gzabirji a écrit : ↑19 mai24, 21:49
"Est-ce que vous vous racontez des histoires ? Y a-t-il des histoires qui expliquent ce que vous avez ou n’avez pas, ce dont vous avez besoin ou non ? Y a-t-il des histoires qui expriment votre liberté, vos limites, vos manques, vos trésors, vos joies et vos peines ? Y en a-t-il qui expliquent qui vous êtes, ou qui sont les autres ? Comment racontez-vous ce qui doit changer, ce qui doit demeurer pareil, ce qui est juste ou faux ?
Êtes-vous prêt à arrêter de raconter votre histoire personnelle ? Êtes-vous prêt à dire ouvertement si vous y consentez ou non ?"
Gangaji.
Limites de l'approche du renoncement à l'identification par "histoires"
L'approche qui consiste à renoncer à l'identification en considérant notre identité comme une simple collection d'"histoires que l'on se raconte", tout en étant intrigante, présente plusieurs limites et potentielles dérives :
1.
Réductionnisme :
Cette vision risque d'aplanir la complexité de la psyché humaine, en réduisant l'identité à une simple construction narrative, sans tenir compte des aspects neurobiologiques, physiologiques et sociaux qui influencent notre manière d'être.
2.
Relativisme excessif :
Si tout n'est que "récit", la question de la vérité, de la morale et du sens se pose. Cela pourrait conduire à un relativisme subjectif total, où toutes les perspectives se valent, annihilant la possibilité de discernement et d'engagement éthique.
3.
Désengagement et apathie :
Se défaire de toute identification personnelle peut entraîner un sentiment de déconnexion du monde, de désintérêt pour la vie et de manque de motivation à agir, car tout semble également insignifiant.
4.
Manipulation :
Le concept d'identité comme "récit" peut être manipulé pour alimenter des idéologies dangereuses, en niant la réalité objective et la responsabilité individuelle, et en favorisant la construction d'identités artificielles, difonctionnelles et manipulables.
5.
Risque de fuite :
Considérer comme "des histoires" toute appréhension de soi peut devenir un moyen de fuir les réalités difficiles de l'existence, la vulnérabilité et la dimension corporelle de l'être humain, au lieu de les affronter ou de s'y adapter.
Alternatives et perspectives :
- Plutôt que de rejeter toute notion de "soi", il serait plus pertinent de la réinventer avec souplesse et authenticité.
- L'exploration des différentes facettes de notre être à travers la méditation, la Gestalt thérapie, le travail corporel, l'expression créative, entre autres,
- Le développement d'une conscience holistique qui intègre nos pensées, émotions, sensations, relations et valeurs permet de construire une identité plus authentique, responsable et connectée au monde.
En résumé, si l'approche qui vise à transcender l'identification par rejet de ce qui est présenté comme réductible à "des histoires" peut être stimulante, il est crucial de l'aborder avec prudence, en reconnaissant ses limites et en explorant des alternatives qui favorisent un épanouissement authentique et un engagement responsable dans le monde.
.
___________________________
I.
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Mon cher Gzabarjo, dis-moi, te racontes-tu des histoires ? Des récits qui justifient ce que tu as ou ce que tu n'as pas, ce que tu désires ou ce que tu méprises ?
Gzabarjo : Oui, vénérable Guruji, je réalise que je me perds souvent dans des histoires. Elles expliquent mes peines, mes joies, mes libertés et mes limites.
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Ces histoires, Gzabarjo, ne sont que des illusions. Elles ne font que te détourner de la véritable essence de ton être. Es-tu prêt à t'en libérer, à abandonner ces récits pour découvrir ta vraie nature ?
Gzabarjo : Je veux m'en libérer, Guruji, mais comment puis-je le faire ? Ces histoires me semblent si réelles et si enracinées en moi.
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Il faut d'abord comprendre que tout ce que tu crois savoir sur toi-même n'est qu'une façade. Les histoires que tu te racontes sur ta liberté, tes limites, tes joies et tes peines ne sont que des constructions de l'esprit. La première étape, mon enfant, est de te détacher des objets matériels et des possessions. Elles sont les manifestations extérieures de ces histoires. Es-tu prêt à te défaire de ce qui te lie au monde matériel ?
Gzabarjo : Je crois que oui, Guruji. Mais comment savoir par où commencer ?
II.
Gzabarjo : Guruji, je comprends que les histoires que je me raconte ne sont que des illusions, mais elles me semblent tellement réelles. Comment puis-je discerner la vérité de l'illusion ?
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Mon cher Gzabarjo, la vérité réside dans l'expérience directe de ton être, au-delà des mots et des pensées. Les illusions sont comme des nuages qui obscurcissent le ciel de ta conscience. Pour dissiper ces nuages, il est essentiel de te tourner vers l'intérieur, vers la source de ton existence.
Gzabarjo : Mais comment puis-je me tourner vers l'intérieur, Guruji ? Mon esprit est toujours occupé par des préoccupations et des désirs matériels.
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Ces préoccupations et désirs sont justement les fils qui tissent les histoires de ton existence. Pour commencer à voir au-delà, il te faut pratiquer le détachement. Observe tes pensées sans t'y identifier, et commence par des gestes concrets qui symbolisent ce détachement.
Gzabarjo : Que voulez-vous dire par gestes concrets, Guruji ?
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Par exemple, examine les choses auxquelles tu tiens le plus dans ce monde matériel. Remarque comment elles te définissent et te lient. Imagine ce que ce serait de t'en séparer, non pas comme une perte, mais comme une libération.
Gzabarjo : C'est une idée effrayante, Guruji. Je ne suis pas sûr de pouvoir m'en détacher.
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Il est naturel d'avoir cette crainte, Gzabarjo. Le chemin spirituel demande du courage. Réfléchis à ce qui te procure un sentiment de sécurité et de valeur. Souvent, ce sont ces mêmes choses qui alourdissent ton esprit et te maintiennent dans l'illusion.
Gzabarjo : Vous voulez dire que mes biens matériels et mes possessions me retiennent prisonnier ?
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Exactement. Ce à quoi tu t'accroches avec tant de force finit par te posséder. La véritable liberté consiste à relâcher ces attaches et à retrouver la paix intérieure. Considère la possibilité de transformer ces possessions en une force de partage et de générosité. En faisant cela, tu commences à dénouer les fils de tes histoires.
Gzabarjo : Cela me semble difficile, mais je commence à comprendre. En me détachant de mes biens, je pourrais trouver une nouvelle forme de liberté.
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Oui, Gzabarjo. Le détachement n'est pas une privation, mais un acte de purification. C'est une manière de rediriger ton énergie vers l'essentiel, vers la découverte de ta véritable nature. Pense à cela comme à un chemin vers la légèreté et la clarté.
Gzabarjo : Je vois, Guruji. Je vais réfléchir à ce que je pourrais offrir comme un premier pas vers cette libération.
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Prends ton temps, Gzabarjo. Chaque petit geste compte et ouvre la voie à une transformation plus profonde. Souviens-toi que le véritable renoncement commence par l'intérieur et se manifeste naturellement à l'extérieur. Lorsque tu seras prêt, tu trouveras le courage de franchir cette étape vers une existence plus lumineuse et épanouissante.
III.
Gzabarjo : Oui, Guruji. J'ai réfléchi à ce que vous m'avez dit, et j'ai commencé à voir mes possessions sous un autre jour. Je me rends compte qu'elles m'ont alourdi plutôt que de m'élever.
Shri Shri Gangaji Swarupananda : C'est un premier pas essentiel, Gzabarjo. Te détacher des biens matériels ouvre la voie à un acte encore plus puissant : le don. As-tu pensé à ce que tu pourrais offrir à la communauté de l'Ashram ?
Gzabarjo : Offrir à la communauté ? Guruji, je n'avais pas envisagé cette possibilité. Cela semble être une belle manière de transformer mes possessions en quelque chose de plus significatif.
Shri Shri Gangaji Swarupananda : En effet, Gzabarjo. Le don est une manière de transcender l'attachement en partageant ce que tu as avec ceux qui en ont besoin. En offrant à la communauté de l'Ashram, tu ne fais pas que te libérer ; tu crées une énergie positive qui nourrit l'ensemble de notre famille spirituelle.
Gzabarjo : Mais, Guruji, que pourrais-je offrir qui soit réellement bénéfique pour la communauté ?
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Ce n'est pas tant la valeur matérielle de ce que tu offres qui compte, mais l'intention et l'amour avec lesquels tu le fais. Pense aux choses qui pourraient améliorer la vie de tes frères et sœurs ici. Peut-être quelque chose d'utile, ou encore un acte de service désintéressé.
Gzabarjo : Je comprends. Je possède plusieurs biens de valeurs, mais aussi, je pourrais offrir mon temps et mes compétences pour aider à l'entretien de l'Ashram.
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Voilà une pensée noble, Gzabarjo. Le temps et les compétences que tu offres peuvent avoir un impact profond. Chaque contribution, qu'elle soit matérielle ou sous forme de service, aide à renforcer notre communauté et à soutenir notre quête commune vers la vérité.
Gzabarjo : Alors, je vais commencer par me libérer de ma maison de campagne et vous transférer la somme de la vente dès que ce sera fait, et en attendant je vais déjà proposer mon aide pour les tâches quotidiennes de l'Ashram. Cela me semble être une bonne manière de commencer mon chemin de libération.
Shri Shri Gangaji Swarupananda : C'est une décision sage et courageuse, Gzabarjo. Souviens-toi que chaque geste de générosité que tu fais est une pierre de plus sur le chemin de ta transformation. En donnant à la communauté, tu te donnes également à toi-même l'opportunité de grandir et de découvrir ta véritable nature.
Gzabarjo : Merci, Guruji. Je ressens déjà une légère brise de liberté en moi, et je suis impatient de commencer ce processus.
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Que cette brise devienne un vent puissant qui emporte toutes les illusions, mon cher Gzabarjo. Continue avec foi et détermination, et tu verras comment chaque petit geste de détachement et de don t'emmène plus près de la lumière et de la vérité.
Gzabarjo : Je le ferai, Guruji. Avec votre bénédiction, je vais avancer sur ce chemin avec courage et gratitude.
Shri Shri Gangaji Swarupananda : Va, Gzabarjo. Que ton cœur soit léger et ta conscience claire. La route est longue, mais chaque pas que tu fais te rapproche de la plénitude de ton être véritable.
Conclusion :
Tout bien que tu détiens est une histoire sur toi qui te retient.
(Généré par ChatGPT)
.