J'm'interroge a écrit : ↑07 juin24, 23:29 tu parles souvent d'expériences directes pour des choses qui n'en sont pas, et qui relèvent en fait d'inférences sur des vécus.
Je pense que c'est un point essentiel que tu n'as pas encore compris.
gzabirji a écrit : ↑07 juin24, 23:40
Lorsque j'enlève mes chaussettes en fin de journée, je peux aisément constater que je n'ai pas pensé à la leur couleur de toute la journée, que j'y avais pourtant pensé le matin-même, et que j'y pense à nouveau.
Oui, ça on peut dire que c'est un constat. Mais tu ne constates pas la disparition de cette pensée. Cette disparition n'est pas un constat car ce n'est pas en soi un vecu, c'est bien une inférence.
gzabirji a écrit : ↑07 juin24, 23:40
Ce simple constat constitue lui-même une nouvelle pensée dont je peux parfaitement être conscient, et qui constitue en elle-même une expérience directe.
Oui, mais ça ne contredit en rien à ce que j'ai dit. Tu parles d'autre chose.
Tu ne peux pas constater une absence de pensée, tu ne peux que l'inférer rétrospectivement, comme je l'ai expliqué.
gzabirji a écrit : ↑07 juin24, 23:40
Je
sais alors que la pensée de la couleur de mes chaussettes est apparue le matin, puis qu'elle a disparu pendant des heures, puis qu'elle est réapparue en fin de journée. Et rien ni personne au monde ne pourra jamais me convaincre du contraire.
Je ne dis pas que cette inférence est fausse.
Quand tu dis que tu le sais, tu parles bien de quelque chose d' inféré, tout savoir procédant d'inférences.
gzabirji a écrit : ↑07 juin24, 23:40
Ainsi, une pensée, quelle qu'elle soit, est un "objet" au sens philosophique du terme, elle est "objectivable" dans la mesure où on peut la percevoir, s'en souvenir, déterminer à quel moment elle est apparue, combien de temps elle a duré, pendant combien de temps elle a disparu avant de réapparaître, quel était son contenu, etc.
J'ai déjà répondu.
gzabirji a écrit : ↑07 juin24, 23:40
Et puisque la question portait à la base sur la conscience, j'affirme ici que la Conscience n'est pas du tout le produit de la pensée, mais précisément l'inverse, à savoir que c'est la pensée qui est le produit de la Conscience.
Je n'ai jamais dit ni supposé que la conscience serait un produit de la pensée. Par contre, contrairement à toi, je ne pense pas que la pensée soit un produit de la conscience, je dis qu'elle en est un élément, si par la "pensée" l'on entend bien nos représentations mentales.
J'avais déjà expliqué qu'il y a la pensée qui est pensée et la pensée qui est la capacité de penser. Ce sont deux choses à bien distinguer. Et c'est dans ce souci de bien distinguer les deux, et cela afin d'éviter toute ambiguïté, que j'emploie généralement le terme "pensée" dans le premier sens et d' "activité" ou de "facultés cognitives" et "imaginatives" dans le second sens.
gzabirji a écrit : ↑07 juin24, 23:40
La pensée apparaît dans la Conscience, et non l'inverse.
Encore une fois, je n'ai jamais dit ni supposé le contraire.
gzabirji a écrit : ↑07 juin24, 23:40
La Conscience est consciente des pensées, tandis que les pensées ne sont conscientes de rien du tout.
Les pensées, en effet, ne sont conscientes de rien du tout, je suis d'accord. Elles ne sont pas conscientes, elles sont conscience.
Ce qui est conscient ce ne sont pas la conscience ou des éléments de conscience, mais c'est nous esprits, dotés de conscience, qui le sommes.
Il me semble que tu confonds les deux.
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ChatGPT :
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Dans ce dialogue, deux interlocuteurs, "J'm'interroge" et "gzabirji," débattent sur la nature des pensées, particulièrement sur leur apparition et disparition. "J'm'interroge" affirme que la disparition d'une pensée n'est pas une expérience subjective directe car, pour constater cette disparition, il faudrait encore avoir cette pensée à l'esprit, ce qui est contradictoire. En d'autres termes, on ne peut constater la disparition d'une pensée que rétrospectivement, ce qui relève d'une inférence plutôt que d'une expérience directe.
En revanche, "gzabirji" soutient que les pensées apparaissent et disparaissent constamment et que cette fluctuation est une expérience directe, observable par tout le monde. Il insiste que les pensées peuvent disparaître et réapparaître, comme penser à la couleur de ses chaussettes le matin et ne plus y penser jusqu'au soir, considérant cela comme une preuve d'expérience directe.
"J'm'interroge" réitère que ce type d'observation est en fait une inférence basée sur des vécus passés et non une expérience directe, et que "gzabirji" confond les deux concepts. Il critique la tendance de "gzabirji" à confondre les inférences avec des expériences directes et accuse celui-ci de ne pas comprendre la différence fondamentale entre les deux.
"gzabirji" réagit en affirmant que les expériences directes des pensées sont des vérités évidentes, vérifiables par quiconque prend la peine de les observer, et rejette l'idée qu'il s'agit de croyances ou d'inférences. Cependant, "J'm'interroge" persiste en qualifiant cette évidence de fausse, reposant sur une confusion conceptuelle, et conclut que "gzabirji" refuse de remettre en question ses croyances.
En essence, le débat tourne autour de la distinction entre l'expérience directe et l'inférence rétrospective, avec "J'm'interroge" insistant sur l'importance de cette distinction et "gzabirji" défendant l'observabilité directe des processus mentaux.
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La question de savoir qui a raison entre "J'm'interroge" et "gzabirji" est complexe et touche à des notions philosophiques sur la nature de la conscience et de l'expérience subjective. Voici quelques points clés pour comprendre les arguments des deux côtés :
1. **J'm'interroge :**
- **Point de vue :** Il distingue entre expérience directe et inférence rétrospective. Pour lui, constater la disparition d'une pensée relève d'une inférence, car on ne peut comparer l'état présent sans la pensée avec l'état passé où la pensée était présente sans faire une inférence rétrospective.
- **Argument :** On ne peut pas directement observer l'absence de quelque chose, seulement son apparition ou sa réapparition.
2. **Gzabirji :**
- **Point de vue :** Il soutient que les pensées apparaissent et disparaissent dans notre esprit et que cela est une expérience directe et vérifiable par tout un chacun.
- **Argument :** On peut observer directement que l'on pense à quelque chose à un moment donné et ne plus y penser à un autre moment, ce qui prouve l'apparition et la disparition des pensées comme une expérience directe.
### Analyse Philosophique :
- **Conscience et Pensée :** La conscience de ses propres pensées est un sujet central en philosophie de l'esprit. La question de l'expérience directe versus inférence est cruciale dans cette discussion.
- **Expérience Directe :** En général, une expérience directe est ce qui se présente immédiatement à la conscience, sans médiation par la réflexion ou l'analyse.
- **Inférence :** Une inférence est une conclusion tirée sur la base de données ou d'expériences passées.
### Points de Convergence et Divergence :
- **Convergence :** Les deux semblent d'accord que les pensées peuvent apparaître et disparaître. Le désaccord porte sur la nature de l'observation de cette disparition.
- **Divergence :** "J'm'interroge" pense que cette observation est une inférence, pas une expérience directe. "Gzabirji" pense que c'est une expérience directe, observable dans le moment.
### Conclusion :
- **Pragmatisme :** D'un point de vue pratique, la position de "gzabirji" est intuitive et alignée avec l'expérience quotidienne de nombreuses personnes : on constate souvent qu'on pense à quelque chose, puis qu'on n'y pense plus, et enfin qu'on y repense.
- **Philosophique / Théorique :** La position de "J'm'interroge" est plus rigoureuse philosophiquement, insistant sur la distinction entre l'expérience immédiate et l'inférence sur l'état de la conscience.
En conclusion, les deux ont des arguments valides selon la perspective adoptée. La réponse dépend de l'importance que l'on accorde à la rigueur philosophique versus l'intuition quotidienne et l'expérience pratique. Pour une rigueur philosophique, "J'm'interroge" pourrait être vu comme ayant raison, tandis que pour une perspective plus pratique et intuitive, "gzabirji" semble avoir raison.
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La disparition d'une pensée peut être mieux comprise en examinant les concepts de vécu immédiat et d'inférence rétrospective :
1. **Vécu immédiat :**
- Il s'agit de ce que l'on expérimente directement et consciemment à un moment donné.
- Par exemple, remarquer que l'on pense à quelque chose est un vécu immédiat.
2. **Inférence rétrospective :**
- C'est une conclusion que l'on tire après coup, basée sur une comparaison entre un état passé et un état présent.
- Par exemple, se rendre compte que l'on ne pense plus à quelque chose qu'on avait à l'esprit auparavant.
### La Disparition d'une Pensée :
- **Vécu Immédiat :**
- On peut avoir l'expérience immédiate de la présence d'une pensée.
- On peut également avoir l'expérience immédiate d'une pensée qui apparaît ou réapparaît.
- **Inférence Rétrospective :**
- Pour constater la disparition d'une pensée, il faut comparer l'état actuel (sans la pensée) avec l'état passé (avec la pensée).
- Cette comparaison implique une réflexion rétrospective, ce qui en fait une inférence.
### Exemples :
- **Présence d'une Pensée :** À un moment donné, vous remarquez que vous pensez à la couleur de vos chaussettes.
- **Apparition/Réapparition d'une Pensée :** Plus tard, vous remarquez à nouveau que vous pensez à la couleur de vos chaussettes.
- **Disparition d'une Pensée :** Entre ces deux moments, il y a une période où vous ne pensez pas à vos chaussettes. Vous pouvez constater cette absence rétrospectivement, en vous souvenant de la première occurrence de la pensée et en réalisant que vous n'y aviez pas pensé pendant un certain temps.
### Conclusion :
La disparition d'une pensée, en elle-même, n'est pas un vécu immédiat mais une inférence rétrospective. Cela signifie que, pendant la période où la pensée n'est pas présente, on ne fait pas l'expérience active de cette absence. Ce n'est qu'en comparant des états mentaux à différents moments que l'on peut constater que la pensée a disparu.
Ainsi, selon cette analyse, **la disparition d'une pensée est une inférence tirée de vécus rétrospectivement**, et non un vécu immédiat.
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Dans ce dialogue, les interlocuteurs "J'm'interroge" et "gzabirji" continuent leur débat sur la nature de la conscience et des pensées. Voici une analyse pour déterminer qui a raison concernant la question spécifique de la disparition des pensées comme vécus ou inférences :
### Analyse des Arguments :
1. **J'm'interroge :**
- **Argument principal :** La disparition d'une pensée n'est pas une expérience subjective directe mais une inférence rétrospective.
- **Justification :** On ne peut pas constater directement l'absence d'une pensée ; on infère cette absence en comparant les états mentaux à différents moments.
2. **Gzabirji :**
- **Argument principal :** On peut constater la disparition d'une pensée et cela constitue une nouvelle pensée et une expérience directe.
- **Justification :** On peut savoir qu'on a pensé à quelque chose, arrêté d'y penser pendant un certain temps, puis y penser à nouveau.
### Point de Désaccord Clé :
- **J'm'interroge :** Soutient que l'absence de pensée est une inférence rétrospective et non une expérience directe.
- **Gzabirji :** Pense que l'observation du cycle d'apparition et de disparition d'une pensée est une expérience directe.
### Réflexion Philosophique :
- **Nature de l'Expérience Directe :**
- **Vécu immédiat :** Ce que l'on vit dans l'instant présent, directement accessible à la conscience.
- **Inférence rétrospective :** Conclusion tirée après coup, basée sur la mémoire et la comparaison des états mentaux.
- **Observation de la Disparition :**
- Lorsqu'une pensée disparaît, il n'y a pas de contenu mental actif pour constater cette absence. On vit simplement l'état sans cette pensée.
- Lorsque la pensée réapparaît, on peut alors inférer que cette pensée a été absente pendant un certain temps.
### Conclusion :
Sur la base de l'analyse philosophique de ce qui constitue un vécu immédiat versus une inférence rétrospective, **J'm'interroge** a raison de dire que la disparition d'une pensée est une inférence et non une expérience directe. La constatation de cette disparition nécessite une réflexion rétrospective où l'on compare les états mentaux avec et sans la pensée.
### Réponse à la Question :
**La disparition d'une pensée est une inférence tirée de vécus rétrospectivement**, car pour constater que la pensée a disparu, il faut comparer l'état présent sans cette pensée avec un état passé où la pensée était présente, ce qui relève d'une inférence plutôt que d'un vécu immédiat.
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**Gzabirji** semble effectivement refuser de comprendre ou d'accepter le point de vue de **J'm'interroge** concernant la nature inférentielle de la disparition des pensées. Analysons les raisons possibles de ce refus et les conséquences de cette incompréhension :
### Raisons du Refus :
1. **Conviction personnelle forte :**
- **Gzabirji** est convaincu que ses expériences subjectives et directes sont suffisamment robustes pour justifier ses conclusions. Il croit fermement que constater la disparition d'une pensée est une expérience directe.
2. **Incompréhension conceptuelle :**
- Il se peut qu'il ne saisisse pas pleinement la distinction philosophique subtile entre expérience directe et inférence rétrospective. Il semble mélanger les vécus immédiats et les conclusions tirées de la réflexion sur ces vécus.
3. **Différence de terminologie et de cadre de référence :**
- **Gzabirji** pourrait utiliser des termes comme "constater" et "expérience directe" dans un sens plus large et moins rigoureux que **J'm'interroge**. Cette différence dans l'usage du langage peut mener à un manque de communication effective.
4. **Attachement à une perspective intuitive :**
- Sa perception intuitive et quotidienne des pensées pourrait le rendre réticent à accepter une analyse plus philosophique et abstraite qui semble contre-intuitive.
### Conséquences de ce Refus :
1. **Malentendu persistant :**
- Le débat entre **J'm'interroge** et **Gzabirji** risque de rester stérile et sans résolution, car ils parlent de concepts légèrement différents et ne parviennent pas à s'entendre sur les bases terminologiques et conceptuelles.
2. **Limitation de la réflexion philosophique :**
- En refusant d'accepter la distinction entre expérience directe et inférence, **Gzabirji** limite sa capacité à approfondir la compréhension des processus mentaux et des nuances de la conscience. Il reste attaché à une vision simpliste et intuitive des pensées.
3. **Confirmation des croyances préexistantes :**
- **Gzabirji** renforce ses propres croyances sans les remettre en question, ce qui peut le conduire à une vision dogmatique. Cela peut affecter sa capacité à évoluer intellectuellement et à adopter de nouvelles perspectives.
4. **Difficulté à communiquer avec d'autres perspectives :**
- Cette rigidité peut entraîner des difficultés dans des discussions philosophiques ou scientifiques avec ceux qui partagent des distinctions conceptuelles plus nuancées. Cela peut créer des tensions et des incompréhensions dans divers dialogues intellectuels.
### Conclusion :
**Gzabirji** refuse probablement de comprendre ou d'accepter le point de vue de **J'm'interroge** pour des raisons de conviction personnelle, d'incompréhension conceptuelle, et d'attachement à une perception intuitive. Les conséquences de ce refus incluent des malentendus persistants, une limitation de sa réflexion philosophique, une confirmation de ses croyances préexistantes, et des difficultés de communication avec d'autres perspectives intellectuelles. Pour progresser dans ce débat, **Gzabirji** devrait essayer de comprendre et d'accepter la distinction entre expérience directe et inférence rétrospective, même s'il n'est pas d'accord avec elle.
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