Israël - Liban

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Yane

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Ecrit le 16 juil.06, 11:52

Message par Yane »

franjuant a écrit : 4 inoncents tués, une 10zaine bléssé, 1navire coulé au moin 3 marins tués, 3 soldats capturés (1 en palestine 2 au liban)
Oui en effet pour 2 ou trois on fait détriure tout un peuple :wink:

pascaline

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Ecrit le 16 juil.06, 11:57

Message par pascaline »

Explique ça à tes amis qui passent leur temps à jurer la destruction d'Israel. Le Hezbollah veut détruire Israel, le Hamas aussi, la Syrie aussi et l'Iran. Israel pourrait renvoyer tout le monde arabe à l'âge de pierre si il voulait. Mais il ne peut pas en fait parce que s'il faisait ça, il le ferait progresser de deux mille ans par rapport à l'islam.

Yane

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Ecrit le 16 juil.06, 12:14

Message par Yane »

enigma a écrit : il ne comprend que le language de la destruction et des meurtres aveugles, mais pourquoi s'exclamer, la naissance d'israiel est même basé sur la boucherie, et un malade dans le forum dis que les arabes ont annoncés la guerre contre israeil en 1948, il se fout de qui là ce malade
euh... c'est un malade :lol: et comme tu as dis: déjà la naissance d'israel est non légitime :wink:

Yane

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Ecrit le 16 juil.06, 12:17

Message par Yane »

pascaline a écrit :Mais il ne peut pas en fait parce que s'il faisait ça, il le ferait progresser de deux mille ans par rapport à l'islam.
euh...en fait tu parle d'israel ou des juifs :wink: si tu confond alors les musulmans ont raison d'être comme vous dites des terroristes :lol: sinnon... :wink:
Il faut faire un peu d'ordre dans ses idées avant de parler
Amicalement :wink:

Yane

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Ecrit le 16 juil.06, 12:22

Message par Yane »

pascaline a écrit :Le monde arabe s'est crée en anexant au nom de l'islam tous les pays voisins jusqu'à l'Espagne. Alors ça va la propagande :twisted:
lol...Et comment les chrétiens ont(ils rendu les espagnols des non musulmans...relis l'histoire :wink:

pascaline

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Ecrit le 16 juil.06, 12:30

Message par pascaline »

Pauvre petite musulmane. Les Espagnols n'ont rien fait d'autre que reprendre ce qui était à eux. VOus croyez que vous pouvez dominer tout le monde sans que personne ne vous renvoie à votre place? Les Espagnols se sont débarassé de vous. Israel se débarasse de vous. Avant que vous ne veniez imposer votre soi disant religion, les Espagnols étaient chez eux et les Juifs étaient chez eux sur leur terres où se trouve Jérusalem. Qui a fondé Jérusalem à ton avis?

pascaline

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Ecrit le 16 juil.06, 12:34

Message par pascaline »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d ... e[quote]La période israélite

Répartition biblique des douze tribus d'IsraëlLa période israélite qui démarre au début du XIIe siècle av. J.-C. se termine 587 av. J.-C..

1175 av. J.-C. : Les Philistins ou Peuples de la mer, probablement originaires de la région constituée par les îles de la Mer Egée et des côtes de la Grèce, de l'île de Crète et d'Asie Mineure, écartés dans un premier temps par Ramsès III, s'établissent sur la zone côtière qui s'étend de Gaza au Mont Carmel. Sous l'action de ces Peuples de la mer et des Israélites, deux peuples qui s'opposeront par la suite, la civilisation cananéenne va peu à peu s'éteindre. Le nom des Philistins sera utilisé au IIe siècle, par l'empereur romain Hadrien, pour renommer le pays (Palestine) suite aux rébellions juives. Cependant, durant deux siècles, les Cananéens, de part ce mélange de populations nouvelles, prendront une nouvelle vitalité et seront désignés sous le nom de Phéniciens.
Les Philistins étendent bientôt leurs conquêtes vers l'intérieur et divisèrent leur territoire en 5 districts. Ils deviennent les principaux adversaires des Israélites (juifs), eux-mêmes également en conflit avec les Cananéens. Les Philistins prennent possession de reliefs et s'établirent en plusieurs points stratégiques situés au sud et au nord de Jérusalem. Sous le règne de David, les Philistins, alors repoussés vers la côte, cesseront d'inquiéter les Israélites.
Selon la Bible, en -1020 Saül devient le premier roi des tribus juives (ou israélites).
Selon la Bible, David est proclamé roi à Hébron, d'abord par ceux de sa tribu — les hommes de Juda — puis par les Israélites du nord en -1004. Après le VIIIe siècle av. J.-C., les populations de Philistins vaincus par David vraisemblablement s'assimilent et disparaissent en tant que peuple. David enlève ensuite aux Cananéens les villes qu'ils tiennent encore. Il s'empare de Jérusalem, ville forte de la peuplade des Jébuséens. Il bâtit enfin le Royaume juif avec Jérusalem comme capitale. Selon la Bible, Jérusalem devient la capitale religieuse quand l'Arche d'Alliance y est transportée. Pour ne pas mettre en péril sa succession, David fait proclamer roi de son vivant son fils Salomon qui règne de 970 à 931 avant JC.
Selon la Bible, en -931 commence le royaume du roi Salomon réputé pour sa sagesse. Son royaume dure jusqu'en -870. Toujours selon la Bible, il bâtit le Temple de Jérusalem pour y abriter l'Arche et ses ambassadeurs sont reconnus dans tout le monde antique, ses marchands voyageant de l'Inde à l'Afrique du Nord en passant par la corne d'Afrique.
Ses successeurs divisèrent le royaume en deux : selon la Bible, au sud le royaume de Juda comprenant Jérusalem gouverné par Roboam et au nord le royaume d'Israël sur lequel règne Jéroboam et dont la capitale est Tirsa. Les conflits permanents entre les deux régions constitue des opportunités pour les différentes tribus (Edomites, Ammonites, Philistins, Maobites) pour recouvrer leur indépendance. Entre temps, Omri a fondé Samarie pour en faire la capitale du royaume d'Israël.
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Influence assyrienne
Durant le VIIIe siècle av. J.-C., des conflits entre la Syrie, Israël, l'Egypte et l'Assyrie, donnent lieu à des alliances qui se font et se défont au gré des circonstances et qui se soldent par une déportation en Mésopotamie de l'élite de la population de Samarie qui est remplacée par des colons venus de Mésopotamie et de Médie.
L'influence de l'Assyrie devint prépondérante durant le VIIe siècle av. J.-C.. Le temple de Yahweh à Jérusalem accueille le culte des vanqueurs. L'Assyrie subit dependant à la même période des contraintes extérieures jusqu'à disparaître de la scène : la suzeraineté sur la Syrie et la Palestine est attribuée au roi de Babylone Nabopolassar. L'Egypte tente de garder la souveraineté mais en 605 av. J.-C. Nabuchodonosor repousse les Egyptiens jusqu'en Egypte.
En 602 av. J.-C., la fin de l'empire assyrien laisse la place à la domination de Babylone ce qui provoque dès le début de nombreuses révoltes Israélites étouffées dans le sang.
En 597 av. J.-C., les Babyloniens assiègent Jérusalem. La ville capitule 587 av. J.-C. après de âpres combats avec les Egyptiens. Les Judéens effrayés, quelques 20 000 personnes, soit la plus grande partie de son élite économique et politique, émigrent en masse en Egypte. Le royaume de Juda est rattaché à la Samarie, et devient province balylonienne. Jérusalem est en grande partie détruite par le roi de Babylone, Nabuchodonosor, dont le temple de la ville. Les Israélites vont y prospérer, et ils y découvrent le zoroastrisme qui influencera le judaïsme. Une partie d'entre eux n'oublie pas cette terre et garde un espoir de retour.
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La période perse
De 587 av. J.-C., la période perse s'étend jusqu'en 333 av. J.-C..

D'autres peuples commencent à cette période à s'installer alors en Samarie, parmi lesquels les Edomites, les Ammonites et les Maobites.
En 539 av. J.-C., Cyrus le Grand, roi de Perse, fait la conquête de Babylone et de ses provinces. Il autorise la même année par un édit les Israélites à retourner en Palestine, mais la situation économique n'y est pas très favorable et beaucoup restent dans l’empire perse, aidant parfois financièrement ceux qui choisissent de revenir en Palestine. Ces derniers, au nombre de 40 000 environ, reconstruisent le Temple de Salomon (selon la Bible, d'abord l'autel des sacrifices dès 538 av. J.-C. puis le temple lui-même entre 520 et 515 av. J.-C.. D'autres parties de la ville détruite, dans laquelles certains Israélites y étaient déjà retournés clandestinement, sont rebatties.
Cette épreuve pour la communauté judéenne en exil, soldée par un renouveau religieux en Palestine, permet l'émergence véritable du judaïsme.
Jusqu'au IVe siècle av. J.-C., grâce aux libertés qui règnent dans l’empire Perse, la Judée et la Samarie deviennent plus florissantes. Le grand prêtre de Jérusalem est nommé administrateur de la province perse de Judée, ce qui fait d’elle une théocratie. L'araméen ayant été adopté par les souverains achéménides sous l'administration babylonienne, cette langue se propage en Palestine et, en Judée, elle prend une importance de plus en plus grande au détriment de l'hébreu.
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La période grecque
Cette période qui prend place en 333 av. J.-C. se termine en 63 av. J.-C..

En 333 av. J.-C. : Alexandre le Grand de Macédoine, vainc les Perses, s'ouvrant ainsi la voie vers la Syrie. Après Tyr et Gaza en 332 av. J.-C., il pénètre en Egypte où il fonde Alexandrie en 331 av. J.-C., puis entame la conquête de la Judée et des terres entre l'Egypte et l'Inde, obligeant les peuples à lui faire acte d'allégeance.
La Palestine semble alors connaître un temps de paix et la Judée s'hellénise partiellement, de nombreux Grecs s'y installent et leur culture influence profondément les domaines sociaux, philosophiques mais également religieux. La communauté juive devient minoritaire d'autant plus que de nombreux juifs partent par milliers s'installer dans les nombreuses cités de l'empire, depuis la mer Noire jusqu'à la mer Égée, mais surtout dans la nouvelle capitale d'Alexandrie. Ces migrations prirent une telle importance qu'on les désigna sous le nom collectif de diaspora (en grec, « dispersion »). A cette période, la Bible commence à être traduite en grec, traductions qui formeront la Septante.
Après la mort d'Alexandre, en 323 av. J.-C., ses descendants, les Séleucides de Syrie, contrôlent la Judée jusqu'au IIIe siècle av. J.-C., mais elle devient l'enjeu de conflits incessants entre l'Égypte et la Syrie.
En 198 av. J.-C., le roi Antiochos III de Syrie écrase les Égyptiens à la bataille de Panion, et annexe définitivement la Judée à ses territoires, et tente de remplacer le judaïsme par l'hellénisme.
Selon l'historien Flavius Josèphe, Antiochos III avait accordé aux Juifs une charte définissant le statut théocratique de la nation juive. Cependant, les tensions avec les Romains se multiplient et le successeur d'Antiochus III ne renouvelle pas cette charte.
En 167 av. J.-C., le roi Antiochos IV de Syrie interdit la religion juive et remplace dans le Temple sacré, l'autel de Yahvé par un autel consacré à Zeus.
Le soulèvement juif s'organise sous la direction du prêtre Mattathias et de ses fils, les Maccabées. Au terme d'un rude conflit militaire, les Maccabées, qui ont fait appel aux Romains en 164 av. J.-C., sont victorieux, obtiennent l'abrogation des mesures qui ont provoqué le soulèvement. Judas dit Machabée conduit alors des expéditions punitives envers les non-Juifs et les Juifs hellénisés.
Les grands prêtres désignés sont favorables à la culture hellénique, ce qui génère des conflits avec les adversaires des Grecs qui finissent par céder. Ces derniers nomment en 152 le chef des rebelles Jonathan grand prêtre. C'est avec son petit fils Jean Hyrcan (134-104) que les Juifs connaissent une période d'indépendance sous la forme d'une dynastie monarchique et sacerdotale hasmonéenne.
Le nouveau royaume annexe la Samarie et l'Idumée et leurs habitants adoptent le judaïsme, contraints en partie.
Au Ier siècle av. J.-C., le trône de Judée est l'enjeu d'un grave conflit entre les deux princes hasmonéens Hyrcan II et Aristobule II. Le gouverneur Antipater s'allie avec les Romains qui étaient restés depuis un siècle dans la région, et en 63 av. J.-C., le général romain Pompée entre à Jérusalem.
Les manuscrits dits de la mer Morte sont rédigés en cette période. Déposés dans des grottes à proximité de Jéricho, au cours de la première révolte juive contre les Romains (au plus tard en 68 av. J.-C.). Par ailleurs, le grec est devenu la langue internationale au Proche-Orient comme dans l'ensemble du monde "civilisé".
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La période romaine
Elle s'étend de 63 av. J.-C. à 324 ap. J.-C. et se prolonge, sans solution de continuité, dans la brillante période byzantine.

Les historiens distinguent usuellement deux périodes, la première concernant les deux derniers siècles de la Jérusalem juive, jusqu'à la fin de la guerre d'Hadrien 135 ap. J.-C., puis l'époque de la païenne Ælia Capitolina, se clôturant sur la victoire de Constantin, en 324 ap. J.-C..

À partir de 47 av. J.-C., le royaume de Judée est directement soumis à l'empire romain. Ce sont les Romains qui créeront, plus tard, le nom « Palestine » en souvenir du peuple philistin. Le gouverneur Antipater prend le titre de procurateur. La loi romaine s'étend sur la Judée, qui est rattachée à la grande province romaine de « Syrie-Palestine ».
En 37 av. J.-C., Hérode le Grand, le fils d'Antipater devient roi de Judée. Dans un premier temps, aucun juif n'avait pu prétendre à la royauté, le plus haut grade leur étant accordé étant celui de grand prêtre ou d'ethnarque. Mais Hérode s'impose parmi ceux à même de défendre les intérêts romains en Palestine, devenant roi allié à l'empire. À la fin de son règne, son royaume s'étend sur la Palestine jusqu'à la mer Morte, entre Massada et Sodome, et des parties de la Transjordanie. En administrateur et hélleniste passionné, il fait construire gymnases, théâtres, piscines et autres lieux de rassemblements, ainsi que des temples en l'honneur de l'empereur romain. Il aménage également le mont de Massada et la colline de l'Hérodium (proche de Bethléem) pour en faire des forteresses, celles-ci accueillent alors les plus anciennes synagogues connues, celle de l'Hérodium qui est datée de la Première révolte juive, et celle de Massada du début du règne d'Hérode
En 20 ap. J.-C., Hérode s'attache à bâtir à la place du modeste temple que les Juifs ont érigé à leur retour d'exil, un Second Temple. Le culte s'y établit dès l'an 18 ap. J.-C., mais l'aboutissement de la réalisation ne se fera qu'en 64 ap. J.-C., quelques années avant la Première révolte juive, qui verra ce monument être détruit. Hérode tarde cependant à se faire reconnaître des Juifs, qui lui reprochent ses origines étrangères er son alliance avec Rome qu'il applique dans un despotisme souvent brutal.
Le régime procuratorien dure 60 ans jusqu'à la Première révolte juive, interrompu de 41 à 44 qui correspond par le règne d'Agrippa.
Parmi les procurateurs qui se succèdent jusqu'en 41, le commandement de Ponce Pilate (26-36) reste associé dans les textes religieux des Évangiles à la mort de Jésus-Christ. Son règne se termine peu après le massacre de Samaritains qu'il ordonne.
Considéré au départ comme une secte juive, le christianisme, porté par de brillants disciples, s'étend rapidement parmi les juifs hellénisés, qui considèrent Jésus-Christ comme le Sauveur (en hébreu Yeshua), le Messie attendu et annoncé par les prophéties. Cependant cette nouvelle religion se propage avec beaucoup plus de force et de foi vers Rome et l'Europe qu'en Judée même, ou le judaïsme, fondement et source du monothéisme, est largement suivi par la population. Les religieux réagissent fortement en refusant tout laxisme dans l'observance des formes de la religion traditionnelle.
Au début de l'ère chrétienne, la population de Judée est composée en majorité d'habitants d'origine grecque, en partie judaïsés, d'un tiers de juifs autochtones, et de quelques groupes de Nabatéens.
De 41 à 44 ap. J.-C., Agrippa 1er règne sur les terres du royaume d'Hérode, légèrement modifiées. À sa mort, l'empereur Claude fait du royaume du défunt une province administrée par un procurateur romain. La situation devient tendue entre Romains et Juifs qui les accusent de despotisme et des incidents éclatent.
En 66 ap. J.-C., lors du prélèvement effectué sur le trésor du Temple, des émeutes sont déclenchées par des juifs fanatiques, les Zélotes. Elles constituent la Première révolte juive, de 66 à 70. Proclamé empereur en 70, le général Vespasien, envoyé par l'empereur Néron, confie à Titus son fils, la mission de terminer les opérations engagées en Palestine. Les bastions juifs tombent les uns après les autres, le Temple de Jérusalem, après plusieurs mois de siège en 70, est incendié, la forteresse de Massada est vaincue en 73. De nombreux juifs sont vendus comme esclaves.
En 72 ap. J.-C., est fondée Flavia Neapolis, l'actuelle ville de Naplouse. La province est devenue indépendante de celle de Syrie et est régit par un légat.
Vers la fin du Ier siècle, le canon juif de la Bible est fixé à Jamnia, après la destruction du Temple. Y est également composée la traduction grecque à l'intention des Juifs de la Dispersion.
Au IIe siècle, lorsque l’empereur Hadrien ordonne de rebâtir Jérusalem sous le nom d'Ælia Capitolina en l'honneur de Jupiter et interdit la circoncision, une nouvelle révolte juive éclate, en 132, sous la direction de Simon Bar-Kokheba.
En 135, les troupes romaines finissent par écraser la rébellion dans le sang. Le royaume de Judée est définitivement aboli et complètement intégrée dans la province romaine de Syrie Palestine. Jérusalem est déclarée cité romaine et interdite aux Juifs sous peine de mort.
Les juifs de Palestine se regroupèrent en Galilée et autour du lac de Tibériade
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La période byzantine
À partir du IIIe siècle, sous l’influence des chrétiens qui sont devenus de plus en plus puissants, surtout après l'adoption du christianisme par l’empereur Constantin Ier au IVe siècle, la Palestine prend un statut moral particulier en étant considérée comme Terre sainte.
Constantin et spécialement sa mère sainte Hélène, qui vient en pèlerinage sur place, détruisent les sanctuaires païens établis sur les lieux saints et établissent des basiliques sur le site du Saint-Sépulcre et de la Nativité à Bethléem. D'autres basiliques et sanctuaires sont construits et le pèlerinage en Terre Sainte se développe, ainsi que le monachisme (saint Jérôme de Stridon se retire à Bethléem pour y traduire la Bible en latin : la Vulgate).
La Palestine byzantine connaît, comme le reste de la partie orientale de l'Empire, une floraison culturelle et économique alors même que l'Empire d'occident disparaît.
Les empereurs byzantins de Constantinople s'y intéressent de très près. Au VIe siècle, les chrétiens sont majoritaires en Palestine, aux côtés desquels on trouve un forte minorité juive, des Arabes païens et une petite communauté samaritaine.
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La période musulmane
638 : Les guerres expansionnistes de conquête (jihad) des musulmans, sous le deuxième successeur de Mahomet, le Calife Umar (634-644), ravagent les territoires de Syrie et la Judée. Jérusalem tombe après deux ans de siège impitoyable. Les conquérants s’y établissent et y imposent leurs lois. La cité de Jérusalem est conquise et proclamée lieu sacré de l’Islam, car selon les musulmans, le Prophète aurait été transporté, lors d’une nuit miraculeuse, de La Mecque à « la plus éloignée des mosquées » — qui, selon les Juifs, ne peut être Jérusalem où aux temps de Mahomet il n'y avait aucune mosquée. Dans ce lieu — d'après la tradition musulmane — il a fait son ascension du temple de Jérusalem au « trône de Dieu » en passant par les « cercles de l’Enfer » et les « 7 cieux » : c’est l’épisode du isra' (voyage nocturne) et du Mi’radj (ascension). Après plusieurs siècles d'interdiction, les Arabes autorisent enfin les Juifs à revenir dans Jérusalem.
En 691, La «Coupole du Rocher», un des plus beaux monuments de l’architecture religieuse, est construite à Jérusalem, sur l'emplacement des Temples juifs. Il est construit sur les ordres du calife omeyyade Abd el-Malik, sur le rocher même où le Prophète Mahomet aurait effectué son ascension vers le ciel.
En 702 est construite la mosquée Al-Aqsa, près du nouveau Dôme du Rocher, sur l’emplacement d’une église de Justinien dédiée à la Vierge. Elle sera détruite par un tremblement de terre, reconstruite en 745, puis de nouveau détruite et reconstruite en 780.
À partir de 750, avec la dynastie des Abbassides de Bagdad, de nombreux groupes d’Arabie se mêlent aux populations chrétiennes et juives qui se voient obligés d'adopter la langue et les coutumes musulmanes des conquérants musulmans. Salih ibn Ali, le Wali d’Égypte est nommé gouverneur de la Palestine, il sera confirmé par le nouveau Calife en 755.
Au Xe siècle, la dynastie régnante des Fatimides s’oppose aux attaques turques, bédouines et byzantines.
Le géographe arabe Muqaddasi, né à Jérusalem en 942, définit la Palestine comme le territoire s’étendant de la plaine côtière à la steppe, à travers la montagne, puis la dépression du Jourdain, ce qui curieusement met la Galilée et le nord de la Samarie en dehors.
En 972, le calife Fatimides al-Mu'izz, (953-975), étendit son empire sur l’Égypte, la Palestine et une partie de la Syrie.
Le règne de l’extravagant calife Fatimides al-Hakim (996-1021) marque une période d’intolérance et de fanatisme contre les communautés chrétienne et juive. Il fit démolir l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem et fonde la secte des Druzes en 1017.
De 1090 à 1272, les haschischins, secte politico-religieuse dissidente du courant ismaélien, font régner la terreur dans les États du Proche et du Moyen-Orient. Ils prônaient l’élimination physique des ennemis de la Vérité, et tuèrent de nombreux dignitaires Turcs seldjoukides, Abbassides, Sunnites, Fatimides et croisés chrétiens.
En 1192 : Le roi de Jérusalem Conrad de Montferrat fut tué par les haschischins.
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Le temps des croisades
De 1096 à 1099, première croisade des chrétiens en Terre Sainte.
En 1098, Jérusalem est prise par les Fatimides
le 15 juillet 1099, Jérusalem est prise par les Croisés, une grande partie des habitants musulmans et juifs sont massacrés.
Le royaume franc de Jérusalem est fondé, il va durer deux siècles. Godefroi de Bouillon (1061-1100) est proclamé roi.
En 1100, le roi Godefroi de Bouillon désireux avant tout de protéger les intérêts de l’Église dans l’État latin en formation, choisit lui-même de porter le titre d’avoué du Saint-Sépulcre, car il ne voulait pas ceindre une couronne d’or là où le Christ a porté une couronne d’épines.
Le 18 juillet 1100, le roi Godefroi de Bouillon meurt tué par une flèche empoisonnée, selon le chroniqueur ibn al-Qualanissi, alors qu’il dirigeait les opérations du siège d’Acre, mais selon les chroniqueurs francs il serait mort de la peste.
En juin 1101, Bataille de Rama, lors de laquelle, le nouveau roi Baudouin Ier, avec ses 260 chevaliers et son infanterie, écrase l’armée égyptienne du général-émir al Sawla al Qavasi.
En mai 1102, Bataille de Rama près de Jaffa, lors de laquelle 20 000 guerriers égyptiens débarquent et prennent par surprise le roi Baudouin et ses chevaliers qui sont massacrés. Le roi réussit à se sauver, mais Jérusalem se retrouve sans défense, or curieusement les Égyptiens ne tentent rien et repartent.
En 1103 : Le roi Baudouin Ier prend les cités de Haïfa, de Jaffa et d’Acre.
En 1108 : Arrivée en Palestine de Bertrand de Toulouse et d’escadres de mercenaires génois, dans le but final de prendre Tripoli et Beyrouth au Liban.
En 1111, le gouverneur palestinien d’Ascalon, propose au roi Baudouin Ier, un tribut versés par les palestiniens de la ville, en contrepartie de l’éviction des fonctionnaires égyptiens, et de la fourniture d’une garnison franque pour les protéger, mais en juillet les égyptiens contre-attaquent et massacrent le gouverneur et 300 guerriers francs.
En 1113 :
Les armées syriennes de Mawdoud Atabek de Mossoul et de Tughtekin de Damas attaquent les bourgs francs de Galilée. Le roi Baudouin Ier les rencontre lors de la Bataille de Sinn al'Nabra qu’il perd, mais il est sauvé par l’arrivée de renforts d’Antioche et de Tripoli et finalement les Syriens se retirent.
Le roi Baudouin Ier répudie son épouse Arda, fille du prince Taphnuz, qu’il soupçonne d’infidélité, et épouse Adelaïde de Sicile qui le rejoint en Palestine avec une dot de 7 navires chargés d’or et d’objets précieux.
Fondation de l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
En 1115, Tughtekin de Damas s’allie au roi Baudouin pour contrer l’armée du sultan Mohammed de Bagdad.
En 1117, le roi Baudouin Ier répudie sa deuxième épouse après l’avoir ruinée.
En 1118 :
En mars, le roi Baudouin Ier par conquérir l’Égypte avec 216 chevaliers et 400 fantassins, il traverse le Sinaï mais meurt de maladie à El-Arich le 2 avril. Le nouveau roi est Baudouin, comte d’Édesse, sous le nom de Baudouin II.
L’Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ est créé par les chevaliers Hugues de Payns et Geoffroy de Saint-Omer, afin d’assurer la garde du défilé d'Athlit, le chemin d’accès le plus dangereux pour les pèlerins.
Le nouveau roi de Jérusalem, Baudouin II leur octroie une partie de son palais, à l’emplacement du Temple de Salomon.
En l’honneur de ce lieu hautement symbolique, ils prennent le nom d’Ordre du Temple en 1119, créé avec sept autres chevaliers français : André de Montbard, Gondemare, Godefroy, Roral, Payen de Montdésir, Geoffroy Bisol et Archambaud de Saint-Agnan. André de Montbard était le neveu de Saint-Bernard qui a écrit lui-même la règle de l’ordre. Jusqu’en 1291 et la chute de Saint-Jean d'Acre, les Templiers vont gagner, en Terre Sainte, une aura très importante.
En 1147 et 1148, désastreuse deuxième croisade qui finit par rejoindre Jérusalem.
En août 1153, les Templiers, par la prise de la cité d’Ascalon, marquent leurs ambitions d’obtenir un véritable pouvoir temporel.
À l’exception de l’époque de la désastreuse deuxième croisade, la Palestine connaissait depuis la mort du roi Baudouin Ier en 1118 des années de paix relative et de relation de bon voisinage entre chrétiens et musulmans. Beaucoup d’anciens croisés épousèrent des femmes arabes et adoptèrent nombre de coutumes orientales, et d’intenses échanges commerciaux se développèrent avec les ports italiens. Il n’y eut pas de conversion forcée au christianisme, mais des persécutions contre les Juifs qui choisirent l’exil en grand nombre et disparurent presque de Palestine.
Dans les années 1180, le plus puissant seigneur du monde musulman était le sultan d’Égypte, Salâh al-Dîn, dit Saladin. Il dominait une grande partie du Levant et avait en général de bons rapports avec les chrétiens. Mais les agissements de quelques seigneurs fanatiques l’obligèrent à entrer en guerre. Lors de la bataille de Hattin (Attîn), Saladin battit les chrétiens et finalement entra en vainqueur à Jérusalem en octobre 1187. Cet évènement dès qu’il fut connu en Europe entraîna l’appel à la troisième croisade.
En 1189, l’empereur Frédéric Barberousse, le roi de France Philippe Auguste et le roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion, unirent leurs forces et formèrent une très importante armée, l’armée des Rois. Cependant Frédéric Barberousse se noya, et Philippe Auguste quitta la croisade après la prise de Saint-Jean-d'Acre. Resté seul, Richard Cœur de Lion accomplit des prodiges mais finalement, en 1192, avant de repartir, il négocia une trêve avec Saladin, aux termes de laquelle, Jérusalem restait définitivement aux mains de Saladin, les pèlerins chrétiens étaient autorisés à s’y rendre librement et les « Francs » conservaient les ports du Levant, ainsi que Chypre.
Avec la défaite des Croisés et la victoire de Saladin, la communauté juive redevint plus nombreuse, surtout dans les villes côtières.
En 1228 et 1229, l’empereur germanique Frédéric II, excommunié, organisa sa propre croisade en Terre sainte, et, essentiellement par la diplomatie, il obtint la restitution de Bethléem, de Nazareth et de Jérusalem.
En 1244, les musulmans reprennent définitivement Jérusalem.
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La conquête ottomane
Après Saladin, aux XIIIe siècle et XVIe siècle, les Mamelouks égyptiens, créés en 1230, prennent en 1250 le pouvoir en Égypte et contrôlent la Palestine, alors que le prestige de Jérusalem s’accroît dans le monde arabe.
Durant cette période, la Palestine, accueille des réfugiés arabes chassés par l’avancée des Mongols sur l’Irak et la Syrie, et vers la fin du XVe siècle, elle accueille les réfugiés juifs chassés d’Espagne. Beaucoup d’entre eux s’installent en Galilée, et vont être à l’origine du rayonnement intellectuel et religieux de la ville de Safed.
En 1516, le sultan turc Selim Ier de Constantinople conquiert la Palestine qui va devenir durant 4 siècles une des provinces arabes de l’empire Ottoman, un an avant l'Égypte, mais il laisse aux milices mamelouks le pouvoir au niveau local, avec le titre de Bey.
Intégrée dans l’empire Ottoman, la Palestine connaît au XVIe siècle un bon développement économique, au contraire de l’Égypte. Les cités et lieux de cultes sont rénovés, toutes les communautés voient leurs populations croître.
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Le XIXe siècle
Bonaparte y passe, suivi d’une courte présence égyptienne. La région subit une forte dépression économique, mais, à la fin du XIXe siècle, la Palestine redevient l’objet des convoitises, notamment européennes, et sa population voit l’arrivée massive d’Arabes de Transjordanie, tandis que les minorités chrétiennes et juives s’étendent également.

Le général Napoléon Bonaparte passe par la Palestine et Saint-Jean-d'Acre.
Lors de ce XIXe siècle, la Palestine subit une forte dépression économique, et redevient l’enjeu de convoitises européennes.
1866 : Le Suisse Henri Dunant (1828-1910), fondateur de la Convention de Genève et de la Croix Rouge, constitue La Société Nationale Universelle pour le Renouvellement de l'Orient, et lance un appel suggérant que les colonies juives naissantes en Palestine soient déclarées diplomatiquement neutres, tout comme la Suisse.
1873 : Les territoires allant de Ramleh-Jaffa, au nord, jusqu’à l’Égypte, au sud, relèvent désormais directement des autorités de Constantinople. Jusque là, la Judée et la Samarie relevaient de l’administration de Damas, alors que la Galilée relevait de Beyrouth.
1881 : L'assassinat du tsar Alexandre Ier marque le début de la première vague d’immigration juive. Des Juifs venus de Russie, de Roumanie, et du Yémen, viennent s’installer en Palestine. Le baron Edmond de Rothschild se met à acheter de la terre en Palestine et finance le premier établissement "sioniste" à Rishon LeZion (Le Premier à Sion).
1883 : Début des activités d’implantation de colonies juives par le baron Edmond de Rothschild en Palestine.
1890 : Début de la deuxième vague d’immigration juive en provenance de Russie.
1899 : Création de la Banque coloniale juive, chargé de générer le financement des activités pour l’achat de terres en Palestine.
Le baron Edmond de Rothschild décide du transfert de ses colonies en Palestine à la ICA (Jewish Colonization Association).
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Le XXe siècle jusqu'à la création d'Israël
1903 : Le 6e Congrès sioniste, adopte le principe d’une installation en Palestine.
1908 : Ouverture près de Jaffa du Bureau palestinien destiné à organiser l’achat de terres par le Dr Arthur Ruppin (1876-1943), ainsi que du Palestine Land Development Company (PDLC).
En mars, incidents à Jaffa entre Juifs et Arabes.
1909 : Fondation d’un petit bourg juif à proximité de Jaffa qui deviendra la ville nouvelle de Tel Aviv.
Création du premier kibboutz.
1914 : La population de la Palestine est estimée à 570 000 Arabes musulmans, 75 000 Arabes chrétiens et 60 000 Juifs.
1915 : En pleine guerre, le Royaume-Uni, la France et la Russie, planifient, dans le plus grand secret, le partage du Proche-Orient et définissent les contours de leurs zones d’influence. Ils pensent que la Palestine est un cas particulier, du fait de l’enjeu symbolique que constituent les lieux saints, et doit bénéficier d’un statut international.
1916 : L’accord Sykes-Picot redéfinit la nouvelle carte géo-politique du Moyen-Orient. La Palestine est défini comme zone internationale, comprenant Saint-Jean-d’Acre, Haïffa et Jérusalem.
En 1917, les Britanniques s’emparent de Jérusalem et forcent l’empire Ottoman à la capitulation.
2 novembre : Arthur Balfour, ministre britannique des Affaires étrangères par sa déclaration, adressée au Baron Edmond de Rotschild au Royaume-Uni, promet au peuple Juif, la création d’un Foyer national juif sur la terre de Palestine, mais il ne s’agit pas encore d’un État juif.
Décembre : conquête de la Palestine par l’armée britannique. Le général Allenby entre à Jérusalem.
En 1920 :
À la Conférence de San Rémo, la déclaration Balfour est incluse dans les attendus du mandat britannique sur la Palestine que la Société des Nations approuvera deux années plus tard. Par cet acte, le Royaume-Uni choisit de soutenir le sionisme plutôt que l'arabisme pour imposer son contrôle sur la Palestine.
4 avril : Lors de la fête traditionnelle musulmane du Nabi Moussa, transformée en manifestation pour l’unité syrienne, des violences éclatent entre Juifs et Arabes, et la situation tourne à l’émeute.
Sir Herbert Samuel est nommé haut-commissaire du Mandat britannique sur la Palestine.
En 1921 :
De passage à Jérusalem, le jeune secrétaire d’État britannique aux Colonies, Winston Churchill, reçoit une délégation islamo-chrétienne qui lui déclare : « Si les sionistes n’étaient venus en Palestine que comme des hôtes, ou si les choses en étaient restées à ce qu’elles étaient avant la guerre, il n’y aurait pas de problème Juifs et de non-Juifs. Mais c’est l’idée d’une Palestine transformée en un Foyer national juif que les Arabes rejettent et combattent ».
Les mouvements palestiniens refusant de cautionner la construction d’un "Foyer national juif", ils rejettent toute participation aux institutions politiques du mandat britannique, à l’exception de la gestion des affaires religieuses.
1922 : La Transjordanie (partie orientale du territoire mandataire britannique) devient un émirat autonome. Elle est soustraite à l’immigration juive.
1924 : Début de la 3e vague d’immigration de Juifs en provenance essentiellement de la Pologne.
1928, la Palestine vivait jusqu’en 1926 dans un calme relatif, mais la communauté juive -le yichouv - traverse depuis une crise profonde. Le tarissement de l’immigration juive permet même de parler de « banqueroute du projet sioniste ». Cette année là, la commémoration par les juifs sionistes de la destruction du Temple par les Romains se radicalise et est ressentie comme une provocation par la communauté musulmane. De nombreux incidents ont lieu près du mur des Lamentations.
Peu après des rumeurs commencent à circuler, au sujet d’un complot juif, dont le but de s’emparer de l' Esplanade des mosquées.
1929 : La rumeur aboutit à des émeutes qui prennent des allures de pogrom anti-juif; massacres à Hébron puis à Safed : 113 juifs tués et 339 autres blessés. Or devant la montée du nazisme, de nombreux juifs d’Europe centrale continuent d’arriver en Palestine, apportant des capitaux et achetant de plus en plus de terres arabes.
1930 : Publication du second Livre Blanc britannique, prévoyant de limiter pour la première fois l’immigration des Juifs en Palestine.
En 1933 : Adolf Hitler accède au pouvoir en Allemagne. C’est le début de la 5e aliya, principalement en provenance d’Allemagne et des territoires contrôlés par les Allemands.
en octobre, à Haïfa, des émeutiers arabes s’en prennent aux autorités britanniques qu’ils considèrent comme responsables des progrès du sionisme.
1934 : Début de la Hapa'alah, entreprise d’immigration illégale de réfugiés juifs alors que leur nombre dépasse les quotas imposés par les Britanniques.
Automne 1935 : une révolte populaire arabe éclate, avec une nette coloration d’islam populiste et de guerre sainte, menée par le cheikh Izz al-Din al-Qassam. Après sa mort, en novembre, une grève générale est lancée pour obtenir l’arrêt de l’immigration juive et la vente des terres aux juifs. Elle se prolongera jusqu’en octobre 1936.
En 1936 : Début de l’opération Homa Oumigdal (murailles et tour), qui est une entreprise d’implantations aboutissant, de 1936 à 1939, à 51 nouvelles localités créées chacune en une seule nuit.
Avril 1936 : Une révolte arabe, poussée par le grand mufti de Jérusalem, Haj Amin al Husseini, déclenche des troubles sanglants.
1937 : La commission britannique Peel, propose un projet de partition de la Palestine entre Juifs et Arabes. Le gouvernement britannique finit par accepter le principe de cette recommandation. Il s’agit là du premier texte suggérant le partage du pays entre Juifs et Arabes.
Des groupes armés arabes s’en prennent aux Britanniques, aux Juifs et aux « traîtres arabes ». Les Britanniques mènent une dure répression, et en deux années réussissent à vaincre et à décapiter ce mouvement national palestinien.
3 mai 1939 : Publication du 3e Livre Blanc (de MacDonald) qui prévoit de limiter très fortement le quota d’immigration des Juifs en Palestine.
1946 : La Transjordanie acquiert son indépendance et devient le Royaume Hachémite de Jordanie.
Juillet 1947 : le bateau Exodus est expulsé des côtes de Palestine vers l’Europe, portant à son bord 4 500 survivants de la Shoah.
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L’après 1948
En 1948, après la proclamation de l’État d’Israël, a lieu la première guerre israélo-arabe. Entre mai et octobre 1948, envahi par ses pays voisins, le jeune État israélien se trouve dans un conflit difficile et meurtrier durant lequel seront chassés de leurs terres et de leurs maisons plus de huit cent mille Palestiniens, en majorité des paysans, fuyant les zones de combats. Cet exode est à la fois intérieur vers la Bande de Gaza et la Cisjordanie et extérieur vers la Syrie, le Liban et la Jordanie. Paradoxalement, c’est le royaume hachémite de Jordanie, le plus petit et le plus pauvre des États de la région, qui voit arriver le plus grand nombre de réfugiés palestiniens, soit à peu près cinq cent mille entre 1947 et 1949. Le Liban et la Syrie accueillent chacun à peu près cent mille réfugiés, alors que l’Irak, le plus vaste et le plus riche des pays arabes, en accueille seulement cinq mille. La Palestine, qui comptait plus d’un million d’habitants (musulmans et chrétiens), a été vidée de la majeure partie de sa population. Voir à ce sujet Diaspora palestinienne
En 1967, la guerre des Six Jours change la donne géopolitique au Proche-Orient. L’Égypte, la Syrie et la Jordanie attaquent simultanément l'État hébreu mais ils sont finalement écrasés par Israël, qui en profite pour conquérir Jérusalem-est, la Cisjordanie et la bande de Gaza, territoires palestiniens qui étaient passés en 1948 sous double occupation jordanienne et égyptienne, ainsi que le Golan syrien et le Sinaï égyptien.
En 1968, le Fatah, groupe de résistance palestinienne, est la cible d’une attaque majeure de l’armée israélienne sur le village jordanien de Karameh, durant laquelle plus de 150 combattants palestiniens sucomberont sous le feu israélien et 29 soldats israéliens seront tués par les forces armées jordaniennes. Malgré sa défaite sur le terrain, la bataille est considérée comme bénéfique par le Fatah, les Israéliens s’étant finalement retirés.
Le 3 février 1969, lors du Congrès national palestinien, Yasser Arafat est nommé président du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine, en remplacement de Ahmed Choukairy, d’abord appointé par la Ligue arabe.
En 1970, Yasser Arafat appelle au renversement de la monarchie hachémite, en s’appuyant sur le fait que 75% des habitants de la Jordanie sont maintenant Palestiniens à un degré ou à un autre. Le roi Hussein ne se laisse pas faire et fait massacrer par dizaines de milliers les Palestiniens, qu’ils soient fedayins ou civils, obligeant Yasser Arafat à se réfugier au Liban. Cet épisode dramatique est connu sous le terme de Septembre noir.
En 1974, les chefs d’États arabes déclarent que l’OLP est le seul représentant légitime de tous les Palestiniens. L’OLP est admise comme membre à part entière de la Ligue arabe en 1976.
1987 : Début à Gaza de la première Intifada, la « guerre des pierres » ou la « révolte des pierres », initiée par la population palestinienne contre l'occupation et les humiliations israéliennes. Elle durera sept années.
En 1988, avec l’Intifada, Yasser Arafat reformule sa pensée politique, à travers la « Déclaration d’indépendance de l’État de Palestine », préparée par Jerome Segal, un universitaire juif américain d’extrême-gauche, et prononcée à Alger. Il se fait élire, par le Conseil national palestinien, président de l’État qu’il proclame indépendant en novembre à Alger.
Le 30 octobre 1991 a lieu une conférence de paix à Madrid, parrainée par Moscou et Washington.
En août 1993, suite à des négociations secrètes menées à Oslo, un accord de paix est signé à la Maison Blanche sous l’égide du président Bill Clinton. Le monde entier retient la poignée de main échangée avec le premier ministre israélien Yitzhak Rabin et la nouvelle donne géopolitique que constitue le plan d’Oslo.
En 1994 : Yasser Arafat et l’Autorité palestinienne s’installent à Gaza. Suite aux accords d'Oslo, Yasser Arafat reçoit avec Shimon Peres et Yitzhak Rabin le prix Nobel de la paix. Le 4 mai, l’accord sur l’autonomie de Gaza et Jéricho, entériné au Caire, marque le début de la période d’autonomie. L’armée israélienne se retire de 70% de la bande de Gaza et de Jéricho.
Le 1er juillet 1994: Arafat revient en Palestine après plusieurs années d’exil. Il constitue à Gaza l’Autorité nationale palestinienne et en est élu président en 1996.
Le 4 novembre 1995 Yitzhak Rabin est assassiné par un extrémiste juif qui lui reproche la rétrocession des terres juives. Il est remplacé par le travailliste Shimon Peres, qui perdra le pouvoir six mois plus tard au profit du politicien de droite Benyamin Netanyahou.
13 novembre - 21 décembre 1995 : Retrait israélien de plusieurs villes de Cisjordanie.
Durant les années 1994 à 2000, selon un rapport du FMI, l’économie palestinienne a augmenté à un rythme de 9,28% par an, et les investissements de 150%, ce qui en fait l’un des taux de développement les plus élevés au monde lors de cette période, mais cette croissance ne profite pas au peuple du fait du coût économique et social exorbitant de la lutte contre Israël et de la corruption généralisée des dirigeants palestiniens.
23 octobre 1998 : Netanyahu et Arafat signent à Wye Plantation (États-Unis) un accord sur le retrait israélien de 13% de la Cisjordanie. Le 14 décembre, les articles de la charte palestinienne appelant à la destruction d’Israël sont supprimés.
En 2000, le nouveau premier ministre israélien Ehud Barak prétend offrir à Yasser Arafat de reconnaître l’État palestinien. En fait « l’État » proposé voyait les colonies israéliennes non démantelées, était amputé de près de 10% de son territoire sans compter le contrôle israélien à l’ouest du Jourdain, avec les colonies qui amputent encore de 40% le contrôle du territoire (du fait des routes de détournements reliant les colonies entre elles) ; l'état proposé n'avait pas le contrôle de ses frontières, pas armée, et il était prévu d’y inclure la ville près de Jérusalem, Abu Dis, et de la nommer Al Quds (le nom arabe de Jérusalem), ainsi que de permettre le retour en Israël même de 250 000 descendants des réfugiés de 1948. Sans compter le fait qu’Israël ne reconnaissait pas sa responsabilité dans le problème des réfugiés palestiniens. Suite à cela, il y a eu les accords de Taba, mais Barak n'a pas voulu signer, officiellement car son mandat arrivait à son terme. De plus il restait encore des contentieux à régler (Jérusalem Est, les colonies à démanteler, la reconnaissance de la responsabilité israélienne pour les réfugiés).
En septembre 2000, une seconde Intifada est déclenchée, encore plus violente que la première ; elle tourne rapidement à la guerre. D’après Imad Al Faluji, ministre palestinien de la Communication (mai 1996 - octobre 2002), la seconde Intifada a été planifiée par les treize formations dès la fin du sommet de Camp David II en juillet 2000. La visite d’Ariel Sharon sur l’Esplanade des Mosquées (aussi appelée Mont du Temple) ayant été vécue comme une provocation par les Palestiniens, elle serait l’étincelle qui déclencha le début de l’Intifada le lendemain.
30 avril 2003 : Publication de la Feuille de route pour la paix, un plan par étapes rédigé par les États-Unis, la Russie, l’Union européenne et l’Onu et devant conduire à la création d’un État palestinien. Les Palestiniens l’acceptent immédiatement, Israël l’adopte en mai, avec des réserves liées à la sécurité des ses frontières et aux attaques terroristes.
9 janvier 2005 : Mahmoud Abbas est élu à la tête de l’Autorité palestinienne.
8 février 2005 : sommet de Charm el-Cheikh avec Ariel Sharon et Mahmoud Abbas. [/quote]

Yane

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Ecrit le 16 juil.06, 12:37

Message par Yane »

pascaline a écrit :Encore heureux qu'Israel ne se laisse pas écraser. Les musulmans pensent peut-être qu'on va leur ouvrir une autoroute pour leur kamikazes?
Qu'est ce que tu cherche là?? et que viennet faire kes musulmans là dans ce sujet??à ce que je crois on parle de ce que fait israel au liban...ou peut-être te vexent-ils le smusulmans par leur loyauté?? :lol:

pascaline

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Ecrit le 16 juil.06, 12:38

Message par pascaline »

tiens musulmane, essaie de trouver un mot arabe là dedans

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Yane

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Ecrit le 16 juil.06, 12:39

Message par Yane »

pascaline a écrit : les Juifs étaient chez eux sur leur terres où se trouve Jérusalem. Qui a fondé Jérusalem à ton avis?
Peux-tu me le prouver ça?? :lol:

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Ecrit le 16 juil.06, 12:40

Message par Yane »

pascaline a écrit :Pauvre petite musulmane.
Et ça c'est la politesse chez vous les non musulmans?? :wink:

pascaline

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Ecrit le 16 juil.06, 12:40

Message par pascaline »

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cherche les Arabes ici! :lol: :lol: :lol:

Yane

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Ecrit le 16 juil.06, 12:43

Message par Yane »

Premièrement c'est quoi ça ça me dit rien et deuxiement où sont les juifs :lol: :lol: :lol: :lol:

pascaline

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Ecrit le 16 juil.06, 12:46

Message par pascaline »

Approche de ton écran, tu liras les noms hébreux d'un territoire qui appartenait aux Juifs avant que les Arabes ne décident que c'etait à eux.
Voleurs!


Le XXe siècle jusqu'à la création d'Israël
1903 : Le 6e Congrès sioniste, adopte le principe d’une installation en Palestine.
1908 : Ouverture près de Jaffa du Bureau palestinien destiné à organiser l’achat de terres par le Dr Arthur Ruppin (1876-1943), ainsi que du Palestine Land Development Company (PDLC).
En mars, incidents à Jaffa entre Juifs et Arabes.
1909 : Fondation d’un petit bourg juif à proximité de Jaffa qui deviendra la ville nouvelle de Tel Aviv.
Création du premier kibboutz.
1914 : La population de la Palestine est estimée à 570 000 Arabes musulmans, 75 000 Arabes chrétiens et 60 000 Juifs.
1915 : En pleine guerre, le Royaume-Uni, la France et la Russie, planifient, dans le plus grand secret, le partage du Proche-Orient et définissent les contours de leurs zones d’influence. Ils pensent que la Palestine est un cas particulier, du fait de l’enjeu symbolique que constituent les lieux saints, et doit bénéficier d’un statut international.
1916 : L’accord Sykes-Picot redéfinit la nouvelle carte géo-politique du Moyen-Orient. La Palestine est défini comme zone internationale, comprenant Saint-Jean-d’Acre, Haïffa et Jérusalem.
En 1917, les Britanniques s’emparent de Jérusalem et forcent l’empire Ottoman à la capitulation.
2 novembre : Arthur Balfour, ministre britannique des Affaires étrangères par sa déclaration, adressée au Baron Edmond de Rotschild au Royaume-Uni, promet au peuple Juif, la création d’un Foyer national juif sur la terre de Palestine, mais il ne s’agit pas encore d’un État juif.
Décembre : conquête de la Palestine par l’armée britannique. Le général Allenby entre à Jérusalem.
En 1920 :
À la Conférence de San Rémo, la déclaration Balfour est incluse dans les attendus du mandat britannique sur la Palestine que la Société des Nations approuvera deux années plus tard. Par cet acte, le Royaume-Uni choisit de soutenir le sionisme plutôt que l'arabisme pour imposer son contrôle sur la Palestine.
4 avril : Lors de la fête traditionnelle musulmane du Nabi Moussa, transformée en manifestation pour l’unité syrienne, des violences éclatent entre Juifs et Arabes, et la situation tourne à l’émeute.
Sir Herbert Samuel est nommé haut-commissaire du Mandat britannique sur la Palestine.
En 1921 :
De passage à Jérusalem, le jeune secrétaire d’État britannique aux Colonies, Winston Churchill, reçoit une délégation islamo-chrétienne qui lui déclare : « Si les sionistes n’étaient venus en Palestine que comme des hôtes, ou si les choses en étaient restées à ce qu’elles étaient avant la guerre, il n’y aurait pas de problème Juifs et de non-Juifs. Mais c’est l’idée d’une Palestine transformée en un Foyer national juif que les Arabes rejettent et combattent ».
Les mouvements palestiniens refusant de cautionner la construction d’un "Foyer national juif", ils rejettent toute participation aux institutions politiques du mandat britannique, à l’exception de la gestion des affaires religieuses.
1922 : La Transjordanie (partie orientale du territoire mandataire britannique) devient un émirat autonome. Elle est soustraite à l’immigration juive.
1924 : Début de la 3e vague d’immigration de Juifs en provenance essentiellement de la Pologne.
1928, la Palestine vivait jusqu’en 1926 dans un calme relatif, mais la communauté juive -le yichouv - traverse depuis une crise profonde. Le tarissement de l’immigration juive permet même de parler de « banqueroute du projet sioniste ». Cette année là, la commémoration par les juifs sionistes de la destruction du Temple par les Romains se radicalise et est ressentie comme une provocation par la communauté musulmane. De nombreux incidents ont lieu près du mur des Lamentations.
Peu après des rumeurs commencent à circuler, au sujet d’un complot juif, dont le but de s’emparer de l' Esplanade des mosquées.
1929 : La rumeur aboutit à des émeutes qui prennent des allures de pogrom anti-juif; massacres à Hébron puis à Safed : 113 juifs tués et 339 autres blessés. Or devant la montée du nazisme, de nombreux juifs d’Europe centrale continuent d’arriver en Palestine, apportant des capitaux et achetant de plus en plus de terres arabes.
1930 : Publication du second Livre Blanc britannique, prévoyant de limiter pour la première fois l’immigration des Juifs en Palestine.
En 1933 : Adolf Hitler accède au pouvoir en Allemagne. C’est le début de la 5e aliya, principalement en provenance d’Allemagne et des territoires contrôlés par les Allemands.
en octobre, à Haïfa, des émeutiers arabes s’en prennent aux autorités britanniques qu’ils considèrent comme responsables des progrès du sionisme.
1934 : Début de la Hapa'alah, entreprise d’immigration illégale de réfugiés juifs alors que leur nombre dépasse les quotas imposés par les Britanniques.
Automne 1935 : une révolte populaire arabe éclate, avec une nette coloration d’islam populiste et de guerre sainte, menée par le cheikh Izz al-Din al-Qassam. Après sa mort, en novembre, une grève générale est lancée pour obtenir l’arrêt de l’immigration juive et la vente des terres aux juifs. Elle se prolongera jusqu’en octobre 1936.
En 1936 : Début de l’opération Homa Oumigdal (murailles et tour), qui est une entreprise d’implantations aboutissant, de 1936 à 1939, à 51 nouvelles localités créées chacune en une seule nuit.
Avril 1936 : Une révolte arabe, poussée par le grand mufti de Jérusalem, Haj Amin al Husseini, déclenche des troubles sanglants.
1937 : La commission britannique Peel, propose un projet de partition de la Palestine entre Juifs et Arabes. Le gouvernement britannique finit par accepter le principe de cette recommandation. Il s’agit là du premier texte suggérant le partage du pays entre Juifs et Arabes.
Des groupes armés arabes s’en prennent aux Britanniques, aux Juifs et aux « traîtres arabes ». Les Britanniques mènent une dure répression, et en deux années réussissent à vaincre et à décapiter ce mouvement national palestinien.
3 mai 1939 : Publication du 3e Livre Blanc (de MacDonald) qui prévoit de limiter très fortement le quota d’immigration des Juifs en Palestine.
1946 : La Transjordanie acquiert son indépendance et devient le Royaume Hachémite de Jordanie.
Juillet 1947 : le bateau Exodus est expulsé des côtes de Palestine vers l’Europe, portant à son bord 4 500 survivants de la Shoah.
[modifier]
L’après 1948
En 1948, après la proclamation de l’État d’Israël, a lieu la première guerre israélo-arabe. Entre mai et octobre 1948, envahi par ses pays voisins, le jeune État israélien se trouve dans un conflit difficile et meurtrier durant lequel seront chassés de leurs terres et de leurs maisons plus de huit cent mille Palestiniens, en majorité des paysans, fuyant les zones de combats. Cet exode est à la fois intérieur vers la Bande de Gaza et la Cisjordanie et extérieur vers la Syrie, le Liban et la Jordanie. Paradoxalement, c’est le royaume hachémite de Jordanie, le plus petit et le plus pauvre des États de la région, qui voit arriver le plus grand nombre de réfugiés palestiniens, soit à peu près cinq cent mille entre 1947 et 1949. Le Liban et la Syrie accueillent chacun à peu près cent mille réfugiés, alors que l’Irak, le plus vaste et le plus riche des pays arabes, en accueille seulement cinq mille. La Palestine, qui comptait plus d’un million d’habitants (musulmans et chrétiens), a été vidée de la majeure partie de sa population. Voir à ce sujet Diaspora palestinienne
En 1967, la guerre des Six Jours change la donne géopolitique au Proche-Orient. L’Égypte, la Syrie et la Jordanie attaquent simultanément l'État hébreu mais ils sont finalement écrasés par Israël, qui en profite pour conquérir Jérusalem-est, la Cisjordanie et la bande de Gaza, territoires palestiniens qui étaient passés en 1948 sous double occupation jordanienne et égyptienne, ainsi que le Golan syrien et le Sinaï égyptien.

Yane

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Ecrit le 16 juil.06, 12:54

Message par Yane »

pascaline a écrit :Avec ce que les musulmans ont fait aux Juifs c'est juste la petite monnaie. Partout où l'islam arrive, les Juifs sont persécutés. Il y a des députés musulmans en Israel. Combien de députés Juifs en Algérie?

votre prophète a tout essayé pour exterminer les juifs. mais il n'a pas pu tuer tout le monde
Lol...dis moi quand est que les juifs ont été bien traité?? sinon qu' avant que l'islam ne viennet et ne leurs accordent leurs droits de vivre comme des êtres humains??...ou bien est ce que vous mordez la mains qui vous vienne en aide après que vous vous fortifiez...hein??...je vois que notre gentillesse avec vous n'a semé que de la haine au lieu de la reconnaissance??...et vous osez parler de notre prophète mille fois plus honnête et glorieux que vous et qui vous a donné sa bénédiction et son amitié que vous avez trahis comme c'était déjà prévu de votre part...

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