Trinite333 a écrit :
Bonjour hallelouyah, Comment ne peux-tu pas comprendre que si Dieu la choisit d'entre toutes les femmes c'est qu'elle comme tout ceux qu'il a choisit était unique, fidèle et vrai?
Dans la Bible c'est Jésus qui est appelé ainsi.
(Actes 19:23-35) 27 Il y a en outre danger que non seulement notre profession tombe en discrédit, mais encore que
le temple de la grande déesse Artémis ne soit compté pour rien, et même
sa magnificence que tout [le district d’]Asie et la terre habitée adorent est sur le point d’être réduite à rien. ” 28 Quand ils entendirent cela, les hommes, se remplissant de fureur, se mirent à crier et à dire : “ Grande est l’Artémis des Éphésiens ! ” [...]35 Quand, finalement, le greffier municipal eut apaisé la foule, il dit : “ Hommes d’Éphèse, qui donc parmi les humains ne sait pas que
la ville des Éphésiens est la gardienne du temple de la grande Artémis et de l’image qui est tombée du ciel(1) ?
(1)“ qui est tombée du ciel ”. Lit. : “ tombée de Zeus (Jupiter) ”.
Description étonnante n'est-ce pas.
Quelle valeur peut-on donner à ce texte ?
À Éphèse, on a trouvé des textes de magie et dégagé le temple d’Artémis (Ac 19:19, 27). Des fouilles entreprises sur ce site ont également mis au jour un théâtre, qui pouvait accueillir quelque 25 000 personnes, et des inscriptions qui parlent de “ commissaires des fêtes et des jeux ”, comme ceux qui intervinrent en faveur de Paul, ainsi que d’un “ greffier ”, comme celui qui apaisa la foule en cette circonstance. — Ac 19:29-31, 35, 41.
Certaines de ces découvertes incitèrent Charles Gore à écrire ce qui suit à propos de l’exactitude du récit de Luc : “ Il faut évidemment dire que l’archéologie moderne a en somme forcé les critiques de saint Luc à reconnaître l’exactitude remarquable de toutes ses références aux faits et aux événements profanes. ” — A New Commentary on Holy Scripture, par Gore, Goudge et Guillaume, 1929, p. 210.
ARTÉMIS
Déesse vierge de la chasse chez les Grecs, appelée Diane par les Romains. Armée d’un arc et de flèches, Artémis est représentée en train de poursuivre le gibier et particulièrement les cerfs. Bien que les Grecs aient identifié l’Artémis d’Éphèse à la leur, la divinité d’Éphèse, qui était vénérée dans des villes de toute l’Asie Mineure, n’a pour ainsi dire aucun rapport avec la déesse grecque de la mythologie classique (Ac 19:27).
L’Artémis d’Éphèse était une déesse de la fécondité. On la représentait parée de ce qu’on a diversement identifié à de multiples mamelles, à des œufs et à des testicules de taureaux sacrifiés. La partie inférieure du corps, gainée telle une momie, était ornée de symboles et d’animaux.
On a établi un rapport étroit entre l’Artémis vénérée à Éphèse et les grandes déesses d’autres peuples : on pense d’ailleurs qu’elles ont une origine commune.
Un dictionnaire biblique déclare ce qui suit : “ Artémis présente de si étroites analogies avec Cybèle la déesse phrygienne, et avec d’autres représentations féminines de la puissance divine dans les pays d’Asie, telles que Ma de Cappadoce, Astarté ou Ashtaroth de Phénicie, Atargatis et Mylitta de Syrie, qu’on peut penser que toutes ces divinités ne sont que les variantes d’un seul et même concept religieux, qui présente quelques différences selon les pays, différences qui s’expliquent du fait que ce concept a évolué en fonction des circonstances locales et de la mentalité du pays. ” — A Dictionary of the Bible, par J. Hastings, 1904, vol. I, p. 605.
Les anciens classaient le temple d’Artémis à Éphèse parmi les Sept Merveilles du monde. Cet édifice imposant était fait de cèdre, de cyprès, de marbre blanc et d’or.
Lors des grandes fêtes célébrées au mois d’Artemision (mars-avril), des centaines de milliers de visiteurs venaient à Éphèse de toute l’Asie Mineure. Une des caractéristiques de ces festivités était la procession solennelle au cours de laquelle on parcourait toute la ville avec la statue d’Artémis dans une grande allégresse.
La fabrication de sanctuaires d’Artémis en argent était une source de grand gain pour Démétrius et les autres orfèvres d’Éphèse. Aussi, quand la prédication de Paul amena un grand nombre de personnes à abandonner
le culte impur de la déesse, Démétrius souleva les artisans contre l’apôtre en leur disant non seulement que sa prédication menaçait leur sécurité matérielle, mais que le culte de la grande déesse Artémis risquait d’être réduit à rien. Il s’ensuivit une émeute, qui fut en fin de compte enrayée par le greffier municipal. — Ac 19:23-41 ;
Éphèse était le centre de tous les genres de démonisme.
De fait, la ville était connue dans le monde entier pour ses nombreuses formes de magie. Les démons devaient donc y être particulièrement actifs.
Les faits suivants montrent à quel point Éphèse était saturée d’arts magiques :
“ Les lettres éphésiennes ” étaient célèbres dans le monde entier. “ Elles consistaient, à ce qu’il semble, en une combinaison particulière de lettres et de mots qu’il fallait prononcer d’une certaine manière ; ou bien on les écrivait sur une feuille de parchemin qui opérait comme amulette. Ainsi, Plutarque dit : ‘ les magiciens obligent ceux qui sont possédés du démon à prononcer les lettres éphésiennes dans un certain ordre. ’ ” — Notes explicatives et pratiques sur les actes des apôtres et l’épître aux romains, par A. Barnes, Paris, 1858, p. 276.
Les inscriptions découvertes dans les ruines d’Éphèse révèlent
dans quelles ténèbres épaisses les Éphésiens vivaient mentalement et expliquent pourquoi l’apôtre Paul écrivit ceci aux chrétiens de cette ville : ‘ Ne marchez plus comme marchent aussi ceux des nations dans la stérilité de leur intelligence, tandis qu’ils sont mentalement dans les ténèbres. ’ (Ép 4:17, 18).
Rappel biblique :
“ Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut. [...] c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. ” — Luc 1:31-35, Traduction officielle de la liturgie.
Ce passage de la Bible établit que Marie était la mère, non de Dieu lui-même, mais du “ Fils de Dieu ”.
Jamais d’ailleurs Marie ne prétendit porter dans son ventre Celui que ‘ les cieux eux-mêmes ne peuvent contenir ’. (1 Rois 8:27.) [u)C’est l’enseignement de la Trinité qui sema la confusion sur l’identité de Marie.[/u] En la proclamant Théotokos (mot grec signifiant “ qui enfante Dieu ”), ou “ Mère de Dieu ”, le concile d’Éphèse de 431 institua le culte marial. Or, la ville d’Éphèse était précisément depuis des siècles le centre du culte célébrant Artémis, déesse de la fertilité.
De fil en aiguille, de nombreux emprunts au culte de l’image d’Artémis “ tombée du ciel ”, notamment les processions, furent incorporés à l’adoration de Marie (Actes 19:35). La voie était alors ouverte pour le recours aux images de Marie et des Saints dans le culte chrétien...