gzabirji a écrit : ↑12 juin24, 19:30Si ton "toi esprit" n'est pas observable, alors comment peux-tu
savoir qu'il existe ?
Comment ça "mon esprit" ? Il y a méprise gzabirji. Je n'ai pas un esprit, je suis un esprit, c'est moi qui te réponds présentement. Personne d'autre.
Comment je sais que j'existe ?
Je le sais parce qu'il faut bien que je sois une intelligence, quelque chose capable de compréhension pour cela. C'est ce que je suis, et c'est moi et non toi. En cela je ne suis bien un être individuel et intelligent, comme toi, c'est à dire un esprit.
Mais je t'avais déjà répondu. Je t'avais donné trois observations ou constats empiriques sur lesquels je me fonde pour l'affirmer.
gzabirji a écrit : ↑12 juin24, 19:30
Si je reprends ton exemple des variables cachées non locales, a-t-on seulement la preuve de leur réelle existence ? Ou bien n'est-ce encore qu'une simple hypothèse censée répondre aux besoins du pur déterminisme ?
Pas de preuves directes non. Ce qu'on sait en revanche, c'est que si elles existent, elles sont non locales, et que si elles n'existent pas, alors la cohérences des observations est inexplicable.
Mais, peut-être as-tu une meilleure théorie à ce sujet...
gzabirji a écrit : ↑12 juin24, 19:30
En tout état de cause, qu'elle soit locale ou non, lorsqu'une variable cachée est découverte, alors elle ne demeure pas une variable "cachée", et la question de l'existence de variables cachées restant à découvrir est forcément impossible à régler.
Non, les variables cachées dont il est question ne peuvent justement pas être "découvertes". C'est ce qui est censé notamment exister entre deux observations/mesures instrumentales, par exemple de l'état d'une particule, expliquant la continuité et les intrications entre les deux. Le réel reste voilé. Les variables cachées sont des propriétés inférées, en relation aux propriétés observées/mesurées, censées conserver l'information.
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