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Posté : 04 mars08, 13:34
par petit scarabé
J'ai un peu de difficulté à suivre ce que tu dis, mais j'ai relevé celà
Etre dans le dharma, "ou être en vérité", est la condition fondamentale. Cela veut dire que l'auteur de l'acte doit savoir se détacher du soi, et tenir compte des autres, de la répercussion de son acte sur les autres, et des effets que son acte portent sur le monde. Cela veut dire, que l'auteur de l'acte ne doit plus être seulement lui, mais également en tout autre.
Le problème relationnel est très complexe, et pourtant une relation est bonne lorsqu'elle n'est pas confuse avec la simplicité de la clarté . . .
J'ai trouvé ce site que je trouve interressant et lumineux sur le sujet, c'est de la philosophie spirituelle si l'on peut dire . . .
Amicalement
http://sergecar.club.fr/cours/autrui4.htm#sensible
Posté : 05 mars08, 20:29
par vuth
Bonjour,
Le sujet relationnel est bien plus vaste que ce que chacun voudrait voir "en soi".
Mais comme souvent on voudrait "s'approprier une pensée", on se renferme au lieu de s'ouvrir.
Nous le voyons ainsi en une société, une communauté, religion,...
Et pourtant, ceux-là même qui savent que l'ouverture est nécessaire, au moins le pensent, font souvent le contraire (?),
peut-être sans même s'en rendre compte.
C'est le réflexe communautaire, religieux, tribal, familial,...
L'exemple des enfants est juste, dans une certaine idée de ce que l'on constate.
Il y a comme une similitude avec Jésus qui recommande d'être comme un enfant pour accéder au royaume.
Il faut quand même remarquer qu'un enfant élevé dans le bonheur est naturellement ouvert,
parce qu'il est toujours dans un "état de pureté", insouscience, originel (?).
L'enfant qui n'aurait pas eu cette chance, élevé dans la guerre, ou simplement dans la difficulté,
se comporte "pratiquement" comme un adulte, avec des réflexes d'auto-défense ...
Cela tient de nous. Parce que nous n'aurons pas su construire un monde viable ... peut-être même que cela nous détruira ?
... ...
Relation inamicale et relation d'entente.
Trouble et paix.
...
Souffrance et nirvana.
Ici-bas et au-delà.
...
Religiosité et croyances, voir et comprendre, aller de notre pensant vers l'éveil et la pleinitude.
C'est bien ce que cherche n'importe quel croyant, avec sa façon d'appréhender les choses, avec sa façon de vivre et croire.
Je parle en général parce qu'il est évident que l'"harmonie bouddhiste", la Paix absolue de l'état d'Eveil,
est le Royaume du Père, Celui qui offre son Amour et Sa Paix.
Et si on le perçoit avec le regard de l'enfant innocent, le croyant le verrait comme il est.
Posté : 07 mars08, 10:20
par petit scarabé
Avec tes propres mots, tu dis des choses justes et aussi toucher, c'est tout ce qui importe dans une vraie relation . . .
Que la paix guide nos pas
Et l'amour notre coeur
Mais aussi ne s'attacher à rien, ce qui évite de trop souffrir lorsque vient l'heure des indispensables confrontations
L'esprit originel de l'être humain est plein de beauté, mais parce que nous naissons sous forme humaine ici-bas et que nous devons y survivre, nous nous attachons à la vie et créons du karma. Ce karma, nous nous y attachons aussi; notre esprit perd alors de sa beauté et nous souffrons.
Découvrir l'esprit qui préexiste à la naissance et de cette pensée, conserver en nous l'esprit humain originel est d'importance, notre coeur qui a ses raisons peut alors battre aussi pour autre chose que de pomper bètement et voir ce que la raison ne voit pas . . .
Posté : 10 mars08, 18:47
par vuth
Bonjour,
Esprit à esprit.
C'est souvent ce que cherchent les méditants du monde,... et ne le trouvent pas.
La forme relationnelle de ce monde est basée sur le phénoménal, qui est entité.
Cela veut dire que l'entité est son propre esprit, d'un certain point de vue.
Vouloir y aller nécessite de savoir comment faire, et connaître les phénomènes en jeu.
Le comment faire est assez simple : tant que l'"autre n'est pas ouvert", on ne peut pénétrer son esprit (?).
Les phénomènes en jeu sont deux :
- tout ce qui est de notre monde,
et
- entre notre esprit et l'au-delà, et l'au-delà en notre monde.
Le tout est basé sur la vérité. Il ne suffit que d'y être.
Un exemple simple : quand le bouddha a atteint l'illumination et commencé son enseignement, il a "mis en oeuvre la vérité".
La vérité a fait tourner la roue (de la vie).
A chaque fois qu'on met en oeuvre la vérité, celle-ci fait tourner la roue correspondant à son état.
On peut dire cela du bouddha, mais cela est vrai aussi pour n'importe qui mettant en oeuvre la vérité, si celle-ci est vraie.
Le Christ, un autre ?
Donc le problème revient à se demander : suis-je en vérité ?
Et par là, on saisit tout-à-fait que n'importe qui peut agir sur le monde, le bouddhiste, le non bouddhiste, le croyant, le non-croyant,...
mais n'importe qui ne peut pas le faire, tant qu'il n'est pas en vérité.
Cela veut dire que le pensant, qui n'est pas Juste, ne peut rien faire, sauf à vouloir forcer quelque chose hors de sa portée,
et causer encore plus de souffrance (?).
La vérité, le langage de la vérité, cela "ne s'apprend pas". Mais l'enseignement peut aider, la compréhension guider l'esprit.
Je ne vais pas en rajouter, les écoles le disent suffisamment.
Une chose quand même : la vérité et son "langage", bien que ce soit dit et écrit, n'est pas dans les livres, ni dans l'enseignement,
c'est pour cela qu'on doit parler d'essence, dans le sens où c'est la réalité fondamentale, elle-même "différente (?)" de celle phénoménale.
"Etre en vérité", ou même à son approche, la pensée se modifie, le langage devient autre,... le pensant ne tient plus de lui, mais exprime le tout autre.
Et cela se vérifie sur le moi qui n'est plus tout-à-fait moi...
Et cela se vérifie sur autrui qui vous perçoit comme "fondammental, vrai", et non plus comme forme corporelle.
...
Et ainsi toutes les vérités se justifient d'elles-même. Et ainsi toutes les vérités s'ajustent pour devenir Un.
...
Quelle est alors l'action juste dans notre monde ?
L'acte juste, je l'ai dit.
Comment le faire ?
Faire ce qui convient en notre monde, par le phénoménal nous régissant, juste en tout.
Il faut tout de même aller plus loin. La communication est le moyen dont nous disposons : la parole, le geste, l'acte ... d'autres un peu plus extra-ordinaires(?).
Mais ce qui est véritablement important, c'est l'état d'esprit qui est derrière.
Pas "je comprend ce que veut dire l'autre", mais "mon état spirituel est le même que celui avec qui je suis en relation, directe ou indirecte".
Par état d'esprit, il faut comprendre la disposition concrète de mon fondement spirituel, ou l'état vibratoire de mon ensemble d'ondes, le moi, avec le autre.
Nous sommes à présent "à deux doigt de la Vérité", ou à une éternité (...).
Ce qu'il faut voir et retenir, c'est l'état de cet tout autre.
Dans notre cas, le tout autre peut être le prochain. Savoir si nous sommes dans la bonne disposition revient simplement à voir qu'il est en bonne relation avec nous.
Tous deux sont dans le même état d'esprit, tous deux sont en accord.
Et ainsi de suite, je suis en accord avec autrui,... je suis en accord avec le monde...
Et finalement, on arrive au résultat.
Je sais visiblement que je suis en totale vérité, quand l'aspect du monde réflète ce qu'il est dans l'au-delà : "l'harmonie, le bonheur, le bien-être..."
Et c'est en cela que je sais que la roue tourne comme il se doit : le bon résultat de mes actions, et des actions concertées.
...
Cela, c'est normalement ce qui doit être fait.
Le problème, notre problème, c'est que nous, l'humanité, n'y sommes pas du tout.
Et le résultat, actuel, se lit dans les journaux : guerres, violence, exploitation, division, pauvreté, misère, suffisance et insuffisance... souffrance.
Les esprits ne sont pas en accord. La roue ne tourne pas comme il se doit.
Le seul moyen est l'unité, et derrière cette réalité phénoménale,... la vérité.
La Vérité est agissante.
...
De ce qui est du détachement, notemment "sentimental", il faut juste discerner.
La compassion fait qu'on est Un avec ses semblables et autres, et "pleurer" la souffrance et le malheur n'a jamais empêché l'éveil ?
C'est vis-à-vis du mal qu'on doit se garder, et c'est dans ce sens là qu'il faut comprendre et mettre en oeuvre le détachement.
Dans le sens où le mal ne doit pas vous atteindre.
Tous les bouddhas ont toujours "pleuré" les souffrants, et ce n'est pas demain que cela cessera. Disons qu'il ne faut pas confondre compassion et désir.
Egalement que la Quietude et Paix arrivent en l'au-delà, pas encore ici-bas.
Les bouddhistes (et autres croyants) doivent méditer ceci :
- Ici-bas, quelle est la relation la plus forte sinon la compassion bouddhiste, ou l'amour (chrétienne et autre...), menant à la Paix ?
- En l'éveil, quel est l'état qui fait que l'annihilation de toute souffrance soit Paix absolu ?
Méditer ne sera certainement pas suffisant.
Mais les deux sont interdépendants dans leur vérité.
... ...
Posté : 11 mars08, 06:27
par petit scarabé
En l'éveil, quel est l'état qui fait que l'annihilation de toute souffrance soit Paix absolu ?
Nirvana . . .
Celui qui s’est vraiment trouvé n’a plus de reproches à formuler aux autres, car il sait que leurs erreurs sont aussi les siennes. Sachant cela, il s’efforce de se corriger et ne cesse jamais de se perfectionner, comme on astique un miroir.
Un miroir bien astiqué qui regarde le ciel ou l’autre voit clairement l’autre ou le ciel , il est même aussi l’autre ou le ciel en n’étant que ce miroir qui se regarde lui-même.
Je te souhaites un ciel radieux sans nuages . .
Posté : 11 mars08, 07:11
par Alisdair
Tout croyant tolérant, humble, lucide et ayant entamé le premier pas de la recherche spirituel et de sa propre "réforme" intérieur sera d'accord avec vous.
Que signifie les différentes auras sortant de Bouddha ? l'Atma, les différentes enveloppes de l'homme se libérant dans la mort et le Nirvana ?
PS: quels sont (si vous en avez choisi une) vos confessions bouddhistes ?
Alisdair, chrétien, un peu déiste dans son refus du dogme et de la foi aveugle, bouddhiste dans le pragammatisme empirique, parfait cuieux et chercheur de la Vérité. Quelle soit en moi ou dans l'Autre.
Amitiés.
Posté : 13 mars08, 03:19
par petit scarabé
Je ne sais pas ce que sont ces différentes auras représentées sur la photo, mais c’est le départ du Bouddha en parinirvana (nirvāna parfait).
« se libérant dans la mort » n’est peut pas adapté concernant cela, « fin de l'existence sous forme corporelle » correspondrait mieux . . .
J’ai pratiqué ( ou plutôt essayé pour rester modeste) dans une sangha bouddhiste pendant 20ans, le maître est d’origine coréenne et le courant bouddhiste pratiqué est mahayana mais le maître est aussi maître zen et son enseignement est défini comme « bouddhisme social » et se veut adapté au monde et aux problèmes d’aujourd’hui.
D’après le bouddhisme mahayana ,un Bouddha ne meurt pas puisqu’il n’est jamais né ( évidemment cela ne peut se comprendre qu’au travers de ce qu’on entends par « non-né » dans le bouddhisme), mais « parinirvana » en tant que parfait nirvana signifie la dissolution complète des cinq agrégats (Le corps, les sensations, les perceptions, les "fabrications mentales",la conscience).
Il n’y a rien en dehors de ces cinq agrégats.
http://nangpa2.free.fr/phpBB2/viewtopic.php?p=6712#6712
Je suis aussi chrétien par mes origines culturelles . . .
Amicalement
Posté : 13 mars08, 06:23
par Alisdair
Et maintenant tu pratiques seul ?
Posté : 13 mars08, 22:55
par vuth
Bonjour,
Qui suis-je ?
Quand est-ce je suis ?
La réponse humaine, ou religieuse, sera toujours insuffisante. Cela dépend de mon voeux.
Personnellement, pour donner une réponse, franche et juste, j'Etais "bouddhiste", j'Etais "chrétien", j'Etais ...
Mais dire cela amène souvent les autres à se demander si on est "encore" des leurs,
ou si éventuellement on ne serait pas passé à l'"ennemi".
Il n'y a d'ennemis que dans l'esprit des hommes, le mal humain par son ego. La création est pure à son origine.
Voilà comment il faut prendre la chose : être en vérité, être dans le dharma, être en la Conscience,
être en l'Esprit, être en "Dieu", Etre ...
Mais il est très difficile d'Etre si on ne l'est pas tout-à-fait.
Pour le faire, il faut sans cesse être en vérité, quelque soit la situation, quelque soit la relation (avec n'importe qui).
Si je parle bouddhiste, je suis dans l'"enseignement du bouddha", et ne dois dire que la vérité.
Si je parle musulman, je suis dans l'"enseignement du Prophète", et ne dois dire que la vérité.
Si je parle chrétien...
Et ce que peuvent saisir les autres, c'est cette vérité "indestructible", parce qu'elle est vraie, et pas dogmatique, ou seulement humaine.
Mais ce n'est pas suffisant, parce que dire la vérité contredit trop souvent la croyance des uns et des autres trop personnalisée.
Il est alors bon de la révéler en la religion, d'aider cette religion à être elle-même en vérité,
et non pas de croire trop simplement les textes présentés
(qui sont souvent tout-à-fait juste dans leur fondement mais avec des apports autres).
...
Ainsi le Croyant, n'importe lequel, qui est en vérité, même s'il est encore (ou pas) en sa religion,
va littéralement "exploser" son être, jaillir au-delà de son moi dans le tout autre.
Et cela n'est pas une image de ce qui doit être fait, mais vraiment dans la réalité spirituelle.
Cela est dans l'Enseignement, dans tous les enseignements, de toutes les religions.
C'est la main mise sur la pensée qui restreint l'humain et empêche la lumière d'éclairer l'obscur.
(Mais ce n'est qu'une question de temps que cela se réalise,... et le temps n'existe pas).
...
Les auras du bouddha sont des interprétations de son illumination. Mais le symbolique est parfois plus que vrai.
Cela vient de si loin qu'on ne sait même plus ce qu'a voulu dire son auteur, ou ses auteurs.
Il faut quand même remarquer que cela vient de son être, et "jaillit" vers le tout.
Cela veut dire qu'il en est la source (de la lumière), comme cela peut vouloir dire qu'il est en pleinitude avec le tout autre ...
Les deux sont justes : source de vérité, vérité en tout...
Mais il faut toujours voir au-delà du trop visible, et regarder le monde.
Je suis moi. Mon debut est rien, et termine par rien. Pourtant mon esprit va aller vers le tout, ou au néant, suivant le karma.
Toute création suit cette causalité. De la Pensée (Esprit) vient la création, dont le fondement va (retourne) vers la Conscience.
Même l'univers. Bigbang, matérialité et "spiritualité", ... retour en l'éternité (pensante).
Ce qui est de l'infiniment grand se justifie aussi dans l'infiniment petit : c'est la Vie.
Reste à l'humain à se réaliser.
Posté : 18 mars08, 18:41
par vuth
Bonjour,
Karma, Tolérance.
Où l'intolérance fait lieu de tolérance ?
Pourtant Tous les Elus l'enseignent,... et les hommes n'entendent pas (?), même quand ils se disent humanistes tout humainement.
La tolérance ne peut pas être seulement en soi, mais bien en tout.
C'est en cela qu'elle est dans le karma.
Nous connaissons l'âme charitable qui poussent les hommes vers autrui en leurs dispensant bonté et amour.
Et nous connaissons ceux qui ne le font que pour se mettre en valeur, mais qui ne font en fait rien du tout.
Pour certains, dire "je suis tolérant" en ne restant que "chez soi", "en sa religion", "en sa façon de vivre", "en son point de vue",...
"en son ego (?)", ne veut pas dire grand chose sinon exprimer son incompréhension vis-à-vis de ses semblables, le refus de l'autre (?).
Pour certains, le dire philosophiquement, religieusement, ou humainement, ne change rien à leur égoisme :
"Ils restent insensibles à l'enseignement et au monde. Ils vivent dans leur péché, et ego."
...
La pensée dépasse la vie, une vie.
Si le karma et la "vie éternelle" expriment la renaissance de l'esprit en plusieurs vies, il faut bien admettre que celle-ci n'est pas figée en sa croyance.
Et cela qu'on soit bouddhiste, ou pas.
Que reste-t'il alors de la foi juste ?
Ce qui a transformé son âme, et ce qui suit son voeux.
L'enseignement qui a porté et "transformé l'essence de l'être" vers le meilleur, l'accompagne dans son devenir suivant son voeux (de compassion).
Cela fait renaître le Juste, jusqu'à ce que l'humanité toute entière soit éveillée.
Le renouveau ici-bas se réalise indistinctement (?) dans toutes les formes.
Cela veut dire que l'esprit se réincarne aussi bien dans le simple vivant que dans le pensant, aussi bien dans une croyance que dans une autre, que dans la non-croyance.
Ce qui ne change pas lors d'un renouveau (?), c'est l'état fondemmental de son entité spirituelle, sa véritable foi et son humanité.
Ainsi, celui qui n'est rien renaitra avec rien.
De même, le bouddhiste sur la voie de l'éveil, le chrétien ou musulman sur la voie de Dieu,...
restera en son humanité, amour et compassion, quel que soit son devenir, quelle que soit sa nouvelle croyance ou non...
à la condition d'une spiritualité suffisante, qui le préserve du mal intérieur et extérieur.
Il advient deux choses : ce que le pensant est, et ce que le pensant doit faire.
Son état est en devenir, ce qu'il doit accomplir est dans son voeux d'aider autrui à atteindre l'éveil.
Mais quel que soit l'endroit et religion où il se retrouve, il lui faut réaliser son voeux de son mieux, et apporter la vérité, éclairer, éveiller.
Et si par hasard le croyant se retrouve non-croyant, "sa foi restera en lui", et il apportera la connaissance, fera évoluer l'humanisme en l'humanité.
C'est ainsi que l'être sera un jour bouddhiste, un autre jour chrétien, puis hindou,... puis sans religion...
Le principal n'est pas seulement d'affirmer un état de bien, mais de le réaliser quelle que soit la circonstance.
Et c'est ainsi que le Juste s'éveillera, et illuminera tout le reste humain.
...
Le mal humain.
Il est facile d'exercer son voeux dans un environnement de paix, et protégé.
Par exemple le bouddhiste qui se retrouve chez les sikhs priant, ou dans une paisible mosquée, avec d'autres croyants.
Mais plus difficile, trompeur... régressant, s'il renaît dans un état de guerre, contraire, hostile, dépourvu d'humanité.
C'est dans ces cas d'épreuves que le Juste sera confronté à sa foi et à son voeux, et ne doit pas se laisser aller au faux et aux mensonges,
qui le feront tendre non plus vers l'éveil mais vers le néant.
C'est dans l'adversité que le vrai se retrouve, que le juste se parfait, que le bouddha est.
Pour celui qui est dans le vrai, il lui faut trangresser la perversion et le mal environnant, changer les mentalités et les souffrances,
instaurer le bien et la vie.
C'est là qu'on voit qu'un homme est vraiment humain, le pensant évolué,
et pas faussement "bon" parleur, de ceux qui réduisent ses semblables à l'esclavage, et tuent à plaisir.
Quand on affirme une pensée de bien, quand on veut instaurer un état équitable et juste en tout,
il faut que le geste accompagne la parole, il faut que l'acte soit juste, pour le croyant comme pour le non-croyant.
En général,
pour tout homme qui veut justifier son humanisme, il faut instaurer un état de compréhension et de non violence,
guider Tout son peuple et autrui vers le bien-être et le bonheur,
et pas seulement se cantonner à sa philosophie et vision du monde, tout en rejetant ce qui ne vous ressemble pas,...
pas parler d'avenir, et restreindre le futur et la liberté,
pas parler de bien, et appliquer le mal.
...
L'Humain, le Juste, l'Eveillé, c'est Celui qui dit et applique la Vérité,
affirme sa compassion et son attachement aux autres et à son peuple en pratiquant cette vérité.
C'est celui qui prépare et ouvre le chemin du destin pour tous ses semblables, lointains et proches,
dans la tolérance culturelle, religieuse, sociale, communautaire, raciale, nationale et inter-nationale.
Après seulement, Celui-là pourra dire : "Je suis tolérant et juste" en tout.
Re: Je suis bouddhiste...
Posté : 29 nov.09, 23:57
par Ephernisia
Merci pour le partage de ce beau témoignage .
Il est vrai que s´ouvrir aux diverses religions ne signifie pas forcément y adhérer mais essayer de les comprendre afin de pouvoir mieux dialoguer .
Le bouddhisme représente une tres belle école de sagesse et personnellement , j´ai autant de respect pour Bouddha que pour Jésus .
Re: Je suis bouddhiste...
Posté : 22 avr.10, 01:49
par LAFEMMILLE
"quand on est au coeur d'une religion, on est au coeur de toutes les religions".
UNE VERITE !
Je ne suis pas bouddhiste,mais je cherche la VERITE d'où qu'elle puisse venir !
Le BOUDDHISTE prefère se concentrer sur la manifestation du SEIGNEUR en l'Homme,bien-qu'IL soit PARTOUT , LE VIVANT !
DU COURAGE !
Re: Je suis bouddhiste...
Posté : 26 avr.10, 01:14
par medico
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LE MONDE DES RELIGIONS
Re: Je suis bouddhiste...
Posté : 02 avr.13, 12:27
par DeConn
Samtem a écrit :D'éducation catholique, j'ai "perdu la foi" à 21 ans.
Voyez, amis chrétiens, tout n'est pas perdu ! :troll:
Le bouddhisme me semble une solution correct, bien que je n'ai jamais creusé dans cette direction. Il me semble en effet que ça relève plus du courant philosophique que de la religion. Bravo pour ton ouverture, en tout cas.
Re: Je suis bouddhiste...
Posté : 04 juil.13, 08:56
par Izera
Je tenais à partager mon avis pour vous dire que je suis un Chrétien reconvertit récemment au Bouddhisme pour mon bien être intérieur.
Je n'arrive et ne me fait toujours pas à l'idée de voir le Seigneur sur la croix son cœur en décomposition.
J'ai énormément de respect pour tout les catholiques qui suivent les enseignement de Jésus. Ce n'est qu'un point vue strictement personnelle pour mon propre moi et ma paie intérieur afin de vous faire comprendre, qu'en faite, j'ai toujours eu du mal avec cette crois.