Répète le même...
Paradoxe d'un moqueur: Étais-je libre de poster ce message-ci ou non?
Je me le demande encore...
Il faut renverser la perspective, Jmi. Ce qui est pointé n'est pas de l'ordre du vécu. Ce que tu appelles "vécu" n'est lui-même que la manifestation de Ce vers quoi pointe le vécu, tout comme une brûlure est un pointeur vers la source de chaleur dont elle est la conséquence.J'm'interroge a écrit : ↑05 juin24, 11:40 Comment pointer quelque chose de réel, qui serait de l'ordre des vécus, avec des concepts creux ?
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Gzab : Tu ne pouvais pas t'en empêcher car ''pas de libre-arbitre. '' ??gzabirji a écrit : ↑06 juin24, 03:27 "L'intelligence ordinaire est une fonction cérébrale. Elle se manifeste comme faculté d'adaptation et d'organisation. Elle permet de traiter des problèmes complexes mettant en jeu une grande quantité de données. Liée aux conditionnements héréditaire et acquis du cerveau, elle fonctione dans la sérialité, dans le temps. C'est cette sorte d'intelligence qui permet de mener à bien un calcul algébrique, de mettre en forme un raisonnement logique ou de jouer au tennis. Fonctionnant comme un super-ordinateur, elle excelle dans l'accomplissement de tâches répétitives, et pourra peut-être un jour être surpassée par des machines. Elle a sa source dans la mémoire, dans le connu."
Voyons cela :gzabirji a écrit : ↑05 juin24, 18:04 Il faut renverser la perspective, Jmi. Ce qui est pointé n'est pas de l'ordre du vécu. Ce que tu appelles "vécu" n'est lui-même que la manifestation de Ce vers quoi pointe le vécu, tout comme une brûlure est un pointeur vers la source de chaleur dont elle est la conséquence.
Chez moi ce genre de concepts ou de mots abstraits manifestent surtout une activité intellectuelle de recherche de sens et d'explication.
Tu parles ici surtout de mots et de notions, un concept étant plus spécifiquement une définition en compréhension (voir le sens philo).
C'est le problème avec les mots ou expressions censés signifier quelque chose qu'on ne peut pas montrer du doigt, et d'autant plus quand ils ne sont pas définis précisément et proprement : il est impossible de savoir de quoi l'autre parle, et lui-même aurait bien du mal à le comprendre.
Là je suis entièrement d'accord. Mais ne faudrait pas en extrapoler que cela pointerait une "Conscience Une", par exemple, concept creux selon moi, et ce n'est pas un vécu comme tu l'as toi-même reconnu plus haut.
C'est tout à fait ça, tu as bien compris mes propos.J'm'interroge a écrit : ↑06 juin24, 04:45Or, si l'on te suit, un vécu serait une manifestation de "Ce vers quoi" pointe ce vécu
C'est la raison pour laquelle je t'ai invité à faire le chemin inverse et à remonter à la Source qui, quant à Elle, n'est pas intellectuelle (mentale).Chez moi ce genre de concepts ou de mots abstraits manifestent surtout une activité intellectuelle de recherche de sens et d'explication.
En effet.Il ne s'agit pas de mots ou de concepts comme "chien" ou "arbre", lesquels sont fonctionnels et réfèrent à des choses familières qui peuvent être montrées du doigt.
Eh bien cela signifie que tu n'es tout simplement pas encore prêt à cela, et c'est totalement ok, ça viendra naturellement.Pour moi donc, ces mots ou ces "concepts" auxquels tu fais référence, qui sont des mots et des notions vagues, ne pointent strictement rien, et certainement pas un non-concept.
C'est effectivement ce qu'il se produit très souvent lorsque quelqu'un n'est pas prêt. Voilà pourquoi il arrive régulièrement que des "maîtres" conseillent à certains de leurs élèves ee tout simplement oublier complètement tout ce qu'ils croient avoir compris au sujet de la spiritualité. Et c'est une invitation très judicieuse.Comment le pourraient-ils en effet ?
Ce qui se passe, c'est que le fait d'en parler comme s'ils pointaient quelque chose, nous ferait presque croire en une réalité qui ne serait pas conceptuelle, inimaginable, mais qui donnerait d'une certaine manière une pertinence à ces mots ou "concepts" tout en étant suggérée par ces derniers, alors que ce sont ces abstractions vides de sens qui y font croire, et in fine nous conduisent à la concevoir ou à l'imaginer.
Ça, c'est normal, car Ce que Nous Sommes réellement ne se "comprend" pas, mais c'est Ce qui comprend, tout comme l'oeil ne peut pas se voir lui-même. Ne pas comprendre est donc un très bon signe. Quiconque déclare avoir "compris" tombe dans le fameux piège que tu as évoqué juste auparavant.C'est le problème avec les mots ou expressions censés signifier quelque chose qu'on ne peut pas montrer du doigt, et d'autant plus quand ils ne sont pas définis précisément et proprement : il est impossible de savoir de quoi l'autre parle, et lui-même aurait bien du mal à le comprendre.
Et c'est là ton erreur.Chez moi, le mot "conscience" désigne les vécus dans leur apparaître, eux-mêmes.
C'est en cela que tu t'égares.Donc ce que je nomme et définis comme "la conscience", ne peut pas être la source des vécus, n'étant rien d'autre que les vécus eux-mêmes.
En science, je me demande si elle peut même être libre du connu...gzabirji a écrit : ↑06 juin24, 04:01 "L'intelligence intuitive se manifeste comme compréhension et clarté. Elle permet de voir la simplicité dans l'apparente complexité. Elle fulgure dans l'instant. Toujours créatrice, libre du connu, elle est à l'origine des découvertes scientifiques et des grandes oeuvres d'art. Elle a sa source dans la suprême intelligence de la conscience intemporelle."
J'm'interroge a écrit :Chez moi ce genre de concepts ou de mots abstraits manifestent surtout une activité intellectuelle de recherche de sens et d'explication.
Tu as mal compris mon propos.
J'm'interroge a écrit :Pour moi donc, ces mots ou ces "concepts" auxquels tu fais référence, qui sont des mots et des notions vagues, ne pointent strictement rien, et certainement pas un non-concept.
Ce n'est pas que je ne suis pas encore prêt, j'ai dépassé tout ça il y a bien longtemps.
J'm'interroge a écrit :C'est le problème avec les mots ou expressions censés signifier quelque chose qu'on ne peut pas montrer du doigt, et d'autant plus quand ils ne sont pas définis précisément et proprement : il est impossible de savoir de quoi l'autre parle, et lui-même aurait bien du mal à le comprendre.
Pourtant tu parles d'une "Conscience Une" comme d'une réalité que tu vivrais, alors que ce n'est qu'un concept, qui plus est : creux, et certainement pas un vécu.gzabirji a écrit : ↑06 juin24, 05:27 Ça, c'est normal, car Ce que Nous Sommes réellement ne se "comprend" pas, mais c'est Ce qui comprend, tout comme l'oeil ne peut pas se voir lui-même. Ne pas comprendre est donc un très bon signe. Quiconque déclare avoir "compris" tombe dans le fameux piège que tu as évoqué juste auparavant.
J'm'interroge a écrit :Chez moi, le mot "conscience" désigne les vécus dans leur apparaître, eux-mêmes.
En quoi ce serait une erreur ?
J'm'interroge a écrit :Donc ce que je nomme et définis comme "la conscience", ne peut pas être la source des vécus, n'étant rien d'autre que les vécus eux-mêmes.
Au contraire. Je sais que la source des vécus n'est pas la conscience. C'est beaucoup plus complexe. La conscience elle-même est une entité interdépendante.
On peut tout à fait explorer cette piste-là, si le cœur t'en dit, histoire de ne pas s'égarer dans de multiples considérations.
Une non personne pointe ?a écrit :Gzabirji a dit : Ce qui est pointé n'est pas de l'ordre du vécu
Je reprends la définition de la phénoménologie (conscience phénoménale) :gzabirji a écrit : ↑06 juin24, 06:13 On peut tout à fait explorer cette piste-là, si le cœur t'en dit, histoire de ne pas s'égarer dans de multiples considérations.
Il conviendrait tout d'abord de bien définir de quoi on parle. Dans ce cas, quelle est ta définition de ce que tu appelles ici "conscience" et dont chacun disposerait d'un exemplaire qui lui serait propre ?
Une individualité relative oui .a écrit :J'minterroge a dit : Un esprit c'est une intelligence individuelle disposant d'une conscience.
Tout cela me paraît très abstrait. Je te rappelle que dans le domaine de l'éveil spirituel, seule l'expérience directe fait foi, tout le reste étant considéré comme de simples croyances.J'm'interroge a écrit : ↑06 juin24, 06:39 Je reprends la définition de la phénoménologie (conscience phénoménale) :
La conscience c'est le champ des apparaîtres eux-mêmes quels qu'ils soient et comme ils se présentent : perceptions, affects, représentations imaginales, propres à un esprit.
Un esprit c'est une intelligence individuelle disposant d'une conscience.
Un apparaître c'est une structure ou une disposition de qualia.
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