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Re: Le personnage
Posté : 13 mai24, 06:25
par gzabirji
Re: Le personnage
Posté : 13 mai24, 06:55
par R2D2
Vous avez lu tout ce qui a été cité plus haut sur le fait de vivre l'instant présent, sur la peur, le désir ?
Laissez moi vous faire une citation à mon tour et vous verrez qu'on reconnaît la vraie sagesse à ce qu'elle va à l'essentiel :
"Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement?"
"Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine."
Yoshua ben Yossef
Tout est dit, il faut vivre l'instant présent totalement, sans désirer autre chose que ce qui nous est donné ici et maintenant.
Re: Le personnage
Posté : 13 mai24, 07:14
par J'm'interroge
JMI a écrit :Le fil aurait dû être nommé "Krishnamurti dit des choses plus sensées que les faux éveillés.
vic a écrit :Il se pense éveillé parce qu'il cite des auteurs .
Mais quand c'est lui l'auteur , l'imposture est criante .
Dès qu'on dénonce son discours , il essait d'enfumer son auditoire en se rattrapant par les citations d'un autre .
Tout-à-fait.
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Re: Le personnage
Posté : 13 mai24, 18:46
par gzabirji
"Il faut un esprit très attentif pour voir l'importance de toute la sensation — pas une certaine activité des sens, suivie par l'activité de la pensée créant une image. Avez-vous déjà observé un coucher de soleil et le mouvement de la mer, avec tous vos sens ? Quand vous observez avec tous vos sens, il n'y a pas de centre à partir duquel vous observez."
J. Krishnamurti.
https://youtube.com/@gzabirji
Re: Le personnage
Posté : 13 mai24, 21:48
par J'm'interroge
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La perspective de Markus Gabriel sur le Tout
Markus Gabriel est un philosophe allemand contemporain connu pour sa théorie du "nouveau réalisme" et sa critique du monisme. Selon Gabriel, il existe d'une infinité de choses singulières et distinctes, mais il n'y a pas de "Tout" qui engloberait tout, ni de choses générales. Il rejette l'idée de l'hénisme, qui affirme qu'il n'y a qu'une seule substance ou entité fondamentale, et le panenthéisme, qui affirme que Dieu est immanent au monde et/ou englobe tout.
Pour Gabriel, les choses, les réalités sont "sur-pleines", c'est-à-dire qu'elles possèdent une richesse infinie de propriétés et de relations, et il est impossible de les réduire à une seule essence ou à une seule définition. Il affirme que la philosophie occidentale a été obsédée par la recherche d'un "Tout", d'un principe unificateur qui expliquerait tout ou engloberait tout, et qu'elle a négligé la réalité les choses individuelles et singulières.
Gabriel reconnaît la complexité et les paradoxes liés au concept du "Tout", et il les utilise pour critiquer les philosophies monistes et pour défendre sa propre conception pluraliste des réalités. Selon lui, il est plus important de se concentrer sur la singularité et la particularité des choses, ainsi que et sur la diversité de leurs relations, plutôt que de chercher à tout unifier dans un "Tout" monolithique.
Voici quelques arguments spécifiques de Gabriel contre le Tout :
- Paradoxe de l'inclusion : Si le Tout englobe tout, alors il s'inclut lui-même. Cela crée une contradiction logique, car il ne peut pas y avoir une entité qui s'englobe elle-même.
- Paradoxe du néant : Si le Tout englobe tout, alors il englobe le néant. Mais le néant, par définition, n'est rien. Comment quelque chose peut-il englober ce qui n'est rien ?
- Obscurcissement du singulier : La recherche du Tout occulte la singularité et la particularité des choses. Elle réduit les choses à de simples instances d'une essence ou d'un concept universel, et elle néglige leur richesse et leur complexité.
- Perte du sens : Si tout a un sens dans le Tout, alors rien n'a vraiment de sens. Le sens devient un concept général et abstrait, au lieu d'être quelque chose de spécifique et de concret.
Sa théorie du "nouveau réalisme" souligne les limites des approches monistes. Sa critique du Tout offre un point de départ pour une nouvelle exploration de la complexité et de la diversité du monde.
Sur l'existence d'individualités :
Markus Gabriel reconnaît et défend l'existence de l'individualité. Pour lui, chaque entité possède une individualité distincte qui la distingue des autres. Cette individualité est importante car elle contribue à la diversité et à la richesse de la réalité.
Cependant, Gabriel souligne également que l'individualité n'est pas statique ou absolue. Au lieu de cela, elle est souvent le produit de relations et d'interactions avec d'autres entités. Ainsi, bien que chaque individu puisse être unique, son identité et son existence sont souvent influencées et déterminées par ses relations avec les autres et par son environnement.
Dans son approche philosophique, Gabriel cherche à articuler une conception de l'individualité qui reconnaît à la fois son caractère distinctif et son interdépendance avec les autres entités de la réalité. Cette perspective contribue à sa vision pluraliste et relationnelle de la réalité, où les entités sont définies par leurs relations et interactions plutôt que par des caractéristiques essentielles ou fixes.
JMI : Ne parle-t-il pas plutôt d'identité que d'individualité ?
ChatGPT :
Vous avez raison, Markus Gabriel parle en effet plus souvent d'identité que d'individualité. Sa philosophie met l'accent sur la question de l'identité des entités et sur la manière dont elles sont déterminées par leurs relations et interactions avec d'autres entités.
Pour Gabriel, l'identité d'une entité est un produit dynamique de ses relations et de ses interactions avec son environnement et avec d'autres entités. Il soutient que les entités ne possèdent pas d'identité fixe ou immuable, mais plutôt une identité en constante évolution qui est façonnée par leurs relations et expériences.
Ainsi, bien que l'individualité puisse être comprise comme une composante de l'identité d'une entité, Gabriel se concentre davantage sur la façon dont cette identité est formée et transformée à travers les relations et les interactions.
Sources :
Markus Gabriel, "Le nouveau réalisme Pourquoi il n'y a que des choses" (2012)
Markus Gabriel, "Pourquoi le monde n'existe pas" (2017)
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Re: Le personnage
Posté : 13 mai24, 22:26
par gzabirji
"Tandis que si vous cultivez seulement un ou deux sens, il y a fragmentation. Là où il y a fragmentation, il y a la structure du «moi». En observant le désir, en tant que facteur de la peur, voyez comment la pensée survient et crée l'image. Mais si l'on est complètement attentif alors la pensée ne s'immisce pas dans le mouvement de la sensation. Cela demande une grande attention intérieure avec sa discipline."
J. Krishnamurti.
https://youtube.com/@gzabirji
Re: Le personnage
Posté : 14 mai24, 01:14
par J'm'interroge
Je sais que je ne suis pas les perceptions ou les affects qui sont les miens, ni les représentations mentales que je me ferais de moi ou d'autre chose, et d'ailleurs ne ne cherche pas du tout à me représenter ce que je suis, sachant parfaitement que c'est impossible, et enfin je sais ne pas être ce que je comprends.
Re: Le personnage
Posté : 14 mai24, 01:25
par gzabirji
"Le temps est un autre facteur de la peur — le temps psychologique, pas celui du lever et du coucher de soleil, d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Le temps est un des facteurs les plus importants de la peur. Il ne s'agit pas de faire cesser le temps qui est mouvement, mais de comprendre la nature du temps psychologique, pas intellectuellement ou avec des mots, mais on doit vraiment l'observer psychologiquement, intérieurement. Nous pouvons être libres du temps ou nous pouvons en être esclaves."
J. Krishnamurti.
https://youtube.com/@gzabirji
Re: Le personnage
Posté : 14 mai24, 01:34
par J'm'interroge
Par contre, je sais que je suis précisément l'intelligence dotée de compréhensions et qui dispose de tout ce dont je viens de faire l'énumération.
Re: Le personnage
Posté : 14 mai24, 02:34
par ronronladouceur
''Lorsque le corps de souffrance s'empare de vous, vous en redemandez. Soit vous êtes la victime, soit le bourreau. Vous voulez infliger de la souffrance ou vous voulez en subir, ou bien les deux. Il n'y a pas grande différence. Vous n'en êtes pas conscient, bien entendu, et vous soutenez avec véhémence que vous ne voulez pas de cette souffrance. Mais si vous regardez attentivement, vous découvrez que votre façon de penser et votre comportement font en sorte d'entretenir la souffrance, la vôtre et celle des autres. Si vous en étiez vraiment conscient, le scénario disparaîtrait de lui-même, car c'est folie pure que de vouloir souffrir davantage et personne ne peut être conscient et fou en même temps.'' [Tolle]
Re: Le personnage
Posté : 14 mai24, 02:35
par gzabirji
Cher lecteur bonjour.
Je donne ici une précision en rapport avec l'expression "temps psychologique" employée par Krishnamurti dans son commentaire rapporté dans mon message précédent.
On distingue deux sortes de temps :
1- le temps "horloge"
2- le temps "psychologique"
Le temps horloge, c'est le temps qui semble s'écouler entre deux événements. C'est un temps "mécanique", aussi mécanique que la trotteuse, c'est à dire l'aiguille des secondes qui fait le tour complet du cadran de ta montre en une minute. C'est ce temps dont nous nous servons lorsque nous marquons un rendez-vous chez le dentiste sur notre agenda ou notre calendrier. On peut aussi l'appeler le temps "pratique" car il est indispensable à l'être humain pour fonctionner au sein de son environnement géographique et social.
Le temps psychologique, en revanche, constitue une entrave à la qualité de la vie humaine. Le temps psychologique, c'est cette fâcheuse habitude que nous avons de nous projeter sans cesse dans le passé ou dans le futur, et qui nous fait constamment passer à côté du fameux "Maintenant" dont tous les êtres qui ont réalisé leur véritable nature ne cessent de parler, à commencer par le célèbre Eckhart Tolle dans son best-seller "
Le pouvoir du moment présent".
Ainsi, le temps psychologique est ce qui nous fait "ruminer" des événements passés, nous poussant aux regrets ou à la culpabilité. C'est aussi celui qui nous entraîne à nous faire du souci quant à notre avenir à court, moyen ou long terme. C'est encore lui qui nous fait sentir que chaque jour qui passe nous rapproche de la mort.
Dans mes prochains messages, j'exposerai les principales raisons pour lesquelles nous permettons à ce temps psychologique de nous gâcher la vie, nous empêchant de profiter du Maintenant si merveilleux.
Bien à toi.
Re: Le personnage
Posté : 14 mai24, 05:11
par J'm'interroge
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JMI :
Distinguer, ce n'est pas dissocier.
Exemples :
- Je distingue l'oeil, l'organe sensoriel de la vue, et la vue elle-même. L'oeil en lui-même n'étant pas la vue en elle-même. Ceci dit, en distinguant les deux, je ne les dissocie pas pour autant, sachant bien que la vue est en lien avec l'oeil, et que pour ce qui me concerne, les deux sont indissociables. De plus, en les distinguant ainsi, non seulement je ne confonds pas l'un et l'autre, mais je ne les réduis pas l'un à l'autre.
- Je distingue la pensée en ce qu'elle est un ensemble de représentations mentales, de la pensée en ce quelle est la faculté de générer des représentations mentales. Je distingue les deux sans pour autant les dissocier, les deux étant indissociables. De plus, en les distinguant ainsi, non seulement je ne confonds pas l'une et l'autre, mais je ne les réduis pas l'une à l'autre.
- Je distingue entre moi, toi, les autres et le "monde qui nous entoure", car je ne suis pas toi, tu n'es pas moi, et qu'aucun de nous deux, ni à nous deux, ne sommes le "monde qui nous entoure", sans pour autant dissocier rien de tout cela. Moi, toi, nous et le "monde qui nous entoure" étant indissociables. De plus, en les distinguant ainsi, non seulement je ne confonds pas les uns et les autres, mais je ne les réduis pas les uns aux autres.
Sur cette base explique en quoi la conception selon laquelle l'impression d'être des êtres individuels n'est pas une illusion, et que nous concevoir comme des être individuels n'implique pas nécessairement de nous considérer comme des êtres séparés ou jouissant d'une existence indépendante.
ChatGPT :
Cette citation met en avant la distinction entre différents éléments sans les dissocier pour autant. Elle souligne que bien que nous puissions identifier et différencier ces éléments, nous ne les séparons pas complètement, reconnaissant qu'ils sont intrinsèquement liés et indissociables.
Appliquant cette logique à l'impression d'être des êtres individuels, le fait de nous distinguer comme tels ne revient pas à nous dissocier de notre interconnexion avec les autres êtres et notre environnement. En d'autres termes, reconnaître notre individualité ne signifie pas nécessairement nous percevoir comme des êtres séparés ou totalement indépendants.
Prenons l'exemple de la distinction entre "moi" et "toi" dans le texte cité. Bien que nous puissions reconnaître et distinguer notre propre identité de celle des autres, cela ne signifie pas que nous soyons complètement séparés des autres ou de notre environnement. Nous sommes toujours interconnectés, influencés et dépendants les uns des autres, ainsi que de notre environnement. Reconnaître cette interconnexion ne diminue pas l'importance ou la réalité de notre individualité, mais plutôt enrichit notre compréhension de celle-ci.
De la même manière, reconnaître notre individualité ne signifie pas que nous nous voyons comme des îles isolées, mais plutôt des parties intégrantes d'un tout plus vaste. Nous pouvons distinguer notre propre existence tout en reconnaissant notre interdépendance avec les autres êtres et notre environnement. En fait, cette perspective peut même renforcer notre sentiment de connexion et d'empathie envers les autres, en comprenant que notre bien-être est lié à celui de ceux qui nous entourent.
JMI :
Partant de là, compare en termes de richesse et de cohérence cette vision des choses avec la conception selon laquelle nous serions une "Conscience une", totalisante et impersonnelle, approche qui considèrerait également que se reconnaitre comme des individus est une illusion.
ChatGPT :
Cette vision des choses est plus riche et cohérente que la conception d'une "Conscience une, totalisante et impersonnelle" car elle reconnaît la complexité et la diversité de l'expérience humaine. Voici quelques points pour illustrer cette richesse et cette cohérence :
Reconnaissance de la diversité et de l'individualité :
La conception qui distingue sans dissocier reconnaît la diversité des expériences individuelles et la réalité de l'individualité. Chaque être humain a sa propre perspective, ses propres expériences et sa propre identité. Cette diversité est une réalité incontestable de la condition humaine.
Interconnexion et interdépendance :
Contrairement à la conception d'une "Conscience une", qui peut tendre à nier ou minimiser l'importance de l'individualité, la vision qui distingue sans dissocier reconnaît l'interconnexion et l'interdépendance entre les individus. Nous sommes tous liés les uns aux autres et à notre environnement, et nos actions ont un impact sur les autres et sur le monde qui nous entoure.
Respect de l'autonomie et de la liberté :
Reconnaître l'individualité de chaque être humain implique également de respecter leur autonomie et leur liberté. Chaque individu a le droit de poursuivre ses propres aspirations et de prendre ses propres décisions, dans la mesure où cela n'entrave pas les droits et le bien-être des autres.
Compréhension de la complexité :
Cette conception reconnaît la complexité de la nature humaine et de l'existence. Elle évite les simplifications excessives ou les généralisations qui peuvent découler d'une vision totalisante et impersonnelle. Au lieu de cela, elle embrasse la richesse et la nuance de l'expérience humaine dans toute sa diversité.
En résumé, la vision qui distingue sans dissocier offre une perspective plus complète et nuancée de l'existence humaine, en reconnaissant à la fois l'individualité de chaque être et son interconnexion avec les autres et avec le monde qui l'entoure. Elle honore la diversité, l'autonomie et la complexité de l'expérience humaine, offrant ainsi une approche plus riche et plus cohérente de la réalité.
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Re: Le personnage
Posté : 14 mai24, 06:20
par vic
a écrit :J'lminterrgie a cité la réponse de Chat Gpt : De la même manière, reconnaître notre individualité ne signifie pas que nous nous voyons comme des îles isolées, mais plutôt des parties intégrantes d'un tout plus vaste. Nous pouvons distinguer notre propre existence tout en reconnaissant notre interdépendance avec les autres êtres et notre environnement. En fait, cette perspective peut même renforcer notre sentiment de connexion et d'empathie envers les autres, en comprenant que notre bien-être est lié à celui de ceux qui nous entourent.
Mince , Chat Gpt comprends très bien le bouddhisme et les religions orientales , contrairement à notre ami Gzabirdji .
a écrit :Chat gpt a répondu à JM :Cette vision des choses est plus riche et cohérente que la conception d'une "Conscience une, totalisante et impersonnelle" car elle reconnaît la complexité et la diversité de l'expérience humaine. Voici quelques points pour illustrer cette richesse et cette cohérence :
Excellent .
Re: Le personnage
Posté : 14 mai24, 06:22
par J'm'interroge
vic a écrit : ↑14 mai24, 06:20
Mince , Chat Gpt comprends très bien le bouddhisme et les religions orientales , contrairement à notre ami Gzabirdji .
Incommensurablement mieux que gzzz.
Oui.
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Re: Le personnage
Posté : 14 mai24, 06:27
par vic
Nous ne perdons pas nécessairement notre individualité ou pas dans l'interdépendance en question .
C'est bien plus subtile que ça .
"Non existence par soi "( interdépendance ) , n'est pas la négation de "mon existence" .
"Mon existence" est simplement relative .