J'm'interroge a écrit : ↑28 mai24, 09:21
Quant aux gens qui parlent dans leurs vidéos, ils prennent certaines de leurs interprétations et conclusions de raisonnements pour des faits ou des vécus. Ils n'ont pas ce recul vis-à-vis de certaines de leurs théories, ils ne comprennent pas qu'il s'agit de théories et non de vécus.
Si tu n'aimes pas ce mot [théories] , tu peux le remplacer par "interprétations et conclusions de raisonnements", par "abstractions", par "généralités" ou encore par "conceptualisations" ou "formulations générales".
Vu que nous avons convenu de la difficulté de traduire ce type de vécu, on mettra ces mots ou expressions au compte des tentatives maladroites d'exprimer ce qui tient de l'ultime, dans la mesure où l'on admet la possibilité de vécus authentiques...
Et pour l'instant, je n'ai toujours pas eu de descriptions de ces soi-disant vécus d'éveillés.
Puisqu'il est quasi convenu de considérer que toute description ne peut convenir, je ne vois pas pourquoi on s'acharnerait à en chercher une...
Je voudrais que tu remarques une chose, que ce que tu supposes être des vécus est en réalité très très théorique, bien trop pour que ce soit réellement des vécus.
Je mets tout de même dans la compréhension que ce sont possiblement des tentatives tout en considérant que ce puissent être des leurres, des mensonges, des prétentions, etc.
En tenant des discours plus vagues que les miens, ce que tu dis n'est pas moins abstrait.
Bonnet blanc blanc bonnet...
Le doute doit être maintenu, oui, vis-à-vis de toute théorie ou hypothèse non vérifiée. C'est une discipline rigoureuse.
Votre doute barre le chemin qui permettrait à l'autre de se confier... Comprenez qu'il n'est pas étonnant que l'on garde pour soi le plus précieux que l'on ne veut surtout pas voir piétiné ou passé à la moulinette...
Mon bénéfice du doute signifie que j'accorde à la personne la présomption de bonne foi... Il me semble que le danger avec le doute 'principiel', si je puis dire, est de porter un jugement hâtif ou d'écouter l'autre de façon biaisée avant de l'avoir véritablement écouté...
Oui, à la plupart. On y entend plus ou moins de conneries, plus ou moins de choses cohérentes, et très peu voire jamais de descriptions de vécus. Pourtant c'est là que je les attends.
C'est exactement le genre de commentaires qui les gardent à distance...
Mais je suis extrêmement critique. Qu'est-ce qui te fait dire que je ne le serais pas ?
Vous l'êtes envers les autres, mais pas envers vous-même quand je lis de vous :
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut en percevoir, s'en représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas. Humilité !
Un doute ce n'est pas une affirmation ou une négation de quoi que ce soit, c'est une remise en question.
La remise en question en tant que présupposé... C'est ainsi que je vous reçois...
Il me semble que la remise en question définitive devrait venir à la fin de la délibération une fois qu'on a tous les éléments en main...
Si tu remets en question l'attitude de remettre en question il n'y a plus de place à la remise en question, il faudrait bêtement croire.
Vous en relativisez simplement l'intensité tout en gardant une petite lumière allumée. Vigilance et prudence.
Le propos de Wittgenstein sur "l'échelle qu'on laisse derrière soi" provient de la conclusion de son ouvrage Tractatus Logico-Philosophicus. Dans ce passage, Wittgenstein utilise la métaphore de l'échelle pour illustrer l'idée que la philosophie, bien qu'utile pour atteindre une certaine compréhension, doit être abandonnée une fois cette compréhension atteinte.
C'est ce que j'avais compris...
2. Limites de la Philosophie :
Selon Wittgenstein, la philosophie ne peut pas fournir de réponses définitives aux questions ultimes (c'est-à-dire métaphysiques ou existentielles). Il soutient que ces questions sont souvent le résultat de confusions linguistiques et conceptuelles. Une fois que ces confusions sont résolues, les questions elles-mêmes disparaissent.
Je ne sais pas trop à quoi m'en tenir puisque son livre "Investigations philosophiques" [de Ludwig Wittgenstein] a apporté plusieurs changements importants dans sa philosophie par rapport à son travail antérieur, principalement représenté par le "Tractatus Logico-Philosophicus". Voici quelques-uns des changements les plus significatifs :
Approche du langage : Dans le "Tractatus", Wittgenstein soutient que le langage a une structure logique qui reflète la structure du monde. Cependant, dans les "Investigations philosophiques", il abandonne cette vision pour adopter une approche plus pragmatique du langage, mettant l'accent sur son utilisation dans des contextes concrets de communication.
Rejet du modèle pictural : Le "Tractatus" présente l'idée selon laquelle les propositions ont une structure logique qui les rend semblables à des images du monde. Wittgenstein rejette ce modèle dans les "Investigations", soulignant plutôt la multiplicité des usages du langage et l'importance de considérer le contexte dans lequel les mots sont employés.
Langage des jeux de langage : Dans les "Investigations", Wittgenstein propose la notion de "jeux de langage", des formes d'activités sociales dans lesquelles le langage est utilisé. Il insiste sur le fait que le sens des mots dépend de leur utilisation dans des contextes spécifiques de jeux de langage.
Critique de la recherche de l'essence : Alors que le "Tractatus" cherche à révéler les structures fondamentales de la réalité, les "Investigations" critiquent cette approche essentialiste et insistent sur l'importance de reconnaître la diversité et la complexité du langage et de la vie humaine.
Concept de famille de ressemblance : Wittgenstein introduit le concept de "famille de ressemblance" pour expliquer la manière dont les mots peuvent être liés par des similitudes de sens plutôt que par une caractéristique commune partagée par tous les membres d'une catégorie.
Ces changements ont profondément influencé la philosophie analytique et ont ouvert de nouvelles voies de réflexion sur le langage, la signification et la compréhension de la réalité.
Sur Wikipedia, on lit aussi : ''Il développe alors une nouvelle méthode philosophique et propose une nouvelle manière d'appréhender le langage, étudiée dans sa seconde grande œuvre,
Investigations philosophiques, publiée, comme nombre de ses travaux, après sa mort.
Cette remise en question de son propre système fait de Wittgenstein l'un des rares penseurs de la philosophie occidentale à s'infliger
une autocritique aussi radicale.
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size=130]Commentaire de la vidéo mise en lien plus haut[/size](Frédéric Samnidhi)
L'intérêt que je découvre avec ChatGPT, c'est qu'on peut le mener à dire de tout et pas nécessairement n'importe quoi...
Je peux par exemple lui demander de réinterpréter vos réinterprétations, et elle trouvera à redire...
Pour vous dire, j'ai simplement demander à Lia de
contester l'affirmation : ''Conceptualiser la conscience comme un espace où les vécus apparaissent est effectivement une abstraction. Cette notion ne se base pas sur une expérience directe mais sur une manière de comprendre et de structurer nos expériences mentales.''
Réponse de ChatGPT
Je conteste cette affirmation. Conceptualiser la conscience comme un espace où les vécus apparaissent peut découler directement d'une expérience directe et subjective. De nombreux philosophes et praticiens contemplatifs ont décrit des expériences méditatives ou introspectives où la conscience semble s'ouvrir à un espace de conscience dans lequel les pensées, les émotions et les sensations surgissent et disparaissent.
Cette notion n'est pas simplement une abstraction théorique, mais peut découler d'une observation directe de l'activité mentale lors de pratiques de méditation ou de contemplation. Les personnes qui ont exploré leur propre conscience peuvent témoigner de la sensation que leurs expériences intérieures se déploient dans un espace ouvert et accueillant.
De plus, cette manière de conceptualiser la conscience n'est pas seulement une structuration intellectuelle de nos expériences mentales, mais peut également découler d'une intuition profonde et d'une compréhension intuitive de la nature de l'esprit. Bien qu'elle puisse être difficile à décrire avec précision à travers des concepts et des mots, cette expérience directe de la conscience comme un espace de vécus est bien réelle pour ceux qui l'ont explorée.
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Sans vérifier, vous pourriez même contester ma contestation, etc. Et l'outil trouvera à redire...
Jusqu'à maintenant, c'est un constat : Les réponses aux questions examinées par Lia peuvent être remises en question au gré des fantaisies et sont rarement aussi tranchées qu'on le voudrait...