragmenté » (De Prémare, 2004 : 30), il est en réalité logique et argumenté. De récentes études (Cuypers, 2007) sur l’agencement interne des sourates ont permis de saisir pourquoi des éléments a priori disparates se côtoient : l’agencement répond à des règles de figures concentriques souples s’emboîtant les unes dans les autres, les éléments correspondants se faisant face comme dans un miroir. Les correspondances semblent perdues lors d’une lecture linéaire et partielle, alors qu’elles apparaissent lors d’une lecture élargie. De plus, nombre de correspondances et de répétitions sur l’ensemble du corpus se révèlent davantage à l’oral. Le Coran utilise ces correspondances et ces structures concentriques pour argumenter, et aussi de nombreux autres procédés rhétoriques, logiques, ou implicites (Gwynne, 2004 ; Urvoy, 2002, 2007). Alfred-Louis de Prémare nuance son jugement en notant les « éléments rhétoriques de cohésion » du texte, « l’organisation de certaines compositions » ainsi que « des thèmes doctrinaux récurrents » (De Prémare, 2004 : 32-34).

Le schéma présenté par le texte est simple : Muḥammad est un véritable prophète, il reçoit l’Écriture que Dieu lui révèle et la récite mot à mot. À cela s’ajoute une unité de rhétorique, qui traduit cette volonté de persuasion. La logique est simple afin d’être forte, claire, percutante ; les répétitions sont nombreuses, les sous-entendus sont relativement faciles à intégrer pour l’auditeur ou le lecteur, la subtilité résidant dans l’utilisation de ces éléments rhétoriques simples, comme le fait d’enfermer la pensée en deux solutions seulement, par exemple. A.-L. de Prémare a lui aussi noté la force rhétorique de cette opposition binaire (De Prémare, 2004 : 33). Il reconnaît aussi un certain nombre d’éléments d’unité : cohésion, organisation et récurrence de thèmes.

Un autre argument en faveur de cette idée est qu’une lecture diachronique – qui suit les diverses hypothèses de développement chronologique du texte – donne les résultats suivants. Nous avons constaté une réelle progression de l’idée dans le texte : une période où les récitations de Muḥammad sont directement désignées comme les récitations dictées par Dieu, puis très vite une période où elles sont désignées comme un kitâb descendu sur un prophète, parallèlement à une définition de la prophétie. Et enfin, une dernière période, qui est celle de la confrontation avec la présence d’Écritures réelles aux mains des autres communautés (Boisliveau, 2010 : troisième partie). Il nous semble difficile de penser qu’une telle évolution, au moins en grande partie, ait eu lieu après la mort de Muḥammad.

Si nous cherchons à situer le Coran au milieu des autres textes sacrés des religions, nous constatons qu’il présente une particularité assez rare : il se présente comme un texte ouvertement destiné à faire autorité pour la communauté et à la guider. La seule exception pré-coranique connue est semble-t-il celle des textes du prophète Mani (m. 277 ap. J.-C.), présentés par lui-même comme « Écritures » (Graham, 2006 : 560-561).

Ainsi au contraire d’Écritures telles les Évangiles ou les Lettres de Paul, et avec une force et une prégnance bien supérieure au discours canonisant du Deutéronome, le Coran se définit lui-même comme Écriture révélée, descendue directement de Dieu. Une « auto-canonisation », en quelque sorte. Le Coran est Écriture sacrée avant tout parce qu’il l’affirme, et non parce qu’une communauté l’aurait désigné comme tel. Ceci, même si la communauté fondée sur cette idée l’a ensuite faite sienne. Déclaration de canonicité, causes de la canonisation, fixation du texte et fondement d’une communauté s’entremêlent. Ainsi, cette formulation textuelle du statut d’autorité du Coran au cœur du texte « brouille les pistes » qui remontent aux sources de son statut canonique.

La rhétorique sémitique n’est pas de la poésie, avec des formes définies a priori (si elle l’était, on l’aurait découverte depuis longtemps !), mais un ensemble de procédés souples donnant lieu à des textes de formes variées, mais relevant cependant d’un système parfaitement codifiable.

Sperl montre, dans son étude, que le genre prière, en Orient, est composé généralement de trois temps qu’il appelle « invocation – worship – petition » (correspondant aux trois morceaux de la Fātiḥa) et que la demande (petition) comporte à la fois demande de bienfait et demande de protection contre le mal. Il donne à l’appui l’exemple du Pater et d’une prière babylonienne, particulièrement évocatrice pour ses similitudes avec la finale de la Fātiḥa (sans qu’il y ait bien entendu la moindre influence directe de la première sur la seconde).

Voir : https://remmm.revues.org/7141
http://remmm.revues.org/7067

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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 24 juin19, 09:32

Message par 'mazalée' »

Oui bon, sauf que ce "Name dropping" et cet empilage savant ne change rien au fait que pour faire une bonne religion bien crue et proclamée comme la seule possible par des millions de fidèles sur 3 continents, il faut surtout des conquêtes territoriales (obligatoirement) et une bonne et sévère société bien tenue par les gardiens de la foi.

ça laisse le loisir aux esthètes de la "Vérité"... officielle de s'évader dans les sphères de la magie justificative du bon vieux système en place. Histoire de garder des apparences de spiritualité. C'est un privilège qu'ils en soient convaincus, en plus ils sont utiles. Cela les distrait parfois à plein temps et ils servent la cause en compilant les citations imparables. Que peut-on espérer de mieux... :D
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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 24 juin19, 10:43

Message par Citizenkan »

'mazalée' a écrit : 24 juin19, 09:32 Oui bon, sauf que ce "Name dropping" et cet empilage savant ne change rien au fait que pour faire une bonne religion bien crue et proclamée comme la seule possible par des millions de fidèles sur 3 continents, il faut surtout des conquêtes territoriales (obligatoirement) et une bonne et sévère société bien tenue par les gardiens de la foi.

ça laisse le loisir aux esthètes de la "Vérité"... officielle de s'évader dans les sphères de la magie justificative du bon vieux système en place. Histoire de garder des apparences de spiritualité. C'est un privilège qu'ils en soient convaincus, en plus ils sont utiles. Cela les distrait parfois à plein temps et ils servent la cause en compilant les citations imparables. Que peut-on espérer de mieux... :D
En voici d'autres non moins éloquentes :

John Burton, à la fin de son ouvrage étoffé sur la compilation du Coran, affirme que le Coran, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est :
« … un texte qui nous est parvenu exactement sous la même forme que celle dans laquelle il a été arrangé et approuvé par le Prophète. (…) Ce que nous tenons aujourd’hui dans nos mains, c’est le moushaf de Mohammed. »
John Burton, The Collection of the Quran, Cambridge: Cambridge University Press, 1977, p.239-40.

Kenneth Cragg décrit la transmission du Coran de l’époque de la révélation à nos jours comme « un texte qui a traversé les siècles en une succession ininterrompue de dévotion. »
Kenneth Cragg, The Mind of the Quran, London: George Allen & Unwin, 1973, p.26.

Schwally, quant à lui, affirme que :
« En ce qui concerne la révélation, nous pouvons être certains que la transmission de son texte a été faite en respectant avec exactitude la disposition qu’en avait faite le Prophète. »
Schwally, Geschichte des Qorans, Leipzig: Dieterich’sche Verlagsbuchhandlung,1909-38, Vol.2, p.120.

William Muir : « Il n’existe probablement aucun autre livre, dans le monde, qui soit passé à travers douze siècles [aujourd’hui quatorze] tout en conservant une telle pureté de texte. »
Sir William Muir, Life of Mohamet, London, 1894, Vol.1, Introduction.

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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 24 juin19, 19:28

Message par Gorgonzola »

Les universités anglaises sont financées en partie par l'Arabie Saoudite avec la création de pôle islamique.

Les pseudo chercheurs n'ont pas trop le choix que d'aller dans le sens de la tradition musulmane.

Pour exemple et mémoire, l'opération de communication sur les "corans de Birmimgham" qui ne sont en fait que 2 feuillets de parchemin dont l'origine a été datée de l'époque de Mahomet alors qu'il aurait fallu dater l'encre de l'écriture et non la peau de la bête.. les signes diacritiques présents sur ces feuillets montrent que l'époque de rédaction se situe au minimum au 8ème siècle.

a écrit :A la manière de l’arbre que cache la forêt, le modeste fragment de deux feuillets de parchemin était « dissimulé » au sein de feuillets similaires connus pour dater des environs de l’an 800, avec lesquels il avait été relié.
Source : https://reinformation.tv/carbone-14-plu ... ham-39892/

a écrit :Nous évoquions le 24 juillet dernier dans les colonnes de reinformation.tv la découverte des « plus anciens fragments » du coran à Birmingham à la suite d’une datation au carbone 14 de deux feuillets de parchemin vraisemblablement antérieurs à 645 après Jésus-Christ. La fourchette retenue, de 568 à 645, s’achève au plus tard une dizaine d’années après la mort supposée de Mahomet. La découverte de versets aussi anciens n’était pas en principe impossible. La grande presse l’avait prise pour argent comptant et les universitaires qui ont présenté la découverte n’ont pas hésité à saluer un texte quasi contemporain du « Prophète ». Mais il s’agit là d’une supercherie dictée par le respect démesuré accordé sans analyse critique à un texte « sacré » de l’islam.
Source : https://reinformation.tv/plus-vieux-fra ... ein-40532/

L'islam finance oriente instrumentalise et influence les travaux des chercheurs et de leurs universités respectives qui ont besoin de l'argent de l'or noir, les gouvernements croulant sous les dettes ne pouvant subvenir à leur besoin.

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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 24 juin19, 19:54

Message par 'mazalée' »

Citizenkan a écrit : 24 juin19, 10:43
Ce que nous tenons aujourd’hui dans nos mains, c’est le moushaf de Mohammed. »
Et le moushaf de Mahomet est tellement pur et éloquent que les musulmans n'ont rien trouvé de plus fidèle au texte que d'inventer des milliers de hadiths afin de mieux expliquer ou de compléter la parole de Dieu.

Résultat 1 : l'islam sunnite (de sunnah) avec sa science du hadith (= chaîne de transmission) est devenu la religion du hadith et de la vénération du prophète (paix et bénédiction sur lui) :D

Résultat 2 : des coranistes viennent nous expliquer aujourd'hui, 12 siècles après, que certains versets du coran ne disent pas du tout ce qu'on a compris mais le contraire ! Merci la compilation d'origine :D
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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 24 juin19, 22:24

Message par Citizenkan »

Gorgonzola a écrit : 24 juin19, 19:28 Les universités anglaises sont financées en partie par l'Arabie Saoudite avec la création de pôle islamique.

Les pseudo chercheurs n'ont pas trop le choix que d'aller dans le sens de la tradition musulmane.

Pour exemple et mémoire, l'opération de communication sur les "corans de Birmimgham" qui ne sont en fait que 2 feuillets de parchemin dont l'origine a été datée de l'époque de Mahomet alors qu'il aurait fallu dater l'encre de l'écriture et non la peau de la bête.. les signes diacritiques présents sur ces feuillets montrent que l'époque de rédaction se situe au minimum au 8ème siècle.


Source : https://reinformation.tv/carbone-14-plu ... ham-39892/


Source : https://reinformation.tv/plus-vieux-fra ... ein-40532/

L'islam finance oriente instrumentalise et influence les travaux des chercheurs et de leurs universités respectives qui ont besoin de l'argent de l'or noir, les gouvernements croulant sous les dettes ne pouvant subvenir à leur besoin.
Tous ces chercheurs orientalistes sont du début du 20ième siècle ou presque, bel anachronisme !

Cette chercheuse est française, ou en tout cas, financée par la France, bien essayée :

GW8ILKQPM212

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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 24 juin19, 22:45

Message par Gorgonzola »

Citizenkan a écrit : 24 juin19, 22:24 Tous ces chercheurs orientalistes sont du début du 20ième siècle ou presque, bel anachronisme !

Cette chercheuse est française, ou en tout cas, financée par la France, bien essayée :

GW8ILKQPM212
Alors ils ne respectent pas la réalité historique et scientifique que des chercheurs plus récents ont pris en compte.
Les anciens ne remettaient pas en cause la tradition musulmane ou la sira, qui petit à petit et depuis un certain nombre d'années déjà, ont fort à faire avec cette réalité. Exemple : la description de la mecque antique correspond à Pétra et non à la mecque actuelle dont les travaux titanesques n'ont rien mis à jour.
Les travaux que vous citez sont beaucoup trop anciens et vous arrangent. Depuis la vérité fait surface et ces travaux sont caduques voir risibles pour ceux qui attestent de la limpidité du coran.

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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 24 juin19, 23:37

Message par Citizenkan »

Gorgonzola a écrit : 24 juin19, 22:45 Alors ils ne respectent pas la réalité historique et scientifique que des chercheurs plus récents ont pris en compte.
Les anciens ne remettaient pas en cause la tradition musulmane ou la sira, qui petit à petit et depuis un certain nombre d'années déjà, ont fort à faire avec cette réalité. Exemple : la description de la mecque antique correspond à Pétra et non à la mecque actuelle dont les travaux titanesques n'ont rien mis à jour.
Les travaux que vous citez sont beaucoup trop anciens et vous arrangent. Depuis la vérité fait surface et ces travaux sont caduques voir risibles pour ceux qui attestent de la limpidité du coran.
Merci de me manger dans la main :

De manière concrète donc, la recension ণafৢ est aussi celle suivie par le monde shiite. En outre, et quoi qu’on en dise, les autres “versions du Coran” alimentant les colonnes islamologiques n’ont pas d’existence réelle et relèvent dans les faits de la spéculation intellectuelle. Enfin, le projet d’une édition critique du codex coranique nommé Corpus coranicum pourrait ne pas tenir ses promesses.

Nous pensons notamment au Coran dit de ‘Alî, ou ceux de ‘Ubay ibn Ka‘b et Ibn Masa‘ûd. Ces supposées “versions” ne sont connues qu’au travers de quelques hadîths du côté sunnite, et de variantes propres à l’exégèse imamites, dont la fonction dans les deux cas n’est à l’évidence que de justifier de qirâ’ât/variantes particulières, lesquelles ne respectent pas le ductus/rasm, ou corps consonantique dit uthmannien. Si le shiisme a beaucoup traité de ces fameuses recensions, et l’on comprend l’usage anti-orthodoxie sunnite et proalide qu’il a pu en faire, aucun exemplaire n’en a jamais été retrouvé. Du point de vue islamologique, leur existence en tant que codex n’est due qu’à la mention qu’en fit au IVème siècle H. dans son Firhist le bibliographe shiite Ibn an–Nadîm. L’on ne peut techniquement vérifier cette assertion mais, une chose est sûre, aucun des codex qu’il mentionne n’a survécu, si tant est qu’ils aient eu un jour une quelconque réalité en tant que corpus.

Nous entendons là que, tout bien considéré, il se pourrait que ce projet ne puisse produire à terme qu’une édition du Coran basée sur la ligne consonantique dite uthmanienne et modulée par l’ensemble des variantes de lectures ou qirâ’at, ce dont nous disposons depuis des siècles. Sous un autre aspect, il y aurait beaucoup à dire sur la saga de ce que l’on appellera sans peine « Les aventuriers de l’Archive perdue ». De l’accident de montagne de l’érudit coranologue Gotthelf Bergsträsser à l’accident d’avion de son continuateur Otto Pretzl, en passant par l’incroyable dissimulation de leurs microfilms de corans anciens par Anton Spitaler, agent des renseignements du IIIe Reich, puis par leur non moins étonnante réapparition entre les mains de l’islamologue allemande Angelika Neuwirth – et ne parle-t-on pas à présent d’une destruction possible par les bombardements saoudiens des manuscrits encore conservés à Sanaa ! Ceci ouvre le deuxième opus de cette « Odyssée coranique » quant au traitement assez particulier des manuscrits de la mosquée de Sanaa par le Dr Gerd Puin et son épouse ; cf. Gerd-Rüdiger Puin, Observations on Early Qur’an Manuscripts in San‘â’, in S. Wild éd., The Qur’an as text, Leyde, 1996, p. 107-111. Ajoutons là que l’affaire du « Palimpseste de Sanaa » qui avait fait grand bruit paraît, après étude sérieuse, seulement indiquer qu’il existait une transmission oro-scripturaire fixée du Coran avant la fin du premier siècle de l’Hégire, cf. Asma Hilali, Le palimpseste de San‘â’et la canonisation du Coran : Nouveaux éléments, Cahiers Glotz, éd. De Boccard, XXI, 2010, p. 443-44κ. En tout état de cause, aucun résultat concret n’est réellement venu pour l’instant nous éclairer sur la genèse du Coran et sur la ou les formes qu’il dut ou put avoir. Pour un avis similaire, voir Claude Gilliot, Origines et fixation du texte coranique, Études 12/2008, Tome 409, p. 643- 652.
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01556492/document

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Re: Dialogue avec Karim Hanifi II

Ecrit le 25 juin19, 01:40

Message par Gorgonzola »

Citizenkan a écrit : 24 juin19, 23:37 Merci de me manger dans la main :
L'arrogance du musulman de base..

Pour le reste, il n'y a qu'une seule conclusion : l'islam n'est pas une religion révélée.
Et c'est l'islam qui parle de conjectures :) , alors que ce sont les hypothèses les plus farfelues avec des conjectures même si elles paraissent complexes qui aboutissent à une soi-disant "véracité" du coran. La complexité ne sert pas la vérité mais ne fait que la noyer dans un flot d'extrapolations toutes plus tirées par les cheveux les unes les autres.
Le coran s'est fait et défait sur plusieurs siècles. Les scientifiques les plus sérieux sont ceux qui mettent en doute la tradition musulmane. Cette religion n'est que la continuité du paganisme polythéiste préislamique arabique devenu monolâtrie. Il est clair que le coran est une version de la bible et du tanakh remanié à la sauce arabe intronisant un prophète qui n'est ni reconnu par les juifs ni par les chrétiens.

L'hypothèse la plus vraisemblable de la genèse du coran est celle du Père Marie Gallez.
L'islam s'est construit petit à petit, avec des retouches et des nouvelles versions "annule et remplace", des califes pondant des sourates pour leur intérêt, et une vie de prophète romancée. L'islam trouve son origine dans une secte juive qui avait besoin de guerriers pour reprendre Jérusalem aux chrétiens. Vous vous êtes fait avoir.

Certains scientifiques se masturbent l'esprit avec leur connaissance mais sans vraiment aboutir à des conclusions sérieuses dignes de ce nom. Le point de départ est l'islam n'est pas de Dieu, tout ce qui aboutit au contraire est faux. C'est partant de ce postulat que les musulmans arrêteront de rêver à une origine divine de l'islam et arrêteront d'essayer de trouver à droite et à gauche toutes les hypothèses, même émanant de certains scientifiques occidentaux, les plus complexes pour faire rentrer un rond dans un carré.

Quels que soient les éléments mis en avant, rien mais absolument rien ne pourra jamais conclure à la véracité de l'islam. Vous êtes prêt à devenir fou pour y parvenir, certains ont déjà expérimenté et en sont morts.

L'idolâtrie a encore quelques beaux jours devant elle mais Dieu y mettra un terme.

https://www.youtube.com/watch?v=ro-fyL1JpFA

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