Estrabosor a écrit : ↑09 janv.23, 23:18
Bonjour à tous,
Absolument pas subjectif ! C'est tout le contraire !
Si on parle de « mal » oui, c'est subjectif puisque les notions de bien ou de mal sont justement des notions qui peuvent varier d'une culture à l'autre, d'un individu à l'autre.
Par contre, une destruction, c'est un fait, constatable, mesurable, c'est le fait que quelque chose qui existait ne soit plus dans son état originel.
Cela n'a rien à voir avec le fait d'être transformé ou pas et, au passage, vu que tout se transforme, cela reviendrait à dire que rien n'est jamais détruit.
Prenons un exemple, si j'ai une alliance et qu'un bijoutier la fonde, même s'il refait une alliance identique, ce ne sera pas l'alliance du départ, celle-ci a été détruite à la fonte même si ce qui la constituait à continué d'exister.
Lorsqu'une étoile meure même si elle donne naissance à d'autres choses, en tant qu'étoile elle est détruite, elle a cessé d'être une étoile.
Notre monde est justement constitué de choses qui ont été détruites, transformées, recombinées et, dans le domaine du vivant, la mort et la destruction sont omniprésentes et nécessaires à la vie.
Donc, au final, ce que vous reprochez au Dieu de l'Ancien Testament, c'est à dire détruire, c'est le principe même de tout ce qui nous entoure, de tout ce qui fait la vie.
Le Dieu de l'Ancien Testament correspond tout à fait au principe de la vie sur notre planète : détruire pour permettre d'autres formes de vie. Il détruit des humains pour en préserver d'autres et pour que puisse apparaître un nouvel espoir, une nouvelle forme de vie.
Quant à la violence, eh bien si, il y a violence à couper un être vivant, un arbre pour le faire brûler !
En réalité, vous ne considérez la violence que lorsqu'elle concerne l'humain mais est ce que le rouge gorge qui mange un lombric n'est pas violent ?
Oter la vie à quelque être que ce soit, c'est de la violence ne vous en déplaise, c'est imposer quelque chose de négatif à cet être.
D'ailleurs, dans certains peuples dits "primitifs" on demandait pardon à l'arbre qu'on coupait tout autant qu'à l'animal qu'on tuait.
Pour revenir au thème de ce fil, à mon humble avis, votre vision d'un divin amour inconditionnel est une vision totalement auto centrée sur l'humain.
Bonjour Estrabosor.
Tout d'abord, sache que j'ai lu attentivement ton message et que je comprends parfaitement ton raisonnement. Je le trouve très intelligent, avec des arguments puissants. Bravo pour ça. Je me permets de te féliciter, non pas pour te flatter, mais parce que je vois tellement de commentaires incohérents sur ce site que lorsque je constate que quelqu'un s'exprime avec intelligence alors je trouve utile de le faire remarquer.
Il y a cependant une énorme faille qui apparaît dans ta conclusion, lorsque tu déclares que ma vision d'un amour divin inconditionnel est une vision totalement auto-centrée sur l'humain.
Ton erreur provient du fait que tu ignores encore qu'il y a une part divine en chaque être humain. En conséquence, ton raisonnement est celui d'un humain qui ne perçoit le monde qu'à partir de ce qu'il observe autour de lui, et qui en tire des conclusions avec son mental.
Ce n'est pas un reproche, sache-le, mais seulement un constat. J'ai moi-même raisonné toute ma vie de cette manière, jusqu'à assez récemment.
L'humain a réellement été créé à l'image de dieu, dans le sens où il est dieu incarné dans la matière. Dès lors, soit il raisonne et se comporte de manière spirituelle comme dieu, c'est ce qu'a fait Jésus, soit il raisonne et se comporte de manière charnelle, comme l'animal.
Il suffit de regarder le monde autour de nous pour constater le choix qui a été fait de manière générale, avec les conséquences que connaît l'humanité. Fort heureusement, les choses sont en train de changer car les éveillés sont de plus en plus nombreux, et tu ne tarderas pas à en voir autour de toi dans la vie réelle. Tout comme le choix de nos ancêtres a entraîné des conséquences néfastes sur la nature, une malédiction générale (c'est ce que dit la Bible) qui dépasse même la sphère terrestre, la révélation des fils de dieu peut inverser le cours des choses. Par exemple, le fait que les animaux se divisent en proies et en prédateurs n'est pas inéluctable. Je suis d'accord avec toi que c'est ce que nous observons dans la nature actuelle, mais les choses sont amenées à changer, comme on peut le lire en Romains 8 :
J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. 19 Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. 20 Car la création a été soumise à la vanité,-non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec l'espérance 21 qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. 22 Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement.
Ainsi, d'un point de vue charnel, soit c'est dieu qui est responsable de la corruption généralisée de la Terre, soit dieu n'existe pas et tout cela n'est que le fruit d'une évolution hasardeuse. Et de ce point de vue-là, effectivement il ne peut y avoir aucun amour inconditionnel, à moins de se leurrer soi-même.
Mais pour l'homme divin, l'être spirituel que nous sommes réellement, à l'image de dieu, ce que nous observons n'est aucunement l'action ni la responsabilité du divin. Ce que nous voyons et observons avec nos sens et notre mental n'est que la conséquence d'un choix de l'homme charnel qui a corrompu la création pourtant parfaite de dieu, et la situation est temporaire, voire même "illusoire", car la réalité de l'homme charnel n'est pas la réalité de dieu.
Ainsi, pour en revenir à ta conclusion, être absolument certain de l'amour inconditionnel de dieu ne revient pas à être auto-centré sur l'humain, mais sur le divin qui est en nous.
À l'inverse, celui qui ne croit plus en l'existence de dieu, tout comme celui qui croit que dieu est responsable de la mort des gens et de la corruption de la nature, c'est celui qui ne perçoit les choses qu'avec la partie charnelle de lui-même, son égo, et c'est celui-là qui est auto-centré sur l'humain/animal.
Ajouté 6 minutes 8 secondes après :
ronronladouceur a écrit : ↑10 janv.23, 03:21
Le mot ''retour'' signifie justement ''Action de retourner à l’endroit d’où l’on est venu'' (Antidote)... Ce qui me rappelle le fameux château de Diderot au frontispice duquel était écrit : ''Vous y étiez avant que d’y entrer, et vous y serez encore quand vous sortirez.''
L'âme pure et éternelle, divine, essence que nous sommes, éternité au coeur du temps...
Oui, je sais tout cela, ne t'inquiète pas. C'est seulement que le mot "retour" comme tout mot d'ailleurs, ne saurait être parfait. C'est cependant un excellent pointeur vers ce qui est vrai.
Ajouté 6 minutes 4 secondes après :
@ Estrabosor
Avant que j'oublie, par hasard est-ce que tu ne connaîtrais pas un gars qu'on appelle "Chiffon"? C'est un écolo de la première heure fanatique des artefacts indiens d'Amérique. Sa femme est surnommée Nana et ils ont deux gamins. Ça te dit quelque chose ?