ronronladouceur a écrit : ↑26 nov.22, 04:34
Je ne sais pas...
Et toi, tu supposes quelque chose?
Pourquoi ajouter : ''C'est une question très simple et parfaitement légitime.'' ?
Parce que je t'ai déjà posé une question similaire à laquelle tu n'as pas daigné répondre, pour rappel : "
Est-ce là quelque chose que tu sais, ou bien plutôt quelque chose qu'il te fait plaisir de croire ? Si c'est quelque chose que tu sais, alors comment le sais-tu ?
(ce sont de vraies questions, merci d'essayer d'y répondre honnêtement)"
Je vois que tu y réponds finalement, par un laconique "je ne sais pas", ce qui après tout est suffisant. Ton problème, Ronron, je vais te le dire franchement : tu as peur. Tu as peur de mourir et de disparaître. Pour tenter de pallier ce problème, tu as fait de nombreuses recherches intellectuelles, tu es allé jusqu'à vivre des expériences initiatiques, et finalement te forger mentalement une croyance qui est censée te rassurer. Seulement voilà, une croyance reste une croyance, et elle n'a aucun autre pouvoir que de mettre un pansement sur une plaie ouverte.
La peur demeure.
Il y a des attitudes bien plus inquiétantes que la tienne. Beaucoup font simplement en sorte de ne pas penser à leur mort biologique, la disparition totale de leur personnage. Le vide, le néant, le noir, les flammes, les vers... La peur les pousse à "refouler" mentalement cette échéance pourtant inévitable.
Pour ta part, tu as au moins le mérite d'avoir cherché des réponses. Certains t'ont proposé des "croyances", et tu en as adopté certaines.
Mais la peur demeure, et tu le sais, sans quoi tu ne serais pas ici à chercher à renouveler ton pansement.
Tiens, une question ajoutée, qui a écrit : Je ne sais pas la mesure de ma stature précise puisqu'elle est fonction de la connaissance de Dieu, or je continue à grandir chaque jour, comme je l'ai déja écrit, aujourd'hui j'en sais plus qu'hier et moins que demain.'' ?
Celui qui a écrit cela parlait de la véritable connaissance qui est comme un puits profond. Nul n'en connaît la profondeur réelle, puisqu'elle est infinie. Ce sont les fameuses "voies insondables" de Dieu. En mettant le focus sur des petites maladresses, tu es comme cet homme qui veut ôter la paille de l'œil de son frère, alors qu'une poutre est dans son œil à lui. Retire d'abord la poutre qui est dans ton œil, et alors tu y verras clair pour retirer la paille qui est dans l'œil de ton frère.