Re: La définition de l'univers
Posté : 30 juil.24, 01:18
Bonjour à toutes et à tous,
Je ne sais pas trop si on avance vraiment en imaginant 10 univers, 100 univers... et si l'idée d'une infinité d'univers puisse servir à quelque chose, en tout cas elle n'est pas incluse dans les multivers.
Le quantitatif n'a pas d'attrait pour moi.
L'intérêt du multivers c'est qu'il écarte la question de la nécessité des lois de la nature. On est dans un des univers qui a des lois, et dans un des univers dont les lois sont compatibles avec notre existence.
En revanche il y a une limite à notre "voir", on peut imaginer mais on ne peut voir aussi grand qu'on veut.
L'imaginable fait-il partie de l'Univers ?
Distinguer l'essence de l'existence paraît relever de la prudence.
Ce mot n'est qu'une idéalisation du "en tous temps".
Si l'écoulement du temps a connu un début le mot toujours est très relatif.
"J'ai toujours aimé les endives."
Encore que finalement la question sous-jacente est "Comment distinguer ce qui est de ce qui n'est pas", même dans notre vie quotidienne.
Et puis, ce verbe "être" n'est encore que l'idéalisation dont est coutumière notre cerveau ?
En PaulinePx qu'est-ce qui est ? La PaulinePX d'hier est-elle encore ?
Seul le passé est.
À moins qu'un regard puisse embrasser d'un seul coup d'œil toutes les dimensions spatiales et temporelles du multivers.
Il serait où cet œil ?
Voilà... la question de l'univers exige de se poser, un jour ou l'autre, la question du non-né.
Question à laquelle aucune réponse convaincante n'est apportée.
Très cordialement
votre sœur
pauline
Il n'y a pas de limite au "plus grand encore".ronronladouceur a écrit : ↑29 juil.24, 10:30 Parlant de la définition de l'univers, avec la théorie des multivers, il faudrait voir plus grand encore pour les inclure dans ''ce qui est''...
Je ne sais pas trop si on avance vraiment en imaginant 10 univers, 100 univers... et si l'idée d'une infinité d'univers puisse servir à quelque chose, en tout cas elle n'est pas incluse dans les multivers.
Le quantitatif n'a pas d'attrait pour moi.
L'intérêt du multivers c'est qu'il écarte la question de la nécessité des lois de la nature. On est dans un des univers qui a des lois, et dans un des univers dont les lois sont compatibles avec notre existence.
En revanche il y a une limite à notre "voir", on peut imaginer mais on ne peut voir aussi grand qu'on veut.
L'imaginable fait-il partie de l'Univers ?
Ce n'est pas un principe c'est un jeu de mots.ronronladouceur a écrit : Partons alors du principe que rien n'existe en dehors de l'être (ce qui est)...
Distinguer l'essence de l'existence paraît relever de la prudence.
Je n'ai aucune expérience de ce genre de "toujours".ronronladouceur a écrit : Chose, dans quelque chose : Il faut qu'il y ait toujours eu quelque chose pour que quelque chose soit - quoi que cela soit...
Ce mot n'est qu'une idéalisation du "en tous temps".
Si l'écoulement du temps a connu un début le mot toujours est très relatif.
"J'ai toujours aimé les endives."
A priori ce ne sont que des jeux de l'esprit qui se satisfont d'être indéfinissables. En ce sens ils sont impuissants.ronronladouceur a écrit :Infini : pas de souci... Absolu
Peut-être...ronronladouceur a écrit :La question ne concerne-t-elle pas plutôt ''ce qui est''?
Encore que finalement la question sous-jacente est "Comment distinguer ce qui est de ce qui n'est pas", même dans notre vie quotidienne.
Et puis, ce verbe "être" n'est encore que l'idéalisation dont est coutumière notre cerveau ?
En PaulinePx qu'est-ce qui est ? La PaulinePX d'hier est-elle encore ?
Seul le passé est.
À moins qu'un regard puisse embrasser d'un seul coup d'œil toutes les dimensions spatiales et temporelles du multivers.
Il serait où cet œil ?
En tout cas, c'est une fausse solution.ronronladouceur a écrit :J'ai la pensée que ''cause première'' est peut-être un faux problème...
le "non-né" pour ne pas dire "inengendré", "non créé".ronronladouceur a écrit :La question de l'avant de l'avant de l'avant m'a vite mené au non-né...
Voilà... la question de l'univers exige de se poser, un jour ou l'autre, la question du non-né.
Question à laquelle aucune réponse convaincante n'est apportée.
Très cordialement
votre sœur
pauline