Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.
Posté : 27 févr.21, 21:48
Toutes les croyances sont dans la nature, même l'athéisme et l'évolutionnisme peuvent être élevés à ce rang.agecanonix a écrit : ↑27 févr.21, 08:20 Je me moque d'invalider l'évolution, c'est une croyance et chacun croit en qui il veut.
Je reprends seulement les arguments évolutionnistes les uns après les autres en démontrant qu'une autre lecture est possible.
Tu commets un erreur en disant qu'on peut toujours placer Dieu au début de la chaine du vivant; du moins tant que nous n'avons pas prouvé comment fabriquer la première cellule à partir de la matière inerte.
Je pense que tu peux comprendre ce que je vais t'expliquer.
Ce n'est pas parce que quelque chose a été possible que cette chose a eu lieu selon ce possible. On a trouvé une possibilité, mais peut-être y en a t'il d'autres ?.
En propulsant une balle de golf dans un trou à 300 mètres, tu montres que c'est possible, mais as tu prouvé que la balle de golf que tu y a trouvée a été propulsée de 300 mètres ?
Réfléchis la dessus ...
Tu peux affirmer que les espèces ont évoluées en observant des mutations, mais as tu les preuves fossiles absolument indispensables à cette hypothèse. Et si tu trouves une explication pour justifier l'absence de fossiles, est ce une vraie démonstration où un bricolage intellectuel qu'on a accepté immédiatement et sans trop y regarder sinon c'était la catastrophe !!
Pour quelle raison personne ici, parmi les évolutionnistes, n'a toujours pas produit une preuve que la théorie des équilibres ponctués était logique. ? Pose toi la question. J'en parle depuis des jours et des jours, et personne n'a réussi à nous expliquer par quel miracle seuls des fossiles de non mutants ont été conservés.
Il y a, tiens toi bien, des milliards de fossiles...
Sans en arriver là, l'évolution reste simplement pour beaucoup l'option la plus probable, compte tenu de toutes les découvertes déjà réalisées à ce jour, tant en paléogénétique qu’en paléodatation. L'option divine n'est cependant pas écartée, par moi en tout cas, bien qu'elle apparaisse comme non utile pour rendre compte de la complexité grandissante du vivant au cours des âges.
Et ton commentaire sur les possibilité peut se lire dans l’autre sens, à savoir que ce n’est parce que la possibilité que Dieu ait pu réaliser une création spontanée qu’il l’a fait. Il a pu utiliser une autre méthode.
Sur les milliards de fossiles produits par la nature, il y en a certainement des centaines de milliers qui appartiennent au genre homo. Or combien en avons-nous découvert pour l'instant ? Certainement pas en suffisance pour couvrir toutes les étapes évolutives, puisque nous continuons à trouver régulièrement de nouvelles espèces ou sous-espèces. Il y a donc forcément des chainons manquants qui vont le rester. Et de ce fait on ne peut retenir ce critère pour invalider l'évolution.
On en a déjà parlé. J'ai supposé que le darwinisme n'était pas suffisant pour rendre compte des changements ponctuels importants.Ajouté 40 minutes 27 secondes après :
Voici un article sur les EP. https://lecerveau.mcgill.ca/flash/capsu ... bleu09.htm
Je vais le commenter.
Nous sommes donc bien dans le cadre de notre débat.
- Une autre question importante que l’on peut se poser au sujet de l’évolution, outre celle de ses mécanismes, est la question du comment. Comment les transformations qui ont mené à la formation d’espèces nouvelles se sont-elles déroulée ?
Voici donc la première hypothèse, le gradualisme qui suppose une évolution menée à vitesse constante.
- Darwin avait montré plusieurs exemples d’évolution où des caractéristiques anatomiques s’étaient progressivement transformées pour donner naissance à de nouvelles espèces. Cette conception « gradualiste », soutient que les nouvelles espèces surviennent par transformation graduelle des espèces ancestrales. Ces transformations lentes et régulières impliqueraient l'ensemble de la population sur la totalité de son territoire.
Et voici l'autre hypothèse, des périodes d'évolution rapide suivies de période de stagnation plus lente.
- Darwin n’a cependant jamais éliminé la possibilité que d’autres transformations aient pu se faire selon une autre dynamique. Une alternative très différente fut proposée au début des années 1970 par Steven Jay Gould et Nils Eldredge, selon laquelle l'évolution procéderait de manière non continue avec de longues périodes de stagnation entrecoupées par de brusques et courtes périodes de transformation rapide menant à la formation de nouvelles espèces.
Première constatation reconnue dans cet article, les espèces fossiles varient très peu alors qu'elles sont suivies, par les paléontologues sur des millions d'années.
- Cette théorie des « équilibres ponctués » pourrait ainsi rendre compte de plusieurs observations paléontologiques. Par exemple, celle de ces espèces fossiles qui varient très peu morphologiquement au cours de leur existence qui a pourtant duré plusieurs millions d'années.
La seconde constatation indique que les premières espèces stables pendant des millions d'années sont remplacées par de nouvelles espèces déjà achevées quand on les découvre dans les strates et qui les remplacent en à peine plusieurs milliers d'années. .
- Ensuite, l’observation qui lui est souvent associée : celle d’une nouvelle espèce bien différenciée qui la supplantait subitement (en quelques dizaines de milliers d'années).
Et enfin, cerise sur le gâteau, une absence de formes intermédiaires.
- Et surtout, l’absence de formes intermédiaires entre les deux. Cette absence peut alors s’expliquer par le faible effectif des populations intermédiaires qui n'ont pas eu le temps de laisser de traces fossiles considérant les conditions très rares que nécessite la fossilisation.
Quand on dit, dans un article de science, qu'il y a débat, crois moi, c'est sérieux.
- Plusieurs espèces semblent ainsi avoir évolué selon la dynamique des équilibres ponctuées. Un débat important subsiste toutefois dans la communauté scientifique en ce qui concerne l’importance relative du gradualisme (dont on a aussi des exemples convaincants) et des équilibres ponctués.
- Sont-ils d’importance égale ou l’un est-il la règle et l’autre l’exception ? Voilà une question qui stimule plusieurs recherches en cours. D’autres études devront chercher à déterminer quels sont les facteurs déclenchant les périodes de rapides transformation et ceux qui favorisent les longues périodes de stabilité.
Et le plus beau se trouve là...
On va mener des études pour comprendre et déterminer les facteurs déclenchants les périodes rapides.
Je crois rêver car je n'aurais pas espérer meilleur aveu.. On ne sait toujours pas pour quelle raison il y aurait eu des évolutions ultra rapides.
Résumons.Donc, on ne les a pas, mais on suppose qu'ils ont existés et on ne sait pas par quel miracle toutes ces évolutions considérables entre un genre et un autre, se sont produites si vite que personne n'a rien vu.
- Les espèces apparaissent complétement formées dans les strates et restent stables pendant des millions d'années. C'est donc que pour elles, il n'y a pas de soucis de fossilisation.
D'autres espèces apparaissent après elles, complétement formées aussi et subsistent sans changer pendant des millions d'années encore.
Entre deux, aucun fossiles de mutants.
Et on nous dit, sans le prouver puisqu'on commence seulement à chercher, 50 années quand même après que la théorie ait été acceptée, que l'évolution de ces mutants invisibles s'est faite en très peu de temps .
C'est hallucinant !!
Il ne faut pas perdre de vue qu’une mutation favorable susceptible de mener à une nouvelle espèce commence par un individu. Statistiquement parlant il ne va guère être possible d’en trouver un fossile. Donc adieu aux chainons manquants.
N'oublions pas non plus que nous avons l'ex. d'un changement fulgurant capable de transformer une espèce de souris en 2 espèces distinctes du fait de son introduction dans un nouvel environnement. Ensuite, tant que ce milieu restera stable, les 2 espèces en question le resteront également.
Et donc montrer du doigt le défaut de la théorie de la sélection naturelle et/ou des équilibres ponctués, n'invalide pas non plus l'évolution en elle-même.
Il y a donc là certainement un mécanisme évolutif à préciser, mais la création spontanée n’est pas forcément la solution, d’autant qu’elle n’explique pas le mécanisme proprement dit, qu’il soit divin ou pas.